thCe matin, 1er Novembre, j’ai eu un autre songe, que je pense directement en rapport avec le songe reçu le 29 Octobre, il y a quatre  jours. Comme si j’étais  focalisée sur un sujet  précis: le devenir de l’Église visible dans la tourmente, toutes dénominations confondues.

Dans mon songe, j’étais en province, mais on me demandait d’aller visiter une grande église parisienne. Je n’en avais pas envie, mais je savais devoir y aller, tout en m’attendant à  trouver une assemblée paralysée par une  lithurgie pesante. Mais je fus agréablement surprise: une belle louange joyeuse, et même des couples qui dansaient… Cela paraissait si vivant !

Mais voici, quelqu’un venait  m’annoncer que des armées ennemies arrivaient dans le but de  détruire, précisément, cette Église. C’était leur cible. Je sortais donc, pour voir ce qu’il en était. Et là  j’ai vu cette armée, effrayante, et qui avançait rapidement: on aurait dit une armée de barbares, avec armures d’autrefois, des  épées, des lances, des javelots,  des arcs, des hachettes… Elle était effrayante, déterminée et je savais que personne ne pourrait lui résister. Alors, je repartis précipitamment dans l’Eglise pour avertir de s’enfuir tout de suite et de se cacher. Mais  tout le monde s’amusait, personne ne voulait prendre mon avertissement au sérieux.

Il y eut tout de même une femme* pour m’écouter, elle voulait me suivre avec sa fille, une ado qui avait surtout  comme premier souci de récupérer des affaires auxquelles elle tenait et qui étaient dispersées dans le lieu, ce qui nous retardait.

*(cette femme peut symboliser une partie de l’Eglise, celle qui entend la voix du Seigneur (Cf Apoc 3:20), et l’ado, sa population jeune et spirituellement immature, mais que Dieu veut mettre à  l’abri)

Je savais qu’il existait une porte discrète, à  l’arrière, car j’avais repéré les lieux. Cette porte donnait sur un pont étroit passant au-dessus d’une rivière, et au bout du pont, un immense terrain vague, désert, qui pouvait permettre la fuite.

Mais quand nous avons emprunté  cette porte, c’était trop tard: l’armée ennemie arrivait non seulement en direction de    la porte principale, mais aussi par l’arrière.

Il ne restait plus qu’une solution: la petite porte dérobée permettait aussi l’accès à  un tunnel passant sous la rivière et sous le pont. C’était la seule voie de fuite qui restait; Mais c’était terrible, car le tunnel était noyé, rempli d’immondices, et je savais que nous n’aurions pas assez d’air dans les poumons pour arriver de l’autre côté du tunnel, à  l’air libre.

Dans l’eau, et en regardant autour de moi, j’ai aperçu comme une ouverture sur le côté, qui menait dans une sorte de cavité  secrète, et dans cette cavité, il y avait de l’air au-dessus de l’eau. Nous nous y sommes engouffrés, en sachant qu’il fallait seulement attendre la fin de la guerre de destruction: je savais que ce ne serait pas très long.

Je me suis réveillée, avec, à  l’esprit, les tremblements de terre italiens, et la destruction, presque systématique, d’églises qui avaient pourtant tenu durant des siècles, mais qui n’avait pu résister à  ces chocs sismiques. L’une n’avait plus qu’une facade debout  ! Quel symbole !

J’ai eu aussi en mémoire  ce que Dieu dit:

Esaïe 26 : 20

Va, mon peuple, entre dans ta chambre, Et ferme la porte derrière toi; Cache-toi pour quelques instants, Jusqu’à  ce que la colère soit passée.

J’avais encore  à  l’esprit ce que j’avais écrit dans mon article sur le chiffre «  4 «  : face à  la résolution de l’ONU contre Israël, l’Église, une fois de plus, au lieu de se lever pour protester, s’est tue, presque complice, doctrine (infâme) du remplacement oblige !

 

ELLE A PRÉFÉRÉ CONTINUER DANS SON INSOUCIANCE.  

Jérémie 9:9

Ne les châtierais-je  pas  pour ces choses-là , dit l’Eternel,  Ne  me  vengerais-je  pas  d’une pareille nation (Église) ? …  15  C’est pourquoi ainsi parle l’Eternel des armées, le Dieu d’Israël : Voici, je vais nourrir ce peuple d’absinthe, Et je lui ferai boire des eaux empoisonnées.

NOUS SAVONS, NOUS, CHRÉTIENS, QU’IL N’Y A PAS UN MALHEUR DANS UNE VILLE SANS QUE L’ÉTERNEL EN SOIT L’AUTEUR  (Amos 3:6) – Nous savons ce qui est écrit, à  savoir que le jugement commence par la maison de Dieu, et aussi l’ordre du Seigneur:  

Apoc 18: 4  Et j’entendis du ciel une autre voix qui disait : Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à  ses péchés, et que vous n’ayez point de part à  ses fléaux.  5  Car ses péchés se sont accumulés jusqu’au ciel, et Dieu s’est souvenu de ses iniquités.  

Oui, après ce rêve difficile à  vivre, j’ai de quoi avoir peur. Souvent je me sens comme Jérémie, qui n’a cessé de vouloir transmettre les avertissements de Dieu à  un peuple qui ne voulait pas entendre et qui s’est moqué de ses avertissements, ou bien a tout fait pour le faire taire. Jusqu’à  ce qu’il soit trop tard !

Je crois que je vais répéter:

URGENCE, URGENCE, URGENCE !

Urgence pour pleurer, intercéder et nous repentir, non seulement pour nos nations, mais aussi pour nos Églises.

Je vais terminer sur cet appel  de Joël, qui concerne notre temps, le jour de la colère de Dieu:

Joël 1 :

13 Sacrificateurs, ceignez-vous et pleurez ! Lamentez-vous, serviteurs de l’autel ! Venez, passez la nuit revêtus de sacs, Serviteurs de mon Dieu ! Car offrandes et libations ont disparu de la maison de votre Dieu. 14 Publiez un jeûne, une convocation solennelle ! Assemblez les vieillards, tous les habitants du pays, Dans la maison de l’Eternel, votre Dieu, Et criez à  l’Eternel !

15 Ah ! quel jour ! Car le jour de l’Eternel est proche : Il vient comme un ravage du Tout-Puissant. (2)…

 

Car le jour de l’Eternel vient, car il est proche, 2Jour de ténèbres et d’obscurité, Jour de nuées et de brouillards, Il vient comme l’aurore se répand sur les montagnes. Voici un peuple nombreux et puissant, Tel qu’il n’y en a jamais eu, Et qu’il n’y en aura jamais dans la suite des âges.

3 Devant lui est un feu dévorant, Et derrière lui une flamme brûlante; … 4 A les voir, on dirait des chevaux, Et ils courent comme des cavaliers. 5 A les entendre, on dirait un bruit de chars Sur le sommet des montagnes où ils bondissent, On dirait un pétillement de la flamme du feu, Quand elle consume le chaume. C’est comme une armée puissante qui se prépare au combat. 6 Devant eux les peuples tremblent, Tous les visages Pâlissent. 7 Ils s’élancent comme des guerriers, Ils escaladent les murs comme des gens de guerre; Chacun va son chemin, Sans s’écarter de sa route. …

12  Maintenant encore, dit l’Eternel, Revenez à  moi de tout votre coeur, Avec des jeûnes, avec des pleurs et des lamentations !  13  Déchirez vos coeurs et non vos vêtements, Et revenez à  l’Eternel, votre Dieu; Car il est compatissant et miséricordieux, Lent à  la colère et riche en bonté, Et il se repent des maux qu’il envoie.  14  Qui sait s’il ne reviendra pas et ne se repentira pas, Et s’il ne laissera Pas après lui la bénédiction, Des offrandes et des libations pour l’Eternel, votre Dieu ?