»  Adieu ma France… Tu n’es plus celle que j’ai connue, le pays du respect des valeurs, de l’hymne et du drapeau, le pays de la fierté d’être français. Adieu ma France des trafics en tous genres, du chômage, de l’islamisme, de la polygamie, du laxisme, de la permissivité, de la famille décomposée… Adieu ma France réduite à  l’état d’urgence, ma France déconstruite, en guerre avec elle-même. Je veux, néanmoins, demeurer optimiste et croire en ton sursaut. Mais qui te sauvera  ?   »  (Général Marcel Bigeard)

 

                       Mon enfance durant, je fus fier de  ma  France… Il était, par delà  la Méditerranée, ce pays chatoyant qui me faisait rêver entre deux pages de géographie… Elle était  ma  Mère Patrie et, à  l’instar de mes camarades de jeux, des Mohamed et des Levy, je ne voyais, je ne sentais que ce qui était beau dans son passé et son présent… Je voyais en rêvant une histoire chargée de gloires, de saints, de rois, de héros, de batailles gagnées et de défaites toujours glorieuses, d’un Empire qui rayonnait par-delà  les mers.

                       »  Là -bas  « , avec mes camarades du cours moyen, nous vibrions pendant les leçons d’histoire. Nous encouragions de la voix, des mains et des pieds Vercingétorix et Jeanne d’Arc à  bouter l’envahisseur hors de France. Subjugués par l’héroïsme de Bayard -le  »  Chevalier sans peur et sans reproche  « – et les victoires de Napoléon, nous suffoquions de plaisir au récit de la bataille d’Austerlitz  mais nous refusions de lire celles de  Waterloo  et de  la retraite de Russie.  

          En somme, j’étais fier de  ma  France avec ce que cela comporte d’aveuglement et je l’aimais du plus profond de mon être.

                      Chrétiens, Juifs et Arabes, tous unis dans une même communion de pensées, nous étions prêts à  nous battre pour elle, à  nous faire tuer, à  tout quitter pour elle. Nous ne savions pas ce qu’elle était exactement  ; qu’importait  ! Elle était tout ce qu’elle était et nous en assumions les laideurs comme les beautés  ; c’était une réalité, une réalité matérielle, charnelle, spirituelle, indissociablement. Certes, je discernais bien déjà  ce qu’il y avait de laid dans son histoire  : L’inquisition et ses tortures… Les guerres de religion… La folie sanguinaire des révolutionnaires de 1789 et ceux de la Commune de Paris de 1871, l’institution de la Terreur et de la déchristianisation… mais cela ne comptait pas pour moi. Un enfant ne s’amuse pas à  faire l’inventaire des imperfections de sa mère, morales et physiques. Elle est sa mère et, comme telle, sans défauts. Les connaissant, il les ignore. C’est le mystère de l’amour.

                      Mais le temps a passé depuis et mes souvenirs -comme ceux de mes camarades d’hier- sont ceux d’une splendeur à  jamais révolue… Nous ne sommes plus ainsi, nous avons changé.  Notre  France  ? Nous n’en sommes plus fiers et, bien souvent, nous en avons même honte…

                      Il est difficile de ne vivre que d’espoir aussi bien que de souvenirs et de se réfugier dans les négations rectificatrices.

                      Tout a débuté avec le désastre de 1940 et l’insignifiance médiatique de l’aide fournie par  l’Armée d’Afrique  pour la victoire finale. Puis il y eut la perte de l’Indochine, les désastres et les sacrifices d’une armée héroïque, l’abandon de nos Partisans, la trahison des communistes et leurs sabotages meurtriers. Il y eut aussi la mort de l’Algérie française, de celle de milliers de jeunes soldats, de milliers de Musulmans fidèles, de milliers de victimes innocentes offertes en holocauste pour satisfaire aux exigences d’une arithmétique de la terreur, des milliers d’arrestations arbitraires de patriotes français refusant d’abdiquer… et, au bout, l’exode et l’exil de tout un peuple.

                      Nous sommes saouls de défaites, de reculs, d’abandons, de reniements, de capitulations  : Nous sommes gorgés d’humiliations. Nous lâchons tout, nous abandonnons tout ce qui nous appartient… La France qui trahit, qui renie, qui abdique, qui brade, qui s’autoflagelle… La France qui renie son passé et ses valeurs chrétiennes.

          Alors, pour ne plus avoir honte, pour ne plus pleurer lorsqu’un Diên-Biên-Phu tombe sous les orgues de Staline, pour ne plus pleurer nos soldats décharnés de retour des camps de la mort lente d’un  Vietminh  transposé en djihadistes, pour ne plus pleurer les gorges tranchées, les corps mutilés au couteau et ceux déchiquetés par les bombes d’un FLN réincarné en EI, pour ne plus pleurer l’attente inhumaine d’un  »  disparu  « , pour ne plus pleurer sur la route d’un exil, pour ne plus pleurer des détenus politiques fidèles à  l’honneur, pour ne plus pleurer des soldats trahis, victimes de politiciens véreux, nous avons décidé de fermer notre cœur à  l’amour. Nous avons assez souffert, nous avons assez eu peur, nous avons assez baissé les yeux devant nos  »  vainqueurs   » d’hier pour ne pas avoir à  nous incliner devant ceux de demain et revivre les affres de la trahison, du terrorisme et de la guerre civile.

           Nous voyons que les idées généreuses favorisent la corruption, que la confiance que nous plaçons envers nos élus est bafouée, que la loi du plus fort est toujours la meilleure…

Voici revenu le temps des imposteurs  :

Mensonges, tromperies incessantes, déclarations électorales jamais suivies d’effets, reniements, promesses non tenues… Dans les plis de leur écharpe tricolore, l’ambition, la vanité, l’orgueil, le profit, la bêtise. Scandales de tous les côtés, fripouilleries partout et à  tous les niveaux de la hiérarchie… ce qui fit dire, déjà , à  Montesquieu  :

 »  Tout homme qui a du pouvoir est porté à  en abuser  « .

Nous parle-t-on de Patrie  ? Enseigne-t-on à  nos écoliers ce qu’est la Patrie  ? Ce qu’est la France  ? Connaissent-ils seulement, ces écoliers, le premier couplet de  La Marseillaise  ?   Qu’est-ce que la Patrie  ? Dites-le-nous donc, Messieurs  ! Une histoire  ? Vous en rejetez la plus grande partie et les livres de nos étudiants ne sont qu’un ramassis de contre-vérités. On connaît à  ce sujet le terrible et célèbre mot de Joseph de Maistre  :  »  L’Histoire, depuis trois cents ans, n’est qu’une conspiration contre la vérité  « .

Quel idéal êtes-vous donc capables de proposer à  notre jeunesse  ?  

Albert Einstein avait raison de dire que   » ce n’est pas avec ceux qui ont créé les problèmes qu’il faut espérer les résoudre « 

                      Et vous, Giscard d’Estaing, (Mitterrand), Chirac, Sarkozy, Hollande, préoccupés comme vous l’êtes par votre maintien ou votre retour au pouvoir, qu’avez-vous fait de cette France que nous vous avons confiée  ? Vous vous êtes comportés plus en  »  businessman   » adeptes de  »  show-biz  « , qu’en chefs d’Etat  ; vous avez institué le laxisme judiciaire, ouvert toutes grandes les vannes de l’immigration-invasion en prétendant que ce serait  »  une chance pour la France  « , la livrant ainsi aux hordes étrangères, aux voyous, aux islamistes, aux terroristes. Vous avez fait de nos banlieues où, jadis, il faisait bon vivre, des zones de non-droit où la terreur règne en maître, où la racaille  manifeste ouvertement sa solidarité avec les terroristes islamistes.

                      Vous nous avez tout enlevé, volonté, fierté, espoir, civisme, courage, patience, obéissance… Tout nous paraît vide. Nous n’avons plus en nous qu’une énorme lassitude et un extrême découragement. Dès lors, nous n’avons pas le droit d’aimer la chair de notre pays et nous ne voulons plus aimer son âme. Nous n’avons pas envie de mourir pour des idées suicidaires puisées dans les Ministères… donc nous n’avons plus envie de mourir pour la France sachant combien notre sacrifice sera vain.

Au fil des générations, flanqués des médias qui vous soutiennent, vous n’avez eu de cesse de cultiver le mythe de la culpabilité nationale  : Colonisation… Repentance… Soumission… ignorant, comme le disait Charles Péguy,  »  qu’il y a des contritions plus sales que les péchés  « . Vous avez fait en sorte, lors de vos gouvernances, que  notre  France  s’accuse elle-même et se déclare honteuse de son passé guerrier, impérialiste et colonialiste… et, aujourd’hui,   elle n’est plus  qu’une petite  étoile dont le foyer s’est éteint progressivement. Ce qui subsiste encore à  la place où elle éclairait n’est plus qu’un reflet dont nous pouvons désormais calculer la survivance…

Et nous souffrons de la voir ainsi… Méconnaissable,  libanisée,  colonisée, livrée à  l’intégrisme religieux, décérébrée, sans mémoire, convulsée et congestionnée, gangrenée par les syndicats, les  associations adeptes de la tartufferie des droits de l’homme et de l’antiracisme,  minée par l’insécurité, les émeutes, les grèves et le chômage, résignée à  la stagnation, au recul, à  la déchéance et à  la fin. Oui,  ma  France, qui te sauvera  ?

                                                                                                                                                                   José CASTANO

                                                                                                                                                                     Petit fils d’immigrés espagnols

 

 »  Quelle époque terrible que celle où des idiots dirigent des aveugles   »  (Shakespeare)

Note MAV : À la question: « Oui,  ma  France, qui te sauvera  ? », je réponds par:

2Ch 7:13  Quand je fermerai le ciel et qu’il n’y aura point de pluie, quand j’ordonnerai aux sauterelles de consumer le pays, quand j’enverrai la peste parmi mon peuple;  14  si mon peuple sur qui est invoqué mon nom s’humilie, prie, et cherche ma face, et s’il se détourne de ses mauvaises voies,-je l’exaucerai des cieux, je lui pardonnerai son péché, et je guérirai son pays.  15  Mes yeux seront ouverts désormais, et mes oreilles seront attentives à  la prière faite en ce lieu.

Ce matin je lisais ceci en Esaïe 9  :

13  Le peuple ne revient pas à  celui qui le frappe, Et il ne cherche Pas l’Eternel des armées.  14  Aussi l’Eternel arrachera d’Israël la tête et la queue, La branche de palmier et le roseau, En un seul jour.  15  L’ancien et le magistrat, c’est la tête, Et le prophète qui enseigne le mensonge, c’est la queue.  16  Ceux qui conduisent ce peuple l’égarent, Et ceux qui se laissent conduire se perdent.

Impressionnant, non, de voir comment c’est exactement ce qui se passe aujourd’hui en France ?

La suite en Esaïe 10

5  Malheur à  l’Assyrien, verge de ma colère ! La verge dans sa main, c’est l’instrument de ma fureur.  6  Je l’ai lâché contre une nation impie, Je l’ai fait marcher contre le peuple de mon courroux, Pour qu’il se livre au pillage et fasse du butin, Pour qu’il le foule aux pieds comme la boue des rues.  7  Mais il n’en juge pas ainsi, Et ce n’est pas là  la pensée de son coeur; Il ne songe qu’à  détruire, Qu’à  exterminer les nations en foule.  8  Car il dit : Mes princes ne sont-ils pas autant de rois ?

L’Assyrien, c’est l’Ouma d’aujourd’hui, qui veut conquérir le monde. Oui Dieu chatie les nations en se servant de l’obsession djihadiste de conquête. À l’époque, Dieu s’est servi de l’Assyrie pour punir son peuple, devenu idolâtre. Mais la suite est aussi écrite:

12  Mais, quand le Seigneur aura accompli toute son oeuvre Sur la montagne de Sion et à  Jérusalem, Je punirai le roi d’Assyrie pour le fruit de son coeur orgueilleux, Et pour l’arrogance de ses regards hautains.  13  Car il dit : C’est par la force de ma main que j’ai agi, C’est par ma sagesse, car je suis intelligent; J’ai reculé les limites des peuples, et pillé leurs trésors, Et, comme un héros, j’ai renversé ceux qui siégeaient sur des trônes;

25  Mais, encore un peu de temps, Et le châtiment cessera, Puis ma colère se tournera contre lui pour l’anéantir.