Je suis retombée ce matin sur le psaume 42, et soudain plusieurs passages se sont fait rhéma. Combien aujourd’hui, dans la difficulté ou la maladie,  désespèrent face aux moqueries des athées qui les entourent, ou pire, celle des  »  frères   » chrétiens adeptes de l’évangile de prospérité et qui  font sentir leur mépris aux malheureux Chrétiens vivant des moments difficiles, en leur lançant  :

 

« Oà™ EST TON DIEU ? »  

 

PS 42: 1 Au chef de choeur. Méditation des Qoréites.

2 Comme un cerf qui soupire après l’eau des ruisseaux, de même je soupire après toi, ô mon Dieu.

3 J’ai soif de Dieu, du Dieu vivant ! Quand pourrai-je venir et me présenter devant Dieu ? 4 Mes larmes sont le pain de mes jours comme de mes nuits. Sans cesse, on me répète :  » Ton Dieu, où est-il donc ? « 

5 Avec quelle émotion je me souviens du temps où, avec le cortège, je m’avançais, en marchant à  sa tête vers le temple de Dieu, au milieu de la joie et des cris de reconnaissance de tout un peuple en fête.

6 Pourquoi donc, ô mon âme, es-tu si abattue et gémis-tu sur moi ? Mets ton espoir en Dieu ! je le louerai encore, car il est mon Sauveur.

7 Mon Dieu, mon âme est abattue, Voilà  pourquoi, je pense à  toi du pays du Jourdain, des cimes de l’Hermon et du mont Mitséar.

8Un abîme en appelle un autre : tu fais gronder tes chutes ; tous tes flots et tes lames ont déferlé sur moi.

9 Que, le jour, l’Eternel me montre son amour : je passerai la nuit à  chanter ses louanges et j’adresserai ma prière au Dieu qui me fait vivre.

10 Car je veux dire à  Dieu, lui qui est mon rocher :  » Pourquoi m’ignores-tu ? Pourquoi donc me faut-il vivre dans la tristesse, pressé par l’ennemi ? « 

11 Mes membres sont meurtris, mes ennemis m’insultent, sans cesse, ils me demandent :  » Ton Dieu, où est-il donc ? « 

12 Pourquoi donc, ô mon âme, es-tu si abattue, et gémis-tu sur moi ? Mets ton espoir en Dieu ! Je le louerai encore, mon Sauveur et mon Dieu.

Comme David, je veux dire :  » Je le louerai encore, mon Sauveur et mon Dieu. « . Il est mon Rocher, ma Forteresse, mon Bouclier, mon Seigneur, mon Roi, mon Sauveur, mon Maître, mon Libérateur, l’Eternel, le Tout-Puissant, le Prince de la paix, le Sacrificateur Perpétuel Melchisedec, l’ange de l’Eternel, le chef des armées, la Parole de Dieu et mon Créateur car Il a tout créé. J’en passe ! 🙂

Mais regardons de près un passage répété deux fois ici:

 » mon Sauveur et mon Dieu.  » (ou  » mon salut et mon Dieu « )

En hébreu, «  mon Sauveur  » : Yeshuwah (ישוע) Paniym (פָּנִים)

Textuellement : la face (ou la présence visible, ou la personne – donc un homme !-) de Yeshua  » mon Dieu. « 

Pour David, un seul Dieu et Sauveur, qui allait se révéler mille ans plus tard de manière corporelle en Yeshuwah (ישוע), visiblement: Paniym (פָּנִים). David connaissait son Dieu, Yeshua, l’Éternel, son Rocher, sa forteresse, son Sauveur, son Libérateur, car Yeshua est le Dieu unique qui s’est fait chair, et tous les hommes oints de l’Ancien Testament l’ont salué de loin … Cela a commencé avec Abel dont le sacrifice d’un agneau parle encore (Héb 11:14). La lettre aux Hébreux nous dit même que c’est Abel, quoique mort, qui nous parle encore. Son acte est gravé dans l’invisible comme le premier fondement des actes de foi d’un être humain après la chute. Ensuite Noé, Abraham … et David qui lui aussi savait par l’Esprit de Dieu l’acte d’amour merveilleux que Dieu ferait un jour en se pourvoyant lui-même pour nos péchés …

Yeshuwah (ישוע) Paniym (פָּנִים): Mon Sauveur est venu en chair dans mon monde déchu, pour m’arracher à  l’enfer !

Si quelqu’un me dit:

« Oà™ EST TON DIEU ?   »  ,  

je sais quoi répondre: Il est partout, Il règne sur tout, et je suis sa fille !