L’esclavage des Noirs, c’est l’Occident  !

Il n’y a pas que les banlieues pour l’affirmer, les médias répercutent abondamment ce raccourci politiquement correct, les autorités françaises le ritualisent.

Mais voici que le travail de M. Tidiane N’Diaye, anthropologue sénégalais et spécialiste des civilisations africaines, est venu sérieusement remettre en cause ce dogme de la pensée unique. Ce chercheur musulman a publié il y a quelques années  »  Le génocide voilé*   » une réflexion inédite toujours actuelle – à  lire absolument – sur le volet volontairement occulté  de l’esclavagisme arabo-musulman, de Mahomet à  nos jours.

Si la traite négrière perpétrée par les Occidentaux durant deux siècles et demi a été une atteinte à  la dignité humaine dénoncée à  juste titre, il était utile que soit démontrée historiquement l’origine islamique de la traite. Et qu’on ne perde pas de vue le fait que la mise en esclavage des Noirs remonte à  10 siècles auparavant, dès l’arrivée des conquérants d’Allah en Afrique, qui ont aussitôt mis en place leurs filières de captures et leurs marchés aux esclaves.

le commerce négrier mené par les Arabes a constitué une hémorragie humaine infiniment plus dévastatrice que les méfaits esclavagistes des seuls Occidentaux

Ainsi, dès 652, le chef de guerre Abdallah ben Saïd imposait aux Soudanais un accord de livraison permanente d’esclaves qui s’est amplifiée au cours des siècles.

De ce fait, M. N’Diaye estime dans son étude très documentée que l’ensemble du commerce négrier mené par les Arabes en Afrique (une vingtaine de millions de victimes), ceci avec la complicité active des souverains et roitelets locaux, a constitué une hémorragie humaine infiniment plus dévastatrice que les méfaits esclavagistes des seuls Occidentaux.

Il souligne entre autres le fait que les Arabo-musulmans ont systématiquement émasculé leurs esclaves pour ne laisser aucune mémoire possible de ce génocide lucratif s’étendant sur plus d’un millénaire. Alors que les descendants des noirs déportés par les Occidentaux – et donc beaucoup moins nombreux  – à  travers le commerce triangulaire durant deux siècles et demi en Amérique sont aujourd’hui 70 millions.

Cet ouvrage est une contribution essentielle à  l’encontre du déni habituel de l’esclavage lié au jihad, et cette étude exhaustive signée d’un chercheur musulman critique offre le complément d’information indispensable pour battre en brèche la condamnation médiatique toujours focalisée sur la seule traite négrière occidentale.

Alors que la France organise des célébrations évoquant l’esclavage et incitant les jeunes de banlieues à  la rancœur, il serait tout de même intéressant de se souvenir que ce sont les Occidentaux qui par leurs acquis judéo-chrétiens, leur présence civilisatrice et leur référence à  l’humanisme ont mis fin au 19ème siècle à  l’esclavage en Afrique.

 

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez, prêtre catholique, pour Dreuz.info.