Leçon 21 = Chasser les démons – Les transcriptions écrites (grâce à  Patrice), sont disponibles à  la suite des vidéos.

Leçon 22: Cours pratique sur la délivrance – Pioneer School – Français


Transcription écrite.

Chasser les démons – Leçon 21 – Pioneer School

Bonjour à  tous, nous sommes de retour avec la Pionner School. Presque deux ans et demi se sont écoulés depuis la dernière leçon. Depuis que j’ai démarré, beaucoup de choses se sont passées dans nos vies, et aussi dans ma vie personnelle et dans ma marche avec Dieu. Nous avons beaucoup appris depuis cette période folle des débuts, seul dans mon sous-sol  ! Et maintenant nous avons changé de ville et ça explose dans le monde entier  !

Nous avions sorti un film, « The Last Reformation », et nous tournons maintenant le deuxième. La Pioneer School est en pleine expansion, elle a été traduite en plusieurs langues et elle a fait le tour du monde. Beaucoup de personnes m’ont rejoint dans ce voyage pour ôter les lunettes religieuses et pour entrer dans la vie que l’on voit dans le livre des Actes.

On me demandait sans cesse, lors de mes déplacements, quand je ferais de nouveaux enseignements de la Pioneer School. Ma réponse était souvent : « Avez-vous obéi aux premières choses que vous avez apprises ? » Parce que nous voulons tout le temps de nouveaux enseignements.

Quand on entend quelque chose de vrai, on se dit:  »  Ok, c’est la vérité, voilà  ce que je dois faire  « . Mais juste après, on se dit  : « Je veux encore des enseignements.   »  On acquiert plus de connaissances, plus d’enseignements, ce n’est pas le problème, mais ça devient un problème si on oublie de faire les premières choses. C’est ce que j’ai observé, c’est pourquoi je n’ai pas été pressé de sortir de nouveaux enseignements car je veux que les gens acquièrent d’abord les fondations et qu’ils obéissent aux premières leçons* avant d’en ajouter des nouvelles.

*Note MAV: les vingt premières

Mais il y a six mois, j’ai commencé à  sentir que Dieu me disait qu’il était temps de faire de nouveaux enseignements. Et dès que j’ai commencé à  me préparer pour ça, l’enfer s’est déchaîné et beaucoup de choses se sont produites. Les six derniers mois étaient assez dingues : beaucoup de persécutions et de combats car je sais que Satan ne veut pas que cet enseignement sorte.

Je vais parler de la délivrance, de la façon de chasser les démons et je sais que Satan n’aime pas ça. Cela explique pourquoi ça a pris autant de temps pour y arriver et sortir l’enseignement.

Voici donc de nouvelles leçons. Cette première leçon parle de la délivrance car je n’en parlais pas dans les vingt premières. Nous allons regarder Jésus, voir comment il chassait les démons, comment il a appelé les douze à  le faire, puis les soixante-dix… Et aujourd’hui, c’est pour tous ceux qui croient. Mais, mais, mais… Il y aura toujours des gens religieux qui n’aimeront pas ça, et qui diront: « Fais attention, ce n’est pas pour aujourd’hui. »

Nous allons examiner ce qui est démoniaque et ce qui ne l’est pas, car ce n’est pas toujours un démon. Parfois nous devons chasser des démons, d’autres fois nous devons renouveler notre pensée. Mais parfois, chasser les démons et renouveler notre intelligence ne suffit pas, car nous avons aussi besoin de la Parole. L’Évangile est souvent le moyen par lequel les gens sont vraiment libérés.

La prochaine fois je parlerai encore de la délivrance et dans les suivantes, je parlerai de la vie, des difficultés de la vie, de la persécution… Il y a une chose qui m’a vraiment choqué ces deux dernières années, c’est la persécution. Il y a des gens qui ont menti à  mon sujet et qui m’ont calomnié. J’ai pu aussi voir que Dieu travaille à  travers la persécution, parce que ma chair voulait répondre, mais Dieu me disait: « Reste tranquille et cherche-moi plutôt. » Et je peux en voir les fruits.

Nous avions reçu une prophétie il y a quelques années disant que nous vivrions beaucoup de persécutions, et que des proches diraient des mensonges, mais si nous gérions cela de la bonne manière, Dieu augmenterait la grâce sur notre vie et nous vivrions de plus grandes choses. Et c’est ce qui se passe !

Les trois derniers endroits où je suis allé, c’était génial ! En Hongrie, c’était magnifique, nous avons baptisé 120 ou 130 personnes dans un centre commercial (vous aurez les vidéos). Puis nous sommes allés au Canada, c’était beau – ça va exploser  ! – et cette semaine nous étions en Allemagne, à  Hanovre. Là -bas, j’ai vécu quelque chose qui m’a époustouflé et je me dis encore : « Mais qu’est-ce qui s’est passé…   » ?

Des gens sont venus, j’ai prié pour eux, et le Saint-Esprit est venu comme je ne l’ai jamais vu. J’ai simplement pris leurs mains et le Saint-Esprit a fait le travail. L’un après l’autre, ils ont été baptisés du Saint-Esprit, guéris et délivrés. Une femme avait peur d’avoir le cancer parce que ses parents sont morts d’un cancer. Elle avait quelque chose au genou, elle avait peur que ce soit un cancer. J’ai pris ses mains et le Saint-Esprit est descendu sur elle. Elle est tombée, et le genou tremblait comme s’il y avait un démon dedans. Je l’ai chassé au nom de Jésus et d’un coup le genou est retombé, elle a ouvert les yeux: « Wooo ! » et elle a senti que quelque chose la quittait.

Plus tard, dans les rues de Hanovre, nous avons croisé une femme avec une canne. Dès qu’elle s’est approchée, elle a commencé à  manifester avant même que je prie pour elle. Elle est ensuite tombée, le démon a hurlé à  travers elle et a parlé puis quelque chose l’a quittée, et elle a pu marcher sans canne. Elle a pris le baptême par la suite.

Chaque fois que nous sortons, nous voyons Dieu faire de nouvelles choses.

Je peux dire que pour moi, c’était un parcours, et c’est toujours un parcours, j’apprends encore. J’apprends beaucoup de choses ! Je sais que ça a été un parcours aussi pour beaucoup d’entre vous, et j’espère que vous continuerez à  apprendre avec nous. C’est pour cela que nous faisons ces enseignements.

Nous voulons partager ce que nous avons appris l’année passée, et nous voulons également partager ce que nous apprendrons les six prochains mois. Car la vie est vraiment un parcours.

Je parlerai de la délivrance, de la persécution, je ferai une vidéo juste sur Jésus, centrée sur lui. J’aimerais aussi parler d’implantation d’églises et d’autres sujets, plus tard, mais je voudrais dire que Dieu est fidèle. Jésus est fantastique  ! À travers tout cela, nous l’aimons juste de plus en plus, nous voyons ce qu’est la vraie vie, celle que l’on voit dans le livre des Actes.

Il n’y est pas simplement question de guérison, il est également question de persécution, de difficultés de la vie, d’abandonner des choses, de s’humilier, de guérison, de chasser les démons, du baptême du Saint-Esprit… C’est l’ensemble complet que nous voulons  !

C’est vraiment bon d’être de retour, vous m’avez manqué. J’attendais ça depuis longtemps, et je sens Dieu dire que c’est le moment. J’en dirai plus dans les prochaines leçons sur ce que Dieu a fait et ce que nous avons appris. Je veux que cet enseignement soit le plus pratique possible, pas juste des connaissances théoriques, pour que nous puissions vraiment mettre en pratique.

Je voudrais tout d’abord rappeler que je vois les vingt premières leçons comme des fondations. Je suis toujours en accord avec ces enseignements, c’est toujours la Parole de Dieu, et si vous commencez ici, je vous encourage à  aller voir les vingt premières leçons. Car pour ce que je vais aborder, je m’adresserai à  des gens qui ont déjà  entendu les fondations, qui connaissent la Pioneer School. Aussi, si vous n’avez pas vu toutes les leçons, je vous encourage à  y revenir. Allez-y afin que nous puissions être en accord.

Je voudrais prier. Seigneur, merci pour tout ce que tu fais. Merci pour les témoignages incroyables qui nous parviennent du monde entier, par la Pioneer School, pour le film, les vidéos YouTube et les séminaires kickstart qui se répandent. Jésus, nous aspirons à  toi, nous t’aimons, nous voulons te servir et être fidèles dans tout ce que tu nous as appelés à  faire. Viens avec ton Saint-Esprit et ouvre nos yeux, nos oreilles, et aide-nous à  vivre la vie que tu as pour nous. Débarrasse-nous, sur la question de la délivrance et des démons, de nos lunettes religieuses et de la peur, et aide-nous à  t’obéir dans ce domaine. Au nom de Jésus. Amen.

Maintenant nous allons nous intéresser à  la délivrance, aux façons de chasser les démons.

D’abord, sur le sujet, il y a des gens dans les églises qui disent que ce n’est plus pour aujourd’hui, que nous devrions nous en tenir éloignés et ne pas le pratiquer. Mais il y a aussi à  l’opposé des gens qui le font souvent et qui voient des démons presque partout. Ils parlent toujours de Satan, des démons, etc.

Beaucoup de choses ont été dites sur la délivrance. Lors de mes voyages, j’ai été à  beaucoup d’endroits, j’ai entendu beaucoup de choses. J’ai rencontré des chrétiens qui disaient que vous ne pouvez pas chasser de démons chez des chrétiens car les chrétiens ne peuvent pas avoir de démons. J’ai aussi entendu dire qu’il ne fallait pas chasser de démons des non-chrétiens mais seulement des chrétiens qui peuvent avoir le Saint-Esprit, car sinon les démons peuvent revenir et ce serait encore pire qu’avant. Les gens disent beaucoup de choses et cela varie en fonction de notre arrière-plan, notre histoire et notre environnement.

Personnellement, quand je suis devenu chrétien, quand j’ai rencontré Dieu, j’ai fréquenté une église où l’on croyait à  la délivrance, mais c’était souvent des histoires qu’on entendait d’Afrique. Des pasteurs qui rentraient de là -bas racontaient que des personnes avaient été libérées de démons. Et je croyais, comme beaucoup aujourd’hui, que la délivrance et les démons étaient principalement visibles en Afrique et dans d’autres pays. Mais je vous le dis, il y a aussi des démons ici, en Occident.

Je croyais à  la délivrance car je lisais cela dans la Bible, mais comme beaucoup, je ne l’avais jamais pratiquée, je ne savais pas comment cela marchait. La première fois que j’ai vu une délivrance, c’était dans mon salon. Il y avait une femme qui a commencé à  manifester. Elle est tombée, et ce démon a parlé à  travers elle. Elle a dit avec une grosse voix: « Va en enfer ! Va en enfer! » Quand j’ai entendu ça, ma première réaction a été: « Aaah ! Un démon ! » Ensuite je me suis dit: « J’ai besoin d’un prêtre ! » Parce que dans mon esprit, la délivrance était quelque chose de dangereux, c’était seulement pour quelques personnes, et il fallait être ordonné, ou prêtre, pour faire ce genre de choses. Mais puisqu’il n’y avait que moi et une femme effrayée qui se cachait derrière le canapé, je devais essayer, pour voir… Car il n’y avait pas de prêtre. Je lui ai demandé: « Qui es-tu ? » Et j’ai de nouveau entendu le démon : « Va en enfer ! Va en enfer ! » Et comme je ne veux pas aller en enfer, j’ai dit: « Non, sors au nom de Jésus, TU vas en enfer ! » Quand j’ai dit ça, quelque chose est sorti d’elle, elle a craché quelque chose et elle a été délivrée. Quand j’ai vu ça, je me suis dit: « Wow, ça marche, c’est réel ! »

Depuis, nous avons entendu beaucoup d’enseignements sur les démons et la délivrance et à  chaque fois, je reviens à  la simplicité. Cela n’a pas besoin d’être si compliqué. C’est la simple vérité, il faut juste regarder à  Jésus. Il n’est pas nécessaire de lire un tas de livres, il est juste question de cette simple foi, de cette simple autorité, et de savoir que c’est ce que nous sommes appelés à  faire. Nous n’avons pas besoin de plus.

J’ai vu ma première délivrance il y a quelques années, et aujourd’hui, c’est quelque chose que nous voyons chaque semaine. À chaque fois que quelqu’un vient à  nous, nous prions pour la délivrance, pour voir s’il y a un démon. Parfois c’est le cas, parfois non. Mais regardons à  Jésus. Chaque fois que nous parlons de théologie, peu importe le sujet, regardons à  Jésus. Nous devons toujours commencer par lui. Jésus… Jésus chassait-il les démons ? Oui. Jésus a chassé beaucoup de démons, c’était même une part importante de son ministère.

Quand vous lisez, c’est presque comme s’il avait fait 50% de prêches, 25% de guérisons et 25% de délivrances. C’est vraiment une part importante de sa vie. Et si nous croyons vraiment que nous sommes le corps du Christ sur terre, alors nous devrions évidemment faire les mêmes choses que lui, car il n’a pas changé.

L’une des choses que vous voyez concernant Jésus se trouve dans Marc 1:34: « Il guérit beaucoup de malades qui souffraient de divers maux. Il chassa aussi beaucoup de démons… » Les gens étaient même étonnés en le voyant, ils disaient des choses du genre: « Regardez-le, même les démons lui obéissent! » Jésus avait une autorité, et l’une des choses qu’il faisait de manière répétitive, c’était de chasser des démons.

Mais comme nous le savons, la moisson était grande et les ouvriers peu nombreux, alors Jésus a appelé douze personnes et leur a donné la même autorité. Car nous voyons que les douze ont aussi chassé des démons. Voici l’une des choses qu’il leur a dites: D’abord il « leur donna l’autorité pour chasser les esprits impurs » et pour guérir tous les malades. (Matthieu 10:1) Que lisons-nous ? Qu’il leur a commandé: « Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, chassez les démons. Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement. » (Matthieu 10:8) Puis il les a envoyés avec non seulement le commandement de guérir les malades, ressusciter les morts et purifier les lépreux, mais aussi de chasser les démons.

Plus on y regarde, plus on voit que chasser les démons n’est pas juste une suggestion ou quelque chose que nous pouvons choisir de faire, c’était un commandement. Pas uniquement guérir les malades, ou chasser les démons, ou prêcher l’Évangile, mais de faire toutes ces choses. Voilà  son commandement envers nous. Jésus l’a fait, les douze l’ont fait, puis nous lisons dans Luc qu’il en a appelé 70 autres à  lui. Et nous voyons que ces 70 autres ont aussi chassé les démons.

Il leur a dit notamment dans Luc 10:9: « Guérissez les malades de cette ville et dites à  ses habitants: Le Royaume de Dieu s’est approché de vous. » Certaines personnes disent: « Ici Jésus ne leur a pas commandé de chasser les démons, mais seulement de guérir les malades et de dire que le Royaume de Dieu s’est approché d’eux. » Mais le Royaume de Dieu ne consiste pas en paroles seulement, mais en puissance. Et ce que vous verrez plus tard, c’est que lorsque des démons sont chassés, cela montre que le Royaume est proche.

Nous ne lisons pas précisément ici que les 70 ont reçu le commandement par Jésus de chasser les démons, mais seulement de guérir les malades. Mais guérir les malades et chasser les démons sont une seule et même chose. Et ce qui est intéressant, c’est ce que nous lisons en Luc 10 quand ils reviennent. « Les 70 revinrent avec joie et dirent: Seigneur, même les démons nous sont soumis en ton nom. » (Luc 10:17). Vous expérimenterez la même joie lorsque vous utiliserez le nom de Jésus.

Par cette autorité, Jésus a permis que l’on chasse les démons, pourquoi ? Parce que c’est formidable de voir des vies transformées, de voir une personne libérée après qu’un démon l’ait quittée, et de savoir que c’est l’autorité que Jésus nous a donné. C’est ce qu’il dit plus loin: « Je vous ai donné l’autorité pour marcher sur les serpents et les scorpions, et sur toute la puissance de l’ennemi, et rien ne pourra vous faire de mal. » (Luc 10:19).

Jésus a donné l’autorité, non seulement aux douze, non seulement aux soixante-dix, mais aussi à  vous et moi.

Quand les 70 sont rentrés, ils étaient dans la joie. Jésus a répondu quelque chose comme: « Bien sûr que les démons vous sont soumis ! » et il a ajouté: « Cependant, ne vous réjouissez pas de cela » – car c’est une chose courante – « ne vous réjouissez pas de ce que les esprits vous sont soumis, mais réjouissez-vous de ce que vos noms sont inscrits dans les cieux. » (Luc 10:20)

Bien sûr que les démons obéissent au nom de Jésus, c’est une évidence, et bien sûr, nous devrions chasser les démons, mais comme Jésus l’a dit, nous ne devrions pas nous en réjouir car c’est une chose commune, cela devrait être normal. Nous devrions plutôt nous réjouir que notre nom soit écrit dans les cieux.

Nous avons ici une vision nette de l’ensemble, comme je l’ai fait avec la guérison dans une autre leçon de la Pioneer School. Jésus ne guérissait pas seulement les malades, il chassait aussi les démons. Encore une fois, la moisson est grande  : il en a alors appelé soixante-dix autres et les a envoyés guérir les malades et prêcher le Royaume. Mais le Royaume consiste en puissance, donc ils se sont réjouis à  leur retour en disant: « Seigneur, même les démons nous obéissent! » Puis Jésus leur a dit: « Je vous ai donné autorité… » Et il a donné cette même autorité à  vous et moi aujourd’hui.

Jésus est le même. Si l’on croit vraiment qu’il est le même hier, aujourd’hui et éternellement, et que nous sommes ses disciples, alors nous devons lui obéir. Nous devons lui obéir en toutes choses, même pour ce qui est de chasser les démons. Car vous verrez que les croyants chassent aussi les démons.

Dans Matthieu 28, Jésus dit: « Toute autorité m’a été donnée dans le ciel et sur la terre. Allez, faites des gens de toutes les nations des disciples. » (Matthieu 28:18-19). Nous sommes appelés à  faire des disciples de toutes les nations, à  les baptiser, et à  leur enseigner tout ce qu’il a commandé.

Voyez-le comme ça: maintenant, ce n’est plus seulement pour les douze ou les soixante-dix, c’est pour tous ceux qui sont appelés à  être des disciples de Jésus. Et en tant que disciple nous devons être baptisés et obéir à  ce que Jésus nous a commandé  : chasser les démons. Pourquoi je le fais ? Pas parce que j’aime les démons, que j’y pense tout le temps et que je les cherche partout, je chasse les démons parce que j’aime Jésus. C’est tellement simple.

Je fais cela parce que j’aime Jésus, parce que je veux le servir et un jour l’entendre dire: « C’est bien, bon et fidèle serviteur… » Je veux être un bon et fidèle serviteur. Je veux servir Jésus! Je l’aime!

Dans ma Bible, je lis qu’il ne m’a pas donné la possibilité de choisir et de faire ce qui me plaît. Il m’a demandé : « Torben, veux-tu me suivre ? » et j’ai répond u: « Jésus, je veux te suivre. » « Alors garde mes commandements. Obéis à  ce que je t’ai ordonné »… Chasse les démons.

C’est aussi très clair dans Marc, où Jésus dit: « Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné. » (Marc 16:16) C’est une chose dans laquelle nous croyons, que si nous croyons et sommes baptisés, nous serons sauvés, et dans le cas contraire, nous serons condamnés.

Je pense que les églises croient en ce que dit Jésus ici, mais peu croient en ce que dit le verset suivant: « Voici les signes qui accompagneront ceux qui auront cru ».

Il dit qu’il y a des signes qui accompagnent ceux qui croient. Quels sont ces signes? La première chose qu’on lit, c’est: « En mon nom, ils chasseront les démons » C’est intéressant parce que c’est la première chose qu’on lit dans la Bible. Il n’a pas dit qu’ils s’habilleront bien et iront à  l’église, ou seront aimable, etc. Le premier signe dont parle Jésus lui-même et qui accompagnera les personnes – pas celles qui ont un don particulier, ni les prêtres, ni les apôtres, ni celles qui sont spéciales, mais les croyants – est qu’en son nom, par l’autorité qu’il a donnée à  tous les hommes, nous chasserons les démons.

Si vous regardez tout ça: ce que Jésus a dit, les douze, les soixante-dix, et le fait que ce soit pour tous, c’est très clair ! Mais ensuite il y a les gens religieux qui, souvent, ne voient pas le tableau d’ensemble. Ils prennent un verset hors contexte et disent: « Non, non, c’est dangereux et ceci, et cela… »

Il est temps d’enlever ces lunettes religieuses. Les religieux, ce sont les gens qui ne croient pas à  la délivrance, qui n’obéissent pas à  ce que Jésus dit ici et disent: « Non, les démons ne sont plus d’actualité. Nous ne devons plus chasser de démon, c’est dangereux. Les chrétiens ne peuvent pas avoir de démons. Il n’y a plus de démons aujourd’hui. Aujourd’hui, nous avons la Parole de Dieu. Dès que nous l’avons reçue, les démons disparaissent. Peut-être qu’il en reste quelques-uns, mais ils sont en Afrique, loin des églises occidentales. Car nous avons de la connaissance maintenant, nous sommes très intelligents. »

Non, non, non… Ces religieux citent également les écritures, ils citent ce célèbre verset de Matthieu 7: « Beaucoup me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n’est-ce pas en ton nom que nous avons prophétisé, en ton nom que nous avons chassé des démons… ? Et Jésus dit: « Alors je leur déclarerai: Je ne vous ai jamais connus; retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité. » (Matthieu 7:22-23)

C’est souvent ce qui se passe aujourd’hui avec notre manière de lire la Bible et les traditions. Nous éloignons notre regard de Jésus et oublions qu’il est le même, hier, aujourd’hui et éternellement, et que nous sommes son corps sur la terre. Il n’a pas changé, donc nous devrions vivre la même vie que lui. Ce qu’il a fait ici, c’est ce que nous voyons qu’il a appelé les douze à  faire, puis les soixante-dix, et qu’aujourd’hui, c’est tous les croyants qui chasseront les démons.

C’est pour tous, c’est très clair, mais malgré cela, ils utilisent un verset: « Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi… » Mais le problème pour Jésus n’était pas que les gens chassaient les démons ou prophétisaient, le problème était qu’ils vivaient dans le péché. Ils vivaient dans l’iniquité. Car la vérité, c’est que vous pouvez utiliser le nom, l’autorité de Jésus pour chasser les démons, tout en vivant dans le péché  ! Jésus ne dit pas que nous ne devrions pas obéir à  ce qu’il nous a commandé, il dit que nous ne devrions pas vivre dans le péché en même temps.

Autre chose: il y a un autre passage qui parle des religieux. En Luc 11  :14, nous lisons ceci: « Jésus chassait un démon qui était muet. Lorsque le démon fut sorti, le muet parla, et les foules furent dans l’admiration. » Mais les religieux sont arrivés immédiatement…« Mais – il y a toujours un « mais » avec ces gens – oui, Jésus a dit de chasser les démons, c’est pour tous les croyants, mais, mais, mais il dit aussi ceci ou cela… » Il est écrit: «  Quelques-uns dirent : C’est par Béelzébul, le prince des démons, qu’il chasse les démons » (Luc 11:15). Nous voyons immédiatement la réaction  : « c’est Satan qui chasse Satan ». Que dit Jésus ensuite ?

« Mais, si c’est par le doigt de Dieu que moi je chasse les démons, alors le royaume de Dieu est parvenu jusqu’à  vous » (Luc 11:20).

Jésus leur expliqua que ce n’était pas par Béelzébul qu’il chassait les démons, car « si une maison est divisée contre elle-même, cette maison ne peut subsister. » (Marc 3:25)

C’est vraiment intéressant, il y en a tellement de gens qui prient « Notre Père » chaque soir. « Que ta volonté soit faite. Que ton règne vienne, sur la terre comme au ciel. »

Que prions-nous avec le « Notre Père » ? Que le Royaume de Dieu vienne ici sur terre. Quand voyons-nous le Royaume de Dieu sur terre ? Quand les démons sont chassés.

Quand on y pense, c’est curieux parce que la plupart des gens dans le monde prient le « Notre Père » chaque jour, prient que le Royaume de Dieu vienne mais en même temps, ils ne croient pas aux démons ni au monde spirituel. Mais le Royaume de Dieu ne consiste pas juste en paroles, il consiste en puissance. Jésus est venu libérer les captifs, et chaque fois qu’un démon est chassé, nous voyons que le Royaume de Dieu s’approche.

Jésus dit des choses claires mais il y aura toujours des religieux pour tordre le sens des Écritures.

Lorsque nous commencerons à  chasser les démons, il y aura toujours des gens pour dire: « Mais, mais… soyez vigilants… mais c’est dangereux… mais ce n’est pas par la puissance de Jésus… mais vous n’êtes pas ordonné… mais vous n’êtes pas prêtre… mais vous n’avez aucune expérience…mais, mais, mais… »

Quand vous avez affaire à  ces gens qui disent: « Ne chassez pas les démons, ce n’est plus d’actualité », ils utilisent peut-être la Parole mais ils ne la connaissent pas. J’ai deux versets avec lesquels je confronte ces religieux. Jésus dit dans Luc 6:46

« Pourquoi m’appelez-vous Seigneur, Seigneur, et ne faites-vous pas ce que je dis ? »

Puis 2 Timothée 3:5

« ils garderont la forme extérieure de la piété, mais ils en renieront la puissance. »

Il y a des gens qui se considèrent religieux, mais Jésus leur dira un jour : « Pourquoi m’appelez-vous Seigneur, Seigneur! Et ne faites-vous pas ce que je dis ? » Ils ont l’apparence de la piété, mais ils renient la puissance. Ils ne connaissent pas la puissance du Royaume. Ils ne savent pas que Jésus nous a donné toute autorité dans le Ciel et sur la terre et qu’il nous a commandé – pas juste suggéré, ou permis de faire si nous sommes ordonnés – mais commandé d’aller chasser les démons.

J’espère que vous voyez l’évidence, nous sommes appelés à  chasser les démons. C’est une chose dans laquelle nous devons grandir, apprendre et obéir. Nous ne devrions pas avoir peur, car c’est un commandement de Jésus.

Quand Jésus dit: « chassez les démons », nous savons une chose, quand nous faisons cela, nous sommes dans la volonté de Dieu et nous lui obéissons. Même la première fois que nous le faisons. C’est une chose que l’on doit faire.

Chaque fois que quelqu’un est délivré, chaque fois qu’on entend un témoignage, des gens viendront toujours avec un « mais ». Mais, mais, mais…c’est par Béelzébul… En fait, Jésus nous a promis que s’ils l’ont surnommé Béelzébul, à  combien plus forte raison nous surnommeront-ils ainsi. (Matthieu 10:25) Il nous a promis la persécution, celle-ci viendra souvent des personnes religieuses.

Si vous regardez tout ce que Jésus a dit, vous savez que ces personnes ont tort, alors pourquoi écouter leurs enseignements ? Pourquoi leur demander des conseils sur la délivrance s’ils ne la pratiquent pas eux-mêmes ? Nous savons qu’ils sont dans l’erreur.

La question est : « Est-ce que tout est démoniaque ? » J’ai rencontré des gens pour qui dès que quelque chose se passe, ils le considèrent comme étant démoniaque. Par exemple, ils sont arrivés en retard au travail  : « C’est un démon qui a voulu m’en empêcher ! » alors qu’en fait, ils avaient juste oublié de mettre leur réveil. Ou alors une voiture les a presque renversé… ce n’était pas un démon, c’est juste qu’ils ne regardaient pas où ils marchaient.

Certaines personnes voient des démons partout jusqu’à  l’excès, et elles n’assument pas leurs responsabilités. Nous avons souvent eu affaire à  de telles personnes qui accusent Satan pour une chose dont il n’est pas responsable. Ils viennent nous dire: « J’ai tel et tel problème, et j’ai été à  plein d’endroits, ils ont essayé de chasser ce démon de luxure, mais il ne veut pas partir ! » Parfois il y a des personnes qui ont un démon de luxure et qui ont besoin d’être délivrés mais dans beaucoup de cas, ce n’est pas d’une délivrance dont ils ont besoin, ils ont juste besoin de se repentir ! Car ce sont des pécheurs qui aiment leur péché, et ils accusent Satan pour tout.

Parfois, nous chassons des démons, d’autres fois, nous avons besoin de renouveler notre intelligence. Il est problématique de tout mélanger, on essaye de renouveler le démon et de chasser l’intelligence  ! Non, l’intelligence est une chose avec laquelle nous travaillons et que nous renouvelons, mais nous n’essayons pas de renouveler le démon  !

Nous ne conseillons pas quelqu’un qui a un démon avec un : « Ressaisis-toi, reprends-toi en main et fais ce que je te dis… » – « Mais c’est si dur! C’est une bataille en moi ! » – « Non, tu dois te ressaisir et il partira »… Non, dans certains cas cela ne suffit pas, parfois ça ne suffit pas de lire la Parole et d’essayer de renouveler votre intelligence, c’est parfois un démon et vous devez le chasser.

Voici ce qui est dit dans Romains: « Ne vous conformez pas au monde présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence… » (Romains 12:2) En fait, c’est vraiment très, très puissant. Il n’est pas suffisant de chasser les démons, nous devons aussi renouveler notre intelligence. Lorsque nous travaillons dans le domaine de la délivrance, nous avons toujours ces deux choses en tête lorsque des gens viennent à  nous pour être délivrés.

Si nous pensons que tout est démoniaque et que nous prions tout le temps en commandant à  toutes sortes de problèmes de partir comme si c’était un démon, nous aiderons certaines personnes, mais nous n’aiderons pas beaucoup d’autres. De la même manière, si nous nous focalisons sur le renouvellement de l’intelligence et que nous ne pensons jamais qu’il y a parfois un démon à  chasser, nous aiderons seulement les personnes qui n’ont pas de démons.

Nous avons vu, ces derniers temps, beaucoup de personnes être délivrées car nous sommes conscients de la réalité du monde démoniaque, que nous avons l’autorité et que nous sommes appelés à  délivrer les gens. Cela étant dit, nous sommes aussi conscients que parfois, cela n’est pas assez. Parfois, les gens ont besoin de renouveler leur intelligence.

Un couple est venu au Jesus Hotel il y a environ un an. Ils étaient allés chercher la délivrance un peu partout, ils avaient des problèmes de couple. Lui avait des problèmes soi-disant avec un esprit impur, une addiction à  la pornographie. Des gens ont prié pour lui, mais il n’y a eu aucune manifestation, il semblait n’avoir rien de démoniaque. Ils le lui ont dit. Alors le mari a dit: « Quel est le problème alors, j’ai été à  plein d’endroits pour être délivré, pourquoi je ne peux pas être délivré  ? » Alors quelqu’un l’a arrêté et lui a dit: « La raison pour laquelle tu n’es pas délivré, c’est parce que tu aimes ton péché. Tu aimes ton péché parce que tu es pécheur, tu as besoin de te repentir. Tu as besoin de te détourner de ton péché et de renouveler ton intelligence. » – « Personne ne m’a jamais dit cela auparavant ! »

Cet homme est parti se balader et parler à  Dieu, et soudainement il a réalisé : « Je n’ai pas de démon, je dois juste changer ma pensée. Et je peux le faire en Dieu ! » Lorsqu’il est passé par cette repentance et ce renouvellement de l’esprit, quelque chose s’est produit. Et quand il est rentré chez lui, il était libre. Il n’avait pas pu recevoir cela avant car il pensait à  tort que c’était un démon.

Il y a une chose puissante pour la délivrance, c’est évidemment l’Évangile. L’Évangile avec la repentance, le baptême d’eau et le baptême du Saint-Esprit. L’Évangile de la croix. Jésus est mort, enterré et ressuscité. Nous devons suivre son exemple en mourant à  nos péchés, en nous lavant de nos péchés dans le baptême, et en ressuscitant par la puissance du Saint-Esprit.

Ce que l’on voit dans la Bible – j’en ai parlé dans la Pioneer School – c’est que celui qui pèche devient esclave du péché. Il y a la loi du péché et de la mort qui œuvre dans le corps des gens.

Il en est question dans Romains 6 et 7. Paul parle de celui qui n’est pas mort en Christ; il parle de sa situation avant le baptême, et en Romains 6, il parle de ce que réalise le baptême et de la liberté en Christ.

Il y a la loi du péché et de la mort comme il y a une loi de la gravité. Si je lâche ce stylo, il tombera toujours car la loi de la gravité est à  l’œuvre. De la même manière, la Bible dit que celui qui pèche devient esclave du péché. Peut-être avons-nous la volonté de faire ce qui est bien, mais nous n’y parvenons pas, nous essayons de marcher, mais nous chutons, nous essayons… et nous chutons, nous essayons… et nous chutons…

Dans la plupart des cas, ces personnes n’ont pas besoin d’une délivrance. Elles n’ont pas simplement besoin de renouveler leur intelligence. Ces personnes, toujours liées au péché et qui n’ont pas vraiment compris ce qu’est le baptême, qui n’ont pas été baptisées selon leur propre foi après s’être repenties, ont besoin de la repentance et du baptême d’eau.

J’ai des amis qui se sentaient liés au péché et qui ne se sentaient pas libres. On a prié pour leur délivrance de nombreuses fois mais ils sentaient bien que ça ne les aidait pas. Ils priaient pour eux-mêmes, ils essayaient de chasser quelque chose mais rien ne changeait. En même temps, ils essayaient de renouveler leur pensée. Ils lisaient la Bible et la méditaient, mais ils n’étaient toujours pas libres. Ces personnes ne sont pas libérées par le renouvellement de l’intelligence, ou en chassant un démon, mais par l’Évangile  : ils ont besoin d’enterrer l’ancienne vie, car le baptême peut faire des choses que le reste ne peut pas faire.

Nous avons le tableau complet, et nous voyons que parfois ce sont des démons, parfois le renouvellement de l’intelligence, d’autres fois c’est du baptême d’eau et de l’Esprit dont ils ont besoin. Dans la prochaine leçon, je serai très pratique avec beaucoup d’exemples pour illustrer chaque cas. Lorsque nous verrons cela, tout va changer car alors nous serons en mesure d’aider les gens d’une façon exceptionnelle, car la plupart des libérations se font par la puissance de l’Évangile.

Autre chose sur la délivrance. On ne peut pas toujours faire confiance aux manifestations, comprenez bien cela. Une femme a manifesté il y a quelques jours à  Hanovre. Elle est venue me voir, et le démon a fait « Aaaah ! » Elle est tombée devant moi, dans la rue et elle a parlé, le démon a parlé : « Elle m’appartient ! Elle est à  moi, elle est à  moi ! » Je me suis assis: « Sors au nom de Jésus! » – « Oh tu es fort! Tu es fort! Aaaaah! » Puis quelque chose l’a quittée, et elle a pu marcher sans ses béquilles.

C’était quelque chose de puissant. Que s’est-il passé ? Lorsque cela s’est produit, dans les rues de Hanovre, cela a évidemment beaucoup attiré l’attention, les gens autour disaient: « Un démon ! Il y avait un démon ici ! » Mais avant cette femme, beaucoup d’autres avaient été délivrés de démons, sans grande manifestation. Dans bien des cas, c’est juste une grande expiration et quelque chose s’en va. Et dans cette petite délivrance, il pourrait y avoir autant de démons que pour cette femme couchée à  terre. Pourquoi ? Il faut comprendre que quand les démons se manifestent, ils le font à  travers l’âme, à  travers le corps.

Souvent, lorsque je prie, les gens sont déçus car ils vont en Afrique et voient de grandes manifestations, puis ils rentrent chez eux en disant: « Wow, en Afrique il y a beaucoup de démons, mais pas ici. » Non, c’est parce que le démon se manifeste à  travers une personne  : une africaine, par exemple, comparée à  une danoise, exprime ses émotions d’une manière différente.

Au Danemark, quand nous sommes heureux, nous sommes comme ça  : « Je suis heureux, très, très heureux… »( il mime avec une expression neutre). C’est leur façon de s’exprimer, alors qu’en Afrique, ils sautent, ils dansent, « Alléluia ! Alléluia ! » parce que c’est comme ça qu’ils montrent leurs émotions lorsqu’ils sont heureux. C’est la même chose quand ils sont tristes, ou quand ils dansent ! Venez dans une église au Danemark, les gens sont souvent comme ça… (il frappe mécaniquement des mains). Voilà  comment nous dansons et louons Dieu, mais si vous allez dans les églises africaines, ils dansent de toute leur âme, avec tout le corps. Ce n’est pas que nous faisons moins, c’est juste la façon dont nous l’exprimons.

J’ai vu la même chose avec la délivrance et le baptême du Saint-Esprit. J’ai vu des gens très émotifs qui, lorsqu’ils étaient baptisés dans le Saint-Esprit, l’exprimaient ouvertement. J’en ai vu d’autres, peu démonstratifs, réagir intérieurement… C’est le même Saint-Esprit! Il se passe la même chose, mais ils le montrent d’une façon différente. Pareil pour la délivrance : Il y a des « grandes » délivrances et des « petites », cela ne signifie pas qu’il y a plus ou moins de démons.

Voici l’histoire d’une délivrance, il y a quelques années, au Danemark, pour montrer qu’il peut y avoir diverses origines. Nous revenions de mission, les valises étaient au milieu du salon, quand le téléphone a sonné. C’était une jeune fille : « Torben, je dois te parler, tu dois prier pour moi ! J’ai tellement de peur… J’ai un nouvel emploi et je commence demain, mais ce ne sera pas possible si je ne suis pas délivrée. » Comme j’étais fatigué, il y avait des valises partout, je lui ai demandé de venir le lendemain. Elle m’a dit : « Non, non, ça doit être aujourd’hui ! Je ne peux pas aller travailler si je ne suis pas délivrée ! » « Ok, viens… » J’ai balancé les valises dans la chambre, j’ai fermé la porte et elle est arrivée. Elle avait la vingtaine.

Je lui ai demandé quel était son problème. « J’ai beaucoup, beaucoup de peurs… Ce n’est pas facile à  expliquer, mais il y a trois ans, je voyageais en train et soudainement, c’est comme si une peur était entrée en moi, comme si quelque chose était entré dans mon corps. Et depuis, j’ai cette panique, cette peur en moi ». Elle disait: « Je ne veux pas de médicaments. Les docteurs m’en ont prescrit, mais ça a détruit ma vie et il m’est difficile de vivre aujourd’hui. Je ne peux pas aller travailler si je ne suis pas délivrée ».

Quand j’ai entendu cela, je me suis bien sûr dit que je voulais délivrer cette femme, et ça avait l’air d’origine démoniaque. Mais si vous avez un problème depuis longtemps, ça peut être démoniaque au départ mais en même temps, vous aurez aussi à  renouveler votre intelligence. Je voulais en savoir plus sur elle, comment cela était arrivé : « Tu ne sais pas ce qu’il s’est passé à  ce moment-là  ? » – « Non. » – « As-tu fais des choses à  la même période ? » Car souvent, une porte a été ouverte pour que ces choses puissent entrer. « Effectivement, une fois, à  l’église, j’ai rencontré un homme. Nous avons parlé de Dieu, de la Bible, et nous sommes devenus amis. Il est venu chez moi; nous avons discuté, il m’a offert un cadeau et nous avons passé un bon moment. Après quelque temps, nous étions seuls dans un parc et il voulait plus. Il s’approchait de plus en plus, il voulait me séduire et coucher avec moi. Et j’ai dit: « Non, non! » – « Allez… » – « Non! » – Allez… » – « Nooon! Non, il n’y aura jamais rien entre toi et moi! » Quand je lui ai dit cela, il m’a regardée, a pointé son doigt sur mon visage et a dit: Tu ne sais pas qui je suis. Je suis Satan, Lucifer. Puis il est parti. »

Il n’était pas Satan, mais il n’était pas chrétien. Ce n’était pas un disciple de Jésus, même si elle l’avait rencontré à  l’église, même s’il parlait de Jésus, de Dieu et de la Bible. Je pense qu’il était sataniste, car je sais qu’au Danemark, les leaders satanistes sortent pour séduire des filles. Ils savent que lorsqu’ils couchent avec quelqu’un, ils créent une alliance, ils entrent et sortent et deviennent une seule chair avec la personne. En faisant cela, vous ouvrez les portes aux mauvais esprits. Elle n’a pas couché avec lui, mais elle s’est quand même ouverte à  lui. Et d’une certaine façon, elle s’est ouverte à  quelque chose, et cela a ouvert une porte qui a permis à  quelque chose d’entrer.

Je voulais la libérer, mais j’ai aussi remarqué qu’elle avait beaucoup de peurs lorsqu’elle pensait à  lui, et nous ne voulons pas seulement chasser le démon, nous voulons aussi renouveler l’intelligence. Voici ce que j’ai fait – j’en dirai plus la prochaine fois – j’ai dit : « Prions ensemble. Prenons cette personne à  qui tu t’es ouverte et jetons-la à  Jésus. Jetons les soucis et la peur sur Jésus puis je vais prier et nous couperons cela au nom de Jésus et nous lui commanderons de partir. » J’ai dit: « Prends mes mains. » Elle a pris mes mains et elle s’est détendue, puis je l’ai conduite dans une prière de repentance et de confession.

Ce n’est pas une méthode biblique que vous devez suivre à  la lettre. L’important, c’est que les gens soient libérés. J’en parlerai la prochaine fois, il n’y a pas de méthode, il faut le faire avec foi. Mais j’aime le faire de cette façon, car je me concentre sur le renouvellement de l’intelligence en même temps.

J’ai pris ses mains et nous avons prié ensemble. Nous avons pris cette personne, cité son nom, et l’avons jetée à  Jésus. J’ai pris ses mains et commandé à  cette personne, cette peur, cet esprit, de partir immédiatement. En priant, je disais: « Sors, au nom de Jésus ! » Et elle a fait comme ça… et elle était libre! Elle a commencé à  travailler le lendemain, et aux dernières nouvelles, elle y travaille encore  !

Une autre chose à  propos de délivrance : Nous étions en Hollande il y a peu pour un séminaire kickstart et quelque chose d’intéressant s’est produit. Au cours du séminaire, je suis entré dans une pièce, il y avait une fille sur une chaise et trois ou quatre personnes autour qui criaient : « SORS AU NOM DE JÉSUS ! » et la fille tremblait, et ils criaient, criaient, criaient… Je suis entré dans la pièce, j’ai vu cela et j’ai pensé: « Ok je sors, des gens sont en train de prier. » Mais en sortant, j’ai ressenti dans mon esprit que quelque chose n’allait pas. Je suis resté dehors et je me demandais quoi faire. Puis une femme qui avait suivi notre formation est sortie de la pièce et m’a dit: – « Euh, Torben, sais-tu ce qui se passe là -dedans ? » – « Oui, j’ai vu. » – « Je n’aime pas. » – « Moi non plus. » – « Je pense que tu devrais intervenir. » – « Oui, je pense aussi. » Mais je ne savais ce qui clochait. Je suis rentré dans la pièce, ils étaient au beau milieu d’une « délivrance » et je leur ai dit d’arrêter immédiatement puis j’ai dit: « Sortez s’il vous plaît, j’aimerais lui parler seul à  seul. » Et j’ai renvoyé tout le monde.

Je restais avec elle et la fille de la formation. Elle tremblait encore à  cause de tout ce qui s’était passé, puis elle s’est calmée. J’ai simplement souri : « Salut, d’où viens-tu ? » – « Des U.S.A. » – « Ok… que fais-tu ici en Hollande? » – « Oh, j’ai vu tes vidéos Pioneer School et j’ai vu qu’il y avait un séminaire en Hollande alors j’ai pris l’avion parce que je voulais recevoir le Saint-Esprit. » – « Ah, et as-tu reçu le Saint-Esprit ? » – « Non, pas encore. » – « Penses-tu avoir un démon ? » – « Euh… Non… Mais je n’en suis plus sûre… » –  » Est-ce je peux prier pour que tu reçoives le Saint-Esprit ? » – « Oui. » Donc j’ai pris ses mains et j’ai prié pour elle. C’était beau, le Saint-Esprit est descendu sur elle, elle a été remplie du Saint-Esprit et a commencé à  parler en langues. Elle souriait, moi et l’autre fille également, on s’est pris dans les bras, c’était un beau moment.

Juste avant cela, ils chassaient un démon, mais cette fille n’avait pas de démons, c’était juste une fille apeurée qui avait besoin du Saint-Esprit, qui avait besoin de recevoir le Saint-Esprit, d’expérimenter la liberté dans l’Évangile. Pas beaucoup de délivrance, pas beaucoup de renouvellement de l’intelligence, simplement la liberté qu’on trouve dans l’Évangile.

Plus tard, j’ai rassemblé les gens qui avaient prié pour elle: « Que s’est-il passé là -bas? » – « Elle avait un démon, il parlait, il se débattait  ! » – « Non, elle n’avait pas de démon, c’était juste une fille apeurée qui avait besoin d’amour et du Saint-Esprit. » – « Non, le démon se manifestait, il tremblait et il nous parlait  ! » Et c’est difficile d’argumenter quand on vous dit que le démon parlait, etc. Mais pendant que je leur parlais, mon ami discutait avec la fille, et il est venu nous expliquer ce qu’elle lui avait raconté.

Voici sa version à  elle : Ces personnes ont voulu prier pour elle, et plutôt que de prier doucement, ils ont fait : « Sors démon ! Sors démon ! » Ils ont mis la main sur sa tête et ils la poussaient presque, « Sors démon, au nom de Jésus ! » Et comme tout le monde, elle n’aime pas ça, donc elle a attrapé son bras pour le retirer. Alors ils se sont dit: « Wow, c’est un démon qui se débat ! » Et ils ont poussé encore plus et elle disait : « Non ! Arrêtez, arrêtez ! » Alors ils se sont dit : « Le démon parle ! » Et ils ont continué encore plus fort ! « Sors, sors, démon ! » Et puis après : « Esprit impur, il y a un esprit impur ! » Et elle s’est dit : « Oh non, peut-être que j’ai un esprit impur, je n’en veux pas… Sors ! » Et elle a commencé à  s’agiter : « Sors, esprit impur, sors…! » Ainsi c’était eux qui produisaient les manifestations  ! Ce n’était pas le démon qui faisait cela, c’était la fille. Elle n’avait aucun démon, elle avait juste besoin de comprendre l’Évangile et de recevoir le Saint-Esprit.

C’est quelque chose que nous devons vraiment comprendre et apprendre. J’encourage les gens : n’ayez pas peur ! Nous devons chasser les démons, ça fait partie de l’appel, c’est ce que Jésus nous a dit. Mais nous devons aussi être sages, nous devons aussi comprendre qu’il ne s’agit pas d’avoir de grandes manifestations, il ne s’agit pas d’action, ni de faire un tas de choses.

Il y a des vidéos dingues sur YouTube où ils discutent avec le démon, le forcent à  sortir en disant « Feu ! Feu ! » et beaucoup de choses entrent en compte. La délivrance peut durer plusieurs heures comme ça, mais ils oublient qu’il y a une personne derrière cette délivrance. J’ai vu des gens qui avaient reçu une délivrance, et peut-être que le démon était sorti, mais ils ont maintenant beaucoup de crainte car c’était une délivrance difficile. Je rentrerai plus dans les détails dans la prochaine leçon. Nous ne nous focalisons pas seulement sur la délivrance, mais aussi sur le renouvellement de la pensée et sur l’Évangile.

Très souvent, j’ai arrêté une délivrance : « Stop, stop, stop…Que s’est-il passé il y a dix minutes, quelque chose t’a quittée. » – « Oui ! Quelque chose est parti. » – « Te sens-tu libérée ? » – « Oui, je pense que c’est parti. » – « Mais alors pourquoi es-tu encore allongée en manifestant ? » – « Parce que les gens continuent à  prier. »

Voilà  comment ça se passe : Il y a un démon qui se manifeste. Puis quelque chose sort, mais avec l’adrénaline et les gens qui crient, ils continuent de prier. Je l’ai vu très souvent, c’est pour ça que souvent, on arrête, on calme la situation et on dit : « Es-tu libre ? » Car dans beaucoup sont déjà  libres, quelque chose est déjà  parti. J’ai aussi vu des gens qui manifestent souvent, et ils le font pour attirer l’attention.

J’ai vu des gens faire comme si c’était le démon qui parlait, puis quand on dit : « Tais-toi au nom de Jésus ! », le démon continue à  parler mais à  un moment, ils regardent en l’air et disent : « C’est lui qui devrait prier pour moi. » Ils disent presque aux gens ce qu’ils doivent faire, et les gens tombent dans le panneau ! Ils croient que c’est un démon… Dans certains cas, ça peut l’être, on le voit souvent. Mais parfois ça n’en est pas. Parfois, je fais un test : des personnes sont en train de manifester, tout le monde prie, et je calme tout le monde : « Chuuut, taisez-vous… » et alors la personne s’arrête, elle ouvre les yeux et se demande ce qui se passe, car les gens ne prient plus  !

Nous verrons cela plus en détails la prochaine fois. Nous allons nous concentrer sur ces trois choses et donner beaucoup d’exemples de la manière de chasser les démons, de prier pour les gens, comment savoir si un démon est parti… Je répondrai à  certaines questions sur la délivrance et les démons.

D’abord je veux dire que oui, nous devons apprendre, nous devons être prudents. Nous devons nous concentrer sur la personne et nous rappeler qu’il y a une personne derrière, et que cette personne ne doit pas avoir de problèmes par la suite parce que les gens lui auraient hurlé dessus.

En même temps, nous ne devons pas avoir peur de cela, c’est Jésus qui nous a commandé de chasser les démons  : je dirais que Dieu est au contrôle.

Parfois, je ne savais vraiment plus quoi faire, cela prenait beaucoup de temps, mais j’ai vu que Dieu est fidèle. Dieu est fidèle et vous devez lui faire confiance !

Pour résumer, rapidement : Jésus a chassé les démons, il nous a donné l’autorité pour chasser les démons. Pas seulement aux 12 et aux 70, mais aussi à  nous : « En mon nom, ils chasseront les démons. » Mais, mais… il y aura toujours des gens religieux qui viendront avec un « mais, mais, mais… » et des gens qui diront que cela ne vient pas de Dieu. Or cela vient de Dieu  : regardez Jésus, c’est ce qu’il nous a commandé de faire.

La prochaine fois, je dirai comment faire ces choses, je donnerai des outils pratiques pour libérer les gens.

J’espère que vous en avez tiré quelque chose. C’est génial d’être de retour parmi vous et je suis vraiment impatient de voir que ça va se répandre encore plus. Si vous voulez voir quelques exemples de manifestations démoniaques, il y a un passage dans notre film avec plein de délivrances les unes à  la suite des autres. Encore une fois, nous montrons souvent les délivrances avec de grandes manifestations parce que c’est plus intéressant à  regarder, mais souvenez-vous que vous n’avez pas besoin d’une grande manifestation pour être libre. Parfois, ça peut juste être comme ça et ensuite vous êtes libres.

Alors à  la prochaine fois pour la suite, avec un enseignement plus pratique. Que Dieu vous bénisse. Au revoir.


Pratiquer la délivrance – Leçon 22 – Pioneer School

La dernière fois, j’ai posé des fondations en parlant de la manière dont Jésus, puis les douze, puis les soixante-dix, chassaient les démons, et maintenant c’est pour quiconque croit. Des signes accompagnent ceux qui croient : « En mon nom, ils chasseront les démons. »

Cette fois-ci je vais développer et être un peu plus pratique. Nous verrons quelques exemples dans Actes 8 où il est question de Philippe en Samarie. Les esprits impurs poussaient des cris et sortaient des gens, les boiteux étaient guéris et marchaient. Si nous croyons que Jésus est le même aujourd’hui, alors nous devrions l’expérimenter aujourd’hui.

Dans cette leçon, je montrerai plusieurs vidéos. Sur l’une, faite à  Hanovre en Allemagne, il y a quelques jours, vous voyez ceci : une femme vient me voir, le démon commence à  crier et regardez ce qui s’est passé. – « Je ne partirai pas ! » – « Tais-toi, sors ! » -« Tu es trop fort. » – « Tais-toi, sors ! » – « Je pars, je pars, je pars… Aaaah ! » – « Sors maintenant, je t’ordonne de la quitter ! » Puis elle a pu marcher sans béquilles. Elle était arrivée avec, et vous voyez qu’après… Il y avait une grande joie dans la ville, comme nous le lisons dans Actes 8.

Nous allons regarder Actes 19 à  propos de différentes choses, puis nous essayerons de rassembler tout cela. Quand il est question de chasser un démon, quand il est question du renouvellement de l’intelligence, et que tout est question d’amour, car l’amour de Dieu peut vraiment nous affranchir.

Je vais expliquer comment Dieu m’a personnellement libéré, je vais prendre d’autres exemples, et je finirai en priant pour vous qui avez besoin de délivrance et de libération.

Bienvenue donc dans cette leçon sur la délivrance, que le Seigneur vous bénisse. La dernière fois, j’ai parcouru ces choses, nous avons vu que maintenant c’est pour tous ceux qui croient. Nous avons aussi parlé du fait qu’il y a des personnes religieuses qui viennent en disant que ce n’est plus pour aujourd’hui et qu’il faut faire attention, etc.

Dans cette leçon, je vais être un peu plus pratique. Je vais reprendre là  où je m’étais arrêté, de manière plus pratique, en expliquant comment ça marche : chasser les démons, le renouvellement de l’intelligence, l’Évangile… Si vous n’avez pas vu la leçon 21, je vous encourage à  commencer par là , cela vous donnera une meilleure vue d’ensemble de ce dont je vais parler.

Je vais aussi vous montrer des vidéos dans lesquelles nous voyons le démon s’en aller, pour que vous puissiez voir à  quoi ça ressemble. L’idée, c’est que vous fassiez l’expérience de la liberté, et que vous puissiez aller chasser les démons, car c’est ce que nous sommes appelés à  faire. à‡a va être intéressant, je suis vraiment impatient  !

Je vais commencer avec une prière. Seigneur, merci pour tout ce que tu fais, merci Jésus parce que tu nous as donné l’autorité pour aller chasser les démons et guérir les malades. Tu nous appelles à  prêcher l’Évangile. Je prie que tu viennes et que tu utilises cette leçon pour ouvrir nos yeux et nos oreilles et que tu nous aides à  être libres pour vivre dans la puissance, dans la vie que tu as pour nous. Viens avec ton Saint-Esprit et aide-moi à  partager ce que tu veux que je partage. Au nom de Jésus, amen.

D’abord j’aimerais partager quelques témoignages, car il se passe beaucoup de choses actuellement. À vrai dire, j’ai appris aujourd’hui que j’allais être invité dans la plus grande émission télé du Danemark, dans quelques jours, lundi soir. Je serai à  19h en direct sur TV2, la plus grande chaîne danoise, pour parler de la délivrance car ils diffuseront à  20h30 un reportage sur moi où il est aussi question de délivrance. En fait, il y a quelques mois, un animateur m’a contacté et m’a suivi dans la rue. Il voulait voir comment nous faisions lorsque nous allons dans la rue prier pour les gens et faire des délivrances, car les gens en parlent aujourd’hui, c’est bizarre pour eux  : est-ce que les démons existent vraiment ? À quoi ça ressemble quand les gens sont délivrés ? Donc lundi soir, Tadaaa  ! Émission en direct  ! Et juste après, ce reportage  !

Je voudrais juste vous montrer un extrait de cette émission en direct, on me voit dans la rue il y a quelques mois. Il y avait une femme qui nous regardait et je lui ai demandé si on pouvait prier pour elle. Elle a accepté et elle est venue vers nous. Je lui ai demandé quel était son problème. Elle avait de l’asthme et elle avait été opérée deux fois du cœur. Et j’ai prié pour elle. Vous allez voir, la plupart du temps, quand je prie pour les gens, je leur prends les mains et leur dis de se détendre. Puis je prie, je les guide dans une prière, pour que Dieu vienne et les libère.

Parfois nous voyons une guérison se produire, d’autres fois, un démon se manifeste et une délivrance se produit. Ici, vous voyez, elle recule et elle commence à  réagir, il est évident qu’il y a quelque chose de démoniaque. Je vais vous le montrer, c’est du danois, mais je vais traduire  : « Pars maintenant, pars maintenant. » « Pars maintenant, pars maintenant. » Vous voyez qu’elle réagit, elle recule et quelque chose se passe. Je ne ferme pas les yeux, je la regarde droit dans les yeux et j’observe ce qui se passe. J’ai senti que quelque chose l’avait quittée, puis j’ai prié pour que le Saint-Esprit vienne sur elle  :

– « Tu as senti quelque chose ? »

– « Oui, j’ai reculé, qu’est-ce que c’était ? Je ne sais pas ce que c’était. »

– « Oui, quelque chose en vous a réagi. Il y a aussi de la peur qui vous a quittée. Essayez de respirer de nouveau. »

– « Wow, c’est vraiment différent d’avant !

– « Essayez encore. Vous sentez que c’est parti ? »

– « Où est-ce que je peux vous trouver dans quelques mois ? »

– « Il est question de Jésus, pas de moi. »

C’était un extrait de l’émission qui sera diffusée au Danemark.

Nous sommes appelés à  chasser les démons, nous ne devrions pas avoir peur de cela. Nous ne devrions pas avoir peur de le faire en public, à  la télévision ou dans la rue. Il y a souvent beaucoup de craintes dans l’église en ce qui concerne le démoniaque, mais dans la Bible, vous voyez qu’ils ne le cachaient pas. Ils ne disaient pas: « Wow, un démon ! Il faut faire attention, il faut aller dans une pièce fermée, là  où personne ne pourra nous voir. » Non. Dans la Bible, nous voyons que cela se produisait dehors, en public. Et nous avons l’autorité, non seulement pour guérir les malades, mais aussi pour chasser les démons. Quand j’ai prié pour cette femme, j’ai cru qu’elle avait besoin d’une guérison, mais dès que j’ai prié, le Saint-Esprit est venu sur elle et le démon a commencé à  se manifester, et elle a été délivrée!

Maintenant, beaucoup de gens verront ça et je vais avoir la chance d’être dans une émission en direct pour en dire plus sur ce que Dieu fait. D’abord, nous aurons à  faire avec beaucoup de religieux et de non-croyants, et à  des personnes qui ne croient pas en ce que nous faisons. Mais nous en rencontrerons aussi beaucoup qui y croient.

Au sujet des personnes religieuses, nous avons vu la dernière fois qu’ils disent des choses pour tenter de créer la peur quant à  la délivrance. L’un des passages souvent utilisé pour générer de la peur en nous, croyants, et pour dire que c’est dangereux et que nous ne devrions pas chasser les démons, c’est Actes 19:13-16, où il est question des sept fils de Sceva. Nous lisons ici que quelques exorcistes juifs ambulants essayèrent de prononcer le nom du Seigneur Jésus sur ceux qui avaient des esprits mauvais. Puis nous lisons ce qui s’est passé. Le démon a répondu : « Je connais Jésus et je sais qui est Paul, mais vous, qui êtes-vous ? Alors l’homme qui avait l’esprit mauvais en lui se jeta sur eux, les maîtrisa tous et les maltraita de telle sorte qu’ils s’enfuirent de cette maison nus et blessés ».

Peut-être avez-vous entendu cette histoire à  l’église. Je l’ai entendu plusieurs fois, et c’était souvent pour dire : « Faites attention. Faites attention… Voici des gens qui ont essayé d’utiliser le nom de Jésus, mais ils étaient novices, ils n’avaient pas d’expérience, le démoniaque leur a sauté dessus, il les a frappés et ils se sont échappés à  moitié nus. »

On vous a peut-être déjà  donné cet exemple pour vous faire peur au sujet de la délivrance. Mais ceci ne parle pas de quelqu’un qui est né de nouveau  : il n’est pas question de sept fils de Sceva qui auraient le Saint-Esprit et qui croient en Jésus. à‡a parle de gens qui n’ont pas le Saint-Esprit en eux et qui ne connaissent pas Jésus.

Nous en avons la certitude en replaçant le passage dans son contexte. Chaque fois que vous lisez un passage, replacez-le dans le contexte. Essayez, car en lisant ce qui est écrit avant et après, vous comprenez de quoi il est question. Après que les sept fils se soient enfuis à  moitié nus, nous lisons Actes 19:17 « Cela – l’histoire des sept fils – fut connu de tous les habitants d’Éphèse, juifs et non juifs. La crainte s’empara de tous et on célébrait la grandeur du nom du Seigneur Jésus. » Cela n’a aucun sens ! Pourquoi est-ce qu’ils auraient loué Dieu, pourquoi est-ce qu’ils auraient glorifié le nom de Jésus alors que le démon venait de leur sauter dessus et de déchirer leurs vêtements de sorte qu’ils ont du s’enfuir ?

Si aujourd’hui, un chrétien né de nouveau essayait de chasser un démon et que le démon lui sautait dessus en le frappant, les gens dans l’église entendant cela ne diraient pas  :« Oh, merci Jésus, Tu es extraordinaire, Ton nom est élevé et magnifique ! » Non. Pourquoi ont-ils loué Dieu  ? Parce qu’ils savaient que ces personnes n’étaient pas des croyants, ils n’étaient pas nés de nouveau. Et ils louaient Dieu à  cause de tout ce qui s’est passé avant  : quelques versets plus haut, nous lisons : « Dieu faisait des miracles extraordinaires par l’intermédiaire de Paul, au point qu’on appliquait sur les malades des linges ou des mouchoirs qui avaient touché son corps; les maladies les quittaient et les esprits mauvais sortaient d’eux. » (Actes 19:11-12)

Que s’est-il passé ensuite ? Ces sept fils, des exorcistes qui ont essayé de chasser un démon mais qui ne connaissaient pas Jésus, ont vu les miracles opérés par Paul. Ils ont essayé de chasser le démon au nom de Jésus que Paul prêchait et le démon leur a sauté dessus. Les gens ont vu la différence entre cette alternative New-Age, des non-croyants qui essayent de chasser un démon, et la vraie vie à  travers Paul. Quelle a été la conséquence ? Le nom de Jésus a été élevé et beaucoup de croyants venaient reconnaître publiquement ce qu’ils avaient fait.  »   Un grand nombre de ceux qui avaient pratiqué la magie apportèrent leurs livres et les brûlèrent devant tout le monde  «    (Actes 19:18). Voilà  l’histoire complète.

La conclusion, ce n’est pas que nous devrions avoir peur de chasser les démons, car ce n’étaient pas des croyants nés de nouveau. La conclusion, c’est que par le nom de Jésus, nous avons l’autorité.

Les gens ont vu la puissance par les mains de Paul, et certains qui pratiquaient la sorcellerie ont essayé d’utiliser le nom de Jésus mais cela n’a pas bien marché. Ils ont vu la différence entre ceux qui pratiquaient la sorcellerie et la vraie vie. Et que s’est-il passé ensuite ? Beaucoup sont venus confesser ce qu’ils avaient fait et ont brûlé leurs livres en public. Pour quelle raison ? Pourquoi travailler avec la sorcellerie, quand on peut avoir la chose authentique ? Pourquoi travailler avec de faux dieux alors qu’on a le nom de Jésus, alors qu’il est vivant ?

Nous voyons la même chose aujourd’hui. Quand on commence à  voir la puissance de Dieu, à  voir comment le Saint-Esprit travaille, les gens apportent leurs objets et les brûlent en public. Les gens détruisent leurs objets, ils ne veulent plus avoir affaire à  la sorcellerie !

C’est ce que nous avons vu en Allemagne il y a quelques semaines. Nous avons visité une famille à  Berlin. C’était la deuxième fois que nous allions là -bas, et nous avons vu des démons sortir des gens. Des nouvelles personnes sont venues et elles ont été délivrées  : elles sont tombées et le démon est parti, elles ont été guéries et délivrées. Cette famille avait aussi beaucoup de liens avec la sorcellerie, et comme dans Actes 19, ils ont rassemblé toutes ces choses – vous voyez qu’ils avaient beaucoup d’idoles – et ils ont tout détruit. Voici donc Avant/Après. C’était comme ça… et puis ils ont tout détruit, pourquoi ? Parce qu’ils ont vu la vraie vie, ils ont vu de quoi il s’agissait. Et c’est ce que nous devons faire aujourd’hui, nous devons voir la puissance de Dieu !

Nous ne devrions pas avoir peur de chasser des démons. Paul l’a fait publiquement. Dans la rue, des gens ont été délivrés de leurs démons; il y a des gens qui ont vu cela et qui ont essayé de faire la même chose mais ils n’ont pas réussi car il y a seulement de la puissance dans le nom de Jésus. Et le résultat, c’est que beaucoup se sont repentis. Pourquoi  ? Parce que les gens cherchent l’authenticité.

Donc qu’est-ce que nous voyons? Jésus a chassé les démons, il a appelé les douze à  le faire, puis les soixante-dix, et maintenant c’est pour tous ceux qui croient. C’est pour vous et moi.

J’aimerais apporter un autre exemple de la Bible, au livre des Actes chapitre 8, avec Philippe. Nous lisons ceci : « Philippe descendit dans la ville de Samarie et y prêcha le Christ » (8:5). Nous devons faire la même chose, proclamer Christ, mais nous savons que le Royaume ne consiste pas en paroles seulement, mais aussi en puissance. « Les foules tout entières étaient attentives à  ce que disait Philippe… » Pourquoi ? Parce qu’elles apprirent et virent les signes miraculeux qu’il accomplissait. (Actes 8:6) C’est ce que nous lisons ici : « Voici les signes qui accompagneront ceux qui auront cru: En mon nom, ils chasseront les démons; […] ils imposeront les mains aux malades et ceux-ci seront guéris » (Marc 16:17-18).

C’était un signe – comme je l’ai dit la dernière fois – qui accompagnait ceux qui croyaient.

Philippe était ni l’un des douze, ni l’un des 70, c’était un type rempli de l’Esprit, comme vous et moi devrions l’être. Quel signe ont-ils vu ? « Des esprits impurs sortaient de nombreux démoniaques en criant d’une voix forte, et un grand nombre de paralytiques et de boiteux furent guéris, et il y eut une grande joie dans cette ville » (Actes 8:7-8). Voilà  ce qu’on lit à  propos de Philippe. Il n’a pas parlé comme un pharisien, il n’a pas seulement utilisé des mots, on voyait le Saint-Esprit, on voyait comment l’Esprit de Dieu travaillait à  travers lui. Ils écoutaient et ils ont vu les signes, ceux qui accompagnent ceux qui ont cru.

Croyons-nous vraiment, comme je l’ai dit tout au long des vingt leçons précédentes, croyons-nous vraiment que Jésus est le même hier, aujourd’hui et éternellement ? Si vous pensez que oui, alors vous pensez que le Saint-Esprit est le même hier, aujourd’hui et éternellement.

Le livre des Actes n’est pas un livre sur les douze premiers apôtres, c’est un livre dans lequel vous avez un aperçu du journal de l’Église primitive, comme je le disais dans la leçon 3 de la Pioneer School. Il nous donne un aperçu de la façon dont l’Église primitive fonctionnait. Et si le Saint-Esprit est le même, nous devrions voir la même chose aujourd’hui. Nous ne devrions pas seulement sortir guérir les malades, nous devrions aussi sortir chasser les démons. Parfois ça se fait calmement, parfois avec de grands cris, parfois les boiteux marchent et les malades sont guéris. Et nous aspirons à  voir même chose !

Nous avons eu un aperçu de cela à  Hanovre il y a quelques semaines. Je veux que vous voyiez cette vidéo, elle est vraiment incroyable. Nous faisions une réunion en plein air – Il y avait 700 personnes – et pendant cette réunion une femme est venue me voir, et avant même que je prie pour elle, elle s’est mise à  manifester. Ce n’est pas évident sur la vidéo, mais elle est venue avec une béquille. Elle avait des problèmes, elle est arrivée en boitant, et à  ce moment-là  c’était presque comme avec Philippe, le démon est sorti en poussant des grands cris, et la boiteuse a pu marcher. Essayez d’écouter ce que dit le démon – ça dure 30 secondes  : – « Je ne veux pas partir ! »- « Au nom de Jésus. » – « Je ne partirai pas. » – « Tais-toi ! » -« Tu es trop fort. » – « Tais-toi, sors ! » – « Je pars, je pars, je pars, Aaaaah! » – « Sors maintenant, je t’ordonne de la quitter ! » – « Ok, lève-toi, essaye de marcher, c’est comment maintenant ? » – « Alléluia ! « 

Les gens me demandent parfois : « D’où viennent les démons  ?… Je dois savoir quoi ils ressemblent… » etc. Pour être honnête, je me fiche de savoir à  quoi ils ressemblent. Je pense qu’il y a une raison pour laquelle nous ne les voyons pas, peut-être que nous serions effrayés. Je sais seulement une chose, Jésus m’a commandé de les chasser, et comme j’aime Jésus, je veux lui obéir.

Parfois, plus on en sait, plus il est difficile de croire. Par exemple, lorsque vous priez pour quelqu’un qui a un bras cassé, si vous commencez à  imaginer  : « Maintenant, ces os se rassemblent pendant que je prie… Est-ce que ça se passe comme ça ? » Plus vous essayez d’imaginer avec votre tête, plus il sera difficile d’y croire. Mais si vous l’acceptez simplement, « C’est la vérité, je ne veux pas tout comprendre, je ne veux pas savoir exactement à  quoi ça ressemble. J’aime Jésus et je le fais, tout simplement. » Alors vous verrez une percée.

Nous chassons des démons toutes les semaines et parfois, c’est de plus en plus fort, nous avons vu des délivrances incroyables, mais je reviens toujours à  la simplicité.

Dans Matthieu 17, vous lisez qu’un homme avait un fils qui avait un démon. Ils ont amené cet enfant aux disciples, et les disciples n’ont pas réussi à  chasser le démon. Quand Jésus est arrivé, il les a réprimandés pour leur manque de foi, et il a délivré cet enfant. Puis il leur dit que cette sorte ne sort que par la prière et par le jeûne. Il n’est pas question d’une sorte de démons particuliers, non, il est question de l’incrédulité, de cet esprit d’incrédulité qui était dans les disciples.

Il n’est pas nécessaire de passer par la prière et le jeûne pour chasser des démons particuliers. Les démons sont tous les mêmes. Nous avons toute autorité dans le Ciel et sur la terre pour chasser les démons. Notre problème, c’est notre manque de foi, notre incrédulité. Parfois, nous devons prier et jeûner pour être délivrés de cette incrédulité, de ce manque de foi. Et quand elle disparaît de notre vie, alors nous avons autorité.

Plus je vois les fruits de la Pioneer School, plus j’en reviens à  la foi simple, si simple. Vous n’avez pas besoin de connaitre tous les détails, vous devez juste prendre autorité et le faire. Sachez que Jésus est mort sur la croix, il a la victoire. Il est ressuscité, il est allé au Ciel, et il a envoyé son Saint-Esprit ici-bas. Maintenant, c’est nous qui sommes envoyés à  la place de Christ, comme son corps, pour continuer le travail. Il a toute autorité dans le Ciel et sur la terre, et il nous a donné cette autorité, afin que nous puissions sortir au nom de Jésus, chasser les démons, guérir les malades, proclamer le Royaume de Dieu. C’est cette simple foi que j’espère transmettre par cet enseignement.

Question: Les chrétiens peuvent-ils avoir des démons ?

C’est une question qui revient très souvent. C’est intéressant, car si nous allons voir dans Luc la première délivrance de Jésus, c’était dans une synagogue. Il a chassé le premier démon dans une « église »  ! Et là -bas, un esprit impur a commencé à  se manifester chez un homme et Jésus l’a chassé. Nous voyons la même chose aujourd’hui. Il y a dans les églises des gens qui manifestent, qui ont des démons.

Quand les gens disent que les chrétiens ne peuvent pas avoir de démons, je pense qu’ils ne savent pas ce qu’est un démon et ce qu’il provoque. Je ne vais pas entrer dans les détails, mais dans Luc 11  :14 – j’en ai parlé la dernière fois – vous lisez : « Jésus chassa un démon qui était muet. Lorsque le démon fut sorti, le muet se mit à  parler, et la foule fut dans l’admiration. » Dans ce cas, vous voyez que le démon l’empêchait de parler. Il y a d’autres maladies causées par des démons, ça peut être la surdité, le mutisme… Jésus a guéri un aveugle en chassant un démon, c’était un démon qui avait causé la maladie. Je ne dis pas que c’est la même chose à  chaque fois, car nous lisons aussi que Jésus a guéri un autre aveugle, mais sans chasser de démon, juste en imposant les mains sur lui et celui-ci a retrouvé la vue.

Mais imaginez ceci  : je suis un non-croyant et j’ai un démon muet en moi, je ne peux pas parler. Ou alors j’ai un démon aveugle et je ne peux pas voir, ou j’ai un esprit impur, ou j’ai un démon qui me paralyse, ou autre chose. Que se passe-t-il ? Si nous croyons que les chrétiens ne peuvent pas avoir de démons, alors nous croyons qu’à  la seconde ou quelqu’un devient chrétien et naît de nouveau, le démon le quitte, et par conséquent, il est guéri. Mais voyons-nous cela dans l’Église aujourd’hui ? Voyons-nous la maladie quitter les gens immédiatement lorsque viennent à  Christ ? On ne voit pas cela dans beaucoup d’endroits. Mais je pense que ça devrait être comme ça, et on le voit de plus en plus  : quand les gens sont baptisés en Christ, les démons partent et ils sont guéris, ils sont délivrés.

Je viens juste de partager avec un italien un témoignage à  propos de trente-sept personnes qui ont pris le baptême il y a quelques jours. Il y avait des gens avec des troubles de l’alimentation et d’autres maladies et lorsqu’ils sont sortis de l’eau, ils ont été délivrés et guéris. On le voit de plus en plus mais ce n’est pas quelque chose que nous avons l’habitude de voir.

Dans les églises, nous voyons beaucoup de malades qui ont des démons, beaucoup de croyants qui ont des démons, alors si vous me demandez:

« Un chrétien peut-il avoir des démons ? »

Je réponds : Oui.

Devrait-il en être ainsi  ? Non !

Dans l’église primitive, je crois qu’ils prêchaient un autre Évangile que celui que nous prêchons actuellement. Un Évangile radical sur la repentance, le déni de soi, et le fait de se détourner de ses péchés. Quand ils étaient baptisés en Jésus-Christ, ce n’était pas juste un symbole, c’était radical : « Je meurs avec Christ et je ressuscite avec Christ. » Et là -dedans, une délivrance se produisait, puis ils recevaient le Saint-Esprit et commençaient une nouvelle vie. Je crois que c’est ce qu’ils voyaient. Ou, comme dans Actes 8, quand Philippe est venu en Samarie, les démons étaient déjà  partis et les gens étaient déjà  guéris, et quand ils ont pris le baptême plus tard, les démons étaient déjà  partis, et les malades déjà  guéris !

Affectivement, ils ne voyaient pas beaucoup de chrétiens avec des démons. Mais aujourd’hui, nous avons des églises dans lesquelles beaucoup ne sont pas vraiment nés de nouveau, ils n’ont pas compris la repentance, le baptême d’eau et le Saint-Esprit.

Alors est-ce que je crois que les chrétiens devraient avoir des démons  ? Non. Je ne crois pas que les chrétiens devraient divorcer, et se remarier, et divorcer, et se remarier. Je ne crois pas que les chrétiens devraient vivre dans le péché. Je ne crois pas qu’ils devraient poursuivre la richesse et vivre leur propre vie. Non, je ne crois pas que les chrétiens devraient faire ceci et cela. Mais nous vivons un temps où nous voyons beaucoup de gens qui se disent « chrétien » dans les églises et certains d’entre eux ont besoin de délivrance.

Mais alors que fait-on quand il y a un démon, comment le chasser ? Parfois, ça vient automatiquement  : vous commencez à  parler à  quelqu’un et vous voyez immédiatement qu’il y a un démon. Ou alors vous commencez à  prier et ils se manifestent  : il y a un démon. Et vous le chassez, tout simplement.

D’autres fois, on ne sait pas s’il y a un démon ou pas, et je vais en parler. D’abord, je vais vous montrer une vidéo. C’était il y a quelques jours, ici, à  Aalborg. Nous avions un séminaire Kickstart. J’ai choisi quelques personnes pour montrer comment prier, comme nous le faisons souvent, et pour montrer comment parler aux gens. J’étais avec une femme et je lui expliquais que lorsqu’on aborde les gens, on sourit, on se détend, on ne fait pas : « Aaaah ! » Vous souriez gentiment et vous leur demandez : « Excusez-moi, puis-je vous parler ? J’ai une question : êtes-vous malade ? Pouvons-nous prier pour vous ? » C’est ce que je voulais montrer. Mais que s’est-il passé lorsque je me suis approché ? « Excusez-moi… » Je n’ai pas eu le temps d’en dire plus, car dès que je me suis approché, elle s’est mise à  crier – nous le voyons de plus en plus – et tout le monde a vu qu’il y avait un démon  : elle est tombée, le démon s’est manifesté, et devant tout le monde, cette femme a été délivrée d’un démon. Voici la vidéo, vous êtes prêts ? Elle n’est pas de bonne qualité, mais je suis là , et ici la femme vers qui je vais pour montrer comment aborder les gens. Voici ce qui s’est passé. « Excusez-moi, bonjour… Ok, ça ne se passe pas toujours comme ça… Sors ! Pars, pars… Pars ! Pars! Pars! Pars maintenant, au nom de Jésus !« 

Et là  il y a eu un faux parler en langue et d’autres choses, puis c’est parti, c’était rapide.

Je dirais que plus nous vivons avec Jésus et que nous nous approchons de lui, plus nous reconnaissons l’autorité que nous avons, et plus nous le verrons. Plus nous verrons que les démons se manifestent dès que nous parlons à  la personne. Nous avons plein d’histoires de gens qui viennent ici et ne se sentent pas bien, des choses réagissent tout de suite… c’est ce qui se produit parfois.

Ce qui se produit souvent, c’est que nous ne soyons pas sûrs que la personne ait un démon. Dans ce cas, nous commençons par parler à  la personne. Je veux vous montrer une vidéo. C’était en Nouvelle-Zélande. Un type est venu et quand je lui ai parlé, il m’a dit qu’il avait un problème avec le Saint-Esprit. Il avait beaucoup de peurs et il n’était pas facile pour lui de prier en langues. Il avait vraiment peur car il avait un arrière-plan très, très religieux et il sentait qu’il y avait quelque chose en lui qui réagissait contre cette liberté et contre le Saint-Esprit. En parlant avec lui et en l’écoutant, j’ai pu dire: « Ok, je ne pense pas qu’il s’agisse seulement d’un renouvellement de l’intelligence. Je pense qu’il n’est pas simplement question de l’Évangile, je pense que c’est d’ordre démoniaque. » J’ai pris ses mains et j’ai prié avec lui, puis je l’ai guidé dans une prière par laquelle il s’est repenti de ses fautes et de l’esprit religieux.

Quand nous faisons cela, nous commandons simplement à  l’esprit de partir. Souvent, nous voyons même une manifestation avant. Je vous encourage à  essayer ça : priez pour eux, puis dites: « Esprit, sors. Sors, sors ! Esprit religieux, je te commande… » Comme Jésus ici : l’homme avait un problème, il était muet, il a ordonné à  l’esprit muet de partir. Si quelqu’un me dit: « J’ai un problème de dépression. » Je dirai : « Esprit de dépression, pars maintenant ! » S’il a un problème avec la peur : « Esprit de peur, sors maintenant ! » S’il a un problème avec une maladie qui se déplace dans le corps : « Esprit de maladie, sors maintenant ! » Cet homme avait un problème avec la religion, la peur, et d’autres choses, alors j’ai dit : « Esprit religieux, esprit de peur, je t’ordonne de partir maintenant ! »

Quand vous faites cela et continuez à  parler, quand vous prenez autorité et continuez à  vous adresser à  ce problème, à  ce démon, il commence à  réagir. Et comme je l’ai dit la dernière fois, parfois, la réaction c’est juste une expiration, et le démon sort. D’autres fois, c’est plutôt comme dans cette vidéo.

Vous voyez, je prends simplement autorité et je lui ordonne de partir. « J’ai senti que quelque chose a été enlevé et… je me suis senti libre  ! J’ai senti la paix de Dieu à  nouveau. Seigneur je te remercie de m’avoir libéré  ! »

Vous n’avez pas besoin de savoir pourquoi le démon est là , ou combien il y en a. Ne compliquez pas les choses. Honnêtement, il y a plein de vidéos sur YouTube dans lesquelles on voit des choses bizarres. Les gens parlent avec le démon, interviewent le démon… Je ne vois pas cela dans la Bible, et je n’aime pas ça. Quand un démon parlait, Jésus lui répondait, mais souvent pour lui dire : « Tais-toi. » Il disait : « Silence ! Sors maintenant ! » Il n’entrait pas dans un dialogue pour demander : « Démon, pourquoi es-tu là , as-tu le droit d’être là  ? Qu’est-ce que cette personne a fait ? » Il ne passait pas par quatre chemins, il disait simplement : « Silence ! Sors maintenant ! » Une fois il a demandé combien ils étaient, et puis il les a tous chassés en même temps. Mais il n’est jamais rentré dans un dialogue.

Le problème, c’est que nous ne pouvons pas croire les démons, ce sont des menteurs  ! C’était différent avec Jésus, quand il a demandé combien ils étaient  : Jésus était le Fils de Dieu, il savait la vérité. Il sait tout, on ne peut pas mentir à  Jésus, mais on peut nous mentir à  nous, car nous ne connaissons pas toute la vérité. Jésus connait la vérité. Il est la vérité, pas nous.

J’ai vu des vidéos sur YouTube où des enseignants interrogent le démon: « Pourquoi es-tu entré, d’où viens-tu ?  » etc. Je n’aime pas ça, car je ne crois pas ce que disent les démons, premier point.

Autre point, si nous commençons à  parler avec le démon, nous oublions qu’il y a une personne derrière cette délivrance, et pour elle, c’est quelque chose de fort que de sentir le démon parler à  travers elle. J’ai rencontré des gens qui ont parlé avec un démon et qui ont fait durer la délivrance très, très longtemps. La personne a peut-être été délivrée à  la fin, mais ensuite elle a eu des problèmes avec la peur car le fait qu’un démon puisse prendre le contrôle et parler à  travers notre corps n’est pas une bonne expérience. Je pense qu’il faut le faire rapidement et ne pas faire un tas de choses. Prenez simplement autorité.

Les gens me demandent parfois pourquoi je crie. Parfois je crie parce que je ne veux pas que les gens entendent le démon. Il crie donc je crie plus fort. Parfois je crie parce que, honnêtement, parfois, je ne veux pas écouter ma peur. J’ai un peu peur parfois et je ne veux pas écouter la peur, alors je crie, je prends autorité. Je sais que je ne suis pas entendu parce que je parle fort, mais si un chien très sale rentrait dans la maison, vous ne diriez pas : « Peux-tu sortir, s’il te plaît…? » Le chien n’obéirait pas. Mais si vous dites: « SORS MAINTENANT ! DEHORS ! » Le chien comprend que vous êtes sérieux. C’est la même chose avec les démons. Si vous dites juste : « Démon, sors, s’il te plaît… », le démon n’écoute pas, mais si vous dites : « Démon, sors ! »... Vous n’avez pas besoin de crier, mais vous pouvez le dire avec autorité, afin que ce démon comprenne qu’il doit partir.

Avant de continuer, une autre question qu’on me pose. Qu’en est-il du retour des esprits impurs ?

Dans Matthieu 12, Jésus dit que si un esprit impur sort d’une personne, il va errer, et si la maison est vide, il reviendra avec sept autres démons. Et les gens utilisent parfois cet exemple pour dire qu’on ne doit pas chasser les démons des non-croyants, ou qu’ils doivent avoir le Saint-Esprit, sans quoi les démons reviendront.

Première chose : quand Jésus dit cela dans Matthieu 12, il ne le dit pas comme un enseignement sur la délivrance et il ne le dit pas à  quelqu’un qui vient d’être délivré, il le dit comme une vérité : voilà  ce qui arrive parfois. Nous lisons, encore et encore, qu’ils ont délivré beaucoup de gens, et ils ne leur ont jamais cité ce verset, nous ne voyons pas cela.

Autre chose: si Jésus voulait dire que lorsqu’un démon part, si les gens ne sont pas remplis du Saint-Esprit, le démon reviendra, souvenez-vous qu’aucune des personnes desquelles Jésus avait chassé un démon ne pouvait recevoir le Saint-Esprit. Aucune, car il n’y avait pas de Saint-Esprit sur terre à  l’époque où Jésus y marchait. Donc quand il chassait les démons, certaines personnes ont dû attendre peut-être trois ans avant de pouvoir recevoir le Saint-Esprit. Jésus chassait ces démons tout en sachant qu’ils ne pouvaient pas recevoir, ou ne recevraient pas le Saint-Esprit. De la même façon, ce verset ne devrait pas nous empêcher d’aller simplement chasser les démons.

*Note MAV: je ne suis évidemment pas d’accord avec cette affirmation: « Aucune, car il n’y avait pas de Saint-Esprit sur terre à  l’époque où Jésus y marchait.  « . C’est une confusion. Simplement le Saint-Esprit n’avait pas été répandu sur toute chair afin que ceux qui croient reçoivent le baptême du St Esprit – seuls ceux qui étaient oints l’avaient reçu (ex 1R 22:24 -Ps 51:13… entre mille !). Mais Job dit: Jb 34:  14   »    S’il ne pensait qu’à  lui-même, S’il retirait à  lui son esprit et son souffle,  15  Toute chair périrait soudain, Et l’homme rentrerait dans la poussière.  « . L’Esprit apporte la vie, et Jésus est la vie: ils sont UN.

Mais, oui nous croyons que si vous êtes délivré et que vous y retournez, ça peut être pire, mais il n’est pas juste question des démons, il parle du péché, de la maladie, il parle de tout. Car dans Jean 5:14, nous lisons que Jésus a guéri un homme paralytique depuis 38 ans. Jésus ne lui a rien dit, il l’a simplement guéri. Plus tard, il l’a rencontré dans le Temple et il lui a dit : « Voici: tu as retrouvé la santé, ne pèche plus, de peur qu’il ne t’arrive quelque chose de pire » (Jean 5:14).

Ce que nous sommes appelés à  faire, c’est guérir les malades et chasser les démons. Parfois, vous sentez qu’après leur délivrance, vous devez leur dire : « Tu dois arrêter de pécher maintenant, tu dois te détourner de ton mode de vie car sinon ça va être pire. » Parfois vous sentez que vous devez le dire, parfois non, comme nous le lisons dans la Bible.

Rassemblons tout ça. Nous avons dit que Jésus a chassé les démons, les douze et les soixante-dix l’ont fait, et ces signes accompagnent ceux qui croient. Nous avons vu que Philippe était l’un de ces croyants et les gens écoutaient ce qu’il disait quand ils ont vu les signes qui le suivaient. Quels étaient les signes ? Beaucoup de démoniaques étaient délivrés et beaucoup de malades étaient guéris. C’est la même chose pour vous et moi aujourd’hui. Nous avons autorité. Vous n’avez pas besoin de savoir beaucoup de choses. Vous devez juste savoir que Jésus l’a accompli à  la croix et que vous pouvez le faire. Vous n’avez pas besoin de savoir pourquoi le démon est là , combien il y en a… Vous n’avez pas besoin de rentrer dans les détails. Si vous rencontrez quelqu’un qui commence à  réagir et que vous savez qu’il y a un démon, prenez simplement autorité et commandez au démon de partir. Parfois, c’est comme ça… et vous voyez, vous savez qu’ils sont libres. Dans d’autres cas ils se détendent, et vous n’êtes pas sûr, alors vous leur demandez : « Comment ça va? Tu te sens libre ? » « Oui » ou « Non, je sens qu’il y a encore quelque chose. » – « OK, nous allons continuer à  prier. » Puis vous priez et vous lui commandez de partir.

On nous a donné l’autorité pour chasser les démons, nous n’avons pas besoin de demander la permission, nous le faisons, simplement. Cela dit, tout n’est pas démoniaque, comme je l’ai dit la dernière fois. Les démons nous chassons, la pensée nous renouvelons. Et parfois ce n’est pas assez, parfois, nous avons vraiment besoin de l’Évangile.

Je vais essayer d’expliquer comment je procède. Si un démon se manifeste après que vous ayez parlé avec quelqu’un ou prié pour une maladie, vous prenez simplement autorité et vous le chassez. Quand les gens vous demandent : « Peux-tu prier pour moi, j’ai un problème. » Vous pouvez dire : « Ok, quel est ton problème ? » Vous pouvez ensuite vous faire une image, pour savoir de quoi ils ont besoin d’être délivrés.

Par exemple, si quelqu’un vous dit: « J’ai vraiment un problème avec la pornographie, j’en ai regardé beaucoup sur internet et je suis accro, c’est très difficile… » Dans certains cas, ça peut être tout ça. Un renouvellement de la pensée pourrait être nécessaire, de même qu’une délivrance. Si je rencontre un cas comme ça, ma première question sera l’Évangile : « T’es-tu repenti ? Ou est-ce que tu vis dans beaucoup d’autres péchés ? Ou est-ce que c’est juste ça qui est difficile à  lâcher ? T’es-tu repenti ? As-tu un nouveau cœur ? » Autre question : « As-tu été baptisé dans l’eau après ta repentance ? » et « As-tu reçu le Saint-Esprit ? »

Car la Bible dit que celui qui pèche devient esclave du péché. Il a regardé beaucoup de pornographie sur internet et il en est devenu esclave. Ce dont il a besoin, c’est, bien sûr, de se repentir, mais il a aussi besoin d’ensevelir l’ancien corps. Il a besoin de se débarrasser de ce vieux corps lié au péché.

J’ai vu beaucoup de gens venir en étant liés au péché, et après avoir été baptisés, ils étaient libres, ou ça les quittait immédiatement. Je demanderais donc : « Qu’en est-il de ça, ça, et ça ? » Et s’il répond : « Je me suis repenti, j’ai été baptisé, j’ai le Saint-Esprit, je parle en langues », alors je dirais : « Ok, prions et voyons ce qui se passe. » Puis je prendrais ses mains et le guiderais dans une prière de repentance. Je ne sais pas si c’est un esprit ou si c’est juste un renouvellement de la pensée donc je travaille avec tout en même temps. Je le guide dans une prière de repentance et dès qu’il a prié et demandé pardon, je vais parler comme s’il y avait un démon. Je dirais: « Esprit impur, sors ! Je te commande de partir maintenant ! Pars maintenant ! Pars maintenant ! J’ordonne à  cet esprit, esprit impur, esprit d’addiction, esprit de pornographie, je te l’ordonne, sors de lui, quitte-le maintenant ! » Et je parlerais comme s’il y avait quelque chose.

Souvent, après 10-15 secondes, il commence à  respirer plus fort et à  manifester, et vous voyez qu’il y a un esprit. Puis vous commandez jusqu’à  ce qu’il tousse et que l’esprit sorte. Puis je dis : « C’est parti, mais maintenant, tu dois renouveler ta pensée, lis Romains 6 encore et encore, et dis : « Je suis libre du péché, le péché n’a plus de pouvoir sur moi », etc. Voilà  comment je procèderais avec lui.

Si je prie pour lui mais qu’il n’y a aucune manifestation, alors je dirais: « Ok, je ne crois pas qu’il y ait un démon car nous avons autorité  : j’ai parlé et il ne s’est rien passé. Je pense donc que tu dois simplement renouveler ta pensée. Tu dois comprendre que tu es libre ». Puis je l’encouragerais à  lire Romains 6 et à  prier jusqu’à  ce qu’il comprenne de quoi il s’agit, et alors il fera l’expérience de la liberté.

Un autre exemple : Une femme me dit: « J’ai des troubles de l’alimentation. » – « Comment ça a commencé ? » Je pose souvent cette question. Vous découvrez alors que le trouble alimentaire n’est pas le problème principal. Ce n’est qu’un fruit du problème principal. Le problème central était peut-être un problème avec ses parents. Elle n’arrivait pas à  leur pardonner parce qu’elle avait été blessée… Ou alors elle a vécu quelque chose à  l’école, ou bien quelqu’un l’a harcelée. Donc j’ai un problème, mais je veux aller à  la racine du problème. Dans ce cas, je sais que ça peut être démoniaque… à‡a a peut-être commencé comme une blessure, de l’amertume et du non-pardon, mais cela peut ouvrir la porte à  quelque chose de démoniaque. Je lui demanderais alors : « Et l’Évangile? T’es-tu repentie, es-tu baptisée d’eau et du Saint-Esprit ? » Si ce n’est pas le cas, je m’assoirais et partagerais l’Évangile avec elle, et si c’est Ok à  ce niveau-là , je lui demanderais : « Es-tu prête à  pardonner ceux qui t’ont blessée ? Es-tu prête à  lâcher prise ? » Pourquoi ? Parce que je ne sais pas si c’est un démon ou un renouvellement de la pensée. Et peu importe, je veux travailler avec la pleine liberté, avec tout en même temps.

Si c’est juste un démon, ils n’ont pas besoin de pardonner, vous pouvez juste chasser ce démon. Mais si elle a des problèmes avec le pardon, alors pour être vraiment libre, elle a besoin de pardonner. J’espère que vous comprenez cela. Je la guiderais dans une prière : « Es-tu prête à  pardonner ces gens qui t’ont harcelée à  l’école ? Es-tu prête à  pardonner tes parents et à  lâcher prise ? » Et si c’est le cas, je prendrais ses mains et je la guiderais dans une prière de confession : « Je pardonne ces gens, je pardonne mes parents… » Puis, dès que j’ai fini, je dis : « Lâche prise… Liberté, liberté, liberté ! Je parle à  ce démon, je commande à  cet esprit de la quitter maintenant ! J’ordonne à  cet esprit de partir, au nom de Jésus ! Et je prends autorité sur cet esprit de trouble alimentaire… »

Je dis simplement « trouble alimentaire », comme Jésus. Il y avait un muet, il a dit : « Esprit muet, sors ! » Ici, c’est un trouble alimentaire, donc je dis: « Trouble alimentaire, sors ! » Si son problème est la dépression : « Dépression, sors ! » si c’est la peur : « Peur, sors ! »

Chaque fois que je rencontrerai quelqu’un avec un besoin de guérison ou de délivrance, je lui demanderais quel est son problème. Il dira que c’est ça, ça et ça. Ainsi je me ferais une image. à‡a peut être le renouvellement de la pensée, ça peut être un démon – et il y a de la puissance dans l’Évangile. Je parlerais avec elle, je la guiderais dans une prière de repentance, de pardon. Ou je lui partagerais l’Évangile, et puis je prendrais autorité.

Et dans beaucoup de cas, dès que vous prenez autorité et commandez au démon de partir, il commence à  se manifester, et le démon s’en va. Parfois, vous commandez au démon et rien ne se passe. Vous dites alors : « Je ne vois pas de démon, continuons avec le renouvellement de la pensée. Continuons à  comprendre qui tu es en Christ, car il ne semble pas y avoir de démon ». Voici comment je procède souvent.

Un autre exemple, une personne est dépendante de la cigarette. J’ai rencontré beaucoup de gens qui ont été libérés par le renouvellement de leur pensée en arrivant à  la compréhension que c’est un péché et qu’ils doivent lâcher prise. Mais j’ai aussi rencontré des personnes pour lesquelles il fallait prier et commander à  l’esprit d’addiction de partir. Et après avoir toussé ou craché quelque chose, elles étaient libres.

C’est comme Jésus avec les aveugles : parfois il a juste guéri, parfois il a chassé un démon. Pour chaque maladie et addiction, ça peut être un renouvellement de la pensée comme ça peut être un démon. Et dans bien des cas, l’Évangile fait tout le travail, car dans l’Évangile, il y a le renouvellement et la repentance, il y a l’ensevelissement de l’ancienne vie dans l’eau et il y a le Saint-Esprit, et la puissance pour vivre la nouvelle vie.

Autre chose avant de parler de ma propre vie et de donner quelques exemples. Au sujet de la délivrance, il est important que les gens comprennent ce qu’est la vie normale. Car je rencontre des personnes qui pensent avoir beaucoup de problèmes avec les démons alors que ce n’est pas le cas; ils sont simplement humains, juste normaux.

Par exemple – j’utilise souvent cet exemple dans mes réunions – j’ai parfois une pensée quand je conduis : que se passerait-il si je roulais en sens inverse et rentrais dans un camion ? Mais si dans une réunion, je demande : « Combien ont parfois cette pensée ? » Il y a probablement 30 ou 40 % des gens qui lèveraient la main. Ce n’est pas un problème majeur pour moi, ni pour la plupart des gens car nous savons que lorsque ce type de pensée arrive : « Oh, laisse tomber… » Nous savons que nous n’allons pas le faire, et nous sommes libres de ne pas le faire. Mais il y a des gens qui ont si peur des démons et qui voient des démons partout, que lorsqu’ils ont cette pensée, ils courent de réunion en réunion en demandant la prière : « J’ai des attaques, j’ai des démons, priez pour moi, aidez-moi, j’ai de ces pensées ! » Et ils pensent qu’ils ont de graves problèmes, mais non, ils sont simplement humains !

Car nous vivons dans un monde dans lequel nous avons certains problèmes et certaines pensées, et dans lequel nous serons tentés, mais la liberté, ce n’est pas de n’être pas tenté, c’est d’être libre de ne pas faire ce qui nous tente.

Qu’est-ce que la vie normale pour un chrétien ? Certains pensent que la vie chrétienne est comme ça  : vous commencez votre marche chrétienne et… Youhou, c’est facile  ! C’était peut-être comme ça avant que vous deveniez chrétien, mais après, je dirais que ça ressemble plutôt à  ça  :

Voici à  quoi ressemble ma vie. Je subis attaques sur attaques, puis une grande attaque, puis une percée. Puis une série d’attaques, une grande attaque et une percée… Et je pense que notre vie de chrétien ressemble souvent à  cela. Imaginez que je sois sur un lit d’hôpital et que l’électrocardiogramme enregistre ceci : biiiiiiiiiiiiiiiiiiip… Si c’est le cas, je suis mort. Il devrait plutôt ressembler à  ça : bip… bip… bip… bip… Je dirais que c’est la même chose pour les gens. Si votre vie est comme ça, vous êtes mort. Vous devez revenir à  la vie avec Jésus, vous devez vivre pour lui ! Car dès que vous devenez vivants pour Jésus – je parlerai des attaques dans d’autres vidéos – vous expérimenterez des attaques délirantes.

Une histoire : certains d’entre vous savent comment j’ai rencontré ma femme. Après être devenu chrétien, je suis allé à  un concert et là , j’ai entendu Dieu me parler : « Torben… » – « Oui ? » – « Celle qui se tient derrière toi sera ta femme un jour. » Je me suis retourné, je l’ai vue, et j’ai su que c’était ma femme, celle que Dieu avait pour moi. Je lui ai seulement souri, puis je suis rentré à  la maison. Sur le retour, j’ai dit à  mon ami : « Eh, je viens de rencontrer ma femme ! Je ne sais pas son nom, ni son âge, ni d’où elle vient, mais Dieu m’a dit que cette fille en robe sera ma femme un jour ». Je suis rentré à  la maison et j’ai dit : « Seigneur, tu dois nous réunir, je ne sais pas où elle vit. » Trois mois plus tard, il nous a réunis et aujourd’hui, nous sommes mariés depuis 20 ans, nous avons trois enfants. Voilà , pour faire court, et beaucoup l’ont déjà  entendu cette histoire. Mais peu ont entendu l’autre.

Après quelques années de mariage, j’ai expérimenté certaines attaques, et un jour il m’est venu à  l’esprit, avec presque la même voix qu’avant : « Quitte ta femme, quitte tes enfants, et va dans le monde. » – « Quoi ???? » – « Quitte ta femme, quitte tes enfants, et va dans le monde ! » Et ça venait dans ma tête ! – « Quitte ta femme, quitte tes enfants… » – « Non ! J’aime Lene, j’aime mes enfants, je t’aime Jésus ! Je ne vais pas vivre dans le péché, je ne vais pas te quitter ! » – « Quitte ta femme, quitte tes enfants, et va dans le monde ! » C’était comme si quelqu’un dans ma tête me parlait et me disait que je devais quitter ma femme, mes enfants, et aller dans le monde. Mais je connaissais la Parole de Dieu, donc je disais : « Non, ce que tu as uni, personne ne peut le séparer ! Va-t’en Satan, au nom de Jésus ! » Et j’ai prié et prié contre ça, mais rien ne se passait. à‡a restait dans ma tête. Que faire… J’ai prié, j’ai dit à  ma femme : « Prie pour moi ! Je sens que je dois vous quitter et je ne veux pas, j’aime Dieu. Prie pour moi, je me sens attaqué ». Après trois jours, c’est parti et j’étais de nouveau au clair dans ma tête. Et je ne comprenais pas pourquoi je vivais quelque chose comme ça.

Quelques jours plus tard, dans une réunion, j’ai reçu une prophétie disant que beaucoup en étaient arrivés au point où j’en étais arrivé mais avaient chuté, et que je devais faire ceci et cela… Quand j’ai reçu la prophétie, j’ai soudain compris quelque chose. Avant cela, je n’avais jamais compris comment les gens pouvaient expérimenter Jésus puis chuter. Mais j’ai alors compris  : nous sommes en guerre.

Nous sommes dans une guerre spirituelle, et donc les gens chutent. Éphésiens 6 parle de revêtir l’armure de Dieu. Le casque du salut pour nous protéger de ces attaques, le bouclier de la foi, etc. J’ai donc subi des attaques, mais cela ne signifie pas que j’avais un démon, cela signifie simplement que je suis vivant pour Dieu. à‡a ne veut pas dire que je doive courir les réunions : « Priez pour moi, j’ai un démon en moi ! » Non, ce n’est pas une attaque de l’intérieur, c’est une attaque de l’extérieur.

Certaines personnes pensent qu’elles ont plein de démons mais ce n’est pas le cas, elles se focalisent simplement sur les mauvaises choses. Elles prennent les petites attaques et en font quelque chose d’énorme. C’est pourquoi j’utilise parfois cet exemple avec les gens, je leur dis : « Allons ! C’est normal que votre vie ressemble à  ça ! à‡a ne signifie pas que vous avez des démons, c’est juste que vous faites un nouveau pas de foi. Dieu est avec vous et Satan vous hait.

A propos de liberté… Je vais parler de ma vie et de la manière dont j’ai expérimenté la liberté, et je prierai pour vous.

Ma vie était bonne… jusqu’au jour où je suis né. Alors les problèmes ont commencé. Quand je suis né, il y a 40 ans, j’avais de nombreux problèmes, notamment un problème d’élocution  : je ne pouvais pas prononcer mon propre nom. Mon est Torben Sà¸ndergaard, mais je disais « Gorben Gunergaard ». Seuls mes frères me comprenaient quand j’étais petit.

À l’école, alors que mes camarades étaient en classe, j’étais très souvent dans une autre pièce avec quelqu’un qui m’aidait à  prononcer les mots et à  parler. Ce n’était pas facile pour moi, et en même temps, je ne savais ni lire ni écrire. J’étais aussi dans une autre pièce avec quelqu’un pour m’aider à  lire et écrire. J’ai été ausculté et ils ont cherché à  savoir si tout allait bien, mais je n’étais simplement pas bon pour ça. En même temps, j’étais le gros de la classe. Après l’école, j’achetais des chips et un coca et je regardais la télé toute l’après-midi et toute la soirée; même chose le lendemain, et le surlendemain. Quand vous ne savez pas lire ni écrire, que vous êtes obèse, que vous avez des problèmes d’élocution et que vous n’êtes pas avec vos camarades, vous êtes pas mal taquinés  : on se moquait de moi et j’étais l’un de ceux qui rentrait de l’école en pleurant et qui rêvait d’autre chose.

Quand j’ai quitté l’école, je n’avais aucune confiance en moi, zéro, et beaucoup de blessures à  l’intérieur à  cause de ce que j’avais vécu. Puis j’ai passé un an dans une autre école et je me disais que je pouvais peut-être me changer là -bas car je haïssais qui j’étais. Mais je me suis rendu compte que je ne pouvais pas me changer  : j’étais qui j’étais. Et les choses anciennes sont revenues, on a recommencé à  se moquer de moi. Ce n’était pas facile pour moi.

J’avais 15-16 ans à  l’époque, et ma mère comptait beaucoup pour moi. J’étais le chéri-à -sa-maman, elle me comprenait et elle était bonne envers moi. Elle m’aimait beaucoup. Mon père était un homme bien mais il travaillait beaucoup, il avait son entreprise, je n’avais donc pas de relation intime avec lui. Ma mère était tout pour moi.

Ce qui s’est passé ensuite, c’est que ma mère, j’avais 16 ans, a eu une attaque et elle a été paralysée. Elle était presque mourante, elle a alors subitement disparu et quand je l’ai revue, elle était chauve, dans un lit d’hôpital.

à‡a a fait quelque chose en moi, j’étais vraiment blessé intérieurement. Je me souviens, j’avais à  16 ans, j’étais seul avec elle dans la chambre d’hôpital, elle paralysée avec un respirateur artificiel. Elle a voulu parler un peu et a tenté de retirer le respirateur. J’étais à  côté et je disais : « Non, maman, ne fais pas ça ! » Elle réessayait et je disais : « Non, maman, ne fais pas ça ! » Puis elle m’a dit avec une grosse voix : « Laisse-moi faire, ou je te tue ! » Je m’en souviens encore comme si c’était hier. Quand elle a prononcé ces paroles, c’est comme si un couteau m’avait transpercé et tué. Quelque chose s’est brisé en moi. Elle est restée à  l’hôpital pendant un an et demi et pendant cette période, j’ai été beaucoup blessé.

Quelques années plus tard, j’ai eu une petite amie et elle m’a trompé, puis je l’ai trompée, et j’ai été blessé à  cause de ce que nous avions fait. À 18 ans, je n’avais aucune assurance, j’avais du mal à  lire et à  écrire, et je n’avais juste lu qu’un petit livre de toute ma vie.

J’ai été profondément blessé par ce qui s’est passé avec ma mère et j’ai construit un mur autour de moi. Quand vous êtes blessé, vous construisez un mur pour vous protéger et ne pas être blessé à  nouveau. Personne ne pouvait donc m’approcher, personne ne pouvait me parler d’émotions et de sentiments. J’avais vraiment un problème avec ça, je me moquais des autres ou je les repoussais quand ils s’approchaient. Et je ne croyais pas en l’amour non plus, car j’avais été blessé par ma copine.

C’était ma vie à  18 ans : beaucoup de problèmes, aucune assurance, blessé dans la relation avec les parents, et je ne croyais pas en l’amour. Alors Dieu est arrivé. Tadaaa ! Le Saint-Esprit est entré. Et quand le Saint-Esprit, quand Dieu est entré, j’ai su que rien n’est impossible à  celui qui croit. Rien n’est impossible ! Quelque chose a grandi en moi et j’ai su que désormais, tout était possible ! C’est la première chose que j’ai vécu.

Deuxième chose, par l’Évangile, j’ai été délivré d’un esprit de mort. J’avais très peur de la mort, mais quand l’Évangile est entré, cette peur est simplement partie et quelque chose s’est produit en moi. Et Dieu a commencé à  me guérir, à  me libérer.

Ma vie n’était pas une série de délivrances, je passais du temps avec Dieu et j’étais guéri comme ça. Une fois, le Saint-Esprit est venu et j’ai commencé à  pleurer. Je pleurais, pleurais, à  chaque fois que j’allais à  une réunion, je pleurais… Les gens me demandaient : « Tout va bien, Torben ? » – « Oui, bien sûr. » – « Pourquoi pleures-tu ? » – « Je ne sais pas ! » Mais je pleurais parce que des blessures liées à  ma mère et à  mon père sortaient. Et là  je crois que je suis passé par une guérison, ou une délivrance, sans que personne ne prie pour moi. Juste en passant du temps avec Dieu et en renouvelant mon intelligence, et la guérison a commencé. Et Dieu a commencé à  me libérer.

Une chose qui m’a aussi vraiment rendu libre, c’est l’amour. Car j’ai vu qu’il n’est pas juste question de l’Évangile, de guérir les malades et de chasser les démons, mais aussi de l’amour. Et les gens ont besoin d’expérimenter l’amour, celui de Dieu et celui de l’Église.

Dans mon cas, après avoir rencontré Lene, ma femme, j’ai rencontré mon beau-père, qui est devenu mon père spirituel. C’était un type formidable qui avait une église de maison, qui est donc devenu mon père spirituel quand je suis né de nouveau. Il m’a aidé, il était beaucoup là  au début. Quand je les ai rencontrés, ils m’ont emmené chez des amis.

Je me souviens, j’étais jeune dans la foi, je suis arrivé là -bas, il y avait un type costaud et quand j’ai tendu la main pour dire bonjour, il a dit « Salut ! » en me faisant un gros câlin. Je suis resté comme ça… pendant qu’il me prenait dans ses bras. C’était tellement inhabituel pour moi ! Ensuite je suis resté assis à  le regarder… Qui est-il..? Il m’a touché, il m’a pris dans ses bras… C’était vraiment bizarre, je n’y étais pas habitué. On ne se touchait pas dans notre famille, on ne se faisait pas de câlins. On ne parlait pas beaucoup d’amour, ni d’émotions, je n’étais pas habitué à  cela. Quand il m’a pris dans ses bras, c’était bizarre, mais c’était bon aussi…. Je sentais que j’avais besoin de ça. J’avais besoin d’un homme fort dans ma vie, qui serait comme un père et me donnerait un câlin.

Et Dieu a commencé à  me guérir. Ce que je vois, c’est que beaucoup ont des problèmes à  cause de leurs parents, ou parce qu’ils ont un manque à  ce niveau-là . Ils ont des soucis car ils n’ont pas eu de mère qui pouvait leur donner ce dont ils avaient besoin.

Une mère est supposée créer de la sécurité et de la sérénité en vous. Un père est supposé créer de la foi en vous : « Tu peux le faire ! Allez, monte plus haut ! Plus vite ! Tu peux le faire ! Allez, tu es cool ! Tu peux le faire, tu es incroyable ! » Un père est supposé générer cette assurance disant : « Tu peux le faire ! »

Notre problème aujourd’hui, quand nous conseillons et parlons avec les gens, c’est qu’ils n’ont pas ces parents dans leur vie, comme moi, qui pouvaient créer cette fondation, beaucoup ont des problèmes qui remontent à  cela. Quand je conseille les gens, je demande souvent : « Comment était la relation avec ton père et ta mère ? » Beaucoup d’entre nous ont besoin de leur pardonner. Parfois nous devons chasser les démons, parfois nous devons juste donner de l’amour aux gens et leur faire un gros câlin. Ce qui s’est passé pour moi, c’est que j’ai eu ce câlin, et ensuite j’ai apporté ça dans ma famille, et nous nous sommes mis à  nous faire des câlins. J’avais en quelque sorte introduit le câlin chez nous.

Mais certaines choses restaient difficiles pour moi. Je me souviens, il y a quelques années, en Moldavie, nous étions passés par l’Allemagne, la Pologne, la Roumanie, c’était un long voyage. Nous étions loin et avions fait toute cette route avec ma famille et nous allions rentrer à  la maison en passant par l’Ukraine… J’ai écrit à  mes parents : « Salut papa et maman, tout va bien, etc. Et à  la fin j’ai écrit : « Je vous aime. » D’habitude, je n’écrivais pas cela, mais je me sentais loin et je ne savais pas si j’allais survivre, et je voulais juste qu’ils le sachent.

Ils m’ont répondu : « Salut Torben ! Merci, merci pour ta lettre ! Et particulièrement pour les trois derniers mots. Nous les avons lu encore et encore… » Cela signifiait beaucoup pour mes parents que je leur dise que je les aime. Mais quand je suis rentré, je n’ai pas pu le redire. C’était si dur ! Et je demandais: « Qu’est-ce qui ne va pas ! J’aime mes parents, pourquoi je ne peux pas le leur dire ? » Peut-être parce que je n’ai aucun souvenir de mon père disant qu’il m’aime.

Et Dieu a commencé à  travailler en moi, particulièrement les dernières années, quand nous avons eu le ‘Jesus Hotel’ et que nous avons commencé à  voyager. Quand vous voyagez, vous rencontrez beaucoup de cultures. Notre première fois en Hollande, nous disions « Bonjour ! » et les gens nous embrassaient. Ils embrassent trois fois, et nous n’étions pas habitués à  cela. La première fois, on se disait: « Bah, ils embrassent… » Puis nous sommes allés en Afrique du Sud et à  certains endroits, les gens s’embrassent sur la bouche. Et chaque fois que nous rencontrions quelqu’un : « Bonjour… » Une italienne est venue, elle s’apprêtait à  m’embrasser, je me disais : « Oh, non… en Italie c’est deux ou trois ? » Je réfléchissais : « Italie… deux, trois..? » Ah, c’est seulement deux  !

Une fois, au Jesus Hotel, nous étions avec des jeunes et je leur ai demandé : « Dites-vous à  vos parents que vous les aimez ? » – « Ah non, non, non… » – « Faites-vous des câlins aux gens dans votre maison ? » Et peu de gens sont habitués à  cela. Peu de gens ont l’habitude de parler des émotions.

Alors, ce que j’ai fait, je me suis assis et j’ai écrit une lettre à  mon père. J’ai dit : « Papa… il est très difficile pour moi de te dire que je t’aime, et je ne veux pas qu’il en soit ainsi. Je veux juste te faire savoir que je ne me souviens pas te l’avoir entendu dire. Je ne dis pas ça pour critiquer, mais nous n’avons pas l’habitude de faire ça, et je veux juste te dire que je t’aime. » D’habitude il répondait, mais là  non. J’ai dû l’appeler quelques jours après : « As-tu reçu la lettre ? » – « Oui, merci… mais je ne sais pas quoi répondre. » – « Oh, pas de problème… » Je suis allé les voir, et moi et mon père – il a 78 ans -pour la première fois, nous avons été nous promener entre père et fils. Et nous en avons parlé. Il a dit : « Torben, au sujet de ta lettre… Effectivement, nous n’avons pas l’habitude de nous toucher et de nous faire des câlins… Et je ne t’ai pas dit que je t’aime… parce que mon père ne m’a jamais dit qu’il m’aimait. Je n’ai pas l’habitude de cela. » Et le fait d’entendre ces mots a provoqué quelque chose en moi. Ce n’est pas que mes parents ne m’aimaient pas, mais ils ne savaient simplement pas comment le dire, car ils étaient eux-mêmes influencés. Il y a vraiment une liberté là -dedans.

Beaucoup d’entre vous ont le même problème. Certains ont déjà  été touchés quand j’en ai parlé, vous vous dites: « C’est moi… Mon père n’était pas là , ma mère n’était pas là … »

Ce qu’on fait souvent avec Dieu, c’est qu’Il est notre Père mais nous faisons descendre Dieu à  un niveau humain. Si nous avions un père qui n’était pas présent, qui nous blessait, qui nous frappait, ou qui n’avait pas de temps pour nous, on se dit que Dieu est comme ça, il n’a pas de temps pour nous, il nous frappe, il ne nous aime pas… Mais Jésus a dit : « Si donc, vous qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à  vos enfants, à  combien plus forte raison le Père céleste donnera-t-il l’Esprit Saint à  ceux qui le lui demandent ». Mais Dieu, qui est là -haut, est tellement plus fort, plus bon, plus pur et plus aimant que n’importe quel père sur la terre. Nous ne devrions jamais rabaisser Dieu à  un niveau humain et l’imaginer comme notre père terrestre.

Je crois que beaucoup ont besoin de pardonner leurs parents. « Oui, mais ils m’ont blessé, ils ne m’ont pas donné ce dont j’avais besoin ! » Oui, pardonne-leur. Il y a tellement de puissance dans le pardon ! Jésus, sur la croix, a dit: « Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font. » On se dit: « Bien sûr qu’ils savaient ce qu’ils faisaient ! Ils l’ont cloué sur la croix… » Non, ils ne savaient pas, ces romains qui ont cloué Jésus sur la croix n’étaient pas libres. Ils étaient influencés par les romains, par la peur, et par énormément de mensonges. Ils ne savaient pas qui était vraiment Jésus sinon ils n’auraient pas fait ça, ils l’ont fait en étant influencés par d’autres.

C’est la même chose avec votre mère, votre père, avec les gens qui nous ont fait du mal à  l’école, qui se sont moqués de nous, qui nous ont volés, etc. Nous pouvons leur pardonner, pourquoi ? Parce qu’ils ne savaient pas ce qu’ils faisaient. Si votre père, votre mère, étaient libres et n’étaient pas influencés par Satan, et par ce monde, et par une enfance pendant laquelle ils n’ont pas non plus expérimenté l’amour, les câlins, le pardon… S’ils avaient été complètement libres, ils vous auraient donné autre chose, mais vous ne pouvez pas donner quelque chose que vous n’avez pas. Je dirais que c’est une part importante de la guérison, de la liberté.

Le corps du Christ, l’Église, devrait être une famille dans laquelle on entre en faisant un gros câlin, où l’on sent que nous sommes une famille. Nous ne sommes pas membres d’une église, nous sommes une famille, nous nous aimons ! Je ne savais pas lire, ni écrire, et j’avais beaucoup de soucis, mais Dieu m’a libéré ! Mon père ne m’a jamais dit qu’il m’aimait, j’ai été blessé, ma mère était malade, j’ai été blessé, mais Dieu m’a rendu libre, et je suis maintenant un père pour beaucoup de personnes. Il y en a, parfois, vous n’avez pas besoin de beaucoup parler, vous devez juste les prendre dans vos bras. « Vas-y, je crois en toi ! Je crois en toi ! »

Je vais terminer. Nous avons l’autorité pour chasser les démons. Quand c’est un démon, nous n’avons pas besoin de savoir beaucoup de choses, nous devons juste le chasser. Mais parfois, ce n’est pas une délivrance qu’il nous faut. Parfois, c’est un renouvellement de notre intelligence, parfois c’est l’Évangile, mais très souvent, c’est juste… l’amour. « L’amour couvre une multitude de péchés. » Expérimenter la famille, l’amour. Si je rencontre quelqu’un et que je parle de ces choses, je lui dis souvent: « Qui es-tu ? Quel est ton bagage ? Qu’est-ce qui a fait ce que tu es ? Maintenant que tu as entendu l’enseignement, quelle est ton histoire ? » Certains diront : « Oh… j’ai des problèmes avec ma mère, mon père… » ou « J’ai perdu un ami il y a quelques années et je souffre encore. » ou « J’ai été harcelé à  l’école et ça a ouvert la porte à  quelque chose. » ou « Je vivais dans un grand péché et je n’ai jamais réussi à  lâcher prise, ou « J’ai un problème avec une maladie, avec ci et ça… » Après avoir entendu leur histoire, vous saurez alors s’il faut commencer avec l’Évangile, ou avec une délivrance, ou avec un renouvellement de l’intelligence, ou peut-être que c’est tout ça en même temps. Peut-être qu’ils ont juste besoin de pardonner leurs parents. Alors nous prions pour eux et nous commandons à  toute blessure, tout esprit de non-pardon de partir, puis ils pleurent… alors nous les prenons dans nos bras. Il y a la liberté et la guérison là -dedans.

Nous l’avons souvent fait ici avec les étudiants ; j’ai parlé de ça et il y en a qui se sont effondrés en pleurant. Et très souvent, quelque chose commence ici. Par exemple, quand ma mère est tombée malade, je n’ai pas pu pleurer pendant des années, mais quand le Saint-Esprit est venu, j’ai pleuré, pleuré, pleuré… Cette guérison a pris plusieurs mois, il a fallu du temps pour que tout sorte.

Comment savons-nous qu’une personne est vraiment libre ? Ce n’est pas toujours facile à  voir. Parfois on peut se demander : « Eh, peut-être que j’ai besoin de plus de liberté  ! » On ne se focalise pas sur notre problème, mais sur la bonne chose à  faire. Mais parfois, les choses font surface et alors on s’en occupe, on prie pour ça et on voit ce qui est nécessaire : l’Évangile, chasser un démon, renouveler l’intelligence, ou autre chose.

J’espère que vous avez tiré quelque chose de cet enseignement. Ce n’est pas facile à  faire quand je ne sais pas qui vous êtes et qui écoute. Si vous étiez en face de moi, ce serait beaucoup plus facile, car alors je vous demanderais : « Qui es-tu ? Quel est ton problème ? » Puis, d’après ce que vous direz, je verrais s’il y quelqu’un que vous avez besoin de pardonner, s’il y a une chose pour laquelle vous devez vous repentir. Avez-vous été baptisé d’eau ? Avez-vous reçu le Saint-Esprit ? Si ce n’est pas le cas, voici quoi faire. Je vous conduirais dans une prière, en prenant vos mains et en vous faisant vous détendre. Je dirais une prière avec vous et vous confesserez peut-être après moi : « Seigneur, je viens à  toi. Je prends mes parents et je te les remets. Je te remets cette douleur. Je me repens et je demande pardon pour mes péchés. J’ai péché, j’ai besoin de ton pardon, j’ai besoin que tu me libères. Libère-moi de cet esprit de dépression… », etc. Puis je prierais; après avoir dit « amen », je dirais : « Saint-Esprit, maintenant, c’est à  toi. » et puis je parlerais : « Je m’adresse à  cette douleur: pars, maintenant! non-pardon avec la mère, le père, pars maintenant ! Esprit de non-pardon, pars maintenant ! Esprit de dépression, pars maintenant ! Esprit d’infirmité, pars maintenant ! Je parle à  cet esprit de trouble alimentaire, quitte-la ! »

Je parle, je parle, je parle… et souvent il se passe quelque chose. Gardez les yeux ouverts pour voir les manifestations. Parfois vous voyez qu’ils partent, parfois vous n’êtes pas sûr, alors vous leur demandez et puis vous demandez au Saint-Esprit de les remplir.

La meilleure chose à  faire, c’est d’essayer.  La pire, c’est de dire : « Oh non, c’est trop compliqué ! » Faites-le en toute simplicité, commencez et vous apprendrez en faisant.

Prochaine leçon dans quelques semaines. Je vais d’abord en Israël et en Jordanie pour des réunions, puis nous ferons la prochaine leçon et si vous avez des questions sur cette leçon, j’y répondrai dans la prochaine. J’espère que vous en avez tiré quelque chose.

Je vais terminer. Maintenant que vous avez écouté cela, j’aimerais prier pour vous. Êtes-vous malade ? Posez la main sur la partie malade. Si vous avez le cœur blessé, posez votre main dessus. Je vais prier avec vous, et si vous avez besoin de pardonner des gens qui vous ont blessé, alors c’est une décision. Décidez dans votre cœur que vous voulez pardonner maintenant. Et priez avec moi : « Je leur pardonne immédiatement. Je pardonne à  mes parents pour ce qu’ils ont fait, ce qu’ils n’ont pas fait… Je lâche prise sur cette douleur. Je prends tout ça et je te le remets, Jésus. »

Je prie que le Seigneur, le Saint-Esprit, vienne. Si vous avez besoin de plus, allez sur notre site et trouvez quelqu’un près de chez vous car c’est souvent quelque chose qui nécessite de prendre le temps de s’asseoir et parler et vous avez besoin de quelqu’un près de chez vous pour le faire, ou vous pouvez venir à  un séminaire.

Seigneur merci pour cet enseignement, merci pour ce que tu fais. Merci car il y a la liberté en toi Jésus. Je prie pour ces gens qui regardent. Seigneur, je prie pour la liberté, la liberté pour vous maintenant, au nom de Jésus ! Toutes les blessures au cœur relatives à  la mère, au père, aux personnes qui l’ont harcelé à  l’école, toutes les blessures dues à  des mauvaises expériences, je parle à  cette blessure, à  cet esprit de non-pardon, j’ordonne à  cet esprit de non-pardon de partir maintenant ! Immédiatement, au nom de Jésus ! Je parle à  cette blessure, je parle à  cette maladie, cet esprit impur, je te l’ordonne, quitte cette personne maintenant ! Je proclame la liberté et la vie au nom de Jésus ! Démon, je te l’ordonne, pars maintenant ! Esprit impur, pars maintenant ! Esprit d’infirmité, pars maintenant, au nom de Jésus !

Je m’adresse à  toi, esprit de dépression, esprit de peur, pars maintenant, au nom de Jésus ! Je commande la liberté, au nom de Jésus ! Et Seigneur, je te demande de venir avec ton Saint-Esprit maintenant. Viens avec ton Saint-Esprit maintenant et remplis cette personne. Viens avec ton Saint-Esprit, Seigneur. Et s’ils ont besoin de l’Évangile, s’ils ont besoin de se repentir et d’être baptisés, alors Saint-Esprit convainc-les que c’est ce dont ils ont besoin. Ouvre leurs yeux, Seigneur. Je prie qu’ils expérimentent la même liberté que ce qu’avec des milliers d’autres nous avons expérimenté en toi. Alors viens, Saint-Esprit, parle-leur, touche-les maintenant, au nom de Jésus. Amen.

J’espère que vous en avez tiré quelque chose, je sais que c’était long, beaucoup d’informations; N’hésitez pas à  revoir cet enseignement pour le comprendre vraiment et vous en imprégner. À la prochaine, que le Seigneur vous bénisse, bye-bye.

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