1- NOÉ, UNE IMAGE DU BON BERGER

Une étude approfondie de l’histoire du déluge de manière générale, et de la vie de Noé particulièrement, nous révèle des similitudes assez frappantes avec celle de notre Sauveur Jésus-Christ, lors de son passage sur la terre, et de son corps qui est l’Église.

Constat de la corruption du genre humain

Colossiens 1 : 16 :

 »Car en lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui ».

Dans ce passage, la Bible nous révèle que Jésus-Christ est le Créateur et le propriétaire de toutes choses. Selon cette Parole, tout doit être au service du Seigneur seul car tout lui appartient.

Pourtant, ce n’est malheureusement pas le cas. Dès le jardin d’Eden, l’homme a été séduit par le diable et a tourné le dos à  son Créateur.

Malgré cette trahison et les sentences terribles qui devaient s’abattre sur lui suite à  sa désobéissance, Dieu n’est cependant pas demeuré insensible au devenir de l’homme. Il a immédiatement, après la chute, mis sur pied un plan de salut qui allait atteindre son point culminant avec sa venue sous forme humaine sur la terre (Genèse 3 : 15).

Mais entretemps, l’homme a continué à  se corrompre, atteignant des proportions inouïes et inimaginables. Le meurtre a fait son entrée sur la terre par Caïn, ce qui est allé en s’empirant puisque la Bible nous dit que :

 »L’Eternel vit que la méchanceté des hommes était grande sur la terre, et que toutes les pensées de leur cœur se portaient chaque jour uniquement vers le mal. L’Eternel se repentit d’avoir fait l’homme sur la terre, et il fut affligé en son cœur. Et l’Eternel dit: J’exterminerai de la face de la terre l’homme que j’ai créé, depuis l’homme jusqu’au bétail, aux reptiles, et aux oiseaux du ciel; car je me repens de les avoir faits » (Genèse 6 : 5 – 7.

Parallèle entre Noé et Jésus-Christ

Malgré sa décision de détruire tout ce qui a vie sur terre, le Seigneur entrepris de préserver un faible reste afin de pérenniser la vie sur la terre. Tout ceci, poussé non par un mérite humain quelconque, mais à  cause de sa propre nature, l’amour.

Il inclina son regard de faveur sur Noé, qui, ayant trouvé grâce aux yeux de Dieu allait servir d’instrument en vue de l’accomplissement des desseins de Dieu.

Ce qui est le cas pour Jésus qui le dit si bien : (Hébreux 10 : 5 – 9)


Noé a été envoyé par le Père, Jésus l’a été également.

Noé est venue avec l’arche, afin d’y abriter tout ceux qui accepteraient son témoignage, Jésus est venu avec le Royaume de Dieu pour tous ceux qui l’accepteraient.

Noé n’est pas venu juger ceux que Dieu avait choisis de sauver de sa propre autorité, Jésus également l’a fait.

Noé a pu patiemment supporter les odeurs assez nauséeuses et les incessants cris des différents animaux qui se trouvaient dans l’arche; Jésus a manifesté un amour sans nul autre pareil envers les démunis, les voleurs, les adultères et autres voleurs, supportant patiemment nos faiblesses.

Certainement, les animaux ont pu se reproduire, avoir un accident ou tomber malades durant l’année passée à  l’intérieur de cette arche. Noé, en bon pasteur prenait comme Christ, le soin de les panser, de les nourrir, de les consoler et de les soutenir durant tout ce parcours alors que quelques temps avant, il ne les connaissait pas.

Il avait ce souci permanent de préserver chaque race en vue de ne point l’effacer de la surface de la terre à  jamais. Tout le monde devait arriver à  bon port.

Plusieurs serviteurs de Dieu de nos jours ne se rendent pas compte que mépriser, frustrer, scandaliser ou ne pas véritablement prendre soin d’une brebis du Seigneur ne risque pas seulement de la tuer, mais c’est mettre fin à  sa lignée tout entière, c’est mettre totalement son espèce en voie de disparition. Ce qui serait très grave.

2- L’AMOUR ET LA COMMUNION FRA- TERNELLE DANS L’EGLISE

Genèse 7 : 8 – 9 :

 »D’entre les animaux purs et les animaux qui ne sont pas purs, les oiseaux et tout ce qui se meut sur la terre, il entra dans l’arche auprès de Noé, deux à  deux, un mâle et une femelle, comme Dieu l’avait ordonné à  Noé ».

L’arche qu’avait construite Noé ne comportait que deux étages. Une partie supérieure qui est l’image des chrétiens spirituellement forts et une partie inférieure, symbole des faibles spirituels ou des chrétiens charnels.

Tous y ont vécu durant le déluge. Le lion et le gnou, le crocodile et l’antilope, le renard et le coq, le faucon et les poussins.

Dès leur appel et surtout à  leur entrée dans l’arche, chacun avait été dépouillé de toute férocité, de toute barbarie et de toute volonté de domination des autres.

Seul Noé était reconnu comme berger et ayant reçu pouvoir de dominer. Les barrières tribales, sociales, ethniques avaient disparues.

Autre élément non moins important. Chaque animal comme nous le savons tous, draine derrière lui une odeur qui n’est pas toujours la meilleure et des cris qui peuvent soit irriter, soit épouvanter les autres.

Des rhinocéros étaient mêlés aux gorilles, aux putois, aux boucs, aux éléphants, aux colombes etc. Mais personne ne se plaignait ni de l’odeur, ni des cris de l’autre. Tous se supportaient. Chacun était habitué à  son odeur et la trouvait d’ailleurs agréable mais à  ce moment précis, à  l’intérieur de l’arche, tous se supportaient.

La Bible nous révèle que le vrai amour supporte tout. Il n’est manifesté réellement que lorsqu’il existe une adversité, une divergence, une différence ou une opposition de la part d’autrui.

L’église n’a pas su depuis très longtemps déjà , célébrer ses différences, chacun voulant que tous se conforment à  son modèle comme si Dieu voulait fabriquer un prototype d’hommes en série.

Chacun est spécifique, particulier et c’est Dieu qui l’a voulu ainsi pour sa gloire afin que notre association forme un corps qui est composé de plusieurs membres différents.

Il y avait là  des prédateurs, des carnivores, des herbivores, des omnivores, des granivores et autres. Mais aucune perte d’animal ou d’homme n’a été déplorée à  cause de l’agressivité de tel animal ou de telle personne.

Si les animaux qui ne sont ni sages, ni intelligents ont pu ainsi être modelés sans difficultés par le Seigneur, comment les hommes qui sont la créature supérieure de Dieu sur la terre et qui ont reçu le Saint-Esprit ne laissent-ils par à  Dieu le soin de faire cette œuvre merveilleuse dans leur vie ?

L’Église est semblable à  une manufacture dans laquelle arrive la matière première qui, après avoir subi la transformation nécessaire ressort en produit fini. Les chrétiens arrivent à  l’état brut, barbares, violents, menteurs, ivrognes, impudiques etc., mais après l’action du Saint-Esprit dans leur vie nous pouvons nous associer avec Paul pour dire :

2 Corinthiens 5:16

 »Ainsi, dès maintenant, nous ne connaissons personne selon la chair; et si nous avons connu Christ selon la chair, maintenant nous ne le connaissons plus de cette manière ».

Je le mentionne pour le déplorer ici que plusieurs lionceaux n’ont pas laissé le Seigneur briser leurs crocs et ont continué tout autant que lorsqu’ils étaient dans le monde à  mordre et à  chercher à  dominer leur entourage.

Ils ont résisté au moule du Roi des rois. Des centaines de personnes sont entrées comme des crocodiles, des pythons, des panthères et autres vipères et le sont demeurées jusqu’à  ce jour.

C’est exactement à  ce genre de personnes que Jésus-Christ va dire :

 »Alors je leur dirai ouvertement: Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité ».

Nous ne supportons pas les odeurs des autres, souhaitant que tous supportent les nôtres (notre manière de penser, de parler ou d’agir).

Ce que les animaux sont parvenus à  faire par l’action de l’Esprit dans l’arche, n’était que le reflet de ce que l’Église devait être conviée à  vivre au temps marqué.

Aucun singe n’a été soupçonné de convoitise envers une hase, ni un lion envers une tigresse. Chacun connaissait ses limites. Il y avait des choses à  partager et d’autres pas.

Dans ce navire, le seul leader était Noé. Même ses fils y jouaient profil très bas.

Ils ne formaient pas un conseil des Anciens, tortionnaires et dictateurs, qui n’avaient rien à  recevoir comme conseil de personne et avaient tout à  imposer aux autres.

Au contraire, ils aidaient leur père à  prendre soin du troupeau car leur responsabilité était aussi engagée.

Chaque croyant a le devoir de laisser le Seigneur le transformer du dedans afin de parvenir à  la complète ressemblance de Jésus. Cela ne va pas sans heurt. Lorsque le chirurgien procède à  une intervention chirurgicale, c’est qu’elle est nécessaire. Cela peut être pour ôter un fibrome, ou l’ablation d’un organe malade ou proéminent.

Ces maux causent très souvent des douleurs atroces certes, mais il n’en demeure pas moins que leur opération en occasionne également. A la fin, nous sommes satisfaits et contents de l’action du médecin traitant et de son résultat.

Il en est de même dans le Seigneur. Plus un caractère est profondément enraciné en nous, plus son extraction est douloureuse. Ce n’est qu’après coup qu’on en savoure le bénéfice.

BESOIN DE REPRODUCTION

Genèse 6:20 :

 »Des oiseaux selon leur espèce, du bétail selon son espèce, et de tous les reptiles de la terre selon leur espèce, deux de chaque espèce viendront vers toi, pour que tu leur conserves la vie ».

Troisièmement, les animaux et les oiseaux ont été pris chacun selon son espèce.

Dans son plan parfait du salut, le Seigneur a décidé de prendre toutes espèces qui étaient sur la terre afin de, comme je le disais plus haut les pérenniser. Il avait ce souci de préservation et de reproduction à  cette époque, il le possède encore aujourd’hui.

C’est pourquoi il sauve tantôt un ministre, tantôt un avocat, tantôt un médecin, tantôt un chômeur, tantôt une prostituée ou un ivrogne. Tout ceci est d’une importance capitale.

D’autre part, il sauve aussi des hommes de toutes les tribus et de toutes les nations pour un but très précis. Comme Jésus-Christ était retourné à  Nazareth où il avait été élevé, chacun d’entre nous est convié après sa nouvelle naissance à  repartir dans son ancienne base d’action pour que ses anciens compagnons bénéficient du témoignage de Jésus.

Ainsi, nous constatons que personne n’a jamais été sauvé pour devenir, ensuite, spectateur.

Chacun à  un appel, une vocation.

Ne pas y répondre, c’est priver tout ceux de sa lignée du salut, c’est placer son espèce en voie de disparition, c’est s’opposer à  Dieu qui a trouvé bon que les eaux produisent en abondance des animaux et des oiseaux, chacun selon son espèce. Ceux qui étaient catholiques devant retourner vers les catholiques, les témoins de JEHOVAH vers les leurs, les bouddhistes vers les leurs, ainsi de suite et pour la gloire de Dieu.

Nous notons qu’aucun animal n’est venu de lui-même vers Noé encore moins aucun animal n’a été recherché par Noé.

Seul Dieu les envoyait, les faisait parader devant son serviteur afin qu’il les prenne. De même, lors que nous allons à  l’évangélisation, ce n’est pas à  nous de rechercher avec nos yeux charnels ceux à  qui nous apporterons la Parole. Le Seigneur a déjà  tout planifié d’avance. Nous n’avons plus qu’à  adhérer à  son plan à  Lui.

Il est tout aussi important de noter que Dieu connaissait particulièrement chaque animal par son nom et l’avait choisi personnellement, d’où la nécessité pour nous de ne jamais mépriser ou frustrer, scandaliser ou tuer ce que l’Eternel a connu et choisi d’avance. Chacun de ces êtres non seulement étaient précieux aux yeux de Dieu, mais avaient la lourde tâche de reproduire son espèce pour repeupler la terre.

Ce qui était vrai à  cette époque le demeure encore de nos jours. Chaque sauvé a la lourde tâche de reproduire son espèce afin que le maximum possible de notre espèce puisse être sauvé pour être enlevé au ciel alors que les jugements de Dieu commenceront à  s’abattre sur les méchants. Toutefois, il faut préciser qu’un temps de maturation est nécessaire. Jésus n’était rentré à  Nazareth qu’une fois rempli et revêtu de l’Esprit Saint, après avoir bravé le diable lors de la tentation en plein désert. Une prostituée par exemple ne pourra retourner vers ses ex compagnes qu’après délivrance, enseignements et réception et revêtement du Saint-Esprit dans toute sa plénitude. Et encore, conduite par Dieu, au temps marqué par le Seigneur.