Source : Barack Obama n’a cessé de se conduire en ennemi d’Israël  (info # 010301/17)  [Analyse]- Transmis par Ueli

La motion adoptée à  l’ONU le 23 décembre continue de susciter remous et débats. C’est logique.

En la commentant, Alan Dershowitz a dit qu’elle constituait de la part de Barack Obama un coup de poignard dans le dos d’Israël.

Les grandes organisations juives américaines ont clamé leur consternation et leur indignation. Binyamin Netanyahu a montré sa colère et promis des mesures de riposte.

 

Cette motion n’est, pour autant, pas une surprise, et ceux qui se diraient surpris souffrent d’un grave déficit d’information, et n’ont lu ni mes livres ni mes articles sur le personnage. Barack Obama n’a cessé de se conduire en ennemi d’Israël depuis qu’il a mis le pied à  la Maison Blanche, et ses quelques paroles amicales envers Israël ne pouvaient tromper que les incorrigibles naïfs. Elles étaient destinées à  maintenir l’électorat juif dans le camp Démocrate.  
 
Ses rares gestes favorables à  Israël avaient le même but, et n’ont jamais permis d’effacer les multiples trahisons d’Israël qu’il a commises depuis huit ans, et les humiliations et camouflets qu’ils a infligés aussi bien à  Shimon Peres qu’à  Binyamin Netanyahu. Barack Obama est un homme d’extrême gauche, né musulman et resté très proche de l’islam. Sa vision du monde est « anti-impérialiste », donc anti-américaine et « antisioniste ». Le fait qu’il a organisé des cérémonies juives à  la Maison Blanche n’y change rien : faire célébrer Hanoukka par des rabbins admirateurs d’organisations antisémites telles Black Lives Matter [les vies noires comptent], ce qu’il a fait plusieurs fois, constitue au contraire un signe clair.  
 
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Obama n’aurait pas pu donner le coup de pied de l’âne à  Israël plus tôt, car il y aurait perdu. Des électeurs. Des soutiens et, entre autres, des soutiens financiers. Il n’a désormais plus rien à  perdre puisqu’il ne peut plus se représenter au suffrage des électeurs, et va quitter ses fonctions le 20 janvier  ; il peut ainsi lâcher ses attaques les plus viles, et c’est ce qu’il est en train de faire.  
 
Le texte, infâme, de la motion va servir toutes les organisations anti-israéliennes de la planète, qui pourront prétendre de plus belle qu’Israël viole le « droit international » et « colonise » des « territoires palestiniens » : le texte l’affirme. Il leur permettra même de dire que les Israéliens qui se défendent contre des agressions terroristes sont eux aussi des « terroristes » : le texte définit le terrorisme de telle façon qu’on peut en tirer cette conclusion.  
 
Il permettra à  de pseudo-historiens et à  des journalistes sans scrupules, tels ceux qui ont réalisé en France une émission sur Jérusalem pour  »  Enquête exclusive   » de continuer à  substituer une version falsificatrice de l’histoire aux faits historiques révélés. Le texte de la résolution va aussi servir toutes les mesures de boycott que pourront prendre des gouvernements, des universités et des organisations culturelles. Il pourrait même permettre à  des gouvernements de déclarer que des Juifs israéliens vivant en Judée-Samarie, voire à  Jérusalem, sont des criminels et les traiter comme tels s’ils sortent du territoire d’Israël. Il pourra permettre à  l’Autorité Palestinienne de s’en prendre à  Israël en s’adressant à  la Cour Pénale Internationale, et y obtenir la condamnation d’Israël. Il va grandement contribuer à  la diabolisation d’Israël et à  l’antisémitisme.  
 
Qu’un texte semblable ait été adopté par la France et le Royaume-Uni montre où en est l’Europe, et ceux qui pensaient que Theresa May (quoi qu’elle dise par ailleurs) est plus fréquentable que Jeremy Corbin devront réviser leurs fiches. Tout comme ceux qui imagineraient encore que les socialistes français sont plus fréquentables que les gaullistes, l’extrême-gauche, ou l’extrême-droite. Les hommes et les femmes politiques fréquentables en France sont une espèce en voie de disparition rapide.
 
Qu’un texte semblable ait été accepté par Obama est digne d’Obama. Qu’il ait été accepté par John Kerry, qui a tenu un discours d’explication arrogant, répugnant et vide, cinq jours plus tard, et par Samantha Power, ambassadrice d’Obama aux Nations Unies, qui a justifié la décision américaine par un discours suintant l’hypocrisie, est digne de John Kerry et de Samantha Power.  
 
Que des politiciens israéliens de gauche en aient profité pour s’en prendre à  Binyamin Netanyahu à  un moment où Israël devrait présenter un front uni face à  l’adversité est digne de politiciens de gauche. Et que quelques rares politiciens israéliens de droite aient réagi peu ou prou comme des politiciens de gauche devrait les inciter à  rejoindre la gauche aux fins d’être cohérents avec eux-mêmes.  
 
Israël ne peut, dans l’immédiat, pas faire beaucoup plus que ce que fait Binyamin Netanyahu, et doit s’attendre à  l’éventualité d’autres viles attaques avant le 20 janvier, qui sera une date de délivrance.  
 
Un jour à  surveiller de près sera le 15 janvier, jour où le gouvernement français organisera une conférence internationale anti-israélienne à  laquelle participeront des gens très infréquentables : Mahmoud Abbas, président à  vie de l’entité « palestinienne », John Kerry, François Hollande.  
 
Israël peut remercier les électeurs américains d’avoir porté Donald Trump à  la présidence des Etats-Unis. Nul ne peut savoir encore ce que décidera Donald Trump, mais chacun peut savoir que c’est un ami d’Israël, et chacun peut être assuré qu’il fera tout pour abolir l’abject héritage de son prédécesseur. Un héritage dont la motion adoptée à  l’ONU le 23 décembre fait intégralement partie.  
 
Les Etats-Unis sont la première puissance du monde, et les décisions que prendra Donald Trump compteront. Elles concerneront sans aucun doute l’ « entité palestinienne », les pays qui ont voté la motion, et même l’ONU. Il est envisagé par le Congrès de cesser tout financement américain à  l’Autorité Palestinienne et à  l’UNWRA [l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient]. Il serait très étonnant que le Congrès américain, en accord avec Donald Trump, ne décide pas rapidement de cesser de financer les Nations Unies.  
 
Il est certain que Donald Trump ne se considérera pas du tout tenu par la motion ou par quelque décision que ce soit qui pourraient être prises le 15 janvier.
 
Il est tout aussi certain que l’ambassade des Etats-Unis va être très vite transférée à  Jérusalem, que David Friedman, qui est favorable à  l’annexion par Israël de la Judée-Samarie, sera l’ambassadeur des Etats-Unis en Israël, et que les villes et villages israéliens de Judée-Samarie ont un bel avenir.  
 
Des projets concernant la Judée-Samarie circulent présentement au sein de l’équipe de transition de Donald Trump. J’en traiterai le moment venu.  
 
Ces projets ne vont pas dans le sens de la motion du 23 décembre, mais alors pas du tout.  
 
Ils ont vraiment tout pour déplaire à  Barack Obama et à  John Kerry.  
 
John Bolton [homme politique américain proche des néo-conservateurs] a dit que Barack Obama et John Kerry viennent de signer l’arrêt de mort de la solution à  deux Etats : je le crois sur parole. Je pense depuis longtemps qu’il n’y aura pas d’Etat palestinien. Si Barack Obama et John Kerry ont fait avancer les choses dans cette direction, ils auront fait, sans le vouloir, un beau cadeau d’adieu au peuple juif et au monde.  
 
 
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