« Le feu de l’Eternel tomba, et il consuma l’holocauste, le bois, les pierres et la terre… » (1 Rois 18.38).

La température nécessaire pour fondre le minerai de fer dans les hauts fourneaux est d’environ 800 °C. Au centre de la terre, la température est d’environ 5000 °C. Par contre, au centre du soleil, la température est de 15 000 000 °C.

Nous avons du mal à  nous représenter ce que cela signifie, mais nous pouvons comprendre qu’à  de telles températures les pierres et la poussière se transforment en cendre.  Voilà  ce qui s’est passé ce jour là , alors qu’Elie avait dressé un autel avec douze pierres, sur lesquelles il avait disposé du bois et un taureau découpé en morceaux, le feu du ciel est descendu et, en un instant, ce feu a tout consumé. A ce feu surnaturel, appelé « feu de l’Eternel », rien n’a résisté. A dix reprises, nous trouvons dans la Bible l’expression « feu dévorant » pour qualifier Dieu, comme dans ce verset : « Car notre Dieu est aussi un feu dévorant » (Hébreux 12.29). Dieu n’est pas un iceberg glacial qui chercherait à  nous conserver dans un immobilisme éternel, non, il est un feu ardent qui veut embraser nos vies. Le Dieu qui envoie le feu sur l’holocauste de nos vies, voilà  le Dieu qu’Elie servait.

Voulez-vous ce Dieu ? Celui qui embrasera vos vies d’une foi brûlante de passion ? Celui qui consumera votre vie offerte en sacrifice ? Alors soyez une pierre de l’autel. Nombreux sont les croyants, aujourd’hui, qui croient que la logique de la vie chrétienne, c’est la réussite, la richesse, le miracle permanent, le bien être matériel… Ils n’ont pas saisi complètement le message central de l’Evangile. Pourquoi ? Parce que la logique de la vie chrétienne, c’est la croix, la mort à  soi-même, l’anéantissement du moi dans l’attachement au Christ. C’est d’être englouti dans la mort avec Christ, pour que le Christ ressuscité vive en nous. Et celui qui peut procéder à  cet embrasement de notre âme, et à  cet anéantissement du moi, c’est le feu de l’Esprit. Le jour de la pentecôte, le feu est descendu sur les cent vingts réunis à  Jérusalem, embrasant leurs cœurs et anéantissant leurs craintes. Ce jour-là , les pierres vivantes, qu’étaient les disciples, ont connu ce feu qui consume la nature craintive de l’homme naturel, et cette crainte engloutie a été remplacée par une assurance brûlante.

Ma prière pour ce jour :

Seigneur, je désire être une pierre vivante sur laquelle tu fasses descendre le feu du Saint-Esprit. Que ce feu brûle tout ce qui est de ma nature charnelle et qu’il me communique une passion ardente pour le témoignage. Amen !

Paul Calzada