L’actualité nous parle souvent de la manière dont Dieu nous interpelle.

Si la question de l’Identité reste centrale dans les médias et chez les politiques, n’est ce pas parce que le Seigneur interpelle les Français sur leur héritage ?

Plus que notre identité personnelle, c’est bien de l’identité de notre nation dont il est question.

Dans son discours du 12 novembre, Le Président de la République nous disait que nous vivons l’un de ces moments  » où les repères s’effacent, où l’identité devient incertaine, où naît le sentiment que quelque chose qui nous est essentiel pour vivre est en train de se perdre. Tout semble concourir à  l’aplatissement du monde. « 

Mais n’est ce pas aussi ce que l’Église vit ? De même que nos enfants ?

Ce nivellement par le bas vécu dans nos assemblées pour ne pas déranger et soi-disant rester ouvert à  tous, vécu aussi dans nos écoles et dans nos universités pour éviter que des têtes s’élèvent au-dessus des autres ? Cette pensée unique qui nivelle notre foi, et notre passion, qui gomme notre identité, nous déshumanise et nous sépare de notre Dieu ?

Avec notre foi chrétienne et notre culture française, n’attaque-t-on pas aussi notre identité sexuelle ?

Où est le modèle de la femme parfaite de Pv 31 ?

L’exemple est désormais la femme conquérante et dominatrice qui n’a plus aucun besoin de l’homme tandis que la modélisation de l’homme du futur est un androgyne qui a enfoui sa combativité et sa prise de risque naturelle.

Jésus était-il un enfant de chœur ?

L’institution du mari- age et la cellule de la famille traditionnelle, première église vou- lue par Dieu,
est combattue par les philosophes,
les sociologues,
les intellectuels,
les bio-scientifiques,
tous les déviants

et même par des églises de plus en plus nombreuses.

L’environnement médiatique et socioculturel ambiant nous fait démissionner sur des pans essentiels de notre culture et de notre foi. À cause de nos politiciens, débat identitaire veut dire maintenant débat sur l’immigration ou sur l’intégration !

Même si Jésus n’est pas né à  Noël, c’est d’abord avant tout une fête chrétienne, pourquoi éprouve-t-on le besoin de censurer la fête de Noël dans les écoles pour parler des fêtes de fin d’année ?

Pourquoi des écoles catholiques en France adoptent-elles la viande Hallal afin de satisfaire au désir de quelques parents maghrébins ? Cette viande qui provient d’animaux sacrifiés rituellement, la tête tournée vers la Mecque avec la prière  » allah akbar  » et une taxe directement reversée à  la mosquée ?

Comment en arrive-t-on à  un débat en France sur la reconnaissance de jours fériés pour les fêtes musulmanes et à  la mise en place d’un syndicat islamique dans une République laïque ?
Pourquoi favorise-t-on l’implantation de mosquées dans toutes les grandes villes françaises alors que les mêmes maires bloquent les permis de construire ou les achats d’églises évangéliques ?

Pourtant les valeurs chrétiennes ne sont pas rétrogrades, notre nation a été bâtie sur celles-ci et toutes les instances de l’État le rappellent régulièrement, alors pourquoi continuer à  reculer ?

Pourquoi tant de responsables chrétiens considèrent-ils que manifester notre foi est synonyme de provocation ?

 » À force d’abandon, nous avons fini par ne plus savoir très bien qui nous étions. À force de cultiver la haine de soi, nous avons fermé les portes de l’avenir. On ne bâtit rien sur la haine de soi, sur la haine des siens et sur la détestation de son propre pays » , a déclaré le président français à  propos des attaques continuelles sur l’âme de ce pays par ses propres enfants.

L’identité de la France ne se situe pas dans la revendication ou la révolte mais dans la passion et son histoire s’est construite dans la résistance :

 » les résistants se battaient pour une cause dont ils savaient seulement qu’elle était plus grande qu’eux et qu’elle les rattachait à  une multitude d’autres hommes et d’autres femmes poussés par la même force et dévoués à  la même cause. «  Discours du 12/11/09.

Aux temps bibliques, de la même façon, des hommes se sont levés dans des périodes de désespérance où tout semblait perdu.

 » Les naziréens sont des êtres très particuliers. Dieu les suscite quand son peuple est dans une grande détresse pour avoir succombé au délabrement moral et spirituel. A maintes reprises, tout au long de l’histoire d’Israël, les naziréens ont renversé le déclin national et spirituel en cours. «  Lou Engle, Déboucher les puits du réveil, Editions Menor, pp. 234-235

Cette onction de nazir, Jésus l’a revêtue pour intercéder pour notre salut : Il est le modèle de notre véritable identité spirituelle et affective.

Dieu attend de notre part une séparation des plaisirs du monde qui  » excitent la chair  » pour vivre une vie plus spirituelle, l’abandon de la gloire personnelle et le renoncement au péché.
Le Seigneur lance un défi à  la nouvelle génération et appelle une génération consacrée : des adorateurs passionnés pour Jésus, prêts à  relever ce défi et à  intercéder pour le salut de la nation.

Le naziréat est une forme spirituelle de protestation, de résistance individuelle et de combat contre le relâchement moral et la négligence du culte véritable en des temps où, comme à  l’époque des Juges, «  la Parole de Dieu était rare  » (1Sa 3:1) et où chacun «  faisait ce qui lui semblait bon  » (Jug 21:25).

« Aujourd’hui comme autrefois, Dieu recherche des jeunes naziréens qui veulent vraiment être le pivot sur lequel Il puisse s’appuyer pour ramener la nation à  lui » . Lou Engle et Jim W. Goll, La révolution d’Elie, Editions Menor, p.73

Débouchons les puits anciens par notre consécration et en pratiquant nos valeurs chrétiennes à  la face du monde.
Attirons notre héritage spirituel par notre Espérance sans faille d’un Réveil pour notre Nation.
Entrons dans notre destinée par notre intercession passionnée.
Vous pouvez aussi apporter concrètement votre contribution de ce que vous pensez de l’identité de la France sur le site

www.debatidentitenationale.fr.

Dominique LEULIET

Pour L’APPEL

www.appel-france.fr