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Introduction

La science est la connaissance exacte d’une chose. La conscience c’est : « être avec la science ». Faire la science sienne.

La conscience est un état de l’esprit que Dieu a mis en chaque homme et qui nous donne la vie. Dieu a placé dans la conscience des bornes qui doivent permettre à  l’humanité d’exister et de ne pas disparaître.

* = il est très profiatable d’acouter l’enseignement tout en ayant la base écrite sous les yeux…

Tous les hommes ont une conscience, d’ailleurs l’apôtre Paul disait aux romains  :

Rom 2/14-15  : Quand les païens, qui n’ont point la loi, font naturellement ce que prescrit la loi, ils sont, eux qui n’ont point la loi, une loi pour eux-mêmes; 15 ils montrent que l’œuvre de la loi est écrite dans leurs cœurs, leur conscience en rendant témoignage, et leurs pensées s’accusant ou se défendant tour à  tour.

Il y a donc dans tout être humain une connaissance intuitive du bien et du mal. C’est une marque de Dieu dans ses créatures. Sur terre, c’est bien grâce à  Dieu et aux consciences qu’Il a données que la société arrive à  se maintenir. Car la conscience interdit certains actes nocifs pour la société.

Le danger pour l’humanité

Le plus grand danger pour la survie de l’humanité c’est d’ignorer la conscience. L’homme peut ignorer sa conscience, mais c’est un acte de malveillance, car c’est ignorer les repères placés par le créateur.

L’homme est également capable de déplacer les repères, les modifier de telle sorte que la conscience ne peut plus faire son travail :

Prov 22/28 : Ne déplace pas la borne ancienne, Que tes pères ont posées.

Par suite de la chute de l’homme, la conscience qui était en relation avec Dieu, s’est trouvée séparée de l’Esprit de Dieu, elle a en quelque sorte  »  perdu son point de repère   » et s’est mise à  se corrompre à  cause de l’âme qui venait de prendre le  »  gouvernail   » de la personne humaine.

En d’autres termes, quand la conscience dit  »  ne fais pas ceci ou cela  « , l’âme corrige en disant  »  oui, mais si tu le fais ce sera utile pour ceci ou cela  « . Nous voyons donc que les sentiments (amour, passion, haine, dégoût etc.), les raisonnements, le savoir, la culture, bref tous les attributs de l’âme viennent ensemble  »  corriger   » progressivement la conscience. C’est ainsi que nous en sommes arrivés à  cette situation où l’on appelle le  »  mal bien et le bien mal  « .

Matt 6/23  : mais si ton œil est en mauvais état, tout ton corps sera dans les ténèbres. Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, combien seront grandes ces ténèbres !

A cause de cela, Dieu est obligé de prendre des moyens parfois douloureux, pour réveiller la conscience humaine et parvenir, si possible à  reprendre la relation avec elle.

Le projet du malin

Es 5/20 : Malheur à  ceux qui appellent le mal bien, et le bien mal, Qui changent les ténèbres en lumière, et la lumière en ténèbres, Qui changent l’amertume en douceur, et la douceur en amertume  ! 21 Malheur à  ceux qui sont sages à  leurs yeux, Et qui se croient intelligents  ! 22 Malheur à  ceux qui ont de la bravoure pour boire du vin, Et de la vaillance pour mêler des liqueurs fortes  ; 23 Qui justifient le coupable pour un présent, Et enlèvent aux innocents leurs droits  ! 24 C’est pourquoi, comme une langue de feu dévore le chaume, Et comme la flamme consume l’herbe sèche, Ainsi leur racine sera comme de la pourriture, Et leur fleur se dissipera comme de la poussière  ; Car ils ont dédaigné la loi de l’Eternel des armées, Et ils ont méprisé la parole du Saint d’Israël.

Lorsqu’une route est bien fléchée, pour tromper ceux qui l’empruntent, il suffit de désorienter une seule flèche : ils ne parviendront pas au but.

Le projet du malin est bien la perte de l’humanité, sa destruction. Le moteur pour y parvenir est la rébellion, le carburant est la tromperie. Satan souhaite que l’humanité s’autodétruise.

La conscience humaine n’a de place que celle qu’on veut bien lui laisser. Le malin sait qu’en nous multipliant les sujets de préoccupation il réduit le rôle de la conscience et la rend plus « docile ».

On ne se rebelle pas contre quelqu’un qu’on aime. Aimons-nous réellement Dieu ? Sa parole est-elle réellement notre lampe ?

La conscience : un guide ?

1 Tim 1/18-19 : Le commandement que je t’adresse, Timothée, mon enfant, selon les prophéties faites précédemment à  ton sujet, c’est que, d’après elles, tu combattes le bon combat, 19 en gardant la foi et une bonne conscience. Cette conscience, quelques-uns l’ont perdue, et ils ont fait naufrage par rapport à  la foi.

Nous sommes arrivés à  la fin des temps, de nombreuses personnes ont perdu la « bonne conscience » et c’est ainsi qu’il est écrit :

Jean16/2 : Ils vous excluront des synagogues  ; et même l’heure vient où quiconque vous fera mourir croira rendre un culte à  Dieu.

La conscience, pour être fiable, doit être éclairée par les écritures. Mais là  encore se pose un problème car, à  partir des mêmes écritures les hommes ont proposé toutes sortes de doctrines qui souvent s’opposent. Oui, la parole est là  pour nous éclairer, mais nous devons apprendre à  nous servir de la parole afin de marcher dans la « vérité et dans l’amour ».

  1. Labelle dit ceci : « Paul exhortait Timothée à  ‘exposer justement’, littéralement :’découper droit’ la parole de la vérité (2 Tim 2/15) c’est à  dire laisser chaque partie de la Bible à  la place qui est la sienne….On ne peut pas non plus appuyer une doctrine sur un seul verset, quand d’autres parlent de la même chose. L’interprétation n’est exacte que si elle n’est pas en contradiction avec d’autres versets sur le même sujet. »

Les trois états de la conscience

La conscience peut avoir trois états :

Une conscience corrompue, souillée

C’est l’état de la conscience lorsque nous restons sciemment dans le péché et que nous dédaignons les appels de Dieu. La situation est très grave, on peut lire  :

Ps 10/4-5  : Le méchant dit avec arrogance: Il ne punit pas! Il n’y a point de Dieu! -Voilà  toutes ses pensées. 5 Ses voies réussissent en tout temps;

1 Tim 4/2 : Mais l’Esprit dit expressément que, dans les derniers temps, quelques-uns abandonneront la foi, pour s’attacher à  des esprits séducteurs et à  des doctrines de démons, 2 par l’hypocrisie de faux docteurs portant la marque de la flétrissure dans leur propre conscience,…..

Tite 3/11 : Eloigne de toi, après un premier et un second avertissement, celui qui provoque des divisions, 11 sachant qu’un homme de cette espèce est perverti, et qu’il pèche, en se condamnant lui-même.

Héb 6/4-6 : Car il est impossible que ceux qui ont été une fois éclairés, qui ont goûté le don céleste, qui ont eu part au Saint-Esprit, 5 qui ont goûté la bonne parole de Dieu et les puissances du siècle à  venir, 6 et qui sont tombés, soient encore renouvelés et amenés à  la repentance, puisqu’ils crucifient pour leur part le Fils de Dieu et l’exposent à  l’ignominie.

Jean 3/19  : Et ce jugement c’est que, la lumière étant venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à  la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises.

Tite 1/15-16  : Tout est pur pour ceux qui sont purs; mais rien n’est pur pour ceux qui sont souillés et incrédules, leur intelligence et leur conscience sont souillées. 16 Ils font profession de connaître Dieu, mais ils le renient par leurs œuvres, étant abominables, rebelles, et incapables d’aucune bonne œuvre.

Une conscience égarée

C’est une conscience qui est faussée car elle a été travaillée, manipulée par l’âme qui subit les assauts de la vie et du péché. La conscience fait le mal en croyant que c’est bien. Les points de repères, initialement placés par Dieu, ont été déplacés. La personne peut alors faire le  »  mal   » en toute bonne conscience. La conscience a été séduite.

Voir  : Job 27, 1 Cor 8/7-12

 

Rom 1/21-23  : …puisque ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces; mais ils se sont égarés dans leurs pensées, et leur coeur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres. 22 Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous;

 

Es 5/20  : Malheur à  ceux qui appellent le mal bien, et le bien mal, Qui changent les ténèbres en lumière, et la lumière en ténèbres, Qui changent l’amertume en douceur, et la douceur en amertume !

Jean 5/44 : Comment pouvez-vous croire, vous qui tirez votre gloire les uns des autres, et qui ne cherchez point la gloire qui vient de Dieu seul  ?

L’état normal  de la conscience

 

Dans un état normal, la conscience a le  »  sentiment   » d’être dans l’ordre et la vérité. Le témoignage de la conscience se fait sentir et il est conforme aux écritures.

Voir : Act 23/1, Act 24/16, 1 Tim 3/9, 2 Tim 1/3, Heb 13/18

Rom 9/1 : Je dis la vérité en Christ, je ne mens point, ma conscience m’en rend témoignage par le Saint-Esprit :…

2 Cor 1/12  : Car ce qui fait notre gloire, c’est ce témoignage de notre conscience, que nous nous sommes conduits dans le monde, et surtout à  votre égard, avec sainteté et pureté devant Dieu, non point avec une sagesse charnelle, mais avec la grâce de Dieu.

1 Tim 1/5  : Le but du commandement, c’est une charité venant d’un coeur pur, d’une bonne conscience, et d’une foi sincère.

Rom 13/4-5 : Le magistrat est serviteur de Dieu pour ton bien. Mais si tu fais le mal, crains  ; car ce n’est pas en vain qu’il porte l’épée, étant serviteur de Dieu pour exercer la vengeance et punir celui qui fait le mal. 5 Il est donc nécessaire d’être soumis, non seulement par crainte de la punition, mais encore par motif de conscience.

La conscience et les groupes

Dans tous les groupes humains, la tentation de l’abus et de la manipulation existe. En particulier dans les assemblées religieuses, notamment chrétiennes qui se voudraient parfois être des prémices du royaume de Dieu sur terre.

Prenons un exemple  : nous savons que dans toutes les assemblées religieuses la question du leadership est posée. Comment devient-on  »  responsable, leader   » d’une communauté spirituelle  ? Tous les cas imaginables existent, en voici quelques uns  :

  • Une nomination par des autorités supérieures,
  • Un appel suite à  une prophétie (vraie ou fausse),
  • Une légitimité par la compétence (diplôme),
  • Une ascendance naturelle qui nous place de fait très aisément dans une position de leader,
  • Une prise de pouvoir par suite d’évènements opportuns,
  • Une assemblée créée de toute pièce dont on est forcément le leader,
  • Le fruit d’une ambition personnelle,
  • La succession naturelle du leadership de père en fils,

Nous voyons que la mise en place des autorités d’une assemblée peut-être voulue par Dieu, mais aussi le fruit pur et simple d’arrangements humains. Et il se peut très bien que le péché soit bien caché dans ce processus.

Prenons le cas d’une assemblée dont le leadership est arrivé par la voie du péché. Celui-ci est parfois tellement bien camouflé que les autorités religieuses supérieures n’y voient que du feu. Elles cautionnent alors la nomination par leur bénédiction et, au bout du compte permettent de  »  déculpabiliser   » le coupable.

L’histoire continue alors tranquillement, l’assemblée va son chemin et de nouveaux membres arrivent, ne connaissant rien à  l’histoire. Leur présence est encore une caution pour le leader …Une preuve que Dieu est d’accord et qu’il bénit  !

Comment un homme dans cette position peut-il arriver à  la repentance  ?

L’antidote à  la repentance

Nous devons comprendre que ce que nous avons pensé, prononcé ou fait, est une réalité dont nous sommes responsables. Le péché est le péché, les  »  circonstances atténuantes   » n’existent pas dans le royaume de Dieu. Tout péché doit être amené à  la croix, quelque en soit son origine ou sa forme.

L’antidote diabolique à  la repentance est la manipulation de la conscience. Nous utilisons parfois sans le savoir et naturellement ces méthodes. Citons en quelques unes  :

  • Il y a la vieille méthode qui consiste à  prendre ses distances  :  »  Oh  ! tout ça c’est du passé…  « 
  • Le rituel de la purification  :  »  Je me suis confessé  « ,  »  je m’en lave les mains   »  !
  • Le dénigrement de la victime  :  »  Il (elle) l’a bien cherché, je ne pouvais pas faire autrement   »  !
  • Le déni par les mots  :

 »  Accompagner dans une mort paisible   » au lieu  »  d’euthanasier  « .

 »  Dommages collatéraux   » au lieu de  »  meurtre, massacre   » etc…

  • Dissoudre les responsabilités  :  »  je n’ai fait qu’obéir aux ordres  « ,  »  tout le monde fait pareil   » etc.

Nous savons tous que les régimes oppressants arrivent à  manipuler les masses et leur faire faire en toute bonne conscience des actes abominables. Il suffit pour cela de diluer la responsabilité de ces actes en une série d’échelons hiérarchiques. Chacun alors ne fait que se conformer aux ordres du supérieur, pour le bien commun.

Il est très difficile de se démarquer d’un tel système, car cela nécessite à  la fois du jugement et du courage, ce qui a toujours un prix élevé.

Quand un tel système est en place, chaque personne soumise au système, agit en toute bonne conscience, car le poids du péché étant fractionné en petits morceaux, chacun ne voit même plus qu’il s’agit d’un péché. Comment alors arriver à  sa propre repentance, à  admettre sa propre responsabilité  ?

Quand il y a péché, la culpabilité est comme un nuage sombre qui, de toute façon doit se poser sur quelqu’un. L’habileté des oppresseurs est de faire poser ce nuage sur les victimes. Nous avons tous remarqué que les femmes violées se sentent souvent coupables. C’est un renversement des valeurs dont le malin est coutumier. C’est encore une forme de réalisation de ce verset bien connu  : Es 5/20.

En réalité à  la question  : quel est le châtiment du pécheur  ? La parole nous dit ceci  :

Prov 13/21  : les pécheurs, qu’ils soient poursuivis par (leur) mal….

Qu’on le veuille ou non, la parole de Dieu s’exécute toujours et même si l’on parvient à  mettre le péché dans un cercueil de plomb perdu au fond de notre inconscient, le mal que nous avons fait travaille toujours, le feu n’est pas éteint et personne ne sait sous quelle forme il va réapparaître. D’ailleurs Pierre en parle  :

2 Pie 1/5-10  : faites tous vos efforts pour joindre à  votre foi la vertu, à  la vertu la science, 6 à  la science la tempérance, à  la tempérance la patience, à  la patience la piété, 7 à  la piété l’amour fraternel, à  l’amour fraternel la charité. 8 Car si ces choses sont en vous, et y sont avec abondance, elles ne vous laisseront point oisifs ni stériles pour la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ. 9 Mais celui en qui ces choses ne sont point est aveugle, il ne voit pas de loin, et il a mis en oubli la purification de ses anciens péchés.

C’est pourquoi il est insensé et même disons le assez  »  dangereux   » et surtout stérile de vouloir camoufler ses fautes. Croyons-nous pouvoir échapper au regard de Dieu  ? A son jugement  ?

La parole nous dit que Dieu est très patient, cela veut dire que le  »  châtiment   » ne tombe pas immédiatement suite au péché. Si c’était le cas, nous serions tous morts  ! Le mode actuel de gouvernement de Dieu est la grâce, cela ne veut pas dire qu’il soit d’accord avec nos péchés, mais qu’il patiente afin que nous parvenions à  la repentance.

2 Pie 3/9  : Le Seigneur ne tarde pas dans l’accomplissement de la promesse, comme quelques-uns le croient; mais il use de patience envers vous, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à  la repentance.

L’examen de conscience

Un chrétien, né de nouveau et baptisé d’eau, doit régulièrement pratiquer l’examen de conscience. Cela signifie s’examiner au regard de l’écriture qui est l’unique référence.

2 Cor 13/5  : Examinez-vous vous mêmes, pour savoir si vous êtes dans la foi; éprouvez-vous vous-mêmes.

 

1 Cor 11/28  : Que chacun donc s’éprouve soi-même, et qu’ainsi il mange du pain et boive de la coupe; 29 car celui qui mange et boit sans discerner le corps du Seigneur, mange et boit un jugement contre lui-même.

 

Gal 6/4  : Que chacun examine ses propres œuvres, et alors il aura sujet de se glorifier pour lui seul, et non par rapport à  autrui ;

Le rôle de la mémoire

Pascal disait  :  »  La mémoire est nécessaire à  toutes les opérations de l’esprit  « .

La mémoire est l’agent d’association des idées. C’est elle qui fournit les rapports de cause à  effet. Suivant les idées ou les sentiments dont la mémoire fournit et répète les associations, notre esprit prend des habitudes d’ordre ou de désordre. La Bible, qui veut enseigner, tient grand compte de la mémoire et la cultive.

Combien de fois Dieu dit-il  :  »  Souviens-toi   »  ?

Deut 5/15  : Tu te souviendras que tu as été esclave au pays d’Egypte,

Deut 9/7  : Souviens-toi, n’oublie pas de quelle manière tu as excité la colère de l’Eternel,…

Deut 25/17  : Souviens-toi de ce que te fit Amalek pendant la route,…

Es 44/21  : Souviens-toi de ces choses, ô Jacob! O Israël! Car tu es mon serviteur; Je t’ai formé, tu es mon serviteur; Israël, je ne t’oublierai pas.

Et tout cela pour placer une conclusion  :

Deut 30/19  : J’en prends aujourd’hui à  témoin contre vous le ciel et la terre: j’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité,

Le ministère de Jésus sur terre fut une succession de faits destinés à  graver les mémoires, il est écrit  :  »  ils se souvinrent…  « 

 

Jean 2/17  : Ses disciples se souvinrent qu’il est écrit: Le zèle de ta maison me dévore.

Luc 24/6-8  : Il n’est point ici, mais il est ressuscité. Souvenez-vous de quelle manière il vous a parlé, lorsqu’il était encore en Galilée, 7 et qu’il disait: Il faut que le Fils de l’homme soit livré entre les mains des pécheurs, qu’il soit crucifié, et qu’il ressuscite le troisième jour. 8 Et elles se ressouvinrent des paroles de Jésus.

Jean 12/16, 15/20, 16/4, Marc 8/18, Act 11/6, 20/31…

La Sainte Cène est un mémorial (faites ceci en  »  mémoire de moi  « ), les apôtres aussi demandent de se souvenir de Jésus crucifié  :

2 Tim 2/8  : Souviens-toi de Jésus-Christ, issu de la postérité de David, ressuscité des morts, selon mon Evangile,…

2 Pie 1/12  : Voilà  pourquoi je prendrai soin de vous rappeler ces choses, bien que vous les sachiez et que vous soyez affermis dans la vérité présente…

La mémoire aura un rôle dans la vie future, que nous allions au paradis ou en enfer  :

Luc 16/25  : Abraham répondit : Mon enfant, souviens-toi que tu as reçu tes biens pendant ta vie, et que Lazare a eu les maux pendant la sienne; maintenant il est ici consolé, et toi, tu souffres.

Matt 25/40-45  : Et le roi leur répondra: Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à  l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à  moi que vous les avez faites. 41 Ensuite il dira à  ceux qui seront à  sa gauche: Retirez-vous de moi, maudits; allez dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et pour ses anges. 42 Car j’ai eu faim, et vous ne m’avez pas donné à  manger; j’ai eu soif, et vous ne m’avez pas donné à  boire; 43 j’étais étranger, et vous ne m’avez pas recueilli; j’étais nu, et vous ne m’avez pas vêtu; j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité. 44 Ils répondront aussi: Seigneur, quand t’avons-nous vu ayant faim, ou ayant soif, ou étranger, ou nu, ou malade, ou en prison, et ne t’avons-nous pas assisté? 45 Et il leur répondra: Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous n’avez pas fait ces choses à  l’un de ces plus petits, c’est à  moi que vous ne les avez pas faites

Les associations d’idées entrent pour une grande part dans la formation de la personne et de l’enfant. Les souvenirs d’enfance sont toujours chargés d’émotions. La mémoire de l’enfant est essentielle, il faut qu’elle soit bien remplie  :

Prov 22/6  : Instruis l’enfant selon la voie qu’il doit suivre; Et quand il sera vieux, il ne s’en détournera pas.

 

Deut 6/7  : Tu les inculqueras à  tes enfants, et tu en parleras quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras.

 

Deut 4/9  : Seulement, prends garde à  toi et veille attentivement sur ton âme, tous les jours de ta vie, de peur que tu n’oublies les choses que tes yeux ont vues, et qu’elles ne sortent de ton coeur; enseigne-les à  tes enfants et aux enfants de tes enfants.

Les associations d’idées que nous inculquons aux enfants concernant l’hygiène morale ou physique les marquent pour la vie  : Dieu ne doit pas en être exclu  !

 

 »  Nul ne saura ce qui manque, dans les chemins secrets de son âme, à  l’enfant qui n’a pas vu au-dessus de son berceau les mains croisées de sa mère  « 

 

Ps 119/16  : Je fais mes délices de tes statuts, Je n’oublie point ta parole.

 

Ps 119/61  : Les pièges des méchants m’environnent; Je n’oublie point ta loi.

 

Ps 119/83  : Car je suis comme une outre dans la fumée; Je n’oublie point tes statuts.

 

Ps 119/93  : Je n’oublierai jamais tes ordonnances, Car c’est par elles que tu me rends la vie.

 

La lumière

 

La lumière fut la première chose que Dieu créa, dés le 1er jour, alors que les luminaires ne furent créés qu’au 4ème jour. (Gen 1/3-14)

Au sens figuré, la lumière c’est ce qui guide et instruit  ; C’est aussi ce qui dévoile les choses ou les actions cachées.

Prov 6/23  : Car le précepte est une lampe, et l’enseignement une lumière, Et les avertissements de la correction sont le chemin de la vie: 24 Ils te préserveront …

 

C’est grâce à  la lumière que nous pouvons être affranchis et libres  :

Matt 4/16  : Ce peuple, assis dans les ténèbres, A vu une grande lumière; Et sur ceux qui étaient assis dans la région et l’ombre de la mort La lumière s’est levée.

Jean1/4-12  : En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes………..12 Mais à  tous ceux qui l’ont reçue, à  ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu,

Dieu lui-même est la lumière, ainsi que ses enfants. Or la lumière réveille, alors que les ténèbres font tomber dans le sommeil. C’est ainsi que l’on peut lire  :

2 Pie 1/5-9  : …faites tous vos efforts pour joindre à  votre foi la vertu, à  la vertu la science, 6 à  la science la tempérance, à  la tempérance la patience, à  la patience la piété, 7 à  la piété l’amour fraternel, à  l’amour fraternel la charité. 8 Car si ces choses sont en vous, et y sont avec abondance, elles ne vous laisseront point oisifs ni stériles pour la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ. 9 Mais celui en qui ces choses ne sont point est aveugle, il ne voit pas de loin, et il a mis en oubli la purification de ses anciens péchés.

Le travail de la conscience

Un très bel exemple du travail de la conscience nous est donné dans l’histoire de David ayant pris la femme d’Urie (2 Sam 12). Un exemple encore plus précis est donné avec les frères de Joseph (Gen 42).

Joseph, vendu par ses frères, a vécu 12 ans d’épreuves, 7 ans d’abondance et 2 ans de famine, soit environ 20 ans pendant lesquels la culpabilité de ses frères a été recouverte d’un manteau d’indifférence.

Par quels moyens Dieu va-t-il les amener à  la repentance  ?

Rappel des faits

Le texte de la Genèse raconte que Joseph était le fils préféré de Jacob, il était souvent avec son Père qui lui avait donné une tunique de plusieurs couleurs. Joseph avait fait des songes concernant sa famille et cela ne plaisait pas aux frères.

Les 10 frères plus âgés de Joseph étaient loin de leur père, ils s’occupaient du troupeau. Jacob, voulant avoir des nouvelles a envoyé Joseph, âgé de 17 ans vers ses frères. Les faits ce sont enchaînés rapidement à  partir de là  (voir Gen 37).

  • Dès qu’ils l’aperçoivent de loin, ils complotent de faire mourir le  »  faiseur de songe  « .
  • Ruben, l’aîné, s’oppose à  la mise à  mort. C’est lui qui propose de jeter Joseph dans une citerne, car il voulait le délivrer en cachette et le rendre à  Jacob.
  • Une fois Joseph arrivé, il est dépouillé de sa tunique et jeté dans une citerne. Puis la vie continue…
  • Quand une caravane passe, Juda propose de vendre Joseph aux Ismaélites. L’affaire est très vite traitée, en dehors de la présence de Ruben.
  • Quand Ruben vient pour délivrer Joseph, la citerne est vide, il déchire ses vêtements, il est très malheureux.
  • Pour faire croire à  Ruben et à  Jacob que Joseph est mort dévoré par une bête, les frères plongent la tunique dans le sang d’un bouc.
  • Jacob porta longuement le deuil et fut  »  consolé   » par ses fils, Ah  ! les fourbes  !!!!

Nous constatons une accumulation de péchés dans cette histoire et nous allons voir que la repentance ne va pas être un vague sentiment de regret, mais bien une remontée précise de chaque faute devant Dieu. Dieu est très patient parce que la vie a continué comme si de rien n’était pendant longtemps, 20 ans de bénédiction puis  : la famine  !

Le premier voyage en Egypte

Gen 42/3-4  : Dix frères de Joseph descendirent en Egypte, pour acheter du blé. 4 Jacob n’envoya point avec eux Benjamin, frère de Joseph, dans la crainte qu’il ne lui arrivât quelque malheur.

Quand ils arrivèrent en Egypte, ils furent reçus froidement  :

Gen 42/7-9  : Joseph vit ses frères et les reconnut; mais il feignit d’être un étranger pour eux, il leur parla durement, et leur dit: D’où venez-vous? Ils répondirent: Du pays de Canaan, pour acheter des vivres. 8 Joseph reconnut ses frères, mais eux ne le reconnurent pas. 9 Joseph se souvint des songes qu’il avait eus à  leur sujet, et il leur dit: Vous êtes des espions; c’est pour observer les lieux faibles du pays que vous êtes venus.

Joseph est une figure du Messie, il connaît le cœur de chacun et va utiliser toute sa pédagogie pour amener la repentance. Cela commence par un accueil froid et une accusation  : étonnant n’est-ce pas  ? Pourquoi, sinon pour les amener à  dire ce qu’ils ont au fond d’eux-mêmes.

Joseph sait qu’ils sont menteurs, deux fois il les accuse d’être des espions. Eux ont bien du mal à  faire croire leur histoire  :

Gen 42/11-14  : Nous sommes tous fils d’un même homme; nous sommes sincères, tes serviteurs ne sont pas des espions. 12 Il leur dit: Nullement; c’est pour observer les lieux faibles du pays que vous êtes venus. 13 Ils répondirent : Nous, tes serviteurs, sommes douze frères, fils d’un même homme au pays de Canaan; et voici, le plus jeune est aujourd’hui avec notre père, et il y en a un qui n’est plus. 14 Joseph leur dit: Je viens de vous le dire, vous êtes des espions.

La sincérité n’est pas la vérité, on peut sincèrement se tromper de chemin, on peut aussi mentir avec un air sincère. Quand ils disent que Joseph n’est plus, ils mentent, disons plutôt qu’ils n’ont plus de nouvelles de lui…

Leur bonne conscience résulte d’une mauvaise mémoire, alors la pédagogie de Dieu amène une épreuve qui va réveiller cette mémoire  :

Gen 42/15-16  : Voici comment vous serez éprouvés. Par la vie de Pharaon ! Vous ne sortirez point d’ici que votre jeune frère ne soit venu. 16 Envoyez l’un de vous pour chercher votre frère; et vous, restez prisonniers. Vos paroles seront éprouvées, et je saurai si la vérité est chez vous;

Les 10 frères ont assisté à  la souffrance du père lorsqu’ils lui ont annoncé la mort de Joseph, mais ces choses là  sont enfouies dans leur mémoire, surtout ils ne veulent plus voir cela, ni en parler, c’est du passé.

La pédagogie de Dieu amène une situation miroir  : cette fois il faudra séparer Jacob de Benjamin  ! C’est-à -dire recommencer le même scénario pour leur  »  rafraîchir la mémoire  « .

Cela commence par 3 jours de prison pendant lesquels la conscience travaille.

Gen 42/21  : Ils se dirent alors l’un à  l’autre: Oui, nous avons été coupables envers notre frère, car nous avons vu l’angoisse de son âme, quand il nous demandait grâce, et nous ne l’avons point écouté ! C’est pour cela que cette affliction nous arrive.

Nous voyons que la mémoire permet de faire le lien entre ce qu’ils ont fait il y a 20 ans et les afflictions du moment. Ruben qui voulait sauver son frère est le premier à  voir clair, il sait qu’on récolte toujours ce que l’on a semé  :

Gen 42/22  : Ruben, prenant la parole, leur dit: Ne vous disais-je pas: Ne commettez point un crime envers cet enfant? Mais vous n’avez point écouté. Et voici, son sang est redemandé.

Osée 8/7  : Puisqu’ils ont semé du vent, ils moissonneront la tempête;

Puis Siméon fut enchaîné sous leurs yeux et eux obligés de retourner chercher Benjamin. Joseph avait fait charger les ânes de blé, mais il avait aussi fait remettre leur argent dans leurs sacs. Et voilà  que Dieu commence à  parler d’argent, Joseph n’a-t-il pas été vendu  ?

Gen 42/26-28  : Ils chargèrent le blé sur leurs ânes, et partirent. 27 L’un d’eux ouvrit son sac pour donner du fourrage à  son âne, dans le lieu où ils passèrent la nuit, et il vit l’argent qui était à  l’entrée du sac. 28 Il dit à  ses frères: Mon argent a été rendu, et le voici dans mon sac. Alors leur coeur fut en défaillance; et ils se dirent l’un à  l’autre, en tremblant : Qu’est-ce que Dieu nous a fait?

Ps 50/21  : Voilà  ce que tu as fait, et je me suis tu. Tu t’es imaginé que je te ressemblais; Mais je vais te reprendre, et tout mettre sous tes yeux.

De retour chez Jacob

Arrivés chez leur père, les frères ne sont plus du tout tranquilles dans leur conscience. Ils sentent que la situation leur échappe, ils sont coincés.

A travers la faute ancienne qui est mise à  jour on découvre les racines qui doivent être détruites  :

  • L’amour de l’argent et la jalousie,
  • La cruauté envers Jacob et Joseph (insensibilité à  la douleur des autres),
  • La dissimulation et le mensonge.

La dureté de Joseph va permettre d’éclairer successivement les racines du mal pour arriver à  une vraie repentance. Bien entendu, devant leur père, les frères donnent toujours la  »  version officielle   » des évènements anciens  :  »  Joseph n’est plus  !   » Mais la douleur de Jacob revient comme au premier jour devant leurs yeux  :

Gen 42/36  : Jacob, leur père, leur dit: Vous me privez de mes enfants! Joseph n’est plus, Siméon n’est plus, et vous prendriez Benjamin! C’est sur moi que tout cela retombe.

C’est encore Ruben qui veut prendre le poids de la faute sur lui, ce fils aîné est un être sensible  :

Gen 42/37-38  : Ruben dit à  son père: Tu feras mourir mes deux fils si je ne te ramène pas Benjamin; remets-le entre mes mains, et je te le ramènerai. 38 Jacob dit: Mon fils ne descendra point avec vous; car son frère est mort, et il reste seul; s’il lui arrivait un malheur dans le voyage que vous allez faire, vous feriez descendre mes cheveux blancs avec douleur dans le séjour des morts.

Le deuxième voyage en Egypte

Et voilà  que Dieu insiste, il augmente la calamité, les choses deviennent impérieuses, ils n’ont plus aucun contrôle sur leur vie.

Gen 43/1-10  : La famine s’appesantissait sur le pays……Jacob dit à  ses fils: Retournez, achetez-nous un peu de vivres. 3 Juda lui répondit: Cet homme nous a fait cette déclaration formelle: Vous ne verrez pas ma face, à  moins que votre frère ne soit avec vous….Pourquoi avez-vous mal agi à  mon égard, en disant à  cet homme que vous aviez encore un frère? …..Juda dit à  Israël, son père: Laisse venir l’enfant avec moi…..Si je ne le ramène pas auprès de toi et si je ne le remets pas devant ta face, je serai pour toujours coupable envers toi.

Cette fois, celui qui a eu l’idée de vendre Joseph commence à  réaliser sa faute et cherche à  la réparer. Pendant tout ce temps aucun des frères n’est tranquille, ils ont tous peur.

C’est alors que dans cette histoire apparaît un nouveau personnage  : le serviteur de Joseph, qui est un  »  type   » du Saint Esprit. Il est le  »  consolateur   »  :

  • Qui fait entre les frères dans la maison de Joseph (Gen 43/16),
  • Leur procure la paix (Gen 43/23),
  • Les accueille (Gen 43/24).

Mais c’est lui aussi qui, sur ordre de Joseph, place la coupe d’argent et l’argent du blé dans le sac de Benjamin, puis il est chargé de les poursuivre et de les accuser  :

Gen 44/1-5  : Joseph donna cet ordre à  l’intendant de sa maison: Remplis de vivres les sacs de ces gens, autant qu’ils en pourront porter, et mets l’argent de chacun à  l’entrée de son sac. 2 Tu mettras aussi ma coupe, la coupe d’argent, à  l’entrée du sac du plus jeune, avec l’argent de son blé. L’intendant fit ce que Joseph lui avait ordonné. 3 Le matin, dès qu’il fit jour, on renvoya ces gens avec leurs ânes. 4 Ils étaient sortis de la ville, et ils n’en étaient guère éloignés, lorsque Joseph dit à  son intendant: Lève-toi, poursuis ces gens; et, quand tu les auras atteints, tu leur diras: Pourquoi avez-vous rendu le mal pour le bien? 5 N’avez-vous pas la coupe dans laquelle boit mon seigneur, et dont il se sert pour deviner? Vous avez mal fait d’agir ainsi.

Jésus et le Saint Esprit agissent donc pour faire comprendre les racines du mal  : l’argent volé n’est pas béni, l’insensibilité à  la douleur de Jacob est horrible.

Avec Benjamin accusé de vol et menacé de mort, les 10 frères se retrouvent dans la même situation qu’il y a 20 ans. Cette fois, le plus coupable c’est Juda qui, va intercéder pour son père  :

Gen 44/18-34  : Alors Juda s’approcha de Joseph, et dit: De grâce, mon seigneur, que ton serviteur puisse faire entendre une parole à  mon seigneur,… Nous avons un vieux père,…. Comment pourrai-je remonter vers mon père, si l’enfant n’est pas avec moi? Ah! Que je ne voie point l’affliction de mon père!

C’est la première fois que Juda se préoccupe de la douleur de son père  : son âme est labourée. 20 ans avant il vendait Joseph comme esclave, cette fois c’est lui qui est prêt à  être lui-même esclave pour éviter au père de mourir de chagrin.

Pendant tout ce temps, les choses remontent à  la surface, Joseph patiente, plusieurs fois il pleure, jusqu’à  ce que l’œuvre de la conscience soit totale. Ensuite seulement, Joseph s’est fait connaître et la réconciliation a pu être totale et vraie. Le jugement du péché fut effectué dans leurs propres cœurs.

Conclusion

L’œuvre de la conscience met en lumière les drames engendrés par le péché. L’Esprit Saint montre une à  une les racines mauvaises pour les couper. Et pendant ce temps, Joseph a pleuré 7 fois  ;

2 fois il dira  :  »  Vous m’avez vendu  « , mais il ne sortira jamais de reproche de sa bouche.

Si nous avons perdu la mémoire de nos péchés anciens, si nous avons une mémoire sélective, Dieu est capable de mettre sous nos yeux ce qui doit encore être amené à  la croix dans nos vies. Ne serait-il pas plus simple de faire un effort de mémoire pour faire un examen de conscience  ?

Ps 50/21 : Voilà  ce que tu as fait, et je me suis tu. Tu t’es imaginé que je te ressemblais  ; Mais je vais te reprendre, et tout mettre sous tes yeux.

Apoc 3/3  : Rappelle-toi donc comment tu as reçu et entendu, et garde, et repens-toi.

Apoc 2/5  : Souviens-toi donc d’où tu es tombé, repens-toi, et pratique tes premières œuvres;

Beaucoup d’hommes voudraient connaître l’amour de Dieu, alors ils disent « montre-nous Ton amour… ». Et comme ils ne voient rien, la rancœur les conduit à  faire porter les maux du monde sur lui. C’est se tromper de responsabilité, prendre un mauvais chemin parce que le malin a dévié un panneau indicateur.

Pour connaître l’amour de Dieu il faut être humble et vouloir tourner le dos honnêtement à  l’égarement de la conscience. Nous sommes bien souvent maladroits, mais Dieu regarde au cœur.

Si notre démarche vers Lui est emprunte de vérité, si nous avons reçu l’amour de la vérité, croyons bien qu’il saura nous aider à  nettoyer nos vies, à  abandonner tout ce qui nous a trompé jusque là  et à  remettre notre regard en état.

Il existe un chemin pour le rafraichissement de la conscience, notre Dieu est un bon « éducateur ». Ce chemin conduit à  la guérison de nos vies et de notre entourage.

Quand nous observons le fruit de la repentance des frères de Joseph, nous sommes frappés des conséquences bénéfiques pour toute la famille. Dieu a permis que tout vienne à  la lumière, ainsi chacun a pu retrouver la paix et la sérénité, notamment Jacob le vieux père qui avait tant souffert.

La purification progressive de notre vie nous rapproche de Dieu et nous apaise, c’est pourquoi le baptême est si important, car il est « l’engagement d’une bonne conscience envers Dieu… »

1 Pie 3/21 : Cette eau était une figure du baptême, qui n’est pas la purification des souillures du corps, mais l’engagement d’une bonne conscience envers Dieu, et qui maintenant vous sauve, vous aussi, par la résurrection de Jésus-Christ,….

Prov 13/17 : Un envoyé méchant tombe dans le malheur, Mais un messager fidèle apporte la guérison.

1 Jean 3/21-22 : Bien-aimés, si notre cœur ne nous condamne pas, nous avons de l’assurance devant Dieu. 22 Quoi que ce soit que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements et que nous faisons ce qui lui est agréable.

Matt 5/8 : Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu  !