images Rick Warren 2 »  Car il n’y a rien de caché qui ne doive être découvert, ni rien de secret qui ne doive être connu   » (Mat 10  :26)

Rick Warren et ses influences très néfastes sur le monde chrétien:

 »  Le fondamentalisme, sous toutes ses formes, sera l’un des grands ennemis du 21è siècle, qu’il s’agisse du fondamentalisme musulman, du fondamentalisme chrétien, du fondamentalisme juif ou du fondamentalisme séculier  ; ils sont tous animés par la peur de l’autre.  « 

Ainsi Rick Warren met sur le même plan les chrétiens, les musulmans, les juifs ou les  »  non-religieux   » pour ce qui concerne ce qu’il appelle le  »  fondamentalisme  « .

Mais qu’est-ce au juste que le fondamentalisme  ?

Étymologiquement, nous pouvons considérer qu’il s’agit de mettre en total accord le principe ou la notion ou encore le concept de foi avec la véracité d’une doctrine considérée comme infaillible et acceptée comme telle.

Mais sérieusement, même si le fondamentalisme peut-être applicable à  toutes les  »  religions  « , peut-on, lorsqu’il s’agit du christianisme s’en tenir à  cela  ?

Le fondamentalisme suppose que l’on applique à  la lettre les principes écrits d’une doctrine.

Quand on considère l’islam, ou le judaïsme, oui on peut clairement affirmer que la doctrine est appliquée à  la lettre près et que rien ni personne ne peut en dévier sous peine d’hérésie.

Il en va tout autrement concernant le christianisme et c’est là  que R.Warren fait fausse route  :

Le principe doctrinal du christianisme est avant tout basé sur l’Amour de Dieu pour l’humanité, rendu effectif (et efficace) par le sacrifice vivant de Christ à  la Croix, ce qui n’est nullement le cas ni pour l’islam, ni pour le judaïsme, qui ne sont pas basés sur l’Amour de Dieu, mais plutôt sur toute une longue série de règles, de préceptes à  mettre rigoureusement en pratique, et, dirais-je, presque sans réfléchir…

 »  Et pour eux la Parole de l’Éternel sera précepte sur précepte, règle sur règle, règle sur règle, un peu ici, un peu là , afin qu’en marchant ils tombent à  la renverse et se brisent, afin qu’ils soient enlacés et pris.  «  (Es 28  :13)

Il n’y a rien d’étonnant à  cette remarque de R.Warren par rapport au fondamentalisme quand on sait qu’il prône à  fond l’égalité entre toutes les religions, ce que nous appelons œcuménisme. Donc si une des religions s’affiche et se proclame en tant que fondamentaliste, c’est que toutes les autres le sont aussi…

R.Warren attache une très grande importance à  l’église locale et toute son œuvre littéraire est basée sur cela.

Nous n’avons pas besoin de dire qu’en effet l’église locale a sa raison d’être, puisqu’il en est question dans tout le livre des Actes, et que Jésus l’avait évoquée avant même qu’elle n’existât (Matthieu 18). Mais lorsque l’on accorde à  l’église locale une importance hyperbolique au point qu’elle prenne le pas sur le fondement de la marche chrétienne, donc de l’Évangile, il y a un sérieux problème.

Beaucoup de pasteurs et de serviteurs de Dieu s’attachent plus à  la croissance de  »  leur   » église au détriment du suivi des âmes et de l’évangélisation, et même de l’enseignement qui reste bien souvent dans les limites d’une certaine superficialité, particulièrement dans les temps où nous vivons.

Dans son ouvrage  »  l’Église, une passion, une vision  « , R.Warren nous parle de  »  son   » église de Saddelback en Californie, qu’il présente comme  »  une nouvelle église faite pour répondre à  vos besoins. Nous sommes un groupe de gens sympathiques et heureux qui ont découvert la joie de la vie chrétienne.  « 

Il poursuit ainsi  :  »  A l’église de Saddleback vous pouvez rencontrer des nouveaux amis et faire connaissance avec vos voisins  ; écouter de la musique contemporaine rythmée  ; entendre des messages positifs et pratiques qui vous encouragent chaque semaine  ; confier vos enfants aux soins de membres d’équipes de garderie consacrés.  « (Extrait de  »  l’Église, une passion une vision   » p.149)

Beau programme très séduisant certes mais qui ne correspond pas aux véritables objectifs d’une église locale telle que la Bible nous l’enseigne  :

 »  Ils étaient assidus à  l’enseignement des apôtres, et à  la communion fraternelle, à  la fraction du pain et aux prières   » (Ac 2  :42)

Il n’est ici pas question de  »  rencontrer de nouveaux amis  « -ou bien l’église serait-elle un club de rencontres  ?

  1. Warren insiste un peu plus loin sur cette  »  recherche d’amitiés   » au sein de l’église  :  »  On n’insistera jamais assez sur l’importance qu’il y a à  aider les membres à  développer des relations d’amitié au sein de votre église. Les relations sont la colle qui tient l’église soudée. Les relations constituent la clé qui sert à  retenir les membres.

Là  on est ébahi par de tels propos…non ce n’est pas Christ qui tient l’église soudée, ce n’est pas l’Évangile qui sert à  retenir les membres, mais les liens d’amitiés  ??? Autant alors rester dans le monde puisque ce sont ces mêmes liens qui sont censés unir tous les hommes. Même des non-chrétiens sont souvent bien plus unis entre eux que beaucoup de chrétiens.

Toujours sur ce sujet, il raconte le résultat d’une enquête qu’un de ses amis aurait faite dans une église. Ayant posé la question suivante  :  »  Pourquoi avez-vous rejoint cette église  ?  « , 93% des membres auraient répondu  :  »  Je l’ai rejointe à  cause du pasteur.   » Puis il demanda  : «   Et si le pasteur partait, partiriez-vous vous-même  ?  « . Et 93% répondirent  :  »  Non  « . Puis quand il leur demanda pourquoi ils ne partiraient pas, leur réponse fut  : «   Parce que j’ai des amis ici  !  « . Et R. Warren de conclure  :  »  Notez le changement dans l’allégeance, du pasteur à  d’autres membres. Cette attitude est normale et constitue un signe de bonne santé.  « 

Il n’est pas non plus question  d' »  écouter de la musique contemporaine rythmée  « – ou bien l’église serait-elle une salle de concert  ?

  1. Warren estime qu’aucun style de musique particulier n’est sacré.  »  Ce qui rend un chant sacré, c’est son message. La musique n’est rien de plus qu’un arrangement de notes et de rythmes. Ce sont les mots qui rendent un chant spirituel. Il n’y a pas de musique chrétienne, seulement des paroles chrétiennes. » (p. 213)

Il indique que dans le monde  »  existe un style de musique universel qu’on peut entendre dans chaque pays du monde. On l’appelle le pop/rock contemporain. On joue les mêmes chansons sur les radios de Nairobi, de Tokyo et de Moscou. La plupart des publicités télévisées utilisent le style rock contemporain. Même la musique country l’a adapté. C’est le premier style de musique que nous avons choisi d’utiliser à  Saddelback […] D’un autre côté, nous avons attiré des milliers de personnes supplémentaires à  cause de notre musique.  «  (p.216)

Tout est dit…

Ce n’est donc pas l’Évangile et la puissance rédemptrice de Christ qui attire les gens, mais la musique  ! Quand on sait de plus combien le rock-soi-disant chrétien ou pas, est toxique, particulièrement par le rythme et les sons discordants qu’il génère, on a vite compris que le monde est entré dans ce type d’église par la grande porte  !

Est-ce que Jésus attirait les foules par la musique ou bien par ses messages  ?

Il n’est pas question d’  »  entendre des messages positifs et pratiques  « – ou bien l’église serait-elle un lieu de bien-être où l’on entendrait des choses  »  agréables à  l’oreille   »  ?

  1. Warren estime que les enseignements de la plupart des pasteurs sont trop compliqués et qu’ils utilisent un jargon théologique qui rend les messages inintéressants. Il faut, selon lui, faire comme Jésus, qui racontait des histoires ou des anecdotes pour mieux faire passer ce qu’il avait à  dire. Les histoires servent à   »  captiver l’attention  « , à   »  stimuler les émotions  « , et  »  elles restent gravées dans nos mémoires quand on a oublié l’essentiel du sermon  « .

Ce qu’il oublie de préciser, c’est que Jésus avait différentes manières de s’exprimer en fonction de la capacité de son auditoire à  absorber le message. Pour autant Il ne passait pas son temps à   »  raconter des histoires et des anecdotes   » pour amuser la galerie…

 »   Quand Jésus eut achevé ces discours, les foules restèrent frappées de son enseignement, car il les enseignait comme quelqu’un qui a de l’autorité et non pas comme leurs scribes.   » (Mt 7  :28-29)

 » Quand le sabbat fut venu, il se mit à  enseigner dans la synagogue. Ses nombreux auditeurs étaient étonnés et disaient  : D’où cela lui vient-il  ? Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée  ? Et comment de tels miracles se font-ils par ses mains  ?   » (Mc 6  :2)

Il n’est pas question dans le message de R. Warren ni de prières, ni de repentance (le message de la Croix est soigneusement évité),  mais bien plutôt de séduction pour attirer les foules et éviter par tous les moyens de déplaire aux gens en leur apportant un message qui risquerait les faire se remettre en question pour être sauvés  !

En effet, oui, le message de la Rédemption est un message fondamentaliste, car sans lui, aucune vie ne peut être transformée par Christ, et c’est ce que refuse R. Warren, prétextant que l’on manque d’amour en heurtant les fidèles avec des prédications trop axées sur le péché, la mort, le jugement et l’enfer.

Quand à  parler de  »  la joie de la vie chrétienne  « , il oublie (volontairement) que la vie chrétienne est d’abord une vie de difficultés, de tribulations et de persécutions, même si malgré cela, notre joie est certaine car nous avons cette espérance d’avoir la vie éternelle  !

Il va encore plus loin, en faisant signer des engagements avec ceux qui veulent devenir membres de l’église de Saddelback, sous peine d’exclusion. Après la carotte, voici le bâton  ! Témoin cet extrait  :

 »  Ayant reçu Christ comme mon Seigneur et mon Sauveur, m’étant fait(e) baptisé(e), et étant en accord avec les déclarations, la stratégie et la structure de Saddelback, je me sens maintenant conduit(e) par le Saint Esprit à  m’unir à  la famille spirituelle de Saddelback. En faisant ainsi, je m’engage envers Dieu et envers les autres membres à  faire ce qui suit  :

Je protégerai l’unité de mon église  :

  • En agissant avec amour envers les autres membres
  • En refusant de faire des commérages
  • En suivant les responsables

Je partagerai les responsabilités de mon église  :

  • En priant pour sa croissance
  • En invitant les incroyants à  venir assister
  • En accueillant chaleureusement les visiteurs

Je servirai le ministère de mon église  :

  • En découvrant mes dons et mes talents
  • En me laissant équiper par mes pasteurs pour servir
  • En développant un cœur de serviteur (servante)

Je soutiendrai le témoignage de mon église  :

  • En assistant fidèlement
  • En vivant une vie pieuse
  • En donnant régulièrement (p.247-248)

 

Bien sûr R.W donne une quantité de versets bibliques pour étayer son discours. Parmi les plus remarquables  »  Obéissez à  vos conducteurs et soumettez-vous à  leur autorité…  «  (Hb 13  :17) ou bien  »  N’abandonnez pas vos assemblées…  «  (Hb 10  :25)…le but étant à  terme de maintenir les fidèles sous une domination et un joug qui, en apparence, n’existent pas. Cette stratégie est très largement utilisée dans une grande majorité d’assemblées dirigées par des  »  gourous   » évangéliques qui ne se remettent jamais personnellement en cause mais ne cessent de  »  remettre en cause   » les fidèles qui ont le malheur de tomber sous leur coupe.

Dans un second ouvrage  »  Une vie, une passion, une destinée  « , R. Warren signe son manifeste en tant que leader mondial chrétien. En effet, ce best-seller s’est vendu à  plusieurs millions d’exemplaires dans le monde, des milliers de pasteurs et de responsables chrétiens de toutes confessions, se servent des ouvrages de Warren et répercutent à  leur tour cette influence qu’il exerce sur son  »  empire  « .

images Rick Warren

Il y est question notamment d’un  »  Voyage de quarante jours  « , sorte de périple initiatique qui prétend embrasser et expliquer sur quarante chapitres nos  »  cinq besoins fondamentaux  « .  »  Il [Dieu] a créé l’église pour pourvoir à  vos cinq besoins fondamentaux qui sont  : un but dans la vie, des gens pour vous entourer, des principes pour vous guider, une profession [de foi] à  partir de laquelle marcher, et une puissance sur laquelle vous appuyer. Il n’y a aucun autre lieu sur la terre où vous puissiez trouver tous ces bienfaits réunis en même temps.  « 

Non  ! Le tout premier besoin de l’homme, et qui n’est pas mentionné ici, est d’être justifié de manière parfaite devant le Dieu très Saint. La Bible parle constamment de ce premier besoin, vérité ô combien fondamentale (mais c’est vrai que R.W déteste le fondamentalisme  !) qu’il passe habilement sous silence. R.W écarte le dessein de Dieu pour s’attacher à  des méthodes purement humaines. C’est à  cette tentation à  laquelle Ève a cédé lorsque Satan lui a fait croire qu’en mangeant d’un fruit, elle entrerait dans une connaissance spirituelle que Dieu lui aurait interdit (Satan fait Dieu menteur)  :  »   Le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme Dieu, connaissant le bien et le mal.  «  (Gn 3  :5)

Dans cet ouvrage, Warren laisse de côté la conviction de péché et notre nature rebelle et coléreuse  ; il ne reconnaît pas que chacun a besoin, en tant qu’individu, de la justice parfaite de Christ et de son sacrifice rendu parfait.

Au contraire, R.W parle de s’estimer soi-même (self esteem), de pratiquer la pensée positive et de découvrir son identité. C’est là  le leitmotiv de son livre et la clé de tout son programme destructeur. Un mélange habile d’humanisme, de philosophie, de religiosité et de psychologie, voilà  la teneur des ouvrages de Warren. On tombe des nues en sachant que tant et tant de dirigeants supposément chrétiens adhèrent totalement à  cette  »  doctrine   » et sont en train de l’inculquer le plus sérieusement du monde à  des millions d’hommes et de femmes qui pensent, grâce à  ce stratagème, bénéficier de leur salut éternel.

Il aggrave encore son cas par un total manque de respect pour la nature du Dieu très Saint, du Tout-Puissant, quand il prétend que nous devons  »  devenir les meilleurs amis de Dieu  « , comme si Dieu avait des besoins  !

Mais non, l’amour divin par lequel Dieu a donné son Fils unique est un amour entièrement sacrificiel et désintéressé.

Tout comme l’Église romaine, R.W piège les foules avec un évangile corrompu, puis il les contrôle par des  »  contrats d’alliance  « , qu’il assimile à  l’alliance entre époux dans le mariage…

Mettre l’engagement envers une église sur le même plan que les vœux sacrés du mariage est une imposture grave. Autant les vœux du mariage sont de nature sacrée parce qu’institués par Dieu dès la création, autant la Bible ne laisse jamais entendre que Dieu aurait institué des vœux d’obéissance envers les pasteurs d’une église. Même les Pharisiens, qui imposaient au peuple de pesants fardeaux n’ont jamais exigé qu’on se soumette à  eux de la sorte.

Cette  »  sacralisation   » des serviteurs de Dieu est une insulte à  Dieu lui-même car cela confine à  l’idolâtrie qui est interdite dans la Bible.

Warren a trouvé là  un moyen coercitif d’exercer un contrôle sur des âmes d’hommes et de femmes. Il leur fait croire qu’en faisant vœu de fidélité à  l’église, ils sont engagés devant Dieu par un vœu semblable à  ceux du mariage. C’est un moyen imparable pour tous ces  »  bâtisseurs d’empires  « . Des personnes non averties et non sauvées se laissent attirer et séduire dans un système par des versets bibliques truqués et corrompus. Par le moyen des vœux, ce système ecclésial contrôle les consciences de ses membres.

Nous le disions au début de cet article, Warren attache une importance démesurée à  l’église locale et il compte bien se servir de son  »  modèle   » de Saddelback pour le faire appliquer à  toutes les églises locales qui acceptent, par le biais de leurs dirigeants, de rentrer dans le  »  moule  « .

Sa politique étant de favoriser la croissance de l’église sans tenir compte de la doctrine- qu’il qualifie de fondamentaliste-, il ne faut pas s’étonner de voir des églises catholiques telles que St Michael the Archangel en Caroline du Nord prendre part avec enthousiasme à  ce programme de croissance trompeuse. Certaines autres églises l’ont adopté et appliqué pendant le temps du Carême.

Warren préconise également des techniques de prière contemplative  ; il se sert pour cela de l’expérience d’un certain Frère Laurent, mystique catholique, dont les enseignements se rapprochent davantage de ceux de l’hindouisme dans la Bhagavad-Gita et des techniques directement inspirées du New- ge. Il cite également une certaine Madame Guyon (Jeanne-Marie Bouvier de La Motte dite- 1648-1717), autre mystique catholique française, St Jean de la Croix, Henri Nouwen, prêtre catholique hollandais- ancien adepte de la Théologie de la libération– mystique, psychologue et œcuméniste. En cela, Warren ne fait que propager à  l’échelle planétaire et exacerber le fléau du mysticisme qui menace tout le monde chrétien. Il séduit les foules, les trompe quant à  leur salut, et leur fait croire qu’il est le dépositaire d’une  »  Nouvelle Réforme   » dans l’Église basée sur des fausses doctrines humanistes.

Warren est un disciple de Robert Schuller, charismatique extrême, franc-maçon du 33è degré et mentor d’Oral Roberts (autre franc-maçon du 33è), Peter Drucker, Ken Blanchard tous fervents défenseurs de la pensée positive et adeptes des philosophies hindouistes et des ouvrages à  contenu ésotérique et occulte.

Warren compte parmi ses plus proches collaborateurs des personnalités comme Benny Hinn, D. Yonggi Cho, K. Copeland, Peter Wagner…

Il ne cache pas son appartenance au très influent Council On Foreign Relations (CFR) américain qui est un vivier de francs-maçons et d’illuminatis, organe de contrôle pour les tout-puissants Jésuites sur les États-Unis.

 »  Je connais des gens qui sont disciples de Christ dans d’autres religions.  « 

Les  »  synagogues   » évangéliques en France

Pour ceux qui croiraient encore que notre pays est indemne de tous ces fléaux de l’humanisme et de la séduction, il est temps de s’apercevoir qu’il n’en est rien.

L’apostasie gagne du terrain chaque jour un peu plus, c’est biblique, et nous devons sans cesse rester sur nos gardes  »  de peur de tomber  « . Ce qui se passe aux États-Unis et dans les pays anglophones en général ne doit pas nous donner bonne conscience et penser que  »  cela n’arrivera pas jusqu’à  chez nous  « . Au contraire, c’est en train d’arriver, aussi rapidement qu’une traînée de poudre ou qu’une épidémie d’Ébola, et aucune église ne sera épargnée, sauf celles qui sauront résister jusqu’au bout, avec de sévères persécutions à  la clé.

Le monde chrétien évangélique est en pleine mutation, les églises prolifèrent et avec, toutes les ruses de Satan se déchaînent pour envoyer le plus possible d’hommes et de femmes, dirigeants ou non, en enfer pour l’éternité.

Dans la chronique précédente, nous avions mis en exergue l’influence de certaines officines para-maçonniques et maçonniques sur des pasteurs et organisations évangéliques francophones, et cela avait entraîné une levée de bouclier pour mettre en doute le bien-fondé de ces affirmations.

Voici un petit document-témoignage du pasteur Éric Célérier datant de septembre 2010 diffusé sur le site Top Chrétien, qui nous prouve qu’il est bien, peut-être sans le vouloir, un de ceux qui sont influencés par des gens comme Billy Graham, célèbre télévangéliste, mis en cause dans des affaires plus que douteuses qui entachent le monde chrétien.

Le fils de Billy Graham

  Soutenir le Top du Top Chrétien. Le fils de Billy Graham.  Ceux qui connaissent un peu mon histoire savent que ma première activité à  temps plein, après mon service militaire, a été de travailler pour Billy Graham. C’était il y a 25 ans, en 1986  !  A cette époque, on m’avait proposé de poursuivre des études supérieures dans une université spécialisée en Informatique, à  Toulouse. J’avais accepté avec joie, mais après avoir prié j’avais compris que le plan de Dieu était tout autre  ! Il fallait que je retourne chez ma mère en région parisienne. Cela n’a pas été facile pour moi d’obéir, et j’avoue que j’ai résisté tant que j’ai pu. J’étais très jeune dans la foi. Mais un jour j’ai capitulé et j’ai dit à  Dieu  : « Si c’est ce que tu veux, alors je vais le faire. Tu as gagné  ! » à‡’en était fini des rêves d’informatique… Enfin c’est ce que je croyais, car vous connaissez le Top Chrétien et vous voyez que Dieu a eu le dernier mot, heureusement  !

À ce moment-là , je me suis retrouvé au chômage  ! Cela a duré 6 mois. Au bout de 6 mois, j’étais désespéré. Je ne comprenais pas ce qui m’arrivait. Alors j’ai prié Dieu en lui disant  : « Seigneur je n’en peux plus, je suis dans cette situation parce que j’ai voulu t’obéir. Il faut que tu m’aides  ! » Très peu de temps après, le téléphone sonnait et un frère ancien de mon église de Pontoise, Marcel, me disait  : « Eric, as-tu déjà  entendu parler de Billy Graham  ? C’est un évangéliste américain qui va venir prêcher l’évangile dans la nouvelle salle de Paris Bercy (le Palais Omnisport de Bercy était tout récent à  cette époque). Et il cherche une équipe avec des jeunes motivés et qui acceptent de travailler sans être vraiment bien payés, alors j’ai pensé à  toi  ! » Je ne connaissais pas du tout Billy Graham mais j’ai accepté avec joie. Et c’est ainsi que mon premier travail dans la vie a été de préparer, durant près d’un an, une campagne d’évangélisation qui allait toucher des dizaines de milliers de vies à  Paris mais aussi par les retransmissions satellite dans les villes partenaires.

Mon travail était vraiment modeste. Mon activité principale était de timbrer des lettres et comme la machine était très bruyante, on m’avait relégué dans un garage attenant aux bureaux. Souvent je priais pour les gens qui allaient recevoir ces lettres. J’étais tout jeune converti et mon attitude était loin d’être excellente. Parfois je faisais mon travail en râlant et hélas aussi avec négligence. Mais ces gens m’ont fait confiance bien qu’étant le plus jeune de l’équipe.  J’ai appris beaucoup sur le service de Dieu, sur l’organisation, sur la vie d’équipe, sur la grande famille de Dieu multi dénominationnelle et surtout sur l’évangélisation.  J’ai eu ce privilège incroyable pour un jeune de 21 ans de pouvoir certains soirs m’asseoir sur l’estrade et de voir des milliers de personnes répondre à  l’appel. Et c’est là , sur cette estrade de Bercy, que j’ai dit à  Jésus  : « Moi aussi, je veux être un gagneur d’âmes. Utilise ma vie, sers-toi de moi pour que d’autres te connaissent  ! »

Et c’est ce que Dieu a fait, à  lui la gloire  ! Il a fait de moi un évangéliste, et ma passion, qui n’a pas changé, est de voir des hommes et des femmes découvrir l’amour de Jésus. Et c’est par le moyen d’Internet et de l’informatique que cela se produit  ! Dieu m’a béni au-delà  de mes espérances en me permettant, avec la belle équipe du Top Chrétien qui m’entoure, de voir venir à  lui tellement de personnes au travers du site ConnaitreDieu.com qui existe maintenant en 16 langues. Gloire à  Dieu  ! Je sais que cela a été possible parce que cette équipe de Billy Graham Evangelistic Association (BGEA) m’a fait confiance. Aujourd’hui je voudrais leur rendre, en quelque sorte, un « retour sur investissement ».

Dans quelques jours je vais aller rencontrer Franklin Graham (il est le Président de BGEA) et offrir à  son organisation un site que notre équipe a conçu spécialement pour atteindre les USA et plus largement le monde anglophone. Vous pouvez voir le site en avant-première ici  :  http://www.steps2peace.net/

La rencontre aura lieu le 21 Septembre à  16h30 (heure française). Et j’aimerais beaucoup que vous puissiez prier pour ce rendez-vous. Je crois que c’est un temps prévu par Dieu de toute éternité et j’aimerais que nous ne passions pas à  coté de ce que LUI veut faire. Stephan, le responsable du portail Top Chrétien m’accompagnera. Merci de soutenir vos amis français afin que nous puissions bien vous représenter.

Pouvez-vous nous porter par vos prières  ?

Soyez béni (e)  !

Votre ami, Eric

 

Retour sur L’  »  empereur   » Billy Graham  : ses faces cachées

image Billy Graham 1Par certains témoins, nous savons que Billy Graham est un franc-maçon du 33è degré. Parmi eux, un certain Richard Bennet, ancien prêtre irlandais converti au christianisme et auteur d’un livre  »  Église catholique où vas-tu  ?  «  qui dénonce fermement les agissements du Vatican, s’est inquiété de ce qu’au cours de ses croisades d’évangélisation, Billy Graham envoyait la plupart de ceux qui acceptaient Christ, vers des églises catholiques. Le Comité Exécutif de Billy Graham a prétendu le contraire bien sûr, alors que quatre de ses membres faisaient partie de près ou de loin du clergé catholique  : Mary Joe Telly, Chancelière de l’Église, un diacre et deux prêtres catholiques.

Billy Graham a toujours défendu l’idée que l’on peut être sauvé sans avoir la connaissance de Jésus-Christ, ni même de son Nom, simplement en contemplant les attributs de Dieu dans la nature. Des documents datés de 1961, 1978 et 1997 l’attestent et proviennent en partie d’une interview réalisée par Robert Schuller dans le journal Christian News de 1997 et d’un livre qu’il avait publié en 1961 «   How to born again   » ou  »  Comment naître de nouveau  « .

Un auteur américain Fritz Springmeier [1] a écrit en 1991 un ouvrage intitulé  »  Be wise as Serpents   » (Soyez avisés comme des serpents). Il y dénonce B.G en prouvant qu’il est luciférien. Il y explique que le satanisme de  »  haut niveau   » est un gnosticisme qui exige une force équilibrée, c’est-à -dire que les  »  mauvaises œuvres   » doivent contrebalancer les «   bonnes œuvres  « .

On apprend également dans ce même ouvrage, témoignages à  l’appui, que Billy Graham faisait partie des hauts-progammeurs illuminati, des satanistes qui travaillent pour la CIA américaine au Pentagone. Lui-même est passé par ces programmes de manipulation mentale MONARCH, mis au point conjointement par les Illuminati et la CIA. On retrouve ces programmes également en Angleterre par l’intermédiaire de la Round Table (organe occulte) au Tavistok Institute de Londres de sinistre réputation.

Ces techniques servent tout simplement à   »  fractionner   » la personnalité en détruisant progressivement certaines zones cérébrales (lobotomisations) à  l’aide de  »  traitements   » chimiques ou électriques dans le but de transformer ces victimes en robots dociles, asservis à  leurs maîtres.

De semblables manipulations avaient déjà  été pratiquées lors de la Seconde Guerre Mondiale par des médecins criminels nazis, tels Josef Mengele, sur des enfants juifs et des adultes pour, soi-disant, étudier le fonctionnement intime du cerveau humain. Mais qui prétend encore ignorer que ces anciens nazis, qui, pour beaucoup d’entre eux, ont échappé aux tribunaux d’après-guerre, sont devenus des têtes pensantes dans les plus hautes administrations américaines, Pentagone, CIA, FBI, NSA (National Security Agency)…sous la férule du Vatican, c’est-à -dire des Jésuites  !

Tous ces programmes, explique Springmeister, sont financés essentiellement par l’argent de la drogue (cocaïne) et de la prostitution, qui rapporte des centaines de millions de dollars chaque année. Cet argent sale passe ensuite dans divers réseaux de blanchiment pour être ensuite réinjecté dans les circuits financiers des dirigeants du Nouvel Ordre Mondial.

B.Graham a longtemps bénéficié des largesses de ces sources financières pour ses  »  croisades   » d’évangélisation qui ont toujours connu d’énormes succès.

En effet, tout le monde chrétien s’accorde à  dire que B.G est le plus grand télévangéliste au niveau mondial et pour cause…

Dans un livre intitulé  »  Billy Graham and the Church of Rome  « -B. Graham et l’Église de Rome-, l’auteur, R.K. Paisley s’inquiète de voir que B.G travaille plus en collaboration avec l’Église catholique plutôt qu’avec les protestants.

Dans les années 1955-1956, il avait annoncé que sa politique était de diriger tous ceux qui s’avanceraient pour recevoir Christ lors de ses croisades, dans l’église de leur choix, qu’il s’agisse d’une église catholique, protestante ou même d’une synagogue juive.

La revue  »  Protestant Church Life   » du 29 septembre 1956 écrivait ceci  :  »  En ce qui concerne sa croisade de New-York prévue en mai 1957, le Docteur Billy Graham a déclaré qu’il venait à  New-York non pas pour purifier la ville mais pour engager les gens à  se consacrer à  Dieu et pour les envoyer dans leurs propres églises, qu’elles soient catholiques, protestantes ou juives. »

Plus tard, il affirmera au sujet du pape Jean-Paul II  :  »  Le pape Jean-Paul II s’est révélé comme l’un des plus grands conducteurs religieux du monde moderne, et l’une des plus grandes figures morales de notre siècle.  «  (The Saturday Evening Post-1980).

Plusieurs domaines nous révèlent que la doctrine de B.Graham est en totale contradiction avec les Écritures qu’il est censé enseigner  :

  • Il soutient l’homosexualité et l’avortement
  • Il ne croit pas en l’existence d’un enfer littéral
  • Il approuve le baptême des bébés comme moyen de salut
  • Il soutient le culte de la « Vierge Marie » pratiqué dans le catholicisme-tout en se proclamant protestant…
  1. Graham a toujours soutenu le Conseil Mondial des Églises (Conseil Å’cuménique des Églises ou COE) ainsi que le Conseil  National des Églises Américaines. IL a toujours assisté aux réunions du Conseil Mondial des Églises et s’est activement préoccupé à  mettre en place l’Église Apostate, la Grande Prostituée, et s’est toujours efforcé d’unifier tous les chrétiens au sein d’une organisation unique.

Malheureusement pour alourdir encore son passé sulfureux, il a eu des propos déplacés envers les Juifs, comme le rapporte l’enregistrement audio d’une interview qu’il a eu avec le Président Nixon le 1er février 1972, disant qu’il fallait exclure les Juifs des médias, car, selon lui, ils étaient responsables de tous les grands problèmes internationaux. Malgré des démentis de la part de l’intéressé, ce sont les Archives Nationales Américaines qui, en 2002 ont apporté concrètement les preuves de ses propos. IL affirmait ceci  : «   Beaucoup de Juifs sont de bons amis à  moi, ils tournent autour de moi et me sont amicaux car ils savent que je suis amical envers Israël. Mais ils ignorent le sentiment que j’ai envers eux pour ce qu’ils font à  ce pays  » (sous-entendu les États-Unis).

Billy Graham fut un grand ami de Norman Vincent Peale, membre de la Pilgrim Society [2], Oral Roberts, tous francs-maçons du 33è degré et à  la tête d’entreprises et mega-churchs qui brassent des millions de dollars. La célèbre Université d’Oral Roberts à  Tulsa a été financé en grande partie par les frères maçons de B. Graham. Pour les Illuminati, cette ville de Tulsa, est considérée comme la  »  Cité d’Apollon  « . Cette  »  Cité de la Foi   » devait devenir un centre de guérison placé sous le contrôle du dieu grec Esculape

Bien entendu, Billy Graham a aussi ses défenseurs comme Mark Hatfield ou Jessie Jackson, (qui parada lors de l’élection de Barack Obama en 2008) également francs-maçons et Illuminatis.

Il a été ordonné pasteur par la Convention des Baptistes du Sud, dénomination entièrement contrôlée par la Franc-Maçonnerie. Leur Président, Brook Hays, est un membre de haut rang de la Franc-Maçonnerie et appartient aussi au CFR.

Le Président Bill Clinton appartient aussi officiellement à  l’Église Baptiste Emmanuel, église Baptiste du Sud en Arkansas.

Aujourd’hui, c’est son fils Franklin Graham qui est Directeur Exécutif de la Billy Graham Evangelistic Association, un empire brassant 100 millions de dollars par an.

 »  Prenez garde à  vous-mêmes, et à  tout le troupeau sur lequel le Saint- Esprit vous a établis évêques, pour paître l’Église du Seigneur, qu’il s’est acquise par son propre sang. Je sais qu’il s’introduira parmi vous, après mon départ, des loups cruels qui n’épargneront pas le troupeau, et qu’il s’élèvera du milieu de vous des hommes qui enseigneront des choses pernicieuses, pour entrainer les disciples après eux.  «  (Actes 20  :28-30)

(A suivre…)

[1]Fritz Springmeier, (né Victor Earl Shoof en 1955) est un essayiste et écrivain américain.

                        Il a écrit plus de dix livres, tourné de nombreuses vidéos et donné plusieurs conférences portant notamment sur le projet de la CIA MKULTRA de contrôle mental où il fait témoigner Cisco Wheeler, une victime de ces programmes.

                    Dans l’un de ses premiers livres intitulé The Watchtower & the Masons, Springmeier s’intéresse aux liens qui existeraient, selon lui, entre les Témoins de Jéhovah et la Franc-maçonnerie. Il soutient que Charles Taze Russell, le fondateur de ce mouvement religieux, serait lié à  la maçonnerie et à  l’establishment politico-financier de la côte Est américaine[].

Par la suite, il élabore une théorie à  propos de ceux qui, selon lui, contrôleraient vraiment le monde en s’appuyant sur de nombreux témoignages. Il nomme ces derniers les Illuminati qu’il associe à  13 familles qu’il nomme  »  bloodlines   » ou  »  lignées héréditaires   » dont il décrit la fortune et l’influence personnelle de chacun de ses membres. Présentées comme pratiquant une forme de satanisme, ces familles sont également accusées de pratiquer le contrôle mental. Selon Springmeier, ces 13 familles seraient les  : Astor, Bundy, Collins, Dupont, Freeman, Kennedy, Li, Onassis, Reynolds, Rockefeller, Rotshchild, Russell et Van Duyn[2]. (Source  : Wikipedia)

[2]  La Pilgrims Society (littéralement « la société des pèlerins ») est une société secrète anglo-américaine fondé en 1902. Connue pour organiser des dîners de bienvenue lorsqu’il y a des changements d’ambassadeurs anglais aux Etats-Unis ou d’ambassadeurs américains au Royaume-Uni, elle a apparemment comme buts de promouvoir la paix universelle et l’entraide entre les États-Unis et le Royaume-Uni

Elle serait actuellement dirigée par la reine Élisabeth II (source  : wikipédia).

Fait avéré et très intéressant, cette déclaration de Nicholas Murray Butler (1862-1947), président de la Pilgrims Society de 1928 à  1946:
« Le monde se divise en trois catégories de gens: un très petit nombre qui fait se produire les évènements, un groupe un peu plus important qui veille à  leur exécution et les regarde s’accomplir, et enfin une vaste majorité qui ne sait jamais ce qui s’est produit en réalité. » (Source: « Complot mondial contre la santé » de Claire Séverac, page 46-47)
Nicholas Murray Butler a aussi été président de la fondation Carnegie et était un membre du CFR (Council on Foreign Relations) tout comme deux autres personnalités actuelles qui sont proche de la Pilgrims Society:

Timothy Franz Geithner, ancien président de la FED (Federal Reserve Bank) et secrétaire au trésor dans l’administration Obama depuis 2009, il a travaillé notamment chez Kissinger Associates, le cabinet de consultants de l’ancien secrétaire d’État Henry Kissinger. Membre depuis 2002 du CFR, il travailla également pour le FMI au poste de directeur de la politique du développement. Il est aussi membre de l’influent groupe de conseil en finances le « Group of Thirty » (le groupe des 30, think-tank basé à  Washington).

Paul Adolph Volcker, directeur de la FED de 1979 à  1987 il est aujourd’hui conseiller du président Obama en tant que directeur du Conseil pour la reconstruction économique. Il est un des fondateurs de la commission trilatérale et également président du « Group of Thirty ». Il a notamment été économiste financier à  la Chase Manhattan Bank, propriété de la famille Rockefeller dont il est proche.

David Rockefeller et Henry Luce, mondialistes bien connus, qui sévissent à  la Commission trilatérale, Groupe Bilderberg… et Illuminatis avérés.

(Source  : site Anti Nouvel Ordre Mondial)