»  Le bois de cèdre à  l’intérieur de la maison offrait des sculptures de coloquintes et de fleurs épanouies ; tout était de cèdre, on ne voyait aucune pierre   » (1 Rois 6.18).

Le bois de cèdre fut utilisé par Moïse, bien avant Salomon, pour diverses pièces du Tabernacle. Le cèdre fut le bois principal du Temple de Salomon. Les poutres, le plafond à  caissons, le lambris sur toute la hauteur des murs étaient en bois de cèdre. Dans le sanctuaire, aux cloisons de cèdre, se trouvait un autel de cèdre doré. Salomon édifia aussi son palais, selon la même technique, associant la pierre taillée et les madriers de cèdre.

Le cèdre symbolise la puissance, la grandeur, la noblesse, la dignité. La Bible en fait une image privilégiée de la croissance spirituelle des justes :  »  Les justes croissent comme le palmier, ils s’élèvent comme le cèdre du Liban  «  (Psaume 92.13).

Le terme hébreu qui désigne le cèdre vient d’une racine qui exprime la fermeté. L’Ecriture elle-même désigne le cèdre comme un arbre très élevé, imposant, au point qu’il sert, à  plusieurs reprises, de comparaison avec les hommes orgueilleux :

 »  J’ai détruit les Amoréens, dont la hauteur égalait celle des cèdres   » (Amos 2.9).

Le psalmiste emploie cette même image :

 »  La voix de l’Eternel brise les cèdres du Liban  «  (Psaume 29.5).

La beauté, la grandeur, la puissance peuvent conduire à  l’orgueil ; or, Dieu résiste aux orgueilleux. C’est lorsque notre orgueil est brisé, que Dieu peut commencer à  se servir de nous.

Fraîchement coupé, le cèdre est facile à  travailler ; quand il sèche, il devient très dur. Au moment où nous venons d’être brisés par diverses circonstances, que nos vies sont bouleversées par certaines situations, nous sommes accessibles à  l’action de Dieu dans nos vies. Par contre plus nous nous endurcissons, moins nous sommes malléables entre les mains du divin Maître.

A plusieurs reprises, dans le Cantique des cantiques -un hymne à  l’amour- il est fait allusion au cèdre, et au parfum particulier de sa résine :

 »  l’odeur de tes vêtements est comme l’odeur du Liban   » (Cantique 4.11).

Nous pouvons y voir comme un appel à  répandre la bonne odeur de Christ, le Roi des rois :

 »  Nous sommes, en effet, pour Dieu, le parfum de Christ  «  (2 Corinthiens 2.15).

Que notre amour de Dieu se répande, autour de nous, comme un doux parfum.

Ma prière pour ce jour :

Seigneur, tu veux que je croisse comme le cèdre, non pour que j’en tire une vanité quelconque. Que mon cœur reste humble et malléable, même après de nombreuses années de vie avec toi. Que ma vie répande la bonne odeur de Christ. Amen !

Paul Calzada