FIC65559HAB40« C’est bizarre, quand je prie pour toi, je reçois qu’il y a quelque chose avec ton baptême… » Témoignage de Nicole C.

Témoignage de Nicole C…
Petit résumé :

Je suis née dans une famille modeste se disant catholique (sans jamais mettre les pieds dans une église sauf pour les mariages, enterrements…). Mon enfance n’a pas été heureuse, puisque martyrisée physiquement et psychologiquement par ma mère et mon frère aîné. J’ai cru quitter mon enfer en me mariant à  dix-huit ans.

En fait, je m’étais placée sous l’autorité d’un autre bourreau. Trois enfants sont nés de ce mariage. La dégringolade a commencé deux mois après le mariage. J’ai décidé de fuir cet esclavage après 25 ans de mariage en demandant le divorce. J’ai cherché le Seigneur d’un cœur sincère. Lui seul pouvait guérir mes multiples blessures.

Je me remarie en 1992 et en 1993, je passe par les eaux du baptême dans une église baptiste très réservée quant aux dons et manifestations du St Esprit. Je suis devenue chrétienne mais j’étais triste, sans aucune victoire dans ma vie. Spirituellement, je n’avançais pas…

première et grande étape :
En 2002, je participe à  un séminaire d’une semaine au Bon Samaritain (ministère de Michel Allard). Après avoir prié pour briser les liens ancestraux, le Seigneur me donne le nom d’un péché qui s’est pratiqué du côté maternel et là , je suis horrifiée ! Tout de suite après avoir reçu le nom de ce péché, j’ai eu la vision d’un bébé qui naît et j’ai entendu une voix me dire : c’est toi Nicole !

Je n’y comprenais plus rien car moi j’étais baptisée depuis neuf ans, et cela bouleversait certaines doctrines qui affirment que la nouvelle naissance se passe au moment du baptême ou de l’engagement auprès de Jésus…Dieu m’a alors fait comprendre que j’existais pour Lui à  l’état de fœtus. Je ne pouvais pas naître de nouveau à  cause de ce cordon ombilical qui me reliait à  mes ancêtres et à  leurs péchés non confessés. Dieu m’a fait voir également que c’était ce péché qui était à  l’origine des nombreux malades mentaux dans ma famille : ma plus jeune sœur, les quatre enfants d’une cousine et maman elle-même, qui est toujours restée  » limitée « . Le fait de découvrir cela m’a beaucoup aidée pour pouvoir pardonner à  maman.

J’ai eu ensuite la surprise et la joie de découvrir dans la Parole qu’il est question de ce fameux cordon ombilical dans Ezéchiel 16 au verset 4 :  » A ta naissance, au jour où tu naquis, ton cordon n’a pas été coupé, tu n’as pas été lavée dans l’eau pour être purifiée, tu n’as pas été enveloppée dans des langes.  » Quelle bouffée d’oxygène et quelle confirmation que ce que je vivais n’était pas le produit de mon imagination, mais une réalité spirituelle d’une grande importance !

Deuxième et troisième étape :
En 2003 : je participe à  nouveau à  un séminaire animé par Michel Allard en Belgique – En 2004 : idem
J’avance bien, mais je sens encore des blocages…

Quatrième étape :
Le 3 janvier 2005 : je rencontre dans un entretien personnel Michelle d’Astier de la Vigerie. Je reçois encore des délivrances nombreuses de la part du Seigneur (sorcellerie, envoûtements…). De plus, des liens par rapport aux péchés de mes ancêtres, côté paternel, me sont révélés. Cela m’aide à  comprendre le pourquoi de mes nombreuses tribulations. Je désire donc assister au séminaire de formation à  la délivrance que donne Michelle d’Astier de la Vigerie à  Audincourt en févier 2005.

cinquième étape :
Séminaire à  Audincourt: je prends plaisir à  recevoir les enseignements de Michelle d’Astier sur la délivrance. Un jour, j’ai été amenée à  venir devant (je ne sais plus pourquoi) et me suis retrouvée à  genoux, en pleurs, disant :  » je ne veux pas être vouée à  la vierge Marie ! « . Je n’y comprenais rien. En cherchant Dieu dans mon passé, j’avais voué un culte à  Marie pendant un temps, mais cela, je l’avais rejeté et confessé. Un frère est alors venu vers moi et m’a dit : c’est Jésus qui est ROI ! Je ne comprenais pas pourquoi il me disait cela. Pour moi, c’était évident que JESUS EST MON ROI ! J’étais alors vraiment très troublée…

À ce stade-là , je déclarai : « Je ne veux pas être vouée » et, simultanément, j’ai soudain réalisé que cela ne dépendait pas de moi mais de quelqu’un d’autre. De qui? Eva, une amie qui était venue de Belgique pour assister à  ce séminaire, me dit :  » C’est bizarre, car quand je prie pour toi, je reçois qu’il y a quelque chose avec ton baptême ». Elle pensait, à  tort, que peut-être mon baptême par immersion n’était pas valable car pratiqué dans une église qui n’est pas ouverte au St Esprit. J’étais perplexe.

Le dernier jour du séminaire arrive. Un appel est fait pour les personnes qui veulent s’engager à  travailler dans le ministère de délivrance. Je n’ose pas avancer, car je m’en sens incapable. Finalement, je me lève et m’avance timidement. Alors que j’attendais que quelqu’un prie pour moi, le Seigneur m’a rappelé un rêve fait sept ans auparavant (en 1998) : j’étais au volant d’une toute petite voiture. J’avançais sur un chemin étroit, caillouteux et poussiéreux. Du côté droit, il y avait un ravin et du côté gauche beaucoup de poussière très fine m’empêchait de voir. C’était comme une nuée. J’ai fini par distinguer un homme qui taillait des pierres. Je n’arrivais pas à  voir au loin tellement cette nuée était épaisse. J’ai fini par distinguer quelque chose de très grand au bout du chemin. Je croyais que c’était un édifice, peut-être un château ? En fait, il s’agissait d’une moissonneuse batteuse. Quand j’étais petite (vers 1955 environ), j’avais vu certains de ces grandes machines, mais celle-ci était vraiment gigantesque. Je ne comprenais pas pourquoi je devais continuer sur ce chemin qui m’amenait à  cette moissonneus-batteuse et je décidai de faire demi-tour. En tentant cette manœuvre, je me suis retrouvée dans une curieuse position : un pied sur la pédale de frein et l’autre pied coincé par la fenêtre, presque complètement remontée, de la portière avant droite, côté passager. J’ai compris que si je tentais de faire demi-tour, j’allais tomber dans le ravin. Je n’avais pas d’autre alternative que de continuer le chemin vers la moissonneuse batteuse. C’était à  ce moment que je m’étais réveillée.

Quand ce rêve m’est revenue en mémoire, ma crainte s’est immédiatement envolée et j’ai su qu’en m’avançant pour m’engager, j’étais à  la bonne place: le Seigneur m’appelait à  aller travailler dans la moisson.

Quand j’ai rédigé mon chèque pour la participation au séminaire, j’ai failli éclater de rire, car je devais le libeller à  l’ordre de : association LA MOISSON. Il n’y a pas de hasard avec le Seigneur ! J’y ai vu une confirmation de mon appel!

Mais ce n’était pas fini. Je rentre à  la maison, le temps passe…. J’étais toujours intriguée par cette histoire de consécration à  Marie. Je retrouve alors dans mes papiers le livret de famille catholique remis lors de mon premier mariage et où figurent les sacrements reçus par les enfants : baptêmes, communions…Je suis surprise de constater que ma fille aînée avait été baptisée à  l’église Notre Dame, son frère et sa sœur à  l’église de l’Immaculée Conception. Je l’avais presque oublié… Entretemps, mes deux aînés sont pourtant eux aussi passés par le baptême d’eau biblique, mais tous deux restaient dans une grande détresse et retombaient dans leurs péchés passés.

Soudain, je me suis mise à  avoir de curieuses pensées. Je m’entendais dire intérieurement : « je m’appelle madame R. », alors que je suis divorcée de ce monsieur (le père de mes enfants) et remariée à  monsieur C. Ces pensées me troublaient vraiment et je cherchais à  m’en débarrasser. À ce moment là , Dieu m’a fait comprendre que pour pouvoir épouser monsieur C., un document, appelé acte de divorce, avait été nécessaire. Je ne pouvais pas coller un mariage sur un autre mariage sans avoir auparavant annulé  » officiellement  » le premier. Matthieu 9 au verset 16 déclare ceci :  » Personne ne met une pièce de drap neuf à  un vieil habit, car elle emporterait une partie de l’habit et la déchirure serait pire. « . Si cela était vrai pour le mariage, il devait en être de même pour le baptême !

J’ai réussi à  récupérer mon certificat de baptême. J’y ai découvert un sceau : celui de la vierge à  l’enfant, Notre Dame de X. Ceci explique sûrement mon attitude lors du séminaire quand je disais à  genoux :  » je ne veux pas être vouée à  Marie ! ».

J’ai donc décidé de me faire DÉ-BAPTISER! Vous trouverez en annexe la photocopie du courrier que j’ai adressé à  l’évêché. Je l’ai envoyé avec le certificat de baptême sur lequel j’avais écrit en rouge et en travers : NUL ET NON AVENU. La réponse de l’Evêché m’est parvenue peu de temps après :  » Mme Nicole B. déclare ne plus appartenir à  la religion catholique « . En fait, si je n’avais pas fait cette démarche, je serais toujours considérée comme  » membre de l’église catholique « .
Peu de temps après avoir rédigé ma demande de  » dé-baptême « , j’ai lu un livre qui m’a beaucoup intéressé :  » Leur chemin ne mène plus à  Rome « , témoignages rassemblés par Richard Bennett. Dans cet ouvrage, le témoignage de Bob Bush m’a beaucoup touchée dans la mesure où il dénonce la façon dont les 10 commandements ont été amputés des versets 4, 5 et 6 dans Exode 20. C’est aussi ce que j’avais dénoncé dans mon courrier à  l’évêché!

J’ai alors commencé à  partager ma démarche autour de moi, car je suis persuadée que de nombreux chrétiens sont dans la défaite parce que ce lien n’a pas été coupé.

J’en avais parlé à  ma sœur Michelle F. qui habite Draguignan. Bien que baptisée par immersion, elle est toujours dans les tourments. Elle est native de Lyon (capitale européenne de l’occultisme) et sa mère voue un culte à  Marie avec acharnement. Michelle ne ressent vraiment pas la nécessité d’agir ainsi. Aussi, pour la convaincre, je lui ai envoyée la photocopie de mon courrier à  l’évêché. Le 3 janvier 2006, je reçois un appel de Michelle qui me dit qu’elle a fait un rêve curieux. Je cite :  » j’étais au milieu d’une assemblée de personnes que je ne connaissais pas. J’avais dans les mains une poterie, un vase de terre cuite et ils me disaient que cette poterie n’était pas authentique et que je devais vérifier. J’ai alors gratté à  l’intérieur de la poterie car il y avait quelque chose qui était collé dans le fond (c’était comme un autocollant qui ressemblait à  du bronze marbré et brillant). J’ai gratté, gratté cette chose et au fond du vase est apparu en bleu foncé un buste de vierge à  l’enfant ». Michelle s’est alors réveillée et s’est assise sur le bord du lit. Le St Esprit lui a rappelé une image : la peinture originale d’une vierge que sa mère lui avait offerte à  sa communion en lui disant :  » je t’ai vouée à  Marie ! ».

Pour moi, c’est évident, ce lien n’est toujours pas brisé et il doit l’être. J’ai donc invité Michelle à  faire la même démarche que moi.

Je crois vraiment que ce que je viens de vivre, par la grâce du Seigneur, doit être communiqué au peuple de Dieu. Je crois que notre Seigneur veut purifier Son Eglise. Et moi, petite Nicole, je dois travailler dans la moisson… Pour moi, aimer Dieu, c’est respecter Ses commandements (cf Exode 20) et obéir (cf Deutéronome 4, versets 1 et 2). Aussi, je considère que le dé-baptême catholique est une étape obligatoire.

LETTRE À L’ÉVÉCHÉ:

nom, prénom,adresse

OBJET : Demande à  être débaptisé(e).
Monsieur l’Evêque,
Mes parents, répondant plus à  leur tradition qu’à  la foi en Dieu, ont décidé de me faire baptiser suivant le rituel catholique. Cette pratique est en totale opposition avec ma foi en Dieu et en Jésus-Christ son fils unique et mon bien aimé Sauveur. Je crois que la Bible est la parole de Dieu, que Jésus-Christ est le Verbe de Dieu, la Parole faite chair et que la Parole du Seigneur demeure éternellement (cf 1 Pierre 1 au verset 25). Après avoir consulté la Bible dans la version Jérusalem, j’ai pu constater que le décalogue correspond exactement aux 10 commandements (version Segond). En particulier Exode 20 aux versets 2, 3 et 4 (version Jérusalem) :
– Tu n’auras pas d’autres dieux que moi.
– Tu ne feras aucune image sculptée, rien qui ressemble à  ce qui est dans les cieux là  haut ou sur la terre ici bas ou dans les eaux au-dessous de la terre.
– Tu ne te prosterneras pas devant ces images ni ne les servira car moi Yahvé ton Dieu je suis un Dieu jaloux qui punis la faute des pères sur les enfants, les petits-enfants et les arrières-petits enfants de ceux qui me haïssent mais qui fais grâce à  des milliers pour ceux qui m’aiment et gardent mes commandements.

Faire des statues est donc un acte de désobéissance très grave et par suite l’idolâtrie mariale est une abomination qui équivaut à  la HAINE DE DIEU et entraîne la malédiction sur la descendance. Ce n’est pas moi qui le dis, c’est la Bible, et Dieu ne revient pas sur ce qu’il a dit.
J’ai décidé de croire en Dieu et de vivre ma foi au quotidien par l’obéissance à  Ses commandements. Selon Proverbe 6 : 1 à  5*, au nom de Jésus, je déclare nul et non avenu la baptême pratiqué sur moi (sans mon consentement dans mon enfance), ainsi que les sacrements qui ont suivi.
Je vous remercie de faire exécuter ma demande et d’accuser réception de la présente.

Sincères salutations.

Signature

* NDR: ce proverbe déclare que si l’on est lié par un engagement (même s’il a été pris par les parents sans le consentement de leur enfant), on ne peut en être dégagé uniquement lorsque l’autre partie accorde ce désengagement