Pour l’apôtre Paul, la souveraineté absolue de Dieu sur les sociétés humaines implique que c’est lui qui met en place toute autorité parmi les humains :

Que toute personne soit soumise aux autorités supérieures ; car il n’y a point d’autorité qui ne vienne de Dieu, et les autorités qui existent ont été instituées de Dieu. C’est pourquoi celui qui s’oppose à  l’autorité résiste à  l’ordre que Dieu a établi, et ceux qui résistent attireront une condamnation sur eux-mêmes.

Ce n’est pas pour une bonne action, c’est pour une mauvaise, que les magistrats sont à  redouter. Veux-tu ne pas craindre l’autorité ? Fais-le bien, et tu auras son approbation. Le magistrat est serviteur de Dieu pour ton bien. Mais si tu fais le mal, crains ; car ce n’est pas en vain qu’il porte l’épée, étant serviteur de Dieu pour exercer la vengeance et punir celui qui fait le mal. Il est donc nécessaire d’être soumis, non seulement par crainte de la punition, mais encore par motif de conscience. C’est aussi pour cela que vous payez les impôts. Car les magistrats sont des ministres de Dieu entièrement appliqués à  cette fonction. Rendez à  tous ce qui leur est dû : l’impôt à  qui vous devez l’impôt, le tribut à  qui vous devez le tribut, la crainte à  qui vous devez la crainte, l’honneur à  qui vous devez l’honneur. (Rm 13.1-7).


Au fil des siècles, le respect dû aux autorités qui, toutes ont été établies par Dieu, n’a cessé de s’amenuiser dans la société, jusqu’à  finir par une insoumission de cœur et d’esprit quasi-permanente et souvent par la contestation et la révolte ouvertes.

Ce rejet de l’autorité, fut-elle injuste, corrompue et malfaisante, est aussi un rejet de Dieu qui est responsable de son existence ! La crainte de Dieu, la soumission de cœur et l’obéissance à  Dieu sont devenues plus rares que l’or d’Ophir.

Les soulèvements et guerres civiles sont l’expression de cette fronde et insubordination des cœurs.

Parmi les signes du retour de Jésus nous trouvons, outre les apostasie finale, famines, pandémies, tremblements de terre, persécutions religieuses, diffusion universelle de l’évangile, richesses outrancières, temps difficiles, aspiration à  un gouvernement mondial, augmentation de la connaissance,… les guerres et révolutions. Ainsi :

Vous entendrez parler de guerres et de menaces de guerres. Attention! ne vous laissez pas troubler par ces nouvelles, car cela doit arriver, mais ce ne sera pas encore la fin. En effet, on verra se dresser une nation contre une nation, un royaume contre un autre; il y aura des famines et des tremblements de terre en divers lieux. Mais ce ne seront que les premières douleurs de l’enfantement. (Mt 24.6-7)

Charles Finney définit la repentance comme : »Un abandon intellectuel et de cœur de toute controverse avec Dieu sur tous les points« .

Seigneur, détruis en nous toute rébellion et toute insoumission aux autorités ! Amen.

Théophile Hammann