Source : ©  Metula  News  Agency – Transmis par Ueli
 
Deux jours après la parution de cet article, les résultats de l’élection présidentielle américaine seront connus. Le nom de celui ou celle quhillarifbi.jpgi succédera à  Barack Obama sera connu aussi.  
 
Dois-je le souligner une fois de plus ? C’est un choix décisif que vont effectuer les électeurs américains.  
(Un président à  la merci de Wikileaks et de Poutine  ?)

 
Un choix plus décisif encore que celui qui avait vu Ronald Reagan remplacer Jimmy Carter, ou que celui qui avait vu George Walker Bush succéder à  Bill Clinton.  
 
Si Jimmy Carter avait été réélu, l’histoire de la fin du vingtième siècle eut été différente. L’Union Soviétique ne serait sans doute pas tombée, et Ronald Reagan – je ne saurais l’ignorer, car j’ai été l’ami de Martin Anderson, son principal conseiller, et car j’ai connu Ronald Reagan et mis ses  Ecrits personnels  à  la disposition du public français -, a gagné la Guerre Froide pour le monde libre. L’élection de Ronald Reagan a donc eu une portée historique.    
 
Si Al Gore avait été élu plutôt que George Walker Bush – là  encore, je suis bien placé pour le savoir, puisque j’ai écrit plusieurs livres sur le sujet, dont  Ce que veut Bush  -, l’histoire du début du vingt-et-unième siècle n’aurait pas été la même. Tout indique qu’Al Gore n’aurait pas vu dans les attentats du onze septembre 2001 une déclaration de guerre contre l’Amérique et l’Occident.  
 
Ce qui a caractérisé ce que j’ai appelé, dans un livre plus récent,  Le désastre Obama, aurait commencé plus tôt, et aurait eu vraisemblablement des conséquences bien plus graves encore que ce ne fut le cas. Le fait qu’il y ait eu Bush avant Obama a affaibli le mouvement islamiste et l’a placé sur la défensive. Le mouvement islamiste a été contraint, sous Obama, de se reconstruire. Il a pu le faire grâce à  Barack Obama, mais il n’a pas pu progresser dès le lendemain des plus graves attentats qu’ait connu la planète. L’élection de George Walker Bush a eu, elle aussi, examinée sous cet angle, une    importance historique.  
 
Ce qui va se dérouler ce mardi revêt une importance historique plus grande encore que l’élection de Ronald Reagan en 1980, ou celle de George Walker Bush en 2000.
 
Le monde, après huit années de désastre Obama, est en train de basculer. Un cartel de régimes autoritaires est sur le point de prendre le dessus, Chine-Russie-Iran. Le but de ce cartel consiste à  régner de manière hégémonique et de soumettre tout ce qui n’est pas conforme à  son hégémonie.  
 
L’Europe occidentale risque fort de glisser sous l’emprise de ce cartel, très affaiblie qu’elle est par l’islamisation qu’elle subit, et dans laquelle ce cartel discerne pleinement son avantage.  
 
Seuls les Etats-Unis seraient en mesure de résister, et ils sont eux-mêmes très affaiblis. Ils ne sont d’ores et déjà  plus la puissance hégémonique qu’ils étaient de la fin de la Guerre Froide à  la fin de la présidence de George Walker Bush. Ils risquent d’être une puissance érodée, broyée de l’intérieur, et ils risquent de l’être pour longtemps, en raison du changement de population qui s’opère en eux.  
 
L’élection d’Hillary Clinton serait l’élection d’un personnage politique qui entendrait gérer l’affaiblissement et l’érosion des Etats-Unis, qui s’en accommoderait, et qui s’accommoderait aussi du basculement du monde. Ce serait, dans le contexte actuel, l’élection d’un président sans autorité, car corrompu, notoirement criminel, le plaçant ainsi à  la merci de tous les chantages internationaux.
Ce serait l’élection d’un président aussi crédible dans son rôle qu’Hugo Chavez pouvait l’être lorsqu’il était président du Venezuela.
   
Indépendamment d’autres aspects d’une telle présidence, deux occurrences se présenteraient très rapidement  après son élection : soit Hillary Clinton resterait en place, et cela signifierait que la justice cesserait d’exister aux Etats-Unis, soit elle serait contrainte de démissionner, car rattrapée par ladite justice. Ce serait, dans tous les cas, la première fois que quelqu’un qui fait l’objet d’enquêtes cardinales de la part du FBI est, malgré tout, élu président, et ce serait, en soi, significatif.  
 
L’élection de Donald Trump, elle, serait un sursaut venu du plus profond du peuple américain, et en celui-ci, de tous les gens conscients de ce qui est en jeu. Elle signifierait qu’un redressement est possible et peut se mettre en marche.  
 
Elle ne remédierait pas à  tous les ravages des années Obama, car il faudrait du temps pour cela, bien davantage de temps qu’un simple mandat de président. Mais elle permettrait de commencer à  remédier aux dévastations.  
 
Le choix est décisif, certes.  
 
Et je trouve bien davantage que regrettable que, dans les media européens, le choix ne soit pas décrit plus souvent comme ce qu’il est, c’est-à -dire un choix de civilisation.  
 
Comme il est regrettable que, dans les mêmes media, le monde tel qu’il est après huit années d’Obama ne soit pas décrit de manière claire  ; que l’état réel des Etats-Unis aujourd’hui ne soit pas décrit de manière non édulcorée  ; que la vérité sur Hillary Clinton ne soit pas dite, et que l’élan qui porte Donald Trump soit aussi grossièrement caricaturé.  
 

Je pense que l’Europe est morte et que les Etats Unis ne se portent pas très bien.  

 
Les Etats Unis ont-ils une chance de se porter mieux ? On le saura mardi.  
 
 
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