De nombreux médias occidentaux, surtout français, analysent mal ou d’une manière partisane les causes de la violence musulmane aussi bien en Israël que dans le monde.

Cette violence musulmane qui s’accentue d’année en année risque de nous mener vers un conflit général difficile à  maîtriser.

 

Dans une précédente analyse, nous avons essayé de mesurer l’impact économique et financier de cette violence qui dépasse largement « la violence normale » (voir  nuitdorient.com/n23111).

Bien que ne représentant que 20% de la population mondiale, les musulmans interviennent pour 40% à  50% du coût total de la violence, 15  000 milliards $/an, soit un supplément dû à  cette culture, allant de 3000 à  4500 milliards $/an. De quoi nourrir tous les affamés de la planète…

On compte une centaine de pays où l’Islam est impliqué dans des conflits meurtriers. Et il est aussi inutile qu’illusoire que de mettre en exergue le seul conflit arabo-israélien. Mais c’est l’habitude facile, ancestrale et primitive de jeter sa morgue sur le même « bouc émissaire ».

Il y a 15 ans déjà , un historien spécialiste Bernard Lewis se posait la question « Qu’est-ce qui a échoué en Islam  ? » (nuitdorient.com/n2310). En fait la violence provient d’une culture et de traditions qui rejettent aussi bien la femme que la féminité, le faible, le moins-disant, de même que le libre arbitre, la modernité, etc. Et qui créent un être frustré et humilié, dans la famille, la société et la nation, cherchant à  exprimer sa rancœur par tout moyen.

Il y a une douzaine d’années lors d’une conférence, j’avais espéré que les modérés en Islam parviendraient à  réformer leur religion ou du moins à  imposer une culture moins violente ( Voir  nuitdorient.com/n2322).

Peine perdue. Michael Graham (Jewish World Review du 28 Juillet 2005) résume la situation  : « Je ne prends aucun plaisir à  le dire. Cela me peine de le penser. Je pourrais bien perdre mon travail dans mon émission de radio en l’admettant. Mais c’est la pure vérité, l’Islam est une organisation de terreur. Pendant des années, j’ai essayé de laisser le bénéfice du doute à  la communauté musulmane dans le monde, avec le bénéfice de mon désintérêt complet, typiquement américain, pour leur foi »

Il est vrai que l’Islam confronté à  la modernité est comme devant un mur qu’il ne peut surmonter sans se réformer et, de ce fait, par certains côtés, sans se déformer et se déjuger.

 

L’Islam est face à  son avenir déjà  depuis deux ou trois siècles et à  chaque occasion qui se présentait pour se réformer devant l’évolution du monde, il a fait machine arrière. Aujourd’hui l’Islam dit intégriste a le vent en poupe car, mêlé à  l’Occident depuis déjà  plus de 80 ans, il a compris plusieurs choses. D’abord qu’il risquait de perdre son âme et sa puissance s’il s’adaptait aux valeurs occidentales de liberté, de libre arbitre et de droits de la femme. Ensuite voyant que sur le plan spirituel et moral il n’avait rien à  envier à  l’Occident, il a mis en avant, en les exagérant, ses propres valeurs qui n’ont pourtant rien de mirobolant. Et puis par un magistral retour aux sources, il a trouvé l’inspiration dans les objectifs des pères fondateurs de l’Islam, conquérir le monde par le vrai jihad, reconstituer la nation mère, la oumma, et installer de nouveau le califat perdu en 1923. à‡à  c’est un programme alléchant pour des populations frustrées et en attente.

On leur promet de dépecer l’Occident une fois celui-ci conquis démocratiquement, par le nombre.

Interview de Serge Trifkovic, journaliste au magazine Us News and World Report  : « On doit donc poser des questions précises aux musulmans sur ces massacres, viols, esclavages, nettoyages ethniques, génocides au nom d’Allah et de l’Islam.   »  

Ainsi de nombreux commandements de l’Islam et les comportements de Mohamed sont criminels et condamnables, même selon les règles et les normes du 7e siècle. Ils étaient déjà  considérés comme répugnants par les contemporains de Mohamed. Les « visions et les révélations » reçues ne peuvent justifier de tels actes, en contradiction avec le code moral en vigueur à  cette époque. Rien ne justifie d’attaquer des caravanes pendant un mois sacré (où les gens sont sans défense), de prendre les armes contre ses propres frères, de massacrer les prisonniers, de garder la part du lion dans les butins, de tuer les gens sans provocation, de violer les traités conclus, de s’adonner à  une sexualité perverse et de narguer la morale en vigueur. Ce comportement reste unique dans l’histoire des religions et surtout l’ordre d’Allah « de tuer les non-croyants là  où on les trouve », injonction puissante et non ambiguë. « Quand tu dois détruire une population, alors détruis-la complètement » (17/16-17) et « ceux qui nous désobéissent, nous les détruirons totalement » (21/11) sont des appels directs et clairs au génocide totalitaire.

 

La fin du jihad n’est possible que « lorsque prévaudront la justice et la foi en Allah » (2/193). Ainsi tout univers est illégitime en dehors de l’Islam. » (Voir  nuitdorient.com/n2328)

La revendication de cette religion, que les mots et les actes du prophète Mohamed sont les seules normes de moralité valables, pour tous les hommes et en tout temps, est la source de la majorité des conflits que nous vivons actuellement dans le monde.

Dr Tawfiq Hamid, ex-membre de l’organisation terroriste Jamea’h al Islamyah, aujourd’hui médecin vivant en Occident, initiateur d’un mouvement réformé  : « Ces (Européens) progressistes donnent comme argument la nécessité d’aller à  la racine des problèmes. D’accord. Le terrorisme est la manifestation d’un malaise et n’est pas le malaise lui-même. Mais les racines du terrorisme ne sont pas celles auxquelles pensent ces progressistes. Je suis un ancien membre de la Jamea’h al Islamyah, un groupe dirigé par Ayman al Zawahiri, n °2 d’al-Qaeda. Je peux vous garantir que l’enseignement inhumain de l’idéologie islamiste peut transformer un esprit ouvert en un terroriste. Et on ne peut combattre le terrorisme musulman sans aller aux racines idéologiques de l’Islam radical. Et la principale racine de la terreur a comme nom le « salafisme », une version ultra-conservatrice et violente de la religion.

Il est vital de comprendre que le courant traditionnel et même principal de l’enseignement islamique accepte et encourage la violence. Ainsi la Shariah permet le meurtre des apostats, la frappe des femmes pour les discipliner, le prosélytisme et la conversion des non-musulmans par la guerre ou leur protection comme dhimmis, citoyens inférieurs. Notre loi islamique exhorte tout croyant à  exterminer les Juifs, avant la Fin des Jours. Le silence assourdissant de la majorité des musulmans devant ces pratiques barbares est le témoignage évident qu’il y a une erreur à  la base.

Le monde islamique est vraiment dans une situation difficile. On n’a pas d’interprétation du Coran rigoureuse sur le plan théologique qui puisse clairement défier les abus de la Shariah. Ainsi une branche tolérante de l’Islam comme le soufisme ne fournit pas la base théologique essentielle qui puisse annuler les proclamations cruelles du groupe salafiste. Ainsi depuis plus de 20 ans j’essaie de développer une théologie rigoureuse de l’Islam qui enseigne la paix.

Cependant, il est ironique et décourageant de constater que des intellectuels occidentaux non-musulmans -qui soi-disant soutiennent les droits de l’homme- sont devenus des obstacles à  la réforme de l’Islam. L' » islamiquement correct » en Occident est devenu un mur contre la critique d’une Shariah inhumaine. Ces Occidentaux trouvent des excuses au terrorisme islamique comme la pauvreté, le colonialisme, la discrimination ou la création d’Israël. Alors quelle incitation les musulmans ont-ils pour demander la réforme, alors que des Occidentaux dits « progressistes » ouvrent la voie d’un Islam barbare  ? Si le problème n’est pas la croyance religieuse comme ceux-ci le disent, alors pourquoi les chrétiens qui vivent en milieu arabo-musulman dans les mêmes conditions que les musulmans ne se livrent pas à  des campagnes de terreur à  grande échelle  ?

De même, des politiciens et des Universitaires occidentaux ont adopté le refrain que l’extrémisme islamique serait né du conflit israélo-arabe. Cette analyse ne convainc aucun esprit rationnel  : le meurtre de 150  000 innocents en Algérie ou l’assassinat de centaines de bouddhistes en Thaïlande, ou la violence inouïe entre shiites et sunnites en Irak ont-ils un rapport quelconque avec le conflit israélo-arabe  ? (voir  nuitdorient.com/n2337)

René Marchand, éminent islamologue français issu de l’École nationale des langues orientales vivantes, disait déjà   : « Un aveuglement de confort du même ordre amène les Européens à  nier l’existence d’une intention de conquête de leur continent. Ils ne redoutent le danger islamique que sous la forme des attentats désordonnés de la nébuleuse terroriste ».

(voir  nuitdorient.com/n2355)

L’idée occidentale que le contact avec les valeurs démocratiques change la mentalité du monde musulman est un mythe  : il suffit de voir le nombre d’islamistes issus de l’Occident et de milieux favorisés. Et l’alignement se fait toujours dans la même direction, vers le plus radical.

En 2012, j’écrivais dans « L’Islam a-t-il un avenir  ? »  : « Aujourd’hui, au milieu de cette haine et de cette violence, le seul état démocratique qui parvienne à  survivre est un îlot lumineux dans un océan nocturne, l’État d’Israël. Et c’est la principale raison pour laquelle, les plus extrémistes de l’Islam cherchent à  l’éradiquer par tous les moyens possibles, ayant utilisé tous les moyens disponibles, depuis 1948…. Quand il aura fini de convertir les derniers athées, païens ou animistes, quand on n’utilisera plus le pétrole, car rare et cher, quand l’Occident prendra enfin conscience des menaces qui pèsent sur sa culture, l’ensemble du système islamique s’effondrera sur ses fondations de fortune. A moins qu’un chef charismatique et éclairé n’ait réussi à  le réformer ». (voir  nuitdorient.com/n2373)

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