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Note MAV: Nous recommandons fortement d’écouter en parallèle à la lecture de cet article, l’enseignement qui a été donné oralement lors d’un séminaire. C’est rempli de perles de la parole, et propre à nous interpeller !

Introduction

C’est pour devenir comme les autres nations que le peuple d’Israël a demandé un roi. Jusque-là, le roi était Dieu lui-même. On imagine assez facilement la tristesse de Dieu et, pour répondre à cette demande, il désigne un homme de la tribu de Benjamin qui sera oint par Samuel. Mais au fond, la question essentielle est :

Comment se fait-il que les fils d’Israël ne veulent plus de Dieu comme roi ?

Il y a eu un long processus de dégradation de la vie spirituelle d’Israël. La période des juges nous montre une succession de chutes morales et spirituelles entrecoupées de retours à Dieu par la voix des juges. Le passage des générations depuis le temps de Josué jusqu’à Samuel n’a pas été pris au sérieux, les enfants n’ont pas été élevés dans la connaissance et le respect de Dieu, c’est pourquoi le peuple devait être  » ré-enseigné, recadré  » tous les 10, 20, 30 ou 40 ans par un juge. Mais ce fut de plus en plus difficile.

L’intelligence humaine avait bien du mal à comprendre la relation entre l’obéissance à Dieu et le bonheur de la liberté.

L’Eglise actuelle vit depuis plusieurs générations une dégradation du même type que celle de l’époque des juges, à cette différence près que nous sommes en temps de grâce, que Dieu n’intervient pas de la même façon qu’autrefois et que l’église se complait dans cette situation lamentable.

La période de Samuel marque un tournant dans l’histoire d’Israël.

Nous sommes également à un tournant de l’histoire de l’église.

État spirituel et matériel d’Israël

L’époque était très mauvaise pour Israël. Le sacrificateur Eli, qui avait élevé Samuel dans le temple à Silo, était mort dans des circonstances douloureuses :

1 Sam 4/15-18 : Or Eli était âgé de quatre-vingt-dix-huit ans, il avait les yeux fixes et ne pouvait plus voir. 16 L’homme dit à Eli: J’arrive du champ de bataille, et c’est du champ de bataille que je me suis enfui aujourd’hui. Eli dit: Que s’est-il passé, mon fils? 17 Celui qui apportait la nouvelle dit en réponse: Israël a fui devant les Philistins, et le peuple a éprouvé une grande défaite ; et même tes deux fils, Hophni et Phinées, sont morts, et l’arche de Dieu a été prise. 18 A peine eut-il fait mention de l’arche de Dieu, qu’Eli tomba de son siège à la renverse, à côté de la porte ; il se rompit la nuque et mourut, car c’était un homme vieux et pesant. Il avait été juge en Israël pendant quarante ans.

Eli avait guidé Samuel dans sa jeunesse, mais il n’avait pas été capable d’élever ses propres fils qui étaient aussi sacrificateurs. Voici ce qui est écrit :

1 Sam 2/12-24 : Les fils d’Eli étaient des hommes pervers, ils ne connaissaient point l’Eternel. ………….17 Ces jeunes gens se rendaient coupables devant l’Eternel d’un très grand péché, parce qu’ils méprisaient les offrandes de l’Eternel…..22 Eli était fort âgé et il apprit comment ses fils agissaient à l’égard de tout Israël ; il apprit aussi qu’ils couchaient avec les femmes qui s’assemblaient à l’entrée de la tente d’assignation. 23 Il leur dit: Pourquoi faites-vous de telles choses? Car j’apprends de tout le peuple vos mauvaises actions. 24 Non, mes enfants, ce que j’entends dire n’est pas bon ; vous faites pécher le peuple de l’Eternel.

Voilà une situation lamentable d’un homme chargé de la plus haute fonction en Israël, qui n’a même pas conscience de la gravité du péché. Bien entendu il dénonce le péché, mais mollement. Eli est un mou, il est pour  » la paix  » sans effort et sans vérité. Il n’a rien construit de solide dans sa famille, d’ailleurs Dieu va la supprimer. Au fond, Eli n’avait aucune autorité sur ses fils, or il était de sa responsabilité que l’ordre règne en face de Dieu. Il n’enseignait ni ses fils, ni le peuple, il est d’ailleurs écrit :

1 Sam 3/1 : Le jeune Samuel était au service de l’Eternel devant Eli. La parole de l’Eternel était rare en ce temps-là, les visions n’étaient pas fréquentes.

Comment se fait-il que l’on puisse dire que la parole de Dieu était rare ? Tout simplement parce qu’on faisait autre chose que l’étudier, la rechercher et la transmettre. Lorsqu’on amuse les enfants plutôt que de leur apprendre la parole de Dieu, lorsqu’on ne comprend pas l’importance de la transmission, lorsqu’on n’explique pas aux enfants le bien et le mal, lorsqu’on se soumet aux caprices des enfants pour avoir la paix, on devient mou comme Eli et on perd la génération suivante !

Nous remarquons de plus qu’Eli était aveugle au sens propre comme au figuré, c’est pourquoi il ne pouvait pas conduire le peuple dans la sanctification. Alors, ce qui devait arriver arriva, les Philistins livrèrent bataille et nous lisons :

1 Sam 4/10-11 : Les Philistins livrèrent bataille, et Israël fut battu. Chacun s’enfuit dans sa tente. La défaite fut très grande, et il tomba d’Israël trente mille hommes de pied. 11 L’arche de Dieu fut prise, et les deux fils d’Eli, Hophni et Phinées, moururent.

L’expression  » chacun s’enfuit dans sa tente  » est redoutable de sens. Nous avons vu que la période actuelle dans laquelle se trouve l’Eglise ressemble à celle des juges. Le malin livre des batailles victorieuses contre l’église et de nombreux chrétiens se sont  » enfuis dans leurs maisons « …écœurés et découragés !

C’est dans ce contexte que Samuel fut reconnu prophète. Il fut également juge en Israël. Nous remarquons que Samuel était un jeune homme très attentif à la parole de Dieu, en cela il différait de la majorité du peuple :

1 Sam 3/19-20 : Samuel grandissait. L’Eternel était avec lui, et il ne laissa tomber à terre aucune de ses paroles. 20 Tout Israël, depuis Dan jusqu’à Beer-Schéba, reconnut que Samuel était établi prophète de l’Eternel.

C’est parce que Samuel était différent des autres qu’ils pouvaient être remarqué. Il n’était pas couleur  » passe muraille « . Le sérieux et la profondeur de Samuel intéressait le peuple, parce qu’enfin il y avait un espoir avec lui.

L’arche fut rendue par les Philistins de façon miraculeuse et Samuel exerça son ministère jusqu’à un âge avancé. Pendant la vie de Samuel, les Philistins furent contrôlés par l’Eternel (1 Sam 7/13).

Cependant, la dégradation générale était si avancée, l’influence du monde sur la population tellement forte, que même Samuel n’a pas réussi la transmission vers ses propres enfants. Il est dit que ses fils furent désignés comme juges, mais :

1 Sam 8/3 : Les fils de Samuel ne marchèrent point sur ses traces ; ils se livraient à la cupidité, recevaient des présents, et violaient la justice.

Le peuple demande un roi

Alors le peuple alla trouver Samuel pour demander un roi !

Au fond, le peuple n’avait plus confiance dans les  » hommes de Dieu « …

1 Sam 8/5 : Ils lui dirent: Voici, tu es vieux, et tes fils ne marchent point sur tes traces ; maintenant, établis sur nous un roi pour nous juger, comme il y en a chez toutes les nations.

Israël ne veut plus être différent des autres peuples. Lui qui avait reçu la mission de faire connaître Dieu à l’humanité toute entière, veut prendre comme modèle les peuples païens.

Dieu savait qu’un jour ces choses arriveraient, et il avait déjà imposé des règles de sagesse pour cette future époque :

  • Un roi hébreu choisi par l’Eternel,
  • Qui ne possède pas beaucoup de chevaux (ce qui représentait la force et la richesse de l’Egypte),
  • Ayant peu d’épouses (pour ne pas se détourner de Dieu),
  • Et qui écrit lui-même une copie de la Torah, afin de la connaître et l’appliquer.

Deut 17/14-30 : Lorsque tu seras entré dans le pays que l’Eternel, ton Dieu, te donne, lorsque tu le posséderas, que tu y auras établi ta demeure, et que tu diras: Je veux mettre un roi sur moi, comme toutes les nations qui m’entourent, – 15 tu mettras sur toi un roi que choisira l’Eternel, ton Dieu, tu prendras un roi du milieu de tes frères, tu ne pourras pas te donner un étranger, qui ne soit pas ton frère. 16 Mais qu’il n’ait pas un grand nombre de chevaux ; et qu’il ne ramène pas le peuple en Egypte pour avoir beaucoup de chevaux ; car l’Eternel vous a dit: Vous ne retournerez plus par ce chemin-là. 17 Qu’il n’ait pas un grand nombre de femmes, afin que son coeur ne se détourne point ; et qu’il ne fasse pas de grands amas d’argent et d’or. 18 Quand il s’assiéra sur le trône de son royaume, il écrira pour lui, dans un livre, une copie de cette loi, qu’il prendra auprès des sacrificateurs, les Lévites. 19 Il devra l’avoir avec lui et y lire tous les jours de sa vie, afin qu’il apprenne à craindre l’Eternel, son Dieu, à observer et à mettre en pratique toutes les paroles de cette loi et toutes ces ordonnances ; 20 afin que son coeur ne s’élève point au-dessus de ses frères, et qu’il ne se détourne de ces commandements ni à droite ni à gauche ; afin qu’il prolonge ses jours dans son royaume, lui et ses enfants, au milieu d’Israël.

Alors, au temps de Samuel, c’est Dieu lui-même qui désigna le roi :

1 Sam 9/17 : Lorsque Samuel eut aperçu Saül, l’Eternel lui dit : Voici l’homme dont je t’ai parlé ; c’est lui qui régnera sur mon peuple.

C’était un bel homme dont il est dit :

1 Sam 9/1-2 : Il y avait un homme de Benjamin, nommé Kis, fils d’Abiel, fils de Tseror, fils de Becorath, fils d’Aphiach, fils d’un Benjamite. C’était un homme fort et vaillant. 2 Il avait un fils du nom de Saül, jeune et beau, plus beau qu’aucun des enfants d’Israël, et les dépassant tous de la tête.

Dans 1 Samuel 13, l’activité de Samuel comme juge se termine, il dépose cette fonction. Saül est désormais le premier roi d’Israël.

Nous constatons que Dieu n’a pas pris pour roi d’Israël un incapable, mais au contraire un homme ayant beaucoup de qualités.

Cet homme doit diriger le peuple de Dieu : mais le peut-il sans l’Esprit ?

Saül est un homme de bonne volonté, dans les textes de 1 Samuel 13 à 15, il ne représente pas l’opposition préméditée de la chair à l’œuvre de Dieu. Au contraire, nous voyons un homme charnel certes, mais qui veut servir Dieu de son mieux. Saül est un cas typique de l’homme charnel introduit dans une position de service et de témoignage. Il est responsable du peuple devant Dieu. Ce roi fut oint selon l’usage :

1 Sam 10/1 : Samuel prit une fiole d’huile, qu’il répandit sur la tête de Saül. Il le baisa, et dit: L’Eternel ne t’a-t-il pas oint pour que tu sois le chef de son héritage?

Voilà donc un roi désigné par Dieu, mais qui, très rapidement montrera qu’il ne sait pas servir correctement l’Eternel. Parce que Saül est un homme charnel ! Très rapidement, les Ammonites voulurent humilier Israël et la parole nous dit que Saül fut  » saisi par l’esprit de Dieu «  :

1 Sam 11/6 : Dès que Saül eut entendu ces choses, il fut saisi par l’esprit de Dieu, et sa colère s’enflamma fortement.

Nous voyons donc que Dieu  » accompagne  » le nouveau roi dans sa fonction. Saül fait un bon départ ! Les Ammonites furent vaincus et le roi fut confirmé dans sa fonction. Le roi étant confirmé, Samuel n’avait plus à exercer la fonction de juge qu’il déposa.

1 Sam 11/14-15 : Et Samuel dit au peuple: Venez, et allons à Guilgal, pour y confirmer la royauté. 15 Tout le peuple se rendit à Guilgal, et ils établirent Saül pour roi, devant l’Eternel, à Guilgal.

Israël est attaqué, les Hébreux se rassemblent !

Fort de cette première victoire, Jonathan, fils de Saül, a réalisé un exploit :

1 Sam 13/3 : Jonathan battit le poste des Philistins qui était à Guéba, et les Philistins l’apprirent….

Cette action militaire isolée était dangereuse, car Israël était mal armé. Israël avait peur des Philistins et voyant ce qu’avait fait Jonathan, le peuple se cachait dans les rochers, les cavernes et les buissons (1Sam 13/6). C’est alors que Saül voulant rassembler ses troupes fait sonner de la trompette et dit :

1 Sam 13/3 : …. Saül fit sonner de la trompette dans tout le pays, en disant: Que les Hébreux écoutent!

De leur côté, les Philistins s’assemblèrent :

1 Sam 13/5 : Les Philistins s’assemblèrent pour combattre Israël.

Et voilà le premier décalage : Saül se place sur le plan charnel en parlant des hébreux (fils de Jacob), alors que les Philistins attaquent sur le plan spirituel en désignant Israël !

La chair ne comprend pas les choses spirituelles, c’est pourquoi elle est faible. Elle est peut-être pleine de bonne volonté, mais elle va s’épuiser par manque de discernement.

Saül ne comprend pas le lien spécial qui unit Israël à Dieu. Il s’appuie sur le rassemblement de la nation constituée à l’égal des gentils. La chair peut-elle comprendre les rapports d’intimité entre l’époux et l’épouse ?

Saül rassemble par la peur

Une première chose étonne : Saül s’attribue le mérite de la victoire de Jonathan son fils, qui a remporté une victoire  » par la foi  » !

La chair ramène tout à soi !

1 Sam 13/4 : Tout Israël entendit que l’on disait: Saül a battu le poste des Philistins,….

Le motif du rassemblement qui suit est la peur, cette manière d’agir a pour résultat de rassembler tout Israël autour de Saül, mais il y a des conséquences morales.

En effet, ceux qui se placent sous la protection de la chair pour trouver la sécurité vont très vite découvrir qu’ils n’en ont aucune. Ils suivent Saül en tremblant et pour se mettre à l’abri ils abandonnent le terrain promis par Dieu :

1 Sam 13/5-7 : Les Philistins s’assemblèrent pour combattre Israël. Ils avaient mille chars et six mille cavaliers, et ce peuple était innombrable comme le sable qui est sur le bord de la mer. Ils vinrent camper à Micmasch, à l’orient de Beth-Aven. 6 Les hommes d’Israël se virent à l’extrémité, car ils étaient serrés de près, et ils se cachèrent dans les cavernes, dans les buissons, dans les rochers, dans les tours et dans les citernes. Il y eut aussi des Hébreux qui passèrent le Jourdain, pour aller au pays de Gad et de Galaad. Saül était encore à Guilgal, et tout le peuple qui se trouvait auprès de lui tremblait.

Ils oublient que leur cause est entre les mains de Dieu !

Saül offre un holocauste !

Saül va traverser un moment difficile. C’est le lot de tous ceux qui veulent être disciples de Dieu. Alors, il se souvient des paroles de l’homme de Dieu, Samuel :

1 Sam 13/8 :Il attendit sept jours, selon le terme fixé par Samuel. Mais Samuel n’arrivait pas à Guilgal, et le peuple se dispersait loin de Saül.

Saül a fait ce que Samuel demandait : attendre 7 jours ! Mais il devait aussi attendre l’arrivée de Samuel pour invoquer l’Eternel avant la bataille. Dieu était en train de tester l’obéissance du roi et ce fut un échec !

Sur le plan charnel, on comprend la réaction de Saül. La situation semblait sans solution, il fallait réagir et prendre les choses main. C’est l’impatience provoquée par la peur.

Dans le jardin d’Eden, l’arbre de la connaissance était interdit car il développait l’âme au dépend de l’esprit. Dieu avait-il l’intention d’en libérer l’accès ultérieurement ? En tout cas, l’impatience à vouloir manger du fruit de cet arbre a provoqué la peur…Impatience et peur sont liées !

1 Sam 13/12-14 : …Je me suis dit: Les Philistins vont descendre contre moi à Guilgal, et je n’ai pas imploré l’Eternel! C’est alors que je me suis fait violence et que j’ai offert l’holocauste. 13 Samuel dit à Saül: Tu as agi en insensé, tu n’as pas observé le commandement que l’Eternel, ton Dieu, t’avait donné. L’Eternel aurait affermi pour toujours ton règne sur Israël ; 14 et maintenant ton règne ne durera point….

On constate que la chair peut imiter la foi jusqu’à un certain point, pas au-delà. Elle recule devant les conséquences possibles de son inactivité. Il lui est très difficile de se tenir tranquille et de voir comment Dieu va agir ! La patience de la chair cesse au moment de devenir la foi.

L’homme naturel peut marcher longtemps dans un chemin de patience, mais il n’a pas le sentiment de sa faiblesse et, au moment difficile, il ne trouve de ressource qu’en lui-même.

De plus, nous voyons que le peuple ne trouvait pas en Saül l’autorité suffisante, car la motivation du rassemblement était mauvaise. C’est pourquoi le peuple abandonne Saül qui perd patience.

Quand l’appui des hommes manque, la chair poussée à l’action prend la place qui appartient au prophète Samuel. Saül foule l’ordre établi par Dieu et le secours de Dieu arrive (Samuel) au moment où la chair vient de s’aider elle-même ! A quoi ce secours peut-il alors servir ?

Saül ne méprise pas l’homme de Dieu, il va même à sa rencontre pour le saluer.

1 Sam 13/10 : Comme il achevait d’offrir l’holocauste, voici, Samuel arriva, et Saül sortit au-devant de lui pour le saluer.

Mais néanmoins, il est responsable de ce qu’il a fait et, Samuel lui dit :

 » Qu’as-tu fait ? « . Ce sont les mêmes paroles qui furent adressées à Caïn.

La chair a toujours des excuses excellentes pour agir et par conséquent désobéir, il s’agit même d’une excuse pieuse :

1 Sam 13/12 : Je me suis dit: Les Philistins vont descendre contre moi à Guilgal, et je n’ai pas imploré l’Eternel! C’est alors que je me suis fait violence et que j’ai offert l’holocauste.

Mais les décisions de la chair sont une folie pour Dieu, parce qu’elles sont désobéissance ! L’obéissance est le premier et le seul caractère de la foi. Sans elle, il n’y a pas de foi. Elle est alliée à la dépendance.

C’est pourquoi, Dieu répond au sacrifice de Saül par un rejet. Voici la preuve que la royauté selon la chair est incapable de se maintenir et elle n’a d’autres ressources que la grâce.

Saül parait insensible à la gravité de son acte. Il continue même son action par un dénombrement :

1 Sam 13/15 :Puis Samuel se leva, et monta de Guilgal à Guibea de Benjamin. Saül fit la revue du peuple qui se trouvait avec lui: il y avait environ six cents hommes.

Le peuple est sans arme

Les Philistins avaient interdit que les hébreux puissent faire des armes. De même, si nous dépendons du monde pour nos armes, nous serons sans ressources pour le combattre. Notre arme est la parole de Dieu qui nous enseigne que pour combattre nous avons à nous revêtir de toutes les armes de Dieu (Eph 6/11-18) car nous n’avons pas à lutter contre  » la chair et le sang « , mais contre un monde spirituel démoniaque.

Mais si le peuple de Dieu combat à la manière du monde, il n’obtient que le monde dans l’église. Par exemple pourquoi va-t-on chercher dans le monde l’inspiration de la musique ? Pourquoi tenons-nous à tout mélanger comme le monde le fait ?

Le monde et la jeunesse actuelle ne sait plus rester dans le silence. Une des grandes faiblesses de la jeunesse est de manquer d’attention. Ils sont distraits…ce n’est pas étonnant, car le bruit disperse. Or, on ne sait plus rien faire sans écouteurs, comme pour remplir un vide intérieur.

Ce mal est entré dans l’église, on ne sait plus écouter en silence et attendre que Dieu parle.

Le bruit estompe le sentiment de solitude, c’est devenu comme une drogue.

Jésus s’isolait fréquemment dans des lieux déserts pour écouter son Père. Nous faisons tout le contraire. Nous ne savons plus faire la différence entre l’écoute, la prière et la louange.

Lors d’une cérémonie religieuse, le prédicateur donnait un très bon enseignement, mais en même temps quelqu’un jouait de la musique pour faire un  » fond sonore « . Nous avions du mal à nous concentrer sur le message…que c’est triste ! Les centres commerciaux eux, stoppent la musique pour faire des annonces…. Comment peut-on recueillir la pensée profonde de Dieu quand on mélange tout, Dieu est un Dieu d’ordre. Il y a un temps pour louer Dieu, un temps pour enseigner la parole, un temps pour prier, un temps pour écouter, un temps pour agir etc…

Nous devons nous rappeler que l’ange de lumière était, avant sa chute, le chef de la louange dans les cieux. Il a gardé ce don de la musique, alors pourquoi allons-nous chercher l’inspiration dans le monde qu’il contrôle ? Pour attirer les jeunes dit-on ! Mais ça ne les empêche pas de continuer à copier illégalement les CD, pirater les œuvres et vivre comme ils veulent en toute bonne conscience. Ont-ils une vraie rencontre avec Dieu ?

Le bruit fausse les décisions car il empêche la connaissance. Que ce soit celle qui vient des écritures ou celle que l’on reçoit de l’Esprit. Le malin travaille en eau trouble, dans le mélange.

C’est en silence que l’eau boueuse s’éclaircit, les forces de Dieu sont souvent silencieuses. Un champ de blé qui germe ne fait pas de bruit.

Le silence est le climat de Dieu, s’il nous pèse, c’est que nous en avons besoin. Le silence met en état d’accueillir le message de Dieu. La force de Samuel était d’être différent des gens du monde, il savait écouter Dieu.

Avant le jugement de Babylone, Dieu imposera le silence dans les cieux…Humains réfléchissez !

Apoc 8/1 : Quand il ouvrit le septième sceau, il y eut dans le ciel un silence d’environ une demi-heure.

La raison du rejet de Saül

Saül représente la chair engagée dans l’œuvre de Dieu. Qu’est-ce la chair peut faire en conflit contre Amalek ?

Deut 25/17-29 : Souviens-toi de ce que te fit Amalek pendant la route, lors de votre sortie d’Egypte,18 comment il te rencontra dans le chemin, et, sans aucune crainte de Dieu, tomba sur toi par derrière, sur tous ceux qui se traînaient les derniers, pendant que tu étais las et épuisé toi-même. 19 Lorsque l’Eternel, ton Dieu, après t’avoir délivré de tous les ennemis qui t’entourent, t’accordera du repos dans le pays que l’Eternel, ton Dieu, te donne en héritage et en propriété, tu effaceras la mémoire d’Amalek de dessous les cieux: ne l’oublie point.

Amalek est l’adversaire par excellence d’Israël, c’est un type de Satan. Dieu s’en est peut-être servi comme d’une verge, mais à présent, malgré les fautes de Saül, Israël eût du repos tout à l’entour. Par conséquent l’heure d’Amalek avait sonné.

Ex 17/16 : …Parce que la main a été levée sur le trône de l’Eternel, il y aura guerre de l’Eternel contre Amalek, de génération en génération.

C’est avec cet adversaire que s’est engagée sans trêve, la lutte du chrétien :

Eph 6/11-12 : Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les ruses du diable. 12 Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes.

Dans cette lutte, Israël avait été vainqueur par la main de Josué quand Moïse maintenait les bras levés avec l’aide d’Aaron et Hur (Ex 17/8-16) et Dieu dit :

Ex 17/14 : L’Eternel dit à Moïse: Ecris cela dans le livre, pour que le souvenir s’en conserve, et déclare à Josué que j’effacerai la mémoire d’Amalek de dessous les cieux.

Amalek est un petit fils d’Esaü, c’est donc un Edomite et lorsque le prophète Balaam fut appelé par le roi Balak pour maudire Israël, il n’a pas pu le faire (Nb22,23). Mais par contre il prononça un oracle sur Amalek :

Nb 24/20 : Balaam vit Amalek. Il prononça son oracle, et dit: Amalek est la première des nations, Mais un jour il sera détruit.

Ce que Moïse et Josué ont fait, Saül en est-il capable ? En apparence oui ! Saül se lève :

1 Sam 15/1-7 : Samuel dit à Saül: C’est moi que l’Eternel a envoyé pour t’oindre roi sur son peuple, sur Israël: écoute donc ce que dit l’Eternel. 2 Ainsi parle l’Eternel des armées: Je me souviens de ce qu’Amalek fit à Israël, lorsqu’il lui ferma le chemin à sa sortie d’Egypte. 3 Va maintenant, frappe Amalek, et dévouez par interdit tout ce qui lui appartient ; tu ne l’épargneras point, et tu feras mourir hommes et femmes, enfants et nourrissons, bœufs et brebis, chameaux et ânes. 4 Saül convoqua le peuple, et en fit la revue à Thelaïm: il y avait deux cent mille hommes de pied, et dix mille hommes de Juda. 5 Saül marcha jusqu’à la ville d’Amalek, et mit une embuscade dans la vallée. 6 Il dit aux Kéniens: Allez, retirez-vous, sortez du milieu d’Amalek, afin que je ne vous fasse pas périr avec lui ; car vous avez eu de la bonté pour tous les enfants d’Israël, lorsqu’ils montèrent d’Egypte. Et les Kéniens se retirèrent du milieu d’Amalek.

Mais nous constatons qu’il n’exécute pas les ordres de Samuel jusqu’au bout. Saül va obéir à 99%, mais le 1% qui n’est pas fait va le perdre.

En effet, Saül a détruit toute l’armée d’Amalek, mais il épargna son chef Agag et les meilleures bêtes des troupeaux d’Amalek :

1 Sam 15/9 : Mais Saül et le peuple épargnèrent Agag, et les meilleures brebis, les meilleurs bœufs, les meilleures bêtes de la seconde portée, les agneaux gras, et tout ce qu’il y avait de bon ; ils ne voulurent pas le dévouer par interdit, et ils dévouèrent seulement tout ce qui était méprisable et chétif.

La chair ne peut pas exécuter un ordre de Dieu jusqu’au bout. Or, aux yeux de Dieu, ne pas aller jusqu’au bout de l’ordre, c’est ne pas l’exécuter du tout !

C’est pour cela que Saül, qui représente la chair, va être rejeté comme royauté. Il ne peut pas gouverner un peuple spirituel, il ne comprend pas que ce combat est spirituel. Samuel, qui prie et intercède pour Saül le désobéissant, mène le deuil. Ce n’est pas facile pour lui, car c’est bien Dieu qui avait choisi Saül pour être roi ! Mais Samuel obéit et prononce la sentence :

1 Sam 15/10-24 :L’Eternel adressa la parole à Samuel, et lui dit: 11 Je me repens d’avoir établi Saül pour roi, car il se détourne de moi et il n’observe point mes paroles. Samuel fut irrité, et il cria à l’Eternel toute la nuit….13 Samuel se rendit auprès de Saül, et Saül lui dit: Sois béni de l’Eternel! J’ai observé la parole de l’Eternel. 14 Samuel dit: Qu’est-ce donc que ce bêlement de brebis qui parvient à mes oreilles, et ce mugissement de bœufs que j’entends? 15 Saül répondit: Ils les ont amenés de chez les Amalécites, parce que le peuple a épargné les meilleures brebis et les meilleurs bœufs, afin de les sacrifier à l’Eternel, ton Dieu ; et le reste, nous l’avons dévoué par interdit. 16 Samuel dit à Saül: Arrête, et je te déclarerai ce que l’Eternel m’a dit cette nuit. Et Saül lui dit: Parle! 17 Samuel dit: Lorsque tu étais petit à tes yeux, n’es-tu pas devenu le chef des tribus d’Israël, et l’Eternel ne t’a-t-il pas oint pour que tu sois roi sur Israël? 18 L’Eternel t’avait fait partir, en disant: Va, et dévoue par interdit ces pécheurs, les Amalécites ; tu leur feras la guerre jusqu’à ce que tu les aies exterminés. 19 Pourquoi n’as-tu pas écouté la voix de l’Eternel? Pourquoi t’es-tu jeté sur le butin, et as-tu fait ce qui est mal aux yeux de l’Eternel? 20 Saül répondit à Samuel: J’ai bien écouté la voix de l’Eternel, et j’ai suivi le chemin par lequel m’envoyait l’Eternel. J’ai amené Agag, roi d’Amalek, et j’ai dévoué par interdit les Amalécites ; 21 mais le peuple a pris sur le butin des brebis et des bœufs, comme prémices de ce qui devait être dévoué, afin de les sacrifier à l’Eternel, ton Dieu, à Guilgal. 22 Samuel dit: L’Eternel trouve-t-il du plaisir dans les holocaustes et les sacrifices, comme dans l’obéissance à la voix de l’Eternel? Voici, l’obéissance vaut mieux que les sacrifices, et l’observation de sa parole vaut mieux que la graisse des béliers. 23 Car la désobéissance est aussi coupable que la divination, et la résistance ne l’est pas moins que l’idolâtrie et les théraphim. Puisque tu as rejeté la parole de l’Eternel, il te rejette aussi comme roi. 24 Alors Saül dit à Samuel: J’ai péché, car j’ai transgressé l’ordre de l’Eternel, et je n’ai pas obéi à tes paroles ; je craignais le peuple, et j’ai écouté sa voix.

On constate à travers ce texte que Saül est content de lui. Il pense avoir fait toute l’œuvre dont il avait la responsabilité. Il ne perçoit aucune désobéissance dans sa vie. Il est aveugle sur lui-même.

La chair est prompte à se vanter (1 Sam 15/13), à s’excuser (1 Sam 15/20) ou à s’accuser (1 Sam 15/24). Cette promptitude porte la marque de la chair, mais elle ne trompe pas Dieu.

D’ailleurs, s’il n’a pas exécuté la totalité de l’ordre, c’est pour un bien (à ses yeux) : en effet, avec les animaux épargnés, on peut faire de belles offrandes à Dieu ! C’est une bonne idée du peuple.

Quand on craint les hommes, on obéit aux hommes. Quand on craint Dieu, on obéit à Dieu. Voilà pourquoi Saül se décharge de la faute sur le peuple et il déguise sa désobéissance en service pour Dieu.

Pour lui, le sacrifice est plus que l’obéissance, mais Samuel lui donne la vraie pensée de Dieu.

Le premier attribut de la foi c’est l’obéissance.

Rom 1/4-5 : …Jésus-Christ notre Seigneur, 5 par qui nous avons reçu la grâce et l’apostolat, pour amener en son nom à l’obéissance de la foi tous les païens,….

D’ailleurs Dieu préfère d’autres choses aux sacrifices :

Osée 6/6 : Car j’aime la piété et non les sacrifices, Et la connaissance de Dieu plus que les holocaustes.

Matt 9/13 :Allez, et apprenez ce que signifie: Je prends plaisir à la miséricorde, et non aux sacrifices. Car je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs.

Comment Saül reçoit-il cette sentence ?

1 Sam 15/23 :Puisque tu as rejeté la parole de l’Eternel, il te rejette aussi comme roi.

Saül est pris en faute, alors il confesse son péché, puisque de toute manière c’est difficile de faire autrement ! A moins d’être de très mauvaise foi.

Sa confession est sans humiliation, sans contrition. Il ne s’est pas rendu compte qu’il a fait mal à Dieu. Mais il espère par cette  » démarche de vérité « , échapper aux conséquences.

La chair prise en flagrant délit de faute confesse facilement le mal qu’elle a fait. Mais ce n’est pas un exercice de conscience. C’est, pour le croyant charnel, un moyen d’obtenir le pardon et d’être restauré.

Quand on examine la démarche de Saül, nous constatons qu’il a en vue sa propre personne et sa réputation.

1 Sam 15/25-31 : Maintenant, je te prie, pardonne mon péché, reviens avec moi, et je me prosternerai devant l’Eternel. 26 Samuel dit à Saül: Je ne retournerai point avec toi ; car tu as rejeté la parole de l’Eternel, et l’Eternel te rejette, afin que tu ne sois plus roi sur Israël. 27 Et comme Samuel se tournait pour s’en aller, Saül le saisit par le pan de son manteau, qui se déchira. 28 Samuel lui dit: L’Eternel déchire aujourd’hui de dessus toi la royauté d’Israël, et il la donne à un autre, qui est meilleur que toi. 29 Celui qui est la force d’Israël ne ment point et ne se repent point, car il n’est pas un homme pour se repentir. 30 Saül dit encore: J’ai péché! Maintenant, je te prie, honore-moi en présence des anciens de mon peuple et en présence d’Israël ; reviens avec moi, et je me prosternerai devant l’Eternel, ton Dieu. 31 Samuel retourna et suivit Saül, et Saül se prosterna devant l’Eternel.

Son aveuglement est tel que, plus tard, lorsqu’il traque David il dit :  » Dieu te livre entre mes mains  » (1 Sam 23/7). Il croit avoir Dieu de son côté. Mais il est dit :  » Dieu ne le livra pas entre ses mains «  (1 Sam 23/14).

Plus tard, lorsque David fait grâce à Saül dans une caverne, nous voyons que Saül  » éleva la voix et pleura  » (1 Sam 24/17).

Lorsqu’il se voit si miraculeusement préservé, il reconnaît la grâce et la justice. Mais on constate que le cœur réprouvé peut-être attendri devant la grâce sans être changé !

Dieu ne demande pas des sentiments pour être régénéré, c’est de la foi dont il s’agit.

Les dernières sentences

Les dernières sentences sont données dans 1 Samuel 28.

La chair a besoin des esprits pour être  » apaisée  » et Saül, au lieu de se confier à Dieu dans son angoisse, retourne à ce qu’il a vomi. Mais il le fait en  » invoquant le nom de l’Eternel  » :

1 Sam 28/3 : Samuel était mort ; tout Israël l’avait pleuré, et on l’avait enterré à Rama, dans sa ville. Saül avait ôté du pays ceux qui évoquaient les morts et ceux qui prédisaient l’avenir.

1 Sam 28/5-7 : A la vue du camp des Philistins, Saül fut saisi de crainte, et un violent tremblement s’empara de son coeur. 6 Saül consulta l’Eternel ; et l’Eternel ne lui répondit point, ni par des songes, ni par l’urim, ni par les prophètes. 7 Et Saül dit à ses serviteurs: Cherchez-moi une femme qui évoque les morts, et j’irai la consulter.

Saül met à nu son angoisse, son isolement, son abandon. Il consulte Dieu, car la chair aime les prophéties, mais celui-ci ne lui répond pas ! Un texte du prophète Ezéchiel nous explique la pensée de Dieu :

Ez 14/3-5 : Fils de l’homme, ces gens-là portent leurs idoles dans leur coeur, et ils attachent les regards sur ce qui les a fait tomber dans l’iniquité. Me laisserai-je consulter par eux? 4 C’est pourquoi parle-leur, et dis-leur: Ainsi parle le Seigneur, l’Eternel: Tout homme de la maison d’Israël qui porte ses idoles dans son coeur, et qui attache les regards sur ce qui l’a fait tomber dans son iniquité, -s’il vient s’adresser au prophète, -moi, l’Eternel, je lui répondrai, malgré la multitude de ses idoles, 5 afin de saisir dans leur propre coeur ceux de la maison d’Israël qui se sont éloignés de moi avec toutes leurs idoles.

Et nous constatons que selon cette parole, Dieu va communiquer à Saül la dernière sentence par l’intermédiaire de la dernière personne vivante qui évoquait les morts :

1 Sam 28/13-19 : Tu es Saül! 13 Le roi lui dit: Ne crains rien ; mais que vois-tu? La femme dit à Saül: je vois un dieu qui monte de la terre. 14 Il lui dit: Quelle figure a-t-il? Et elle répondit: C’est un vieillard qui monte et il est enveloppé d’un manteau. Saül comprit que c’était Samuel, et il s’inclina le visage contre terre et se prosterna.

15 Samuel dit à Saül: Pourquoi m’as-tu troublé, en me faisant monter? Saül répondit: Je suis dans une grande détresse: les Philistins me font la guerre, et Dieu s’est retiré de moi ; il ne m’a répondu ni par les prophètes ni par des songes. Et je t’ai appelé pour que tu me fasses connaître ce que je dois faire. 16 Samuel dit: Pourquoi donc me consultes-tu, puisque l’Eternel s’est retiré de toi et qu’il est devenu ton ennemi? 17 L’Eternel te traite comme je te l’avais annoncé de sa part ; l’Eternel a déchiré la royauté d’entre tes mains, et l’a donnée à un autre, à David. 18 Tu n’as point obéi à la voix de l’Eternel, et tu n’as point fait sentir à Amalek l’ardeur de sa colère: voilà pourquoi l’Eternel te traite aujourd’hui de cette manière. 19 Et même l’Eternel livrera Israël avec toi entre les mains des Philistins. Demain, toi et tes fils, vous serez avec moi, et l’Eternel livrera le camp d’Israël entre les mains des Philistins.

Ce n’est que lorsque l’homme charnel se trouve devant son sort inévitable qu’il en apprécie réellement toute la portée.

Désobéissance et indépendance caractérisent l’homme sans Dieu.