Encore un songe bien parlant, cette nuit du 16 avril 2016.

Je me trouvais dans une région un peu montagneuse. J’habitais là , dans une petite maison, et j’avais invité quelques amis chrétiens à  prendre une tasse de café.

En les attendant, je décidais d’aller me promener sur la route bordée d’arbres, en contrebas de ma maison, une route où d’ailleurs beaucoup se promenaient car la nature était belle et paisible. Je n’étais pas seule : une amie m’accompagnait (mais dans mon rêve, je ne reconnaissais pas le visage de cette amie même si je la savais intime). Un garçon de 12/13 ans se trouvait aussi avec nous  *.

Soudain, en regardant ma montre, j’ai pris conscience que mes invités étaient peut-être déjà  arrivés et qu’ils allaient trouver porte close. Donc je suis revenue  rapidement, le jeune garçon courant devant moi. De loin, je vis que ce n’était pas les deux ou trois personnes que j’avais invitées qui attendaient, mais une foule de Chrétiens, dont certains m’étaient familiers. En fait, la plupart  avaient déjà  pénétré, envahi dirais-je, une maison proche de la mienne, une maison très grande que l’on m’avait prêtée, que je pensais  fermée et dont j’avais les clés. Mais les amis qui me l’avaient prêtée avaient tout laissé ouvert. La maison était déjà   remplie de gens venus de partout: la grande salle de séjour était pleine, ils avaient dû pousser les meubles pour avoir plus d’espace, et les jardins autour aussi étaient remplis de groupes de personnes.

Quand je me suis retrouvée au milieu d’eux, j’ai ressenti qu’il fallait commencer par louer  le Seigneur. Une jeune femme avait providentiellement apporté sa guitare, un homme son violon, et d’autres, d’autres instruments, et nous voici partant dans une louange spontanée, de tout notre coeur. Cela a duré un bon moment

Puis quelqu’un m’a  posé une question sur la Parole, d’autres ensuite et plusieurs de me lancer :

– Nous sommes venus parce que nous avons faim et soif de la Parole de Dieu, nous voulons l’écouter.

Je n’avais rien préparé, puisque nous étions censés partager, en tout petit comité, autour d’une tasse de café. Mais ils voulaient bien plus qu’une tasse de liquide odorant. Ils voulaient une nourriture  solide.

Alors je me suis retrouvée, suite à  une question, faisant une prédication autour de deux versets:

Matthieu 7:23
Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité.

Lu 13 : 27 Et il répondra : Je vous le dis, je ne sais d’où vous êtes; retirez-vous de moi, vous tous, ouvriers d’iniquité.

Le mot clé dont je devais développer le sens, c’était le mot : INIQUITÉ. Beaucoup de Chrétiens ne connaissent pas le sens de ce mot. Ils pensent immédiatement :  »  injustice  « , mais pas   » l’injustice   » selon Dieu, mais selon des critères humains toujours très fluctuants et s’adaptant à  l’air du temps**.

L’INIQUITÉ, selon la Bible, c’est tout ce qui est TORDU face aux critères déclarés par Dieu comme relevant, soit du  bien, soit du mal, sans  »  nuancer   »  ou  »   arrondir  » ou  »  RELATIVISER  « ,  comme aiment à  le faire les hommes qui se pensent intelligents et plus tolérants que Dieu ! Pourtant, la parole de Dieu est  précise et tranchante comme une épée à  double tranchant, le bien étant l’obéissance à  des commandements éternels (Mt 5: 18 à  20), dont on n’a pas le droit d’ôter un seul iota, et qui nous sont donnés par la Thora, avec les commandements que Jésus y a ajoutés, ou redressés pour leur donner leur véritable portée spirituelle, en rappelant  les conséquences qui en découlent quand on y désobéit, conséquences qui n’ont jamais changé car Dieu ne change pas.

Et le mal, c’est le péché, c’est à  dire toute désobéissance à  la loi divine:

1Jn 2:

4  Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui.  5  Mais celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui : par là  nous savons que nous sommes en lui.

1Jn 3:  4  Quiconque pèche transgresse la loi, et le péché est la transgression de la loi.  5  Or, vous le savez, Jésus a paru pour ôter les péchés, et il n’y a point en lui de péché.  6  Quiconque demeure en lui ne pèche point; quiconque pèche ne l’a pas vu, et ne l’a pas connu.

Je me suis réveillée alors que je m’étais lancée  dans une prédication passionnée. Et je me suis réjouie de mon rêve.

Oui, Dieu a un peuple qui a faim et soif de la vérité, un peuple qui ne veut plus de la parole doucereuse, inique car remplie de compromis, de promesses fallacieuses et inconditionnelles que beaucoup proclament comme un dû, et pleine de déviations pour  »  arrondir les angles   » et  l’adapter aux désirs charnels de beaucoup, à  commencer par les conducteurs. Ce peuple à  part n’en peut plus des paroles qui chatouillent agréablement les oreilles, en donnant à  ceux qui les aiment le  sentiment d’avoir le droit de faire ce qui leur  plaît (= ce qui plaît à  leur  chair), des  paroles mielleuses qui conduisent à  la mort. Oui Dieu  a un autre peuple caché en Christ, qui est prêt à  faire beaucoup de chemin, même vers une région difficile d’accès et à  l’écart, parce qu’il veut l’épée à  double tranchant, la parole de vérité, et il veut marcher dans l’intégrité. Ce  peuple-là   n’a cure du plaisir d’une tasse de café !

IL VEUT BIEN PLUS QU’UNE TASSE DE CAFÉ, IL VEUT LA VÉRITÉ !

C’est aussi, prophétiquement je crois, l’annonce de ce que sera l’Église des derniers temps: plus de leaders, plus de dirigeants dominants, plus de programmes pré-établis, mais juste le besoin de se retrouver ensemble et de partager la louange, la parole, et peut-être bien d’autres choses, juste poussés et dirigés par l’Esprit de Dieu…  comme dans la première Église !

Mt 13:  

45  Le royaume des cieux est encore semblable à  un marchand qui cherche de belles perles.
46  Il a trouvé une perle de grand prix; et il est allé vendre tout ce qu’il avait, et l’a achetée.

Merci Seigneur de m’avoir donné l’amour de la vérité, et la joie  de la partager.


– Note: * C’est le troisième rêve en quelques mois, où je suis accompagnée d’un ou d’une amie sans visage, plus  un jeune homme ou un enfant. Ce côté récurrent m’intrigue, et je n’en ai peut-être pas tout à  fait compris le sens. Je l’ai interprété comme étant, pour la femme, un symbole de l’Église des derniers temps, l’Église qui  »  se sanctifie encore   » alors que l’autre Église se  »  souille encore plus  « ,  l’Eglise qui persévère dans l’unité et dans l’amour, et ces jeunes comme la nouvelle Église montante, sans compromis, déterminée à  faire des nations des disciples par l’évangélisation et l’intercession, cachés en Christ. Mais un chrétien qui a lu ces divers rêves s’est senti concerné par l’enfant, en se sentant encore très peu enseigné et mal arrimé à  Christ. Oui, il s’agit peut-être de tous ces enfants de Dieu qui n’ont pas eu de croissance spirituelle normale, faute de nourriture solide !

Hébreux 5:12
Vous, en effet, qui depuis longtemps devriez être des maîtres, vous avez encore besoin qu’on vous enseigne les premiers rudiments des oracles de Dieu, vous en êtes venus à  avoir besoin de  lait  et non d’une nourriture  solide.
Il y a ceux qui restent des enfants, faute de bons enseignements, et ceux qui le restent parce qu’ils ne veulent pas de l’épée à  double tranchant, qui nous met en miettes afin de nous reconstruire selon la vision divine pour nous: ils veulent rester aux rudiments, au   »  gentil petit Jésus   » grâce à  qui ils sont sauvés, sans contraindre à   passer par la porte étroite, qui conduit à  la mort à  soi-même, afin de devenir un disciple qui porte du fruit. Hélas, tant et tant en font partie, de ces     »    enfants, flottants et emportés à  tout vent de doctrine, par la tromperie des hommes, par leur ruse dans les moyens de séduction,  «  (Eph 4:14)  ! Mais si l’interprétation est bonne, concernant l’enfant, cela veut dire que le Seigneur va attirer tous ces   »  enfants   » qui ne savent parfois même pas qu’on ne leur sert que des biberons qui ne leur apportent pas de quoi grandir en Christ.
  • ** Hélas, certaines traductions  modernes de la Bible (notamment la Segond 21) effacent le  mot  »  iniquité   » en le remplaçant par le mot  »    injustice  « , ce qui, au final, édulcore fortement beaucoup de passages bibliques; Cela fait partie de l’apostasie.