Transmis par Armande

« De plus en plus de gens pratiquent du Yoga.Nombreux sont des chrétiens qui adhèrent aujourd’hui à  cette pratique.
Mais le Yoga est-il spiritualement neutre?Le yoga et la foi chrétienne sont-ils réeellement compatibles? »

– Article sur la Trompette.net:

Le Yoga à  la lumière de l’Évangile par latrompette.net

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Source:
http://www.latrompette.net/post/A038-yoga-lumiere-evangile.htm

12 Telle voie paraît droite devant un homme, mais à  la fin,c’est la voie de la mort.

Les « Centres de yoga » continuent de se multiplier et sont fréquentés par des personnes qui se réclament du christianisme aussi bien que par des non-croyants. Si on demande à  ces personnes pourquoi elles pratiquent le yoga, elles répondent en général que c’est un moyen très efficace de se détendre, d’améliorer leur forme physique et psychique, d’augmenter leurs capacités de concentration et d’évacuer les excès de stress. La plupart de ceux qui emploient le terme « yoga » veulent parler du « hatha-yoga », c’est-à – dire du yoga physique, qui fait surtout appel aux postures (appelées « asanas ») et au contrôle de la respiration. Plus rarement, on rencontre des personnes qui  savent  qu’il existe d’autres formes de yoga, qui étudient les écrits de penseurs hindous, et qui pratiquent le yoga dans un but spirituel.

Le yoga est-il efficace ?

A cette question, on peut sans hésiter répondre par l’affirmative. L’efficacité du hatha-yoga n’est plus à  démontrer. Il agit très efficacement sur l’esprit aussi bien que sur le corps. Il augmente sensiblement la vigueur physique et intellectuelle, affine les perceptions sensorielles, et communique une force mentale qui permet de se sentir moins vulnérable devant les contrariétés et les agressions.  Mais pour un chrétien, l’efficacité d’une pratique, à  elle seule, est-elle un critère suffisant ? Peut-on se contenter de dire : « Puisque cela donne des résultats, c’est que c’est bon ! » Bien loin de là  ! Le Livre des Proverbes, au chapitre 14, verset 12, nous apprend que  « Telle voie paraît droite devant un homme, mais à  la fin,c’est la voie de la mort. »  Dans tous les domaines de l’existence, le plus important, pour le chrétien, est de savoir si ses choix et ses actes glorifient le Seigneur Jésus-Christ, sont en accord avec Sa Parole, et Lui sont agréables !

Le yoga est-il spirituellement neutre ?

Dans nos pays d’Europe on enseigne surtout le « hatha-yoga ». Beaucoup de gens pensent donc qu’il s’agit là  d’une culture physique « différente », d’une sorte de gymnastique lente, à  la fois tonique et apaisante, où spirituellement parlant on est sur un terrain neutre. Beaucoup pensent que le yoga est parfaitement compatible avec la foi chrétienne. Certains vont jusqu’à  parler de « yoga chrétien ». Un prêtre catholique, le moine bénédictin J.M. Déchanet, a écrit un ouvrage intitulé « Yoga chrétien en dix leçons ». Cet auteur estime que le yoga n’est qu’accessoirement un moyen d’améliorer la santé du corps, et qu’il est essentiellement un moyen de développement spirituel, un moyen « d’aller à  la rencontre du « Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob » ! Il n’est pas question de mettre en doute la sincérité de ces personnes,  mais la Bible nous demande bien plus que de la sincérité :  elle nous ordonne d’examiner avec soin toutes choses.

« Bien-aimés, ne vous fiez pas à  tout esprit, mais éprouvez les esprits, pour savoir s’ils sont de Dieu. » (1 Jean 4:1).Les hindous sont les premiers à  déclarer que loin d’être une technique spirituellement neutre, le hatha-yoga est une discipline religieuse agissant à  la fois sur le corps et sur l’esprit.  Il agit sur la pensée et sur l’inconscient de tous ceux qui le pratiquent. Il est par définition une préparation au raja-yoga (le yoga dit « royal », discipline psycho-spirituelle de haut niveau réservée à  une élite qui acquiert par là  des capacités exceptionnelles). D’après Alain Daniélou, spécialiste français du yoga, « l’unique but des pratiques physiques du hatha-yoga, c’est la suppression des obstacles physiques sur la voie royale du raja-yoga. Aussi dit-on du hatha-yoga qu’il est l’échelle du raja-yoga ». Il s’inscrit dans toute une démarche spirituelle qui a pour but de procurer le « salut » selon la religion hindoue : ce « salut » consiste à  faire échapper l’âme humaine au cycle des réincarnations terrestres.

D’après la tradition hindoue, toutes les postures du hatha-yoga sont d’origine surnaturelle. Elles proviennent d’illuminations spirituelles accordées aux premiers yogis, (en particulier à  Patanjali, au deuxième siècle avant Jésus-Christ) par des divinités hindoues, notamment le dieu Krishna. Contrairement à  la gymnastique classique, même la plus facile des postures yoguiques ne découle pas de la simple ingéniosité humaine : elle a fait l’objet d’une révélation spirituelle, et constitue par définition un acte religieux.  Le but des différents yogas est d’éveiller de façon progressive et contrôlée une force que les hindous appellent « la kundalini », et qu’ils représentent sous la forme d’un serpent spirituel (présent, d’après eux, chez tous les êtres humains, lové et endormi à  la base de la colonne vertébrale).  Au cours de sa montée, cette kundalini est censée ouvrir des centres d’énergie ou « chakras ». Ce mot signifie « roues » ; les chakras sont au nombre de six. A l’activation d’un « chakra » correspond une expérience psycho-spirituelle particulière. Quand la kundalini arrive au sommet de la tête, on dit alors que le yogi est parvenu à  la libération, et que sa condition « divine » est pleinement manifestée.

Certains yogis font usage de la Bible, pensant y trouver des confirmations de leur enseignement. Ils se servent, par exemple, de versets tels que « Garde le silence devant l’Eternel » (Psaume 37:7) pour justifier leurs exercices de concentration et de méditation ; ou bien, parce que le mot « yoga » signifie littéralement « joug », ils citent la parole de Jésus : « Prenez mon joug sur vous et mettez-vous à  mon école » (Matthieu 11:29), en donnant à  penser qu’il s’agit d’un seul et même joug. Le yogi Yogiraj-Bua, en visite en France, commença un jour une conférence publique par cette parole : « Le Royaume de Dieu est au-dedans de vous. »Arrachant cette parole à  son contexte biblique, il déclara qu’elle voulait dire que tout être humain, à  son insu ou non, est une parcelle de Dieu, et que le hatha-yoga, comme tous les autres yogas, aide l’homme à  prendre conscience de sa « nature divine ».  Remarquons au passage que l’un des enseignements de base de la sorcellerie consiste justement à  prendre conscience de notre prétendue condition de « dieux » ou de « déesses ».  

Rabindranath Maharaj, (ancien gourou, né dans la caste des Brahmanes, et à  présent serviteur de Jésus-Christ) cite le cas de plusieurs européens qui avaient pris des leçons de yoga dans un but purement physique, bien décidés à  ne rien accepter de la pensée religieuse hindoue. Au bout de deux ou trois ans, ils s’étaient spontanément mis à  croire à  la réincarnation, sans avoir jamais reçu d’enseignement sur cette question. Ce fait démontre que la croyance en la réincarnation va tout naturellement de pair avec le yoga, et aussi queles exercices physiques et la philosophie du yoga forment un tout indissociable : impossible d’isoler l’un des aspects et de rejeter le reste.

Force est de conclure que le hatha-yoga est une pratique puissante,  donc dangereuse,  qui est bien loin d’être spirituellement neutre.  Tout comme les guérisons occultes que procurent les guérisseurs, les « bienfaits » du yoga sont un cadeau empoisonné !

L’amour fraternel veut que nous avertissions avec fermeté les gens qui affirment tranquillement : « Moi, je fais du hatha-yoga, mais je n’accepte rien de la philosophie orientale. Je ne retiens que les exercices physiques, et je ne les pratique que pour rester en forme. De toute façon, nulle part la Bible ne dit : Tu ne pratiqueras pas le yoga ! »

Ces personnes-là  sont séduites : elles ont pris un mensonge pour la vérité, et elles ont gobé un appât sans se rendre compte qu’au-dedans, un hameçon était dissimulé.

Le serpent ou la Croix ?

Un chrétien éclairé par la Bible sait que les « dieux » qui ont inspiré les premiers yogis sont en fait les esprits des ténèbres qui peuplent tout le système métaphysique hindou. Ces « dieux » ont beau dispenser divers « bienfaits » et se déguiser en anges de lumière, ce sont des démons ! Un chrétien se laissera-t-il raconter que Krishna est en réalité une manifestation de Jésus-Christ ?  

Loin de nous un pareil blasphème ! L’apôtre  Paul nous avertit très clairement  de la part du Seigneur :  » Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas étrange que ses serviteurs aussi se déguisent en serviteurs de justice. «  (2 Corinthiens 11:14-15). Krishna, qu’on représente souvent en train de charmer les hommes et les dieux en jouant des mélodies enchanteresses sur sa flûte, est une manifestation de Lucifer, autrement dit de Satan.  

   

Tout véritable enfant de Dieu sait également qu’il y a incompatibilité absolue entre la régénération que procure la grâce de la nouvelle naissance en Jésus-Christ, et la philosophie panthéiste qui prétend trouver en tout homme une « étincelle divine » qu’il suffirait de développer pour accéder au « salut ».  

Le salut biblique ne consiste pas à  nettoyer, à  perfectionner, à  rééduquer ou à  développer « le vieil homme », c’est-à -dire notre identité adamique. En effet, « En Adam, tous sont morts » (1 Corinthiens 15:22). Bien au contraire, le salut biblique consiste à  livrer ce vieil homme tout entier, (avec ses « bons » et ses mauvais aspects) à  la puissance de la mort du Seigneur Jésus sur la Croix, en nous identifiant à  Jésus par la foi, et à  nous laisser recréer par Lui et en Lui par la puissance de Sa Résurrection. A cette condition seulement, nous pouvons, par pure grâce et par la foi, naître de nouveau en Lui, recevoir Son Esprit, participer à  Sa vie, et demeurer en Lui comme Il nous y appelle. C’est seulement ainsi que l’être humain peut recevoir la vie éternelle, et devenir « une nouvelle création » (2 Corinthiens 5:17), « un vivant revenu de la mort » (Romains 6:11).  

La seule pensée de faire monter dans un corps humain le serpent invisible de la kundalini, pour parvenir à  la manifestation d’une prétendue condition divine, ne peut que faire frémir d’horreur un chrétien !  Nous retrouvons là  le mensonge dont s’est servi Satan, le « serpent ancien » pour séduire Eve au jardin d’Eden. « Le serpent dit à  la femme : Vous ne mourrez pas du tout ! Mais Dieu sait que le jour où vous…mangerez (du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal) vos yeux s’ouvriront, et que vous serez comme des dieux qui connaissent le bien et le mal. » (Genèse 3:4-5).  

La spiritualité peut être le plus grand des pièges Sans même en avoir conscience, beaucoup de gens raisonnent ainsi : « Le matérialisme qui caractérise notre civilisation du 21e siècle est mauvais ; par conséquent, tout ce qui procède d’une vision non matérialiste du monde doit élever l’âme et être bon. Puisque le yoga véhicule une spiritualité, il doit s’agir d’une bonne chose. » A quoi le chrétien répond : « Bien sûr, le matérialisme est mauvais ; mais il ne s’ensuit pas pour autant que toute spiritualité soit bonne et vienne de Dieu ! » Lucifer (également appelé Satan) et ses agents sont bien des êtres spirituels, mais leur spiritualité est celle du royaume des ténèbres. C’est l’influence de la philosophie grecque ou orientale, et non celle de la Parole de Dieu, qui propage ce préjugé selon lequel « tout ce qui est spirituel est bon par définition. » Seule la Bible nous permet de distinguer entre les réalités spirituelles qui sont en Christ, et celles qui émanent du royaume des ténèbres. Seul le Saint-Esprit, l’Esprit de Jésus-Christ, rend le chrétien capable d’exercer le don précieux qu’on appelle « le discernement des esprits. »  

Certains ont du mal à  comprendre comment une pratique qui « fait du bien » peut être d’origine satanique ;  mais il ne faut pas oublier que Satan ne cesse de singer Dieu : il est le maître-faussaire par excellence, expert pour semer la confusion entre la vérité et le mensonge. Ses contrefaçons des choses divines sont si habiles que les lumières de l’intelligence humaine naturelle, si vives soient-elles, sont bien impuissantes à  démasquer ses ruses.  Seule la lumière du Saint-Esprit et l’autorité de la Parole de Dieu permettent de distinguer entre les habiles contrefaçons du père du mensonge et les bénédictions du Dieu de vérité ; et cette lumière-là  est accordée à  « ceux qui Lui obéissent » (Actes 5:32). La Parole de Dieu déclare : « Je ne veux pas que vous soyez en communion avec des démons. Vous ne pouvez pas boire la coupe du Seigneur et la coupe des démons. » (1 Corinthiens 10:21).

Est-il possible d’être plus clair ?  Comment pourrions-nous jamais offrir notre corps à  l’action des esprits des ténèbres, même en vue d’un apparent « bienfait » ? Nous sommes appelés, au contraire, à  l’offrir au Seigneur Jesus-Christ « comme un sacrifice vivant, saint, agréable à  Dieu » (Romains 12:1).  Voilà  pourquoi, le jour où ils font une rencontre personnelle avec le Seigneur Jésus-Christ, d’anciens fervents du yoga se repentent de tout leur cœur d’avoir livré au serpent, à  Satan, leur corps et leurs pensées. Il est désormais évident pour eux que nul ne peut servir à  la fois Dieu et Satan ! Pour ma part, après avoir pratiqué avec succès le yoga pendant plusieurs années avant ma conversion au Seigneur Jésus, j’ai clairement vu qu’il y avait incompatibilité totale entre le serpent et la Croix, entre les « bienfaits » du yoga et la vie en Christ. Je connais plusieurs autres chrétiens, cheminant tout à  fait indépendamment de moi, qui sont parvenus à  la même conclusion. Eux aussi ont complètement renoncé à  ce yoga qui avait parfois tenu une place importante dans leur vie. Le yoga n’est pas simplement devenu inutile pour nous, mais à  la lumière du Saint-Esprit, il nous est enfin apparu sous son vrai jour : c’est un adultère spirituel, une fornication spirituelle avec des entités sataniques ; bref, c’est une abomination au sens biblique du mot, une chose que Dieu a en horreur. Qu’elle est grande, la bonté de Dieu ! Il accorde un plein pardon à  ceux qui se repentent d’avoir péché, et s’ils se confient uniquement dans le sacrifice de Jésus pour être lavés de leurs fautes, Il les purifie de tout péché !  

   Examen de quelques contrefaçons

On entend parfois dire que la sérénité du yogi est de même nature que cette paix de Jésus-Christ « qui dépasse tout ce que l’on peut comprendre » (Philippiens 4:7),  mais c’est faux.Jésus Lui-même nous a avertis qu’il peut exister une autre paix que la sienne, et que Sa paix ne ressemble à  aucune autre.  « Je vous laisse ma paix, je vous donne ma paix. Je ne vous la donne pas comme le monde la donne » . (Jean 14:27).  

La paix de Jésus ne prend jamais sa source dans une technique, fût-elle spirituelle, mais elle est le fruit de la présence vivante en nous et parmi nous de la Personne même du Seigneur. En effet, « C’est lui qui est notre paix » (Ephésiens 2:4), et c’est par le Sang de la Croix qu’Il a fait la paix (Colossiens 1:20). La paix de Jésus n’a rien de commun avec la sérénité de la tour d’ivoire où s’enferme le yogi. Elle est, au contraire, la paix vivante de l’homme gracié qui sait que tout son péché est pardonné à  jamais, que la bonté de Dieu a effacé toute sa culpabilité, et qu’il est réconcilié avec Dieu grâce à  la mort de Jésus, le Fils unique de Dieu.  

La sérénité yoguique est réelle, mais au lieu d’ôter la culpabilité, elle ladissimule.  La culpabilité est toujours là , comme emmurée dans l’inconscient. La « paix » du yoga est une anesthésie de l’âme et de l’esprit, permettant tout au plus de soulager temporairement une souffrance, à  la manière d’un calmant, d’une « morphine spirituelle » dont le malade devra constamment augmenter les doses.  

Jésus, Lui, a déversé Sa propre Vie sur le bois de la Croix, afin de recréer ceux qui s’abandonnent à  Lui. Il ne se contente pas de nous calmer : Il nous donne un esprit nouveau, une Vie nouvelle, la Sienne, nous transforme à  Son image ; et si nous le Lui demandons de tout notre cœur, Il nous remplit de Son Saint-Esprit de Vie, l’Esprit de Résurrection par lequel Dieu le Père L’a ramené d’entre les morts.  Rien de commun avec le yoga !  

C’est Jésus qui nous dit : « Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur et vous trouverez du repos pour vos âmes. Car mon joug est doux, et mon fardeau léger. » (Matthieu 11:28). Oui, ce joug-là  est doux et léger. Librement accepté, il nous délivre de nous-mêmes et de la tyrannie du moi, et il nous unit au Dieu vivant dans une communion d’amour sans cesse renouvelée. Il ne ressemble en rien au joug du yoga. Le yoga conduit bien à  une union : il entraîne dans un pacte avec la mort et avec Satan. Il unit l’homme avec Brahman, le « grand tout », ce qui revient à  produire une fusion avec le monde créé, une fusion qui peut aller jusqu’à  la dépersonnalisation. Cette union-là  fausse la perception, rend les frontières de la personnalité de plus en plus floues, et détruit progressivement le sens de l’altérité, (c’est-à -dire la capacité de distinguer, spirituellement parlant, entre soi et autrui). Elle entraîne des modifications de la conscience qui donnent parfois l’impression que le problème de l’ego est résolu, mais c’est pure illusion. Si au contraire nous acceptons que la puissance de la Croix agisse dans nos vies, elle permet la mise à  mort effective de notre vieil ego adamique, et nous rend capables de recevoir de Dieu ce cadeau royal qu’est la Vie de résurrection. Le yoga se borne à  sublimer le vieux moi et à  l’enfermer dans un cocon de subjectivité, et ce vieux moi finit par être sincèrement persuadé qu’il est Dieu Lui-même… (note : La subjectivité, d’après le dictionnaire Larousse, est l’état de la personne qui ne considère la réalité autour d’elle qu’à  travers ses propres états de conscience)  

Incontestablement, le yoga augmente le pouvoir de concentration, en même temps qu’une certaine forme de contrôle de soi. Il développe une capacité de résistance aux distractions et aux influences extérieures. Il s’agit là  d’un effet dont j’ai fait personnellement l’expérience, et pas d’une simple théorie ! Je me figurais alors que c’était une manifestation de cette « maîtrise de soi » dont parle Paul dans Galates 5:22 quand il énumère les fruits du Saint-Esprit.  

Cette technique mentale qui permet de chasser du champ de conscience ce qui dérange, voilà  encore un abominable cadeau empoisonné. La maîtriser, ce n’est pas simplement se donner, par exemple, la possibilité de poursuivre un travail sans être trop gêné par le bruit ambiant : c’est, du même coup, être blindé contre la douce voix du Saint-Esprit qui veut nous convaincre de péché. C’est être blindé, en fin de compte, contre tout ce qui ne flatte pas le moi. Certes, c’est un « moi » qui se veut anobli, plus ou moins sublimé, idéaliste et déterminé à  faire le bien à  sa façon ; mais c’est encore et toujours la nature humaine non régénérée, c’est toujours ce même vieux « moi » adamique, c’est « la chair. » Noble ou vile, respectable ou scandaleuse, la chair demeure sous la condamnation. Jésus dit : « C’est l’Esprit qui vivifie. La chair ne sert de rien. » (Jean 6:63). Paul dit d’elle dans Romains 8:7-8 : « Les tendances de la chair sont ennemies de Dieu, parce que la chair ne se soumet pas à  la loi de Dieu, elle en est même incapable. Or ceux qui sont sous l’emprise de la chair ne peuvent plaire à  Dieu. » Paul met également le doigt sur ce problème dans Colossiens 2:22-23, lorsqu’il dit : « Il s’agit de préceptes et d’enseignements humains, qui ont, il est vrai, une apparence de sagesse, en tant que culte volontaire, humilité et rigueur pour le corps, mais qui ne méritent pas d’honneur et contribuent à  la satisfaction de la chair. »

Il n’existe qu’un seul moyen d’échapper à  la tyrannie de cette vieille nature : la puissance de la mort et de la résurrection de Jésus, cette puissance qui agit en ceux qui Le reconnaissent comme leur Seigneur et leur Sauveur, en ceux qui se donnent et se soumettent à  Lui sans réserve ni retour. Cette identification à  Lui s’obtient par la foi en Lui. « Ceux qui sont à  Jésus-Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses convoitises. Si nous vivons par l’esprit, marchons aussi par l’esprit. » (Galates 5:24-26).  Particulièrement dangereux  sont les exercices dits de « méditation » dans lesquels on s’entraîne à  faire et à  garder le vide mental, en ne pensant à  rien. Celui qui s’habitue à  cette passivité-là  se livre à  la mort ; il invite aussi les esprits des ténèbres à  venir s’installer en lui. Avant de révéler leur nature véritable, ces esprits peuvent faire vivre à  leur hôte toutes sortes d’expériences intérieures individuelles ou collectives passionnantes, délicieusement spirituelles, et l’illusion peut durer très longtemps ! Jésus nous avertit qu’une demeure vide attire les esprits méchants (Matthieu 12:44).

« (L’esprit impur) dit : Je retournerai dans ma maison d’où je suis sorti, et quand il arrive, il la trouve vide, balayée et ornée. Il s’en va et prend avec lui sept autres esprits plus mauvais que lui, ils entrent dans la maison, s’y établissent, et la dernière condition de cet homme est pire que la première. Il en sera de même pour cette génération mauvaise. »  Croyons Jésus : Lui seul est la Vérité. Loin de nous flatter, Il ne nous dit que la vérité. Obéissons-Lui, et fuyons les séductions de toute nature ! Les exercices de méditation yoguique entraînent souvent la démonisation. Signalons que les exercices de « za-zen » de la tradition bouddhiste japonaise, encore plus abrupts, sont encore plus sinistrement efficaces pour cela.  

Ne nous y trompons pas : pratiquer le yoga à  un degré quelconque, c’est tenter d’assurer son propre salut.  Il n’existe pas de démarche qui soit plus opposée à  la Parole de Dieu et à  l’œuvre de grâce de Jésus-Christ.  D’autre part, tout le système yoguique repose sur le postulat selon lequel le mal, le péché et la mort n’ont pas d’existence réelle. Le péché ne serait qu’une illusion. Jésus serait donc venu, aurait souffert, serait mort et ressuscité pour… rien ! Si, comme l’affirment l’antique « sagesse » hindoue et la pensée du « Nouvel Age », l’être humain était Dieu, personne n’aurait besoin d’être racheté.  Il est donc évident que le yoga est antichristique de fond en comble.  « Cette sagesse, dit Jacques, n’est pas celle qui vient d’en haut ; mais elle est terrestre, charnelle, démoniaque. »(Jacques 3:15).  
Dans sa théorie et sa pratique, le yoga centre l’homme sur lui-même et fait du « soi », sublimé ou non, le pivot de l’univers.  
Jésus, Lui, nous dit : « Celui qui veut me suivre, qu’il renonce à  lui-même, qu’il se charge chaque jour de sa croix (c’est à  dire qu’il accepte, jour après jour, que sa vieille nature charnelle soit mise à  mort par la puissance de ma mort) et qu’il me suive. Quiconque en effet voudra sauver sa vie la perdra, mais quiconque perdra sa vie à  cause de moi la sauvera. » (Luc 9:23-24).  

Yoga, hypnose, fusion et confusion

Les différents yogas sont des rituels efficaces, des portes conduisant à  des modifications de la conscience et à  une mise en communication avec le monde occulte. Il ne s’agit de rien de moins que d’hypnose ou d’auto-hypnose, de manipulation ou d’auto-manipulation mentale. Le yoga conduit à  l’effacement de certaines distinctions fondamentales, indispensables à  une perception saine de la réalité :  
la distinction entre le Créateur et la créature, entre Dieu et nous-mêmes ; cette prétendue divinisation de nous-mêmes est en réalité une démonisation ! La contrefaçon démoniaque de la communion aimante, saine, et sainte entre Dieu et Son enfant, c’est la quête d’une union mystique fusionnelle qui conduit à  une « illumination » luciférienne.  

la distinction entre nous-mêmes et notre environnement, entre ce qui nous est intérieur et ce qui nous est extérieur, entre nous-mêmes et autrui, au point de fausser complètement notre perception de l’autre et du monde ambiant.  

La distinction entre accomplir et subir

En termes bibliques, on appelle cela « la confusion ». C’est la marque de ce qui est étranger à  Dieu : 1 Corinthiens 14:33 nous apprend en effet que « Dieu n’est pas l’auteur de la confusion. »
Ces phénomènes hypnotiques se manifestent aussi dans la « nouvelles vague » dite chrétienne, où une fausse théologie, la recherche d’expériences intenses, et l’influence de fortes personnalités ont remplacé la simplicité de l’Évangile. Là  où il y a soumission aveugle à  un leader « charismatique », et entraînement dans des phénomènes de groupe abusivement attribués au Saint-Esprit, on aboutit à  des résultats qui ressemblent étrangement aux phénomènes yoguiques. En ce qui concerne la doctrine, il y a aussi des similitudes saisissantes :  
Kenneth Copeland, un des chefs de file de la mouvance « Parole de Foi » enseigne justement la confusion entre le Créateur et la créature, quand il déclare que « Dieu n’est pas quelqu’un qui demeure en nous, il est ce que nous sommes! » (transcription d’un enregistrement de K. Copeland, à  consulter en anglais à  l’adresse internet : www.banner.org.uk ).  

Kenneth Hagin, lui, enseigne que « le croyant est une incarnation tout autant que l’était Jésus de Nazareth. » (Magazine « Word of Faith », Décembre 1980). On pourrait dresser une longue liste de propos blasphématoires de ce genre, mais ce n’est pas notre propos ici. Ces exemples montrent toutefois qu’il ne s’agit plus, là , de foi biblique. Qu’ils en aient conscience ou non, ceux qui ont suivi ce mouvement-là  ont dérapé et sont à  présent immergés dans la pensée du « Nouvel Age« , dans un univers qui, spirituellement parlant, ne diffère en rien de celui du yoga. A ce propos, il est conseillé de se reporter aux articles du site « Parole de Vie », à  l’adresse  www.paroledevie.org  

A 11, « Le réveil de Pensacola entretient une conception occulte du monde », et  
A 12, « Toronto et Kundalini Yoga ».    

Il est parfaitement possible de pratiquer ou de subir l’hypnose sans s’en rendre compte. N’y a-t-il pas une part d’hypnose dans l’effet de certaines musiques « chrétiennes », qui deviennent en fait des instruments de contrôle mental ? Quand le synthétiseur accompagnant les chants produit un certain type de rythme, en particulier entre 45 et 60 battements électroniques à  la minute, pour peu que ces chants se prolongent – et c’est généralement le cas – ils jouent le rôle de mantras, c’est-à -dire de formule « sacrée » répétitive. L’hypnose s’installe tout doucement sans qu’on y prenne garde, et le cerveau des participants glisse progressivement dans un état d’hypo-vigilance (c’est-à -dire de transe légère et d’endormissement.) On a pratiqué le « mantra-yoga » sans le savoir ! Tous les rituels répétitifs jouent d’ailleurs un rôle comparable, à  des degrés divers. Beaucoup de participants éprouvent alors un sentiment de bien-être, qu’ils prennent pour la présence du Saint-Esprit. Leur capacité de penser par eux-mêmes a été mise hors circuit ; ils deviennent réceptifs à  toutes sortes de suggestions, et sont prêts à  gober des mensonges et des illusions, pour peu que ces derniers soient enrobés d’un peu de vérité biblique, et qu’ils soient répétés assez souvent, et avec assez de conviction, par quelqu’un qui « parle bien » ! Il y a même des « bergers » d’assemblées qui demandent à  leurs auditeurs d’éviter de penser, qualifiant la réflexion personnelle et le discernement, chez leurs brebis, d’intellectualisme, ou de « vains raisonnements » ! Quelle séduction!  

Ceux qui s’exposent souvent à  cette ambiance, surtout s’ils y prennent plaisir, se robotisent de plus en plus et perdent la capacité de raisonner individuellement, sainement et saintement, c’est-à -dire d’examiner réellement toutes choses à  la lumière de la Parole de Dieu. Ils ne sont plus en état d’exercer le sain discernement auquel la Parole de Dieu nous convie. Cet état d’hypovigilance cérébrale (qu’on appelle aussi fonctionnement en « mode alpha ») devient peu à  peu leur état habituel, et ils ont de plus en plus de mal à  faire fonctionner leurs facultés de réflexion.  

Pour peu qu’ils passent aussi du temps devant un écran de télévision, (dont les ondes favorisent justement ce fonctionnement en « mode alpha ») cet état de choses s’aggrave et ils sortent de moins en moins souvent de l’état de transe. L’hypovigilance deviendra, à  leur insu, leur état « normal » et il leur sera de plus en plus difficile de réactiver leur capacité de penser par eux-mêmes, donc de sortir de leur passivité spirituelle. La passivité spirituelle s’accompagnant assez souvent d’activisme, il arrive que ces personnes ne prennent jamais conscience de leur état véritable.  

Sortir de la séduction

… , ou aider d’autres à  sortir de la séduction du yoga.  
Si parmi vos proches il y a quelqu’un qui s’est laissé séduire par le yoga ou qui subit une forme quelconque de contrôle mental, le plus important est de prier avec persévérance pour que le Seigneur Lui-même ouvre les yeux de cette personne. Il y a lieu de prier tout particulièrement pour qu’elle ait soif de la pure Parole de Dieu, et qu’elle reçoive dans son esprit la révélation de la sainteté de Dieu et de l’autorité de la Bible. Il faut prier pour que la grâce du Seigneur la libère de toute hypnose, de toute manipulation, de tout asservissement aux hommes. Ne désespérez pas, même si les résultats tangibles tardent à  se manifester. C’est une de ces situations où « nous n’avons pas à  lutter contre la chair et le sang, mais contre les principautés, les puissances, les dominateurs des ténèbres d’ici-bas, contre les esprits du mal dans les lieux célestes ». (Ephésiens 6:12-13). N’essayons pas de contrôler nous-mêmes la situation en quoi que ce soit, et évitons les rabâchages et les discussions stériles ! Manifestons l’amour du Seigneur à  cette personne, sans jamais donner dans le compromis et les concessions sentimentales.  

Si vous avez vous-même pratiqué le yoga ou une activité de même nature, même pendant peu de temps et sans en avoir jamais accepté consciemment la philosophie, il est indispensable de rechercher le pardon du Seigneur, car à  Ses yeux c’est une activité occulte, un adultère spirituel qui nous met en relation avec des démons. Le fait d’avoir cru, en toute bonne foi, que c’était spirituellement anodin et le fait de ne pas avoir eu l’intention d’offenser Dieu ne change rien au problème : ce qui compte, ce n’est pas notre pensée sur la question, mais celle du Seigneur Lui-même ! Si possible, qu’une ou deux personnes affermies dans la foi soient témoins de votre démarche et vous soutiennent ; sinon, faites-la seul, de tout votre cœur, et le Seigneur Lui-même sera votre témoin. Demandez-Lui pardon de cet adultère spirituel, et engagez-vous devant Lui à  rompre totalement et définitivement avec toute pratique yoguique. Rendez-Lui grâce pour son pardon, et dans l’autorité du Nom de Jésus, faites savoir aux esprits de yoga que vous n’avez plus rien à  faire avec eux, que vous ne les servirez plus jamais, et ordonnez-leur de vous quitter pour toujours. Si vous possédez des manuels de yoga ou des objets en rapport avec cette pratique, détruisez-les sans attendre. Remerciez et louez le Seigneur de ce que la puissance de la mort et de la résurrection de Jésus nous délivre à  cent pour cent de cette souillure ; louez et bénissez le Seigneur Jésus-Christ pour la puissance du sang versé à  un si grand prix, car ce Sang lave de toute offense celui qui confesse son péché et y renonce.  

Ce que Dieu veut pour tous ses enfants, c’est la vie abondante en Jésus, « en qui sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la connaissance. » (Colossiens 2:3). Déguisé ou non en ange de lumière, Satan, également nommé Lucifer, « ne vient que pour voler et tuer et détruire » ; mais Jésus, Lui, est venu « afin que les brebis aient la vie, et qu’elles l’aient en abondance. » (Jean 10:10). Afin d’entrer dans la plénitude de Sa volonté pour nous, demandons ardemment à  Dieu de toujours nous remplir d’amour pour la vérité. Rejetons toute connivence avec l’ennemi de nos âmes, toute entrave, toute contrefaçon de la vie en Christ, ainsi que « le péché qui nous enveloppe si facilement…et courons avec persévérance l’épreuve qui nous est proposée, les yeux fixés sur Jésus, l’auteur de notre foi et celui qui la mène à  la perfection. » (Hébreux 12:1-2).