Comme il est tragique que dans ces jours sombres, nous ayons vécu notre recherche suivant le façonnement de nos enseignants.

Tout est centré sur l’acte initial  » d’accepter  » Christ (un terme qui, soit dit en passant, ne se trouve pas dans la Bible), et il n’est pas prévu qu’après nous ayons l’ardent désir d’avoir une révélation plus profonde de Dieu dans notre âme.

Nous avons été pris au piège de la bobine d’une logique artificielle qui insiste sur le fait que si nous L’avons trouvé, nous n’avons plus besoin de Le chercher.

Au milieu de ce grand vide, je le reconnais avec bonheur, il y en a qui ne se satisferont pas de cette logique superficielle. Ils admettront la force de l’argument, et ensuite ils s’en détourneront avec des larmes pour rechercher quelqu’endroit solitaire pour prier: « Oh Dieu, montre-moi Ta gloire. »

Ils veulent goûter, toucher avec leur cœur, voir de leurs yeux intérieurs, la merveille que Dieu est.

Je désire délibérément encourager cette puissante aspiration à  Dieu. Le manque d’une telle aspiration nous a conduits à  notre lamentable état actuel. La nature rigide et froide de nos vies religieuses est le résultat de notre manque de saint désir.

La complaisance est l’ennemi mortel de toute croissance spirituelle.

Un vif désir doit exister ou alors il n’y aura aucune manifestation de Christ à  Son peuple. Il s’attend à  être désiré. C’est bien malheureux que pour un trop grand nombre d’entre nous, Il doive attendre si longtemps, si longtemps en vain. Chaque époque possède sa propre caractéristique.

Maintenant même, nous sommes à  l’époque de la complexité religieuse. La simplicité qui est en Christ est rarement parmi nous. A l’endroit de la complexité, se trouvent les programmes, les méthodes, les organisations et tout un monde de nerveuses activités qui occupent notre temps et notre attention mais qui ne pourront jamais satisfaire l’aspiration de notre cœur.

La superficialité de notre expérience intérieure, l’état creux de notre adoration, et cette servile imitation du monde qui marque nos méthodes de promotion, tout cela témoigne du fait qu’en ces jours, nous connaissons Dieu seulement d’une façon imparfaite, et rarement la paix de Dieu.

Si nous voulons trouver Dieu au milieu de toutes ces situations religieuses extérieures, nous devons tout d’abord nous déterminer à  Le trouver et ensuite agir suivant la voie de la simplicité. Aujourd’hui, comme toujours, Dieu Se révèle aux  » bébés  » et Se cache dans d’épaisses ténèbres aux sages et aux prudents.

Nous devons simplifier notre approche vers Lui. Nous devons nous vider de tout pour ne retenir que ce qui est essentiel (et, de façon bienheureuse, il y a très peu de choses essentielles).

Nous devons mettre de côté tout effort pour impressionner, et venir avec la candeur naïve d’un enfant.

Si nous faisons cela, sans aucun doute, Dieu répondra rapidement. Nous n’avons pas besoin de craindre qu’en cherchant Dieu uniquement, nous restreignions les mouvements de nos cœurs qui s’épanchent. C’est le contraire qui est vrai. Nous pouvons très bien nous permettre de faire de Dieu notre Tout, de concentrer, de sacrifier beaucoup de choses pour Celui qui est Un. L’homme qui a Dieu pour trésor possède toutes choses en Lui. Il est possible que beaucoup de trésors ordinaires lui soient refusés, ou que, s’il était autorisé à  en avoir, la jouissance que ceux-ci lui offriraient serait si faible qu’ils ne seraient jamais nécessaires à  son bonheur. Ou que s’il devait les voir partir, l’un après l’autre, il éprouverait à  peine un sentiment de perte, car possédant la source de toutes choses, il possède en Lui, toute satisfaction, tout plaisir, tout délice. Quoi qu’il puisse perdre, il n’aura rien perdu en réalité, car il possède maintenant tout en Lui, et il le possède légitimement, dans la pureté, et pour toujours.

Référence: « The Pursuit of God » (A la Poursuite de Dieu)