shutterstock_3062945Je pourrais répondre que je ne sais pas vraiment quand, et ce serait vrai. Mon enfance au sein de l’église catholique m’avait imprégnée de ce dogme, quelque peu confusément, car on ne savait pas trop où caser la Mère de Dieu dans le trio  :  Il fallait bien lui octroyer la place d’honneur !

D’ailleurs, il fallait aussi caser Joseph, le papa terrestre. Donc le Saint-Esprit était marginalisé sous forme d’une jolie colombe sur les icones et images, tandis que Dieu le Père, l’invisible, apparaissait comme quelqu’un de lointain, sévère, dur… Celui-là , c’était le Dieu  des Juifs qui n’avaient pas  compris, à  l’évidence, que grâce à  Jésus, Dieu avait changé ! C’était bien plus facile, d’ailleurs, de tout demander à  Marie, si tendre, si aimante, cette mère qui ne faisait jamais aucun reproche, aucune remontrance… d’autant plus qu’on ne risquait pas d’entendre sa voix ! On pouvait se mettre des heures devant une statue de plâtre, le silence était royal !

À 14 ans, j’ai lâché mon catholicisme et Dieu avec,  et j’ai vécu loin de toute Eglise   jusqu’à  l’âge de 50 ans, sombrant dans l’occultisme, jusqu’à  parvenir à  un désespoir abyssal  qui ne me laissait plus qu’une issue: le suicide. Et c’est au fond de ce désespoir que j’ai cherché si Dieu existait vraiment, et cela a duré un an. J’ai raconté ce long  parcours, assez extravaguant, dans mon témoignage.

Ma rencontre avec le Seigneur a été fulgurante, et s’est passée en février 1992, dans une assemblée où j’avais été conduite de manière vraiment surnaturelle. C’était le Point du Jour, une église baptiste charismatique où je n’aurais jamais mis les pieds auparavant, prenant ses adeptes  pour des naïfs  quelque peu illuminés quand que je passais devant plusieurs fois par semaine et ce, depuis des années.

 Mais c’est là  que d’une manière impérieuse, ce jour-là , j’ai été conduite. Alors que le culte venait à  peine de commencer, je me suis soudain sentie enveloppée d’une présence  d’un amour indescriptible,  et  j’entendais une musique ineffable: le choeur des anges. Je suis tombée au sol. Je savais que j’étais devant Christ-Jésus, et qu’Il remplissait le ciel et la terre et qu’Il était omniprésent. Ensuite, je n’ai plus jamais dissocié Jésus du Dieu Tout-Puissant, et même quand je priais le Père au nom de Jésus, je savais que je pouvais accéder  au Père grâce à  l’oeuvre de Jésus-Christ-homme, sur la croix de Golgotha. D’ailleurs, dans ma flamme toute neuve d’amour pour le Seigneur, je lui donnais facilement des noms intimes ou Père et Fils étaient indissociés, et lorsque je ressentais la présence de l’Esprit saint, je savais que j’étais  en même temps devant le Père et devant le Fils.

Pour autant, je ne remettais pas du tout en cause le dogme de la Trinité, qui semblait  incontournable, puisque reconnu comme fondement depuis des siècles par quantité de ministères et d’enseignants qui en savaient manifestement cent fois plus que moi….

Et j’ai cheminé, le Seigneur m’ouvrant les Écritures de façon si fulgurante que j’avais écrit six livres simplement dans les deux premières années de ma vie chrétienne. Dieu m’ayant lancée en moins de deux  ans dans  un ministère international, j’étais bien loin de me poser la moindre question au sujet de ce dogme. Au contraire, je m’émerveillais parfois en croyant en trouver des fondements dans l’Ancien Testament, m’étonnant que cela ne crève pas les yeux du peuple juif non encore converti à  Christ, et pour qui le Seigneur m’avait vite donné un amour surnaturel.

Pourtant, en 1998, j’ai commencé à  me poser de sérieuses questions. Je me rendais compte que dans nos églises, il n’y avait pas de crainte de Dieu. Moi non plus je n’avais pas de sainte crainte de Dieu dans le coeur, alors que la Bible me démontrait que si l’on connaissait vraiment Dieu, on avait forcément une sainte crainte de Lui. Bien sûr, c’était surtout  l’Ancien Testament qui en parlait. Mais le N.T. aussi. Entre autres:

Apocalypse 14:7

Il disait d’une voix forte : Craignez Dieu, et donnez-lui gloire, car l’heure de son jugement est venue; et adorez celui qui a fait le ciel, et la terre, et la mer, et les sources d’eaux.

1 Pierre 2:17

Honorez tout le monde; aimez les frères; craignez Dieu;

Apocalypse 19:5

Et une voix sortit du trône, disant : Louez notre Dieu, vous tous ses serviteurs, vous qui le craignez, petits et grands !

Rom 3:18

La  crainte  de  Dieu  n’est pas devant leurs yeux.

Héb 12:28

C’est pourquoi, recevant un royaume inébranlable, montrons notre reconnaissance en rendant à   Dieu  un culte qui lui soit agréable, avec piété et avec  crainte,

2 Co 7:11

Et voici, cette même tristesse selon  Dieu, quel empressement n’a-t-elle pas produit en vous ! Quelle justification, quelle indignation, quelle  crainte, quel désir ardent, quel zèle, quelle punition !

Non, je n’avais jamais ressenti cette crainte, ni ce profond respect, et je n’avais jamais entendu la moindre prédication là -dessus, bien que j’aie couru de séminaires en séminaires en sus de mon propre ministère. Je n’entendais partout parler que de la grâce. Et au lieu du respect et de la crainte de Dieu, je ne voyais autour de moi que familiarité avec notre ami Jésus, notre avocat auprès du Père, avocat faisant  »  tampon   » pour nous rendre acceptable aux yeux du grand et  redoutable Tout-Puissant… Et franchement, il m’allait bien, ce Jésus, à  moi aussi !

Mais est-ce que je connaissais le véritable Dieu ? Pourtant, je savais bien que j’avais rencontré le Seigneur Jésus, il s’était révélé à  moi pusieurs fois après ma conversion, et je voyais combien la main du Seigneur agissait sur moi avec force. Dans mon propre ministère, je voyais Sa puissance, des miracles, des coeurs changés, et je peux même dire par milliers puisque le Seigneur m’envoyait, entre autres, dans des pays africains où les gens avaient une telle soif du Seigneur qu’ils accouraient par milliers, parfois, par dizaines de milliers, pour donner leur vie au Seigneur.

Alors, j’ai crié à  Dieu pour qu’Il me donne cette crainte, que j’avais comprise comme étant le signe d’une véritable connaissance du Seigneur Dieu Tout-Puissant.

Dieu a répondu à  ma prière de plusieurs façons: d’abord par la lecture d’un manuscrit qui allait être bientôt édité * et qui m’a bouleversée en me faisant comprendre que je ne connaissais pas vraiment Dieu. En parallèle, Il m’a donné une  lecture complètement différente de l’AT, puis Il m’a    fait rejoindre une communauté chrétienne qui craignait Dieu.

Ce fut une prise de conscience que dans mon coeur, au final, jusqu’alors, et sans que je m’en rende bien compte, il y avait eu, de fait,  deux dieux:

—> celui de l’AT, exigeant, sévère, mettant son peuple sous un carcan étouffant de lois, de préceptes et d’ordonnances,

—> et celui du Nouveau Testament, grâce à  qui on était débarrassé du carcan de la loi, et qui, grâce à  Jésus et à  l’oeuvre de la croix, nous avait donné une pleine liberté.

 »  Tout m’est permis, mais tout n’est pas utile  « .

Bon, c’était clair. C’était moi qui pouvais discerner ce qui était utile ou pas ! C’est moi qui pouvais décider de ce qui était le bien et de ce qui était le mal …. Vive la liberté !

Mais cela ne marchait pas ! Le Saint-Esprit me conduisait toujours dans la repentance, quand je lisais la Bible, et que je savais par elle que certaines choses de ma vie n’étaient pas dans l’alignement de Dieu et pouvaient m’en séparer. Plus j’avançais, plus je ressentais l’exigence de Dieu en matière de sainteté. Je prenais aussi conscience d’une chose: les Chrétiens de nos assemblées portaient bien peu de fruits, manifestaient bien peu les dons de l’Esprit. De sus, l’Église était bâtie tout de travers et n’avait pas grand chose à  voir, dans son système ecclésial et pastoral, avec l’Église que décrivait le Nouveau Testament où chacun était engagé dans sa mission  et  son élection, où cinq ministères oeuvraient ensemble avec des dirigeants locaux divers, où l’Église était l’Assemblée des chrétiens d’une ville, certes pas des bâtisses avec chacune son pasteur à  la tête, dominant sur un troupeau assis, démis,  et sans droit à  la parole…

J’en ai alors écrit un livre** (en 2.000) où je montrais que tous les avertissements de Jésus à  son Eglise en Apocalypse, sur le Nicolaïsme, sur l’esprit de Jézabel, sur la doctrine de Balaam, semblaient n’avoir servi de rien et que l’Eglise au cours des siècles avait glissé dans tous ces travers et de fait les cumulait.

Il y eut  pire: Dieu a commencé à  me montrer l’état de son Eglise actuelle, et là  je parle du milieu évangélique et pentecôtiste: beaucoup se pensant sauvés, mais aux yeux de Dieu, très peu de vivants. Très très peu.

Le dogme de la Trinité dans tout cela ? Je ne voyais aucun lien de cause à  effet, d’autant que j’acceptais toujours ce dogme comme allant de soi, même si, progressivement mais sûrement, et surtout en lisant les Ecriture, je savais dans mon coeur que le Père, le Fils et le Saint-Esprit étaient un, tout comme la Bible le dit !

1Jn 5:7:  Car il y en a trois dans le Ciel qui rendent témoignage, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit; et ces trois-là  ne sont qu’un. (Version Marin, Osterwald et King James – notons que ce verset est exclu de la majorité des autres traductions, remplacé par   »  il y en a trois qui rendent témoignage : « )

Trois quoi ? IL N’EXISTE PAS DE MOT TERRESTRE ! Car Dieu est Esprit, le Saint-Esprit est Esprit, et Jésus ressuscité est Esprit, lumière, vie, amour, … mais nulle part on ne nous parle de trois Esprits différents car ils sont un seul Esprit!

Par contre, la trinité satanique, elle , sera composée de trois esprits distincts:

Et je vis sortir de la bouche du dragon, et de la bouche de la bête, et de la bouche du faux prophète,  trois  esprits  impurs, semblables à  des grenouilles.

Et ceux-là  ne feront pas  »  un   »  !!!!

Mais que l’on croit à  une Trinité divine ou non, était-ce important ? Surtout que mes amis pasteurs disaient:  »  Ce ne sont pas trois personnes, mais une  »  tri-unité  « . Bon, mathématiquement, cela convenait à  mon système de raisonnement gréco-romain !  »  Trois en un   » … simple, non ? D’ailleurs, entre la lessive et les produits de vaisselle, on est habitué !

Mais Dieu insistait sur l’état de son Église, m’envoyant à  plusieurs reprises des images de rangées de cadavres quand j’étais face à  des assemblées, avec quelques rares  »  vivants   » de ci, de là . Des images qui m’ont traumatisée et conduite à  me poser des questions sur ce qu’était vraiment la foi de tous ces  »  cadavres  « . Sur quoi était-elle bâtie ? Pourquoi n’était-elle jamais accompagnée de tous les signes d’une véritable foi: transformation intérieure radicale, recherche de la sanctification, discipolat, amour des frères, amour des Ecritures, amour d’Israël, dons de l’Esprit, signes de puissance selon Mc 16:17, Lu 10:19 et quantité d’autres passages, … ?

Depuis le début de mon ministère, très exactement depuis qu’après un an de conversion j’étais passée dans l’émission Ex Libris avec PPDH et devant 15 millions de téléspectateurs devant qui j’avais pu témoigner de Christ, j’avais dû commencer à  vivre ce qui m’a accompagnée pendant les 22 années suivantes, et  qui n’a de fait jamais cessé  :  des campagnes de calomnies, des persécutions, des jalousies, des rejets, de la médisance. C’est toujours douloureux quand cela émane de ceux qu’on aime et qu’on respecte. à‡a fait même très mal. Mais le Seigneur m’accompagnait toujours de Ses paroles:

Jn 16:2  2  Car on vous exclura des synagogues, et même l’heure vient où tous ceux qui vous mettront à  mort s’imagineront rendre un culte à  Dieu

Lu 6:22:  22  Heureux serez-vous quand les hommes vous haïront, vous rejetteront, vous insulteront, vous chasseront en vous accusant de toutes sortes de maux à  cause du Fils de l’homme

Mat 10:25  Il suffit au disciple d’être comme celui qui l’enseigne et au serviteur comme son  maître. S’ils ont qualifié le  maître  de  la  maison  de Béelzébul, que diront-ils de ceux qui font partie de cette  maison  ?

Jn 15:20  Souvenez-vous  de ce que je  vous  ai déjà  dit : le serviteur n’est jamais supérieur à  son maître. S’ils  m’ont persécuté,  ils  vous  persécuterontvous  aussi ; s’ils  ont gardé mes paroles,  ils  garderont aussi les vôtres.

C’était la consolation du Seigneur. Avec le temps, Il m’a appris à  pardonner, bénir ceux qui me persécutaient, tout simplement parce que j’avais appris à  lui remettre ma propre justice, surtout en voyant le sort de certains qui s’étaient acharnés méchamment contre moi sans jamais se repentir. C’est à  moi que cela contribuait à  donner une sainte crainte de Dieu !

Puis, il y a quelques années, un verset s’est fait rhema dans mon coeur et a commencé à  me travailler avec force.

Il venait juste derrière Jn 16:2 cité plus haut (Car on vous exclura des synagogues, et même l’heure vient où tous ceux qui vous mettront à  mort s’imagineront rendre un culte à  Dieu):

 »  C’EST PARCE QU’IL N’ONT CONNU NI MON PÈRE, NI MOI   » (Jn 16:3)

Il s’est fait comme un déclic, quand j’ai réalisé que s’il y avait si peu de vrais Chrétiens AUX YEUX DE DIEU, dans nos Eglises, c’est parce que presque tous avaient entendu et accepté un autre  évangile, un autre  Jésus, un autre  esprit ! J’ai même eu  l’occasion de chasser des faux Jésus et des faux « saints-esprits » de certaines personnes:

2Co 11:4:  4  Car, si quelqu’un vient vous prêcher un autre Jésus que celui que nous avons prêché, ou si vous recevez un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre Evangile que celui que vous avez embrassé, vous le supportez fort bien.

Waouh  !  Déjà  du temps de la première Église, des Chrétiens enseignés en direct par Paul, ayant été baptisés du Saint-Esprit, et serrant la Parole de Dieu contre leur coeur, pouvaient être embarqués par des loups leur apportant un évangile plus soft, moins rigoureux, moins exigeant ?

Pourtant Paul avait averti que cela contaminerait très vite l’Eglise:

Act 20:    29  Je sais qu’il s’introduira parmi vous, après mon départ, des loups cruels qui n’épargneront pas le troupeau,  30  et qu’il s’élèvera du milieu de vous des hommes qui enseigneront des choses pernicieuses, pour entraîner les disciples après eux.

Je savais que dans les derniers temps, la marée de boue des fausses doctrines  serait terrifiante :

1Tim 4:

1  Mais l’Esprit dit expressément que, dans les derniers temps, quelques-uns abandonneront la foi, pour s’attacher à  des esprits séducteurs et à  des doctrines de démons,  2  par l’hypocrisie de faux docteurs portant la marque de la flétrissure dans leur propre conscience,  3  prescrivant de ne pas se marier, et de s’abstenir d’aliments que Dieu a créés pour qu’ils soient pris avec actions de grâces par ceux qui sont fidèles et qui ont connu la vérité.  4  Car tout ce que Dieu a créé est bon, et rien ne doit être rejeté, pourvu qu’on le prenne avec actions de grâces,  5  parce que tout est sanctifié par la parole de Dieu et par la prière.

2 Tim 4:  3  Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine; mais, ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs,  4  détourneront l’oreille de la vérité, et se tourneront vers les fables.  5  Mais toi, sois sobre en toutes choses, supporte les souffrances, fais l’oeuvre d’un évangéliste, remplis bien ton ministère

Et j’ai vu en vingt ans un désastre inimaginable se réaliser sous mes yeux: doctrine de la prospérité, de l’hypergrâce, du Millénium Now, retour à  la judaïsation, … Je dois en passer.

Je me suis mise à  axer mes séminaires sur le retour à  une foi saine  et  à  la crainte de Dieu, j’ai ouvert ce blog où j’ai travaillé sans relâche depuis huit ans pour ramener beaucoup dans la saine doctrine.

Mais il me manquait une clé: la raison pour laquelle bien peu de Chrétiens ne connaissaient ni le Père, ni le Fils, et devenaient ainsi les pires ennemis des vrais Chrétiens, les chassant de leurs églises, de leurs blogs, de leurs maisons, et tentant de les tuer de leur bouche. Et j’en rencontrais de plus en plus, de ces chrétiens dispersés, contraints de fuir leurs assemblées successives, éprouvant souvent l’impression d’être dans un désert, culpabilisant parfois en pensant que c’était sûrement de leur faute…. Beaucoup sont venus sur mon blog, dans mes séminaires, m’ont envoyé des mails. J’ai pu en mettre beaucoup en contact les uns avec les autres, ou ils se sont mis en contacts tous seuls, reconnaissant ceux qui marchaient dans le même Esprit qu’eux, et j’apprenais, souvent par hasard, que l’un ou l’autre avait créé une église de maison, ou un groupe d’intercession, et j’avais le sentiment de plus en plus aigu, d’autant que le Seigneur me l’avait montré en vision, que Dieu séparait ses enfants des brebis qui ne lui appartenaient pas mais qui appartenait à  un  système ecclésial un peu trop noyauté par des mercenaires (Jn 10 – Ezé 34).

Jusqu’à  un jour de mars 2015, alors qu’en séminaire  en Suisse, je profitais d’un court temps de repos pour mettre en ligne un article qui se trouvait depuis longtemps parmi quelques 700 articles toujours en brouillon dans mon blog, parce qu’ils ne s’étaient pas transférés automatiquement lors d’une migration du blog sur un autre système: Cet article, je l’avais déjà  édité sept ans avant, mais là , il était dans les brouillons depuis quatre ans.

Je l’ai lu rapidement, il déclarait que la Trinité était une fausse doctrine, et il y avait longtemps, au final, que je savais plus ou moins consciemment que c’était bien  une fausse doctrine, héritée de l’Église romaine, et établie sous Constantin.

Et là , choc absolu:  Des amis chrétiens de longue date, ou des pasteurs, m’envoient des mails incendiaires, déclarant que j’étais tombée dans la doctrine de Sabellius* (j’ignorais jusqu’à  ce nom !), un hérétique du troisième siècle dont Rome avait rejeté la doctrine (le  »  modalisme  « , cela aussi je n’en avais jamais entendu parler), ou que j’étais dans la doctrine de  »  Jésus seul   » (j’ignorais aussi  ce dont il s’agissait**** et ne me sentais en rien concernée, faisant une nette distinction entre Jésus, Parole de Dieu incarnée abandonnant sa stature céleste pour nous sauver, et priant son  Père auquel il s’adressait en tant qu’homme    (Notons au passage qu’on ne voit jamais ni Jésus ni les apôtres invoquer le Saint-Esprit, ce que se permet l’Eglise d’aujourd’hui qui souvent ne s’adresse qu’au Saint-esprit, et même pas  »  au nom de Jésus   »  ! Quels esprits invoquent-ils? ).

Ces amis, intimes, et qui m’étaient chers,  m’indiquaient qu’ils coupaient donc toute relation avec moi (certains se sont même répandus pour me déclarer  »  dangereuse  « , et ils continuent à  conseiller leurs ouailles de me fuir…)

La violence même de leur propos, alors que je n’étais même pas l’auteur de l’article,  avec le manque d’amour évident qui  y était associé,  a eu l’effet inverse.

Après tout, si je me trompais, un comportement biblique aurait été de venir me trouver, de sonder ensemble les Ecritures, et de me démontrer par la Parole que je m’étais fourvoyée sur un mauvais chemin.  Au lieu de cela, j’ai été traitée comme une pestiférée du jour au lendemain par des amis avec qui j’avais oeuvré depuis dix ou quinze ans .

J’ai compris que j’avais touché en plein coeur une fausse doctrine, un doctrine aux effets dramatiques, qui était la véritable cause du manque de connaissance du VÉRITABLE PÈRE  et  DU VÉRITABLE JÉSUS, parmi des  foules se disant chrétiennes et se pensant sauvées.

J’ai même réalisé que c’était la source de la plupart des fausses doctrines actuelles, et qu’il s’agissait d’une doctrine insufflée par Satan dans l’Église dès qu’elle est tombée dans l’apostasie sous Constantin. Supprimez la véritable connaissance du Dieu vivant, et l’évangile peut partir dans tous les sens !

Oui, c’est la violence même des réactions qui m’a fait comprendre que je cognais  une forteresse de mensonge MAJEURE, et que ce n’était pas par hasard si Dieu m’avait fait,  »  par inadvertance  « , mettre en ligne ce fameux article sur la Trinité.

J’avais soulevé un lièvre, il me fallait aller jusqu’au bout.

C’est alors que j’ai trouvé l’article de Sakala  sur le même sujet, beaucoup plus étoffé, que je pensais mettre tel que en ligne. Mais me voici commençant un préambule que je pensais au départ être de quelques lignes, mais qui a fini par être en soi un article indépendant, très fourni  en citations et passages bibliques, et qui, au fur et à  mesure que je l’écrivais, m’enseignait moi-même dans la vérité et sur les effets pervers de la doctrine de la Trinité, avec  l’enjeu énorme  qu’il y avait à  remettre l’Eglise sur ses racines apostoliques, et l’arracher à   ses racines grecques et païennes introduites par Constantin.

Voici donc quatre mois que ce combat a commencé. Dieu m’a envoyé de nombreux amis messianiques, ou bien sont parus des articles  sur des blogs messianiques (entre autres, celui-ci, ou celui ci)  pour me confirmer que c’était bien la vérité (et à  ceux qui voulaient entendre): la Trinité était un concept grec, pas du tout biblique. Cette doctrine  avait fermé la porte à  quantité de Juifs ¹, et même pire, qui en faisant croire à  l’Eglise qu’elle avait reçu une révélation supérieure qui l’affranchissait de l’Ancien Testament, l’avait transformée en pire ennemie du peuple juif au cours des siècles, l’Église romaine (qui a interdit les Ecritures à  ses adeptes durant 1400 ans !) exécutant des millions d’entre eux ou les torturant pour qu’ils abjurent leur foi, jusqu’à  la Shoah qui n’aurait jamais pu avoir lieu s’il n’y avait eu la complicité du Vatican et de l’Eglise luthérienne.

¹Je commence aussi à  avoir la conviction    que  le dogme de la Trinité a été  la principale cause de la naissance et de la montée de l’Islam: les descendants d’Abraham par Ismaël étaient monothéistes et étaient horrifiés (ils le sont toujours) par la religion polythéiste qu’est devenu, de fait et dans sa perception par le monde, le christianisme officiel !

De puissantes confirmations me sont aussi parvenues, avec des combattants se levant dans l’intercession en comprenant quel était le véritable enjeu: ramener le peuple chrétien à  la connaissance du véritable Dieu, afin qu’une sainte crainte  et  un saint respect de Dieu arrivent ou reviennent dans les coeurs, et afin que ceux qui ont reçu l’amour de la vérité sortent  de cette  Église de Laodicée qui a un « autre  Jésus », « un autre évangile » et « un autre esprit », car Jésus est hors de cette Église, et non  dedans (Apoc 3:20).

Oui, les temps sont très courts. Dieu veut dépouiller son ÉPOUSE des  fausses doctrines, l’en arracher, et la remettre sur l’Olivier franc, composé du peuple de l’Ancienne Alliance qui a reçu son Messie Yeshua, et des branches entées que nous sommes, afin qu’elle puisse avoir de l’huile en abondance quand l’Epoux arrivera.

Et c’est bientôt !

Je remercie le Seigneur de m’avoir utilisée dans ce combat: c’est souvent douloureux, difficile, harassant, de devoir confronter des forteresses religieuses séculaires, mais, par la grâce du Tout-Puissant, je ne suis pas toute seule : Je suis émerveillée de voir combien de  chrétiens qui ont une relation intime avec le Seigneur Jésus et qui écoutent sa parole avaient souvent compris, bien avant moi, que le dogme de la Trinité ne tenait pas face aux Écritures et que c’était une doctrine de démon.


*-  »    L’holocauste, où était Dieu ?   » , d’Arthur katz

**  »  Les renards dans la vigne  « 

*** L’étonnant c’est que, d’après les recherches que j’ai faites ensuite sur Wikipedia, Sibellius était censé (ce n’est même pas certain !) avoir déclaré que le Père était le Dieu de l’Ancien Testament, le Fils le Dieu des évangiles, et le Saint-Esprit le Dieu de l’Eglise ! Or c’était justement ce que le dogme de la Trinité avait provoqué au fil des siècles: il avait donné trois dieux à  l’Eglise, un sévère, celui de l’AT avec ses lois, un  »  doux et gentil  « , Jésus, permissif parce qu’ayant été tenté en tout comme nous et ayant tout payé à  notre place, et un pour les leaders de l’EGLISE VISIBLE, le Saint-Esprit pour ajouter une souffle de puissance, quelques charismes pour les leaders diplômés d’une école biblique, pour enseigner, …

**** Depuis, j’ai fini par découvrir que cette doctrine déclare que Jésus est le nom de Dieu. Non, le nom de Dieu, c’est  »  JE SUIS   » il est imprononçable, YHWH, et C’est lui qui a donné à  Jésus-Christ homme ce prénom de Jésus = Jésus sauve ). Par contre, Jésus a aussi dit à  plusieurs reprises: « JE SUIS   » et déclaré que lui et le Père sont  UN.  En fait, j’ai beaucoup de mal à  découvrir en quoi ceux qui ont la doctrine de  »  Jésus seul   » serait plus hérétique que la doctrine de  la trinité : elles sont toutes deux des doctrines de démons… On m’a accusé de Branhamisme. Bon ! Je je connais pas Braham et j’ai ouï dire que sa théologie est fausse. Mais apparemment, sur la Trinité, c’est la sienne qui est juste !