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Étude réalisée à  partir d’un enseignement du Pasteur Jean-Marc THOBOIS.

Introduction

Le mardi 25 juillet 2006 s’est produit un événement quasi miraculeux en Irlande qu’il fut rapporté par la chaîne de télévision CNN. Voici un extrait d’un article publié sur cet événement:

L’article de CNN dit :

« UN LIVRE MÉDIÉVAL DES PSAUMES EST DÉTERRÉ

Un manuscrit du premier millénaire, ouvert au Psaume 83, a été trouvé dans une tourbière irlandaise. Ce vieux livre a été découvert par un ingénieur qui creusait dans la tourbe avec une pelleteuse. Ce manuscrit d’une vingtaine de pages date du IXème/XIème siècle. Bernard Meehan, un expert à  Trinity College, dit que c’est la première découverte d’un manuscrit médiéval depuis deux cents ans. C’est vraiment un miracle, dit Pat Wallace, directeur du Musée National d’Irlande, qui garde le manuscrit dans un lieu réfrigéré. Les chercheurs vont passer des mois à  l’analyser avant de le montrer au public. Deux hasards rendent cette découverte surprenante dit Wallace.

Premièrement, c’est quasi impossible que quelque chose d’aussi fragile ait pu se conserver dans une tourbière. Deuxièmement, que ce manuscrit ait pu être vu et déterré avant qu’il ne soit détruit, confine au miracle.
Un ingénieur creusait une tourbière au centre de l’Irlande, pour créer une entreprise d’exploitation de terreau quand « juste devant la pelle de son bulldozer, il a remarqué quelque chose. » Wallace ne nous a pas spécifié où le livre a été trouvé car une équipe d ¹archéologues explore toujours le site. Mais il a précisé que si le propriétaire de la tourbière n’avait pas couvert le livre de terre humide, il aurait pu sécher au cours de la nuit et être emporté par le vent. Le livre a été découvert ouvert à  une page, décrivant en latin, le Psaume 83.

Wallace dit que plusieurs experts ont passé le mardi 25 juillet à  analyser que cette page,
le nombre de lettres sur chaque ligne, le nombre de lignes sur la page et la taille de la page
ainsi que la reliure et la couverture qu’il décrit comme étant en cuir et ayant l’apparence d’un épais portefeuille. Il se peut qu’il faille des mois d’une étude minutieuse pour adopter la meilleure façon d’ouvrir ce manuscrit sans l’abîmer ou le détruire. L’utilisation de rayons X a d’ores et déjà  été écartée ».

Dieu parle tantôt d’une manière, tantôt d’une autre et en voici encore une preuve. C’est pourquoi nous étudions ce psaume prophétique dont la portée est étonnante.

Le Psaume 83

Ps 83 : à” Dieu, ne reste pas dans le silence! Ne te tais pas, et ne te repose pas, ô Dieu! 2 Car voici, tes ennemis s’agitent, Ceux qui te haïssent lèvent la tête. 3 Ils forment contre ton peuple des projets pleins de ruse, Et ils délibèrent contre ceux que tu protèges. 4 Venez, disent-ils, exterminons-les du milieu des nations, Et qu’on ne se souvienne plus du nom d’Israël! 5 Ils se concertent tous d’un même cœur, Ils font une alliance contre toi; 6 Les tentes d’Edom et les Ismaélites, Moab et les Hagaréniens, 7 Guebal, Ammon, Amalek, Les Philistins avec les habitants de Tyr; 8 L’Assyrie aussi se joint à  eux, Elle prête son bras aux enfants de Lot. Traite-les comme Madian, Comme Sisera, comme Jabin au torrent de Kison! Ils ont été détruits à  En-Dor, Ils sont devenus du fumier pour la terre. 11 Traite leurs chefs comme Oreb et Zeeb, Et tous leurs princes comme Zébach et Tsalmunna! 12 Car ils disent: Emparons-nous Des demeures de Dieu! 13 Mon Dieu! Rends-les semblables au tourbillon, Au chaume qu’emporte le vent, 14 Au feu qui brûle la forêt, A la flamme qui embrase les montagnes! 15 Poursuis-les ainsi de ta tempête, et fais-les trembler par ton ouragan! 16 Couvre leur face d’ignominie, Afin qu’ils cherchent ton nom, ô Éternel! 17 Qu’ils soient confus et épouvantés pour toujours, Qu’ils soient honteux et qu’ils périssent!18 Qu’ils sachent que toi seul, dont le nom est l’Éternel, Tu es le Très-Haut sur toute la terre!

La version de Chouraqui dit, aux versets 3 à  5 :

Ps 83/3-5 : Oui, voici, tes ennemis font tumulte; tes haineux lèvent la tête. 3 Contre ton peuple, ils rusent en secret; ils conspirent contre tes trésors. 4 Ils disent: « Allez! Nous les effacerons en tant que nation; le nom d’Israël ne sera plus rappelé ». 5 Oui, ils se concertent d’un seul cœur; contre toi, ils tranchent un pacte.

Nous voyons donc que l’objectif de ces nations est de faire disparaître Israël en tant que nation. En quelque sorte détruire son âme.

Edom et Ismaël, Amalek

Esaü, nommé Edom, est un fils « déshérité » à  cause de la ruse de Jacob. Il a perdu son droit d’aînesse à  cause de sa chair. Il ne s’intéresse pas au chemin spirituel de son père Isaac et de son grand-père Abraham. Se moquant de la parole de Dieu, il a épousé des femmes cananéennes et sa cousine, fille unique d’Ismaël.

Ismaël est aussi un déshérité, chassé à  cause d’Isaac il est devenu un homme du désert comme son père Abraham. Ismaël ne rejette pas la religion de son père, mais comme Esaü il aime chasser. Il est le fruit de la chair.

Gal 4/22-24 : Car il est écrit qu’Abraham eut deux fils, un de la femme esclave, et un de la femme libre. 23 Mais celui de l’esclave naquit selon la chair, et celui de la femme libre naquit en vertu de la promesse. 24 Ces choses sont allégoriques; car ces femmes sont deux alliances.

Par ailleurs, Ismaël est un homme indomptable, difficile à  vivre, la prophétie le concernant dit :

Gen 16/12 : Il sera comme un âne sauvage; sa main sera contre tous, et la main de tous sera contre lui; et il habitera en face de tous ses frères.

Gen 16/12 : Celui-ci sera un onagre parmi les hommes: sa main sera contre tous, et la main de tous contre lui; mais il se maintiendra à  la face de tous ses frères.(Chouraqui)

Edom et Ismaël ont des points communs :

ï‚· Ils aiment la chasse : ils sont virils, prêts au combat.
ï‚· Ils sont déshérités.
ï‚· L’un est « né de la chair », l’autre préfère la chair que l’héritage de Dieu.

Le mariage entre Edom et Ismaël est un mariage charnel, un mariage de raison. Ils ont comme « intérêt commun » la haine du frère et neveu Israël.

Enfin, Esaü a épousé des femmes cananéennes, ce qui lui donne également un intérêt commun avec Canaan. Or celui-ci était destiné à  être chassé de la terre promise. Ce peuple est sous le coup d’une malédiction à  cause de son ancêtre Cham.

Esaü s’est moqué de Dieu en prenant ces épouses. Mais il l’a fait délibérément parce que c’était ses goûts.

Les juifs ont toujours associé Edom à  Rome, l’empire du mal. Que dans cet empire se tient en permanence un descendant d’Esaü nommé Amalek, nom qui signifie « guerrier », dont le seul objectif est de détruire les juifs. C’est un groupe de gens viscéralement antisémites qui va, par tous les moyens, travailler l’opinion publique pour que les peuples soient amenés à  combattre et si possible détruire Israël. Cela représente une lutte perpétuelle contre Dieu lui-même.

Exode 17/16 : Il dit: Parce que la main a été levée sur le trône de l’Éternel, il y aura guerre de l’Éternel contre Amalek, de génération en génération.

Depuis l’époque du désert, il y a toujours eu des ennemis mortels pour Israël, de génération en  génération. Le plus violent fut sans doute Hitler, mais l’histoire est remplie des massacres de juifs.

Ainsi, l’histoire nous a montré que l’oppression contre les juifs s’est essentiellement concentrée en Europe. Cette partie du monde représente l’ancienne Rome. Celle-ci, à  l’époque, avait étendu son royaume autour de la Méditerranée.

La nouvelle Rome sera également étendue autour de la Méditerranée. Mais pour y parvenir il faut faire une alliance entre l’Europe du nord de la Méditerranée et ceux du sud. Or ces peuples sont arabes et musulmans.

Ce mariage entre Européens et Arabes représente essentiellement un intérêt économique pour les Européens et un intérêt spirituel pour les musulmans. Les uns voient le moyen d’obtenir le pétrole et de vendre des armes, les autres voient en l’Europe une immense région, puissante et riche, qui s’offre comme champ d’islamisation.

Le Psaume 83 nous dit :

Ils forment contre ton peuple des projets pleins de ruse, Et ils délibèrent contre ceux que tu protèges. 4 Venez, disent-ils, exterminons-les du milieu des nations, Et qu’on ne se souvienne plus du nom d’Israël! 5 Ils se concertent tous d’un même cœur, Ils font une alliance contre toi;

Nous savons que ces pourparlers sont très avancés et portent le nom d’EURABIA ou  EURABIE. Nous conseillons à  ce sujet la lecture du livre : Eurabia, L’axe euro-arabe. (Par Bat Ye’or. Editions Jean-Cyrille Godefroy. 348 pages). Voici un extrait d’article écrit par Michel GURFINKIEL :

« Eurabia, L’axe euro-arabe décrit cette nouvelle étape. Ou plus précisément, la mise en place, sous couvert de partenariat entre les pays européens et les pays arabes, de structures favorisant l’islamisation de l’Union européenne. « Il faut distinguer l’Europe de ses dirigeants », dit Bat Ye’or. Les peuples européens n’ont jamais accepté ou ratifié l’axe euro-arabe ou euro-islamique. Mais les milieux dirigeants ont passé outre. Avec des motivations multiples et variées : les intérêts économiques, les souvenirs de l’époque coloniale ou les sentiments de culpabilité liés à  cette époque, l’espoir de créer une Europe indépendante des États-Unis, l’illusion d’un dialogue interreligieux, la peur du terrorisme « .

L’axe euro-arabe est né en 1975, lors du premier choc pétrolier. Diverses associations pro-arabes (faut-il parler de  » lobbies  » ?) militent alors pour un  » Dialogue euro-arabe  » . Elles se regroupent au sein d’un Comité européen dont le siège est à  Paris et qui publie un journal appelé Eurabia. Deux thèmes immédiats : le soutien à  la cause palestinienne et l’hostilité envers les États-Unis, principal allié d’Israël. Mais à  l’arrière-plan, il s’agit aussi de mettre en valeur « des liens de voisinage et un héritage culturel commun » entre les peuples des deux rives de la Méditerranée.

Cela implique d’abord, selon un responsable belge du Comité, Tijl Declercq,  » une politique à  moyen et à  long terme… afin de réaliser une coopération économique par la conjugaison des réserves de main-d’œuvre et de matières premières arabes, d’une part, de la technologie et du management européens, d’autre part « . En d’autres termes : l’Europe doit faire venir des immigrants arabes pour avoir accès au pétrole. En outre, toujours, selon Declercq, l’Europe doit conditionner ses opinions publiques en faveur des Arabes et de l’islam :  » S’ils veulent coopérer avec le monde arabe, les gouvernements européens et les dirigeants politiques ont l’obligation de s’élever contre le dénigrement des Arabes dans leurs organes d’information. Ils doivent réaffirmer… leur respect envers la contribution millénaire des Arabes à  la civilisation universelle « .

Cette thématique -que Bat Ye’or appelle désormais  » projet Eurabia  » ou  » Eurabia  » tout court- est reprise presque mécaniquement, au cours des années suivantes, par de nombreuses institutions bilatérales ou ONG, mais aussi par les États membres de la Communauté européenne, et enfin par la Communauté elle-même. Elle survit, dans les années 1980, au reflux des prix du pétrole. Elle se retrouve, à  partir des années 1990, dans le corpus de l’Union européenne. Mieux, elle se transforme peu à  peu en  » stratégie  » :  » Dans un discours prononcé au Caire en 1996, le président français Jacques Chirac définit le dialogue euro-arabe comme la construction d’une communauté méditerranéenne « , note Bat Ye’or. Quatre ans plus tard, le 19 juin 2000, le Conseil européen scelle ces choix géopolitiques dans un document intitulé, en effet, « Stratégie commune pour la région méditerranéenne ».

Mais surtout cette thématique est suivie d’effet. Difficile de ne pas établir un lien avec des initiatives culturelles telles que la création de l’Institut du monde arabe à  Paris ou la transformation du vieux Musée des Arts et Traditions populaires de Paris en un Musée de la civilisation méditerranéenne situé à  Marseille. Difficile, en sens inverse, de ne pas lier le projet Eurabia avec l’occultation des problèmes de l’immigration ou de la montée de l’islamisme en Europe dans le discours politique. Bat Ye’or cite un journaliste espagnol qui, lors de l’inauguration d’une nouvelle grande mosquée à  Grenade, le 10 juillet 2003, observait :  » Tout le monde y est opposé, mais tout le monde sait aussi qu’il est politiquement impossible d’élever des objections « . Tout se passe comme si les Européens avaient adopté un comportement de dhimmis sans même avoir été conquis militairement… »

Cette alliance contractée entre l’Europe et le monde Arabe sous-entend toujours qu’il y ait un accord politique commun concernant Israël. Il est entendu que les gouvernements européens doivent avoir la même position que les peuples arabes au sujet d’Israël. Par conséquent l’Europe soutient systématiquement la Palestine et considère qu’Israël doit retourner dans les frontières indéfendables de 1948. Tout est fait en Europe pour faire passer dans l’opinion publique le point de vue du monde arabe et faire passer Israël pour une nation belliqueuse, puissance occupante d’un territoire qu’elle doit rendre.

Cette position du monde politique européen est canalisée soigneusement par l’Islam extrémiste. Celui-ci ne provoque pas d’attentat en Europe tant que celle-ci prend les bonnes positions. C’est la paix contre la soumission. Le mot utilisé par Bat Ye’or est « dhimmitude ». C’est- à -dire que la peur provoque l’auto-soumission et l’auto-censure des peuples européens. Ainsi, ils seront conduits progressivement à  prendre de plus en plus position contre Israël et un jour se battre contre lui.

Le pasteur Jean-Marc Thobois a écrit dans le journal « Keren Israël » (n °70 de décembre 2006 page 14): « On sait que le Quai d’Orsay a programmé pour 2020 la disparition d’Israël en tant qu’État ».

En résumé, après de nombreux contacts qui débutèrent en 1970, un dialogue Euro-Arabe  (DEA) a été inauguré en 1973: les pays de la CE (Communauté Européenne) s’engageaient à   soutenir la politique arabe contre Israël et ils obtenaient en échange des accords économiques des pays de la Ligue Arabe. En 1978, après de nombreuses autres réunions de coordination, les Arabes obtenaient l’institution d’une politique d’immigration garantissant l’égalité totale avec les citoyens des pays occidentaux. Ainsi est née l’entité Eurabia, ayant notamment pour but « la création d’un mouvement d’opinion favorable aux Arabes », le développement économique des pays arabes par la coopération dans les domaines scientifique (nucléaire inclus), technique, financier…

Tout ceci explique:

—>ï‚· l’invasion de l’Europe par les Arabes (probablement existe-t-il une Agence arabe, sur le modèle de l’Agence Juive, qui finance l’émigration des Arabes en Europe, avec la différence que l’Agence juive ramène les Juifs dans leur pays alors que l’Agence arabe extrade ses  ressortissants pour en faire un instrument d’invasion et d’islamisation);  ï‚· la politique anti-israélienne de l’Europe, qui admet le retour des envahisseurs arabesen « Palestine », et la disparition d’Israël:

—>ï‚· la désinformation qui est orchestrée dans toute l’Europe contre toutes les actions d’Israël;

—>ï‚· le transfert des techniques dans les domaines guerriers nucléaires, de gaz chimiques, biologiques (à  l’Iraq, à  l’Iran…);

—>ï‚· l’expansion de la culture arabe en Europe et la sauvegarde des musulmans contre toute tentative d’assimilation: la culture des immigrants est exportée dans les pays d’accueil, les Européens proclament la grandeur de la civilisation islamique, les Arabes fustigent les Européens pour leur ancienne politique colonialiste et exigent « l’enseignement dans les universités de la supériorité de la civilisation islamique… on ne parle plus de la civilisation judéo-chrétienne mais de la civilisation abrahamique… »…

Ainsi s’explique l’incompréhensible, comme par exemple l’abandon des chrétiens arabes au Liban, et des chrétiens en général en pays arabe (la réciprocité des droits n’est pas appliquée), l’encouragement à  l’islamisation de l’Europe, l’opposition absolue de considérer Jérusalem même dans sa partie juive comme capitale d’Israël, et mille autres éléments surprenants… L’Eurabia est devenue une réalité et… un danger!

Il y a cependant une question qui doit être posée: pourquoi l’Europe s’est-elle lancée dans cette folle aventure?

C’est la réapparition progressive de Rome, c’est le mariage d’Edom et d’Ismaël, avec comme garçon d’honneur Amalek. Cependant ce mariage de chair et de raison finira par la dispute, la haine et la guerre civile. Car c’est le fruit de a chair:

Gal 5/19-21 : Or, les œuvres de la chair sont manifestes, ce sont l’impudicité, l’impureté, la dissolution, 20 l’idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, 21 l’envie, l’ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables. Je vous dis d’avance, comme je l’ai déjà  dit, que ceux qui commettent de telles choses n’hériteront point le royaume de Dieu.

Ainsi, lorsqu’ils croiront pouvoir régler le « problème juif » ils se détruiront eux-mêmes, car ce mariage ne tiendra pas. Le Psaume 83 d’Asaph implore Dieu de traiter ces ennemis comme Madian, comme Siséra et comme Jabin. De quoi parle-t-il en réalité ?

La tradition juive

Il est fort intéressant de connaître les traditions juives relatives à  la fin des temps. Les médias Israéliens orthodoxes ont cité deux réflexions que nous rapportons ici :

1. Un Juif polonais s’est rendu auprès du ‘Hafets ‘Hayim dans la dernière année de la vie du Tsadiq, en 1933. Il venait demander au rav s’il devait envisager de se rendre en Erets Israël. Le rav lui a répondu, après avoir insisté sur la nature de Yichma’ël, décrite par la Torah comme sauvage et sans aucune possibilité de changer :  » Oï, qui sait ce que cet homme sauvage [NDLR : selon l’expression consacrée par la Torah pour désigner Yichma’ël et sa descendance] risque encore de faire au peuple d’Israël à  la fin des temps. «  Il conclut toutefois en disant que cette crainte ne devait pas l’empêcher de monter en Erets Israël.

2. Le rav Schmerler, Roch Yéchiva à  Zanz, a raconté ce que lui avait enseigné en son temps le rabbi de Zanz zatsal. A partir d’un texte midrachique (Psiqta Rabbati § 37) :

 » Rabbi Yits’haq dit : « L’année où le Machia’h viendra, les dirigeants du monde se battront les uns contre les autres le roi de Perse contre celui d’Arabie. Ce dernier se rendra auprès de celui d’Edom pour prendre conseil. Le roi de Perse détruira le monde entier. Israël prendra peur et tombera sur sa face, des douleurs le prenant comme une femme à  l’accouchement, disant :  » Où aller, où venir ?  » Dieu leur dira :  » Mes enfants, n’ayez pas peur, le temps de votre libération est venu… L’ultime délivrance, à  partir de laquelle vous n’aurez plus à  souffrir des nations. » « 

Nous voyons que la tradition connait fort bien le problème et que cette guerre qui se profile contre Israël aura d’immenses répercussions dans le monde entier. La tradition parle d’une guerre entre l’Arabie et la Perse (l’Iran). Or, par suite de l’intervention américaine en Iraq, la guerre entre Chiites et Sunnites est déclarée dans ce pays. L’Iran veut étendre sa domination chiite jusqu’en Méditerranée or, le monde musulman sunnite, dont les plus extrémistes wahhabites dirigent l’Arabie Saoudite, ne veut en aucun cas de cette domination.

Nous voyons donc se profiler, à  un horizon pas très éloigné, une attaque des Iraniens en direction d’Israël (en tout cas c’est leur volonté déclarée) et en même temps un conflit interne au monde musulman entre Chiites et Sunnites. Nous rapportons ici un extrait d’un article publié à  Berlin en 2007 :

Toute la région du Proche- et du Moyen-Orient est un tonneau de poudre : l’Arabie Saoudite et l’Iran vont s’affronter pour dominer la région du Golfe et la Mésopotamie !(Günther Deschner -Junge Freiheit n °3/2007, Berlin)

« Fin décembre 2006, le Prince Turki al-Faisal, conseiller de l’ambassadeur d’Arabie Saoudite à  Washington, a rédigé un essai dans les colonnes du  » Washington Post  » où il déclarait que l’Arabie Saoudite interviendrait en Irak, au cas où les troupes américaines s’en retireraient, pour protéger les Sunnites irakiens, fortement mis sous pression par les milices chiites pro-iraniennes. La lecture de ces lignes a provoqué une vive émotion. Non seulement les Saoudiens interviendraient en fournissant des fonds et en livrant des armes, mais feraient aussi jouer l’arme du pétrole comme moyen de pression, en dépit de l’alliance étroite qui lie Riyad à  Washington.

Riyad a commencé par démentir tièdement les propos de Turki al-Faisal, en affirmant que la politique du royaume saoudien restait la même : elle ne visait que l’unité et la stabilité d’un Irak englobant tous les groupes religieux. Malgré ces assurances, le Roi Abdullah d’Arabie Saoudite, lors des préliminaires du sommet du Conseil de Coopération du Golfe (GCC), a évoqué très explicitement la situation en Irak en disant qu’elle  » plaçait toute la région sur une poudrière « .

On parle donc depuis quelques semaines de l’ampleur que pourrait revêtir l’aide apportée par les Wahhabites (c’est-à -dire par les Sunnites les plus radicaux et les plus authentiques), qui gouvernent le royaume saoudien et se posent comme les protecteurs de leurs frères sunnites d’Irak. Mais ces discussions masquent à  peine l’évidence : ce soutien existe bel et bien et depuis longtemps.

Depuis deux ans déjà , le mouvement de résistance et d’insurrection sunnite d’Irak reçoit sans arrêt des aides financières, logistiques et politiques de la part d’organisations et de cercles saoudiens influents, liés aux réseaux qui contrôlent l’État. Ce n’est un secret pour personne. En octobre 2006, l’Irakien Harith al-Dhari, chef de la  » Ligue des Étudiants Islamiques « , un groupe qui appartient à  la résistance sunnite, a été reçu à  Riyad de la manière la plus officielle qui soit.

Pour les Saoudiens, l’Irak est un État-tampon contre l’ennemi héréditaire iranien.

Depuis toujours, l’Irak fait fonction, aux yeux des Saoudiens, d’État-tampon contre l’ennemi mortel chiite qui tient l’Iran depuis plus d’un millénaire.

Cette perspective géostratégique explique pourquoi Riyad a refusé au printemps 2003 d’accorder aux forces américaines le droit d’utiliser les bases saoudiennes pour déclencher leur  attaque contre l’Irak et pour provoquer la chute de Saddam Hussein, ce qui avait mécontenté Washington. Saddam était le meilleur garant, pour les Saoudiens, de la stabilité de l’Irak. Lui seul, pensaient les Saoudiens, était en mesure de repousser toutes les prétentions iraniennes  dans la région. Pour les princes et les décideurs politiques d’Arabie Saoudite, la seule erreur que ne commit jamais Saddam fut d’envahir le Koweït.

Dans la presse saoudienne, les dernières paroles de Saddam Hussein, juste avant son exécution, ont été grandement appréciées, car il maudissait les États-Unis et l’Iran. Les dernières paroles de Saddam exprimaient exactement les craintes arabes de voir l’Iran renforcer ses positions, ce qui lui permettrait de confisquer le rôle de guide aux puissances dominantes traditionnelles de la région, comme l’Arabie Saoudite et l’Égypte. L’Iran, craignent ces puissances arabes, risquerait bel et bien de créer un axe pro-iranien qui s’étendrait de Kaboul aux rives de la Méditerranée.

Les classes dominantes et la presse saoudiennes craignent effectivement le scénario suivant, où Téhéran entretiendrait les meilleurs rapports avec des régimes amis à  Bagdad (où s’installerait un gouvernement à  dominante chiite) et à  Damas, continuerait à  soutenir les groupes militants du Hezbollah au Liban et du Hamas en Palestine ainsi que les Chiites du mouvement Hasara en Afghanistan, tous mouvements dont l’influence ne cesse de croître dans leurs pays respectifs.

Les porte-paroles de la religion officielle wahhabite en Arabie Saoudite expriment bruyamment leur point de vue : pour eux, l’islam chiite n’est qu’une hérésie diabolique ; ils n’évoquent plus qu’une  » offensive perse  » et qu’une  » menace iranienne « , terminologie qui trahit bien la vieille  rhétorique persophobe des pays arabes. Selon les diplomates européens en place, le vieil
affect anti-perse ne cesse d’augmenter. Le Cheik Moussa ben Abdoul Aziz, éditeur du magazine  » Al Salafi « , proclame même avec véhémence :  » L’Iran est devenu plus dangereux qu’Israël « . Moussa ben Abdoul Aziz se pose comme un salafiste modéré, donc comme un fondamentaliste musulman, ce qui ne l’empêche pas de déclarer :  » La révolution iranienne a renouvelé les prétentions perses sur notre région. Pour nous, c’est là  que réside le véritable choc des civilisations « .

Nous constatons que les évènements actuels risquent d’évoluer dans un sens extrêmement  proche de ce que déclare la tradition juive.

Le Lieu du Jugement

Le lieu dont parle Asaph est la vallée de Jizréel où coule le torrent de Kison. Le choix de ce lieu n’est pas anodin, car en réalité il s’agit d’une plaine située en Palestine, près du Mont Carmel, d’une superficie d’environ 35 x 25 km, point de rencontre de différentes voies (terrestres ou maritimes) entre les continents Africain, Indo-Asiatique et Européen, ou de croisements stratégiques des routes reliant l’Orient et l’Occident, sans parler de l’importance des gisements pétrolifères particulièrement concentrés à  proximité de ce point du globe ou du sous-sol extrêmement riche en minéraux rares.

C’est dans cette plaine que doit avoir lieu la bataille d’Harmaguédon.

Apoc 16/14-16: Car ce sont des esprits de démons, qui font des prodiges, et qui vont vers les rois de toute la terre, afin de les rassembler pour le combat du grand jour du Dieu tout-puissant. 15 Voici, je viens comme un voleur. Heureux celui qui veille, et qui garde ses vêtements, afin qu’il ne marche pas nu et qu’on ne voie pas sa honte! 16 Ils les rassemblèrent dans le lieu appelé en hébreu Harmaguédon.

Un lieu dans lequel les Cananéens avaient leur armée

A l’époque de la conquête de la terre promise, cette partie de Canaan était destinée à  la tribu de Joseph. Cependant les deux demi-tribus ont fait remarquer à  Josué que cette vallée était occupée par les nombreux chars de fer des Cananéens. Nous voyons donc que dès l’origine ce lieu fut destiné à  la guerre.

Josué 17/16: Les fils de Joseph dirent: La montagne ne nous suffira pas, et il y a des chars de fer chez tous les Cananéens qui habitent la vallée, chez ceux qui sont à  Beth-Schean et dans les villes de son ressort, et chez ceux qui sont dans la vallée de Jizreel.

Un lieu de soumission et de délivrance au temps de Déborah.

A l’époque des Juges, Israël fut « vendu » par Dieu, à  cause de sa désobéissance, au roi de  Canaan Jabin, dont le chef de l’armée était Siséra. Mais un jour ce fut la délivrance. Les Cananéens étaient supérieurement armés par rapport à  Israël. De la même manière, il est très vraisemblable que les nations du monde entier qui viendront attaquer Israël à  la fin des temps seront mieux armées que le petit État. C’est aussi une manière pour Dieu de montrer que c’est lui qui délivre Israël. Les sages juifs l’ont bien compris et ils savent que rien ne peut arriver sans que Dieu le permette.

Les sages d’Israël disent ceci :

 » L’élément premier, en ces temps spécifiques, est de reconnaître que tout ceci est l’œuvre de D., et non du hasard. Il faut prendre conscience du fait que notre sort est entre Ses mains, et que rien d’autre ne peut influer – » Rien d’autre  » (Devarim/Deutéronome 4,35). Et nos Sages  disent (‘Houlin 7b) :  » Nul ne peut lever le doigt en bas sans qu’on ait proclamé la chose d’En-haut « . Ils ont dit encore (Yoma 38b) :  » Nul ne peut toucher à  ce qui est préparé pour autrui… même d’un fil « , tout est soumis à  la Providence de manière précise, rien n’est laissé au hasard.
Et avoir confiance en D… C’est de cela qu’il faut avoir conscience, et c’est ainsi qu’il faut vivre toujours, en particulier quand un grand événement de cet ordre arrive, lequel perturbe le monde entier. Il n’est pas dû au hasard. Il vient permettre à  qui en est digne de monter de niveau et de réussir, et le contraire pour qui n’en est pas capable, pour qui ne fait pas attention à  ce qui se passe et ne s’efforce pas de se conduire comme il le faut. »

A l’époque de Déborah, Dieu fut le grand stratège de la délivrance, il est écrit :

Juges 4/6-7 : N’est-ce pas l’ordre qu’a donné l’Éternel, le Dieu d’Israël? Va, dirige-toi sur le mont Thabor, et prends avec toi dix mille hommes des enfants de Nephthali et des enfants de Zabulon; j’attirerai vers toi, au torrent de Kison, Sisera, chef de l’armée de Jabin, avec ses chars et ses
troupes, et je le livrerai entre tes mains.

Un lieu de délivrance contre Madian au temps de Gédéon

Gédéon était le plus petit de sa famille, qui aurait cru que Dieu lui demanderait avec 300 soldats seulement d’anéantir une armée innombrable ?
L’armée de Madian était répandue dans la vallée de Jizréel, celle-là  même ou toutes les armées du monde viendront se faire massacrer au temps de la fin. Comment Dieu a-t-il fait ? Simplement en laissant aller libre cours aux disputes internes des ennemis d’Israël. Ainsi, ils s’entretuèrent les uns les autres.

Juges 7/12-22: Madian, Amalek, et tous les fils de l’Orient, étaient répandus dans la vallée comme une multitude de sauterelles, et leurs chameaux étaient innombrables comme le sable qui est sur le bord de la mer. ……
22 Les trois cents hommes sonnèrent encore de la trompette; et, dans tout le camp, l’Éternel leur fit tourner l’épée les uns contre les autres.

Un lieu de délivrance contre les faux dieux au temps d’Élie

Après 3 ans et demi de sécheresse, le prophète Élie fit venir les prophètes de Baal et après les avoir laissés faire leur démonstration d’incapacité, il prouva que le Dieu d’Israël est le seul vrai Dieu.

Nous sommes également confrontés dans ce monde à  une multitude de religions qui se  prétendent toutes être les seules à  détenir la vérité. Il viendra un moment de confrontation si puissante que la démonstration sera faite qu’il n’y a qu’un seul Dieu, le Dieu d’Israël et que son fils Jésus-Christ revient pour régner sur terre.

Ismaël croit que sa religion islamique est la meilleure, bien supérieure aux autres religions et  en particulier au judaïsme et au christianisme. Ismaël aime que cette supériorité soit visible.
Par exemple, Ismaël est enchanté que sur le Mont du Temple il y ait deux mosquées et que les juifs soient placés en-dessous, en bas du Mur des Lamentations. Il n’est pas question pour Ismaël de laisser reconstruire un temple sur ce Mont.

Mais la sécheresse d’Israël se termine et nous arrivons bientôt au moment de la confrontation des dieux.

Il faut se rappeler que la ville de Jéricho avait un Dieu local, le Dieu de la lune. Le nom même de  Jéricho signifie « ville des palmiers », mais aussi « ville de la lune« . Il faut savoir que le Dieu de  la lune, adoré par les Babyloniens se nommait « Sin » et que ce Dieu-lune était représenté sous  la forme d’un humain ayant une longue barbe et portant un long vêtement où figurait un croissant de lune. Lors de la prise de Jéricho par Josué, un homme du nom d’Acan (nom qui signifie « serpent ») prit des objets dévoués par interdit. Le texte biblique donne les détails suivants :

Josué 7/21 : J’ai vu dans le butin un beau manteau de Schinéar, deux cents sicles d’argent, et un lingot d’or du poids de cinquante sicles; je les ai convoités, et je les ai pris; ils sont cachés dans la terre au milieu de ma tente, et l’argent est dessous.

Nous savons que le pays de Schinéar est Babylone. Par conséquent le « beau manteau de  Schinéar » représente l’autorité de Babylone. Mais on peut également penser, sans preuve bien entendu, que ce fut un manteau utilisé pour le culte lunaire, ayant un croissant de lune brodé dessus.

En tout cas, le symbole représenté par un manteau est une force spirituelle.

Rappelons-nous nous savons qu’Élie a divisé les eaux en frappant avec son manteau et qu’Élisée a ramassé celui-ci lorsqu’il fut tombé à  terre et il partagea aussi les eaux.(2 Rois 2/8-14)

Le « beau manteau de Schinéar », même s’il n’est pas le manteau culte lunaire, représente la puissance spirituelle de Babylone, de toute l’idolâtrie née dans ce pays par l’influence néfaste du descendant de Cham : Nimrod.

Pour faire tomber Jéricho il a fallu une obéissance parfaite du peuple de Dieu, une unité parfaite pour tourner autour de cette ville dans un ordre bien défini. Il en sera de même à  la fin des temps pour la chute des religions et en particulier de l’Islam.

N’oublions pas que les origines de l’Islam sont païennes et que l’emblème de cette religion est le croissant lunaire en forme de « D » placé sur les mosquées et les drapeaux islamiques. Nous  savons que l’origine d’Allah est le dieu arabe Al-ilah, le dieu de la lune qui était adoré à  la  Mecque au temps de Mahomet.

Voici un extrait du livre de Ramon Bennet (Edition Emeth) « Quand le jour et la nuit passeront » (page 219):

« Si nous nous rendons en Arabie Saoudite, au berceau de l’Islam, nous découvrons sur une place de la Mecque une pierre appelée Ka’abah. Selon le Coran, cette pierre avait été construite par Adam et contenait 360 djinns (idoles, anges ou démons), l’un d’entre eux étant Al-ilah, le dieu-lune des Babyloniens dont le symbole était la lune croissante. Cette divinité ordonna à  Mohamed de détruire toutes les idoles de la Ka’abah, et Al-ilah, « le dieu » devint Allah, « Dieu », et l’islam (« soumission » – à  la volonté d’Allah) était né. Le symbole d’Allah -la lune croissante- décore maintenant chaque endroit où il est adoré, partout dans le monde musulman. L’Islam est la seule religion post-chrétienne. Elle est la deuxième religion au monde, ainsi que la religion qui gagne le plus grand nombre d’adeptes, mais l’esprit qui la sous-tend est démoniaque. »

Bien entendu, les musulmans refusent que l’on dise qu’Allah est le dieu lunaire, d’autant que certains versets du coran interdisent explicitement d’adorer la lune et le soleil, mais l’origine est bien celle-là . Ce faux dieu tombera, l’islam tombera devant l’Éternel. Allah n’est pas, comme on veut nous le faire croire, le Dieu commun des musulmans, des chrétiens et des juifs. La preuve en sera donnée à  la fin des temps.

Par ailleurs l’ancienneté de ce symbole du croissant est rapportée dans la bible comme un objet de décoration au cou des chameaux (Juges 8/21-26) et des femmes (Es 3/18). Enfin, Dieu avait prévenu les Hébreux qu’ils seraient confrontés à  des villes dans lesquelles on adorait le soleil ou la lune (Deut 17/2-3). C’était sans doute le cas pour Jéricho.

Juges 8/21-26: Zébach et Tsalmunna dirent: Lève-toi toi-même, et tue-nous! Car tel est l’homme, telle est sa force. Et Gédéon se leva, et tua Zébach et Tsalmunna. Il prit ensuite les croissants qui étaient aux cous de leurs chameaux. 22 Les hommes d’Israël dirent à  Gédéon: Domine sur nous, et toi, et ton fils, et le fils de ton fils, car tu nous as délivrés de la main de Madian. 23 Gédéon leur dit: Je ne dominerai point sur vous, et mes fils ne domineront point sur vous; c’est l’Éternel qui dominera sur vous. 24 Gédéon leur dit: J’ai une demande à  vous faire: donnez-moi chacun les anneaux que vous avez eus pour butin. -Les ennemis avaient des anneaux d’or, car ils étaient Ismaélites.- 25 Ils dirent: Nous les donnerons volontiers. Et ils étendirent un manteau, sur lequel chacun jeta les anneaux de son butin. 26 Le poids des anneaux d’or que demanda Gédéon fut de mille sept cents sicles d’or, sans les croissants, les pendants d’oreilles, et les vêtements de pourpre que portaient les rois de Madian, et sans les colliers qui étaient aux cous de leurs chameaux.

Es 3/18: En ce jour, le Seigneur ôtera les boucles qui servent d’ornement à  leurs pieds, Et les filets et les croissants;

Deut 17/2-3: Il se trouvera peut-être au milieu de toi dans l’une des villes que l’Éternel, ton Dieu, te donne, un homme ou une femme faisant ce qui est mal aux yeux de l’Éternel, ton Dieu, et transgressant son alliance; 3 allant après d’autres dieux pour les servir et se prosterner devant  eux, après le soleil, la lune, ou toute l’armée des cieux. Ce n’est point là  ce que j’ai commandé.

Venons-en maintenant à  l’histoire du prophète Élie. Il est également très symbolique de  constater que la délivrance au temps de Jézabel est venue par Élie. Celui-ci prêchait la  repentance et le retour au vrai Dieu.

Il en sera de même à  la fin des temps, lorsque l’Église se repentira de cette horrible division dont elle fait preuve depuis des siècles. Le corps de Christ est disloqué, morcelé. Or, il n’y a qu’une seule épouse de Christ, une seule Église. Les enfants de Dieu vont devoir un jour se repentir de leurs divisions pour pouvoir affronter le dernier moment. C’est « l’esprit d’Élie » qui agira dans cet objectif, pour préparer une épouse « sans tache ni ride ». Mais il est aussi écrit qu’Élie doit revenir et préparer Israël :

Mal 4/5 : Voici, je vous enverrai Élie, le prophète, Avant que le jour de l’Éternel arrive, Ce jour grand et redoutable. 6 Il ramènera le cœur des pères à  leurs enfants, Et le cœur des enfants à  leurs pères, de peur que je ne vienne frapper le pays d’interdit.

Alors, dans ces conditions, Dieu pourra accorder la victoire et la délivrance d’Israël et du monde entier!

Car les enfants (les chrétiens unis : branche de l’olivier) se rapprocheront de leurs pères (les juifs : le tronc de l’olivier) et pourront ensemble supplier Dieu d’envoyer la bénédiction et la victoire contre les forces du mal.

Lieu où Saül est tombé

Il est remarquable que ce roi, qui n’était pas selon le cœur de Dieu et qui n’a pas su obéir à  Dieu, est mort à  Guilboa, au sud est de Meguiddo.

1 Sam 31/8 : Le lendemain, les Philistins vinrent pour dépouiller les morts, et ils trouvèrent Saül et ses trois fils tombés sur la montagne de Guilboa. De la même façon, le mauvais roi Achazia, époux d’Athalie, fille de Jézabel, mourut dans ce lieu.

2 Rois 9/27 : Achazia, roi de Juda, ayant vu cela, s’enfuit par le chemin de la maison du jardin. Jéhu le poursuivit, et dit: Lui aussi, frappez-le sur le char! Et on le frappa à  la montée de Gur, près de Jibleam. Il se réfugia à  Meguiddo, et il y mourut.

Nous constatons que cet endroit est le lieu de fin des impies, en particulier de celui qui se fera passer pour le messie, mais qui sera en réalité l’antichrist.

Un lieu convoité par Achab et Jézabel

Dans la ville de Jizréel il y avait un homme du nom de Naboth. Sa vigne était convoitée par le roi Achab. Celui-ci n’ayant pas pu acquérir la vigne par un moyen légal fut « aidé » par sa femme Jézabel. Celle-ci fomenta un complot pour faire tuer Naboth et voler sa vigne. Voici ce que dit l’Écriture :

1 Rois 21/1-23: Après ces choses, voici ce qui arriva Naboth, de Jizreel, avait une vigne à  Jizreel, à  côté du palais d’Achab, roi de Samarie. 2 Et Achab parla ainsi à  Naboth: Cède-moi ta vigne, pour que j’en fasse un jardin potager, car elle est tout près de ma maison. Je te donnerai à  la place une vigne meilleure; ou, si cela te convient, je te paierai la valeur en argent. 3 Mais Naboth répondit à  Achab: Que l’Éternel me garde de te donner l’héritage de mes pères! 4 Achab rentra dans sa maison, triste et irrité,………
7 Alors Jézabel, sa femme, lui dit: Est-ce bien toi maintenant qui exerces la souveraineté sur Israël? Lève-toi, prends de la nourriture, et que ton cœur se réjouisse; moi, je te donnerai la vigne de Naboth de Jizreel. 8 Et elle écrivit au nom d’Achab des lettres qu’elle scella du sceau d’Achab, et qu’elle envoya aux anciens et aux magistrats qui habitaient avec Naboth dans sa ville. 9 Voici ce qu’elle écrivit dans ces lettres: Publiez un jeûne; placez Naboth à  la tête du peuple, 10 et mettez en face de lui deux méchants hommes qui déposeront ainsi contre lui: Tu as maudit Dieu et le roi! Puis menez-le dehors, lapidez-le, et qu’il meure……….
17 Alors la parole de l’Éternel fut adressée à  Élie, le Thischbite, en ces mots: 18 Lève-toi, descends au-devant d’Achab, roi d’Israël à  Samarie; le voilà  dans la vigne de Naboth, où il est descendu pour en prendre possession. 19 Tu lui diras: Ainsi parle l’Éternel: N’es-tu pas un assassin et un voleur ? Et tu lui diras: Ainsi parle l’Éternel: Au lieu même où les chiens ont léché le sang de Naboth, les chiens lécheront aussi ton propre sang. 20 Achab dit à  Élie: M’as-tu trouvé, mon ennemi? Et il répondit: Je t’ai trouvé, parce que tu t’es vendu pour faire ce qui est mal aux yeux de l’Éternel. 21 Voici, je vais faire venir le malheur sur toi; je te balaierai, j’exterminerai quiconque appartient à  Achab, celui qui est esclave et celui qui est libre en Israël, 22 et je rendrai ta maison semblable à  la maison de Jéroboam, fils de Nebath, et à  la maison de Baescha, fils d’Achija, parce que tu m’as irrité et que tu as fait pécher Israël. 23 L’Éternel parle aussi sur Jézabel, et il dit: Les chiens mangeront Jézabel près du rempart de Jizreel.

Dans cette histoire, Naboth représente le peuple juif qui tient à  son héritage. Il veut le conserver, mais il se fait accuser de « maudire Dieu et le roi ».

Nous voulons rappeler que durant des centaines d’années, l’Église officielle a accusé les juifs d’avoir « tué Jésus », donc d’avoir maudit Dieu et celui qui est aussi le « Roi des juifs ». C’est exactement l’accusation de Jézabel. A cause de cette accusation, des millions de juifs sont morts assassinés et l’Église a prétendu être le nouvel « Israël » tout en refusant aux juifs de posséder leur terre. L’Église doit demander pardon aux juifs pour cela. Tous les membres d’églises qui continuent ce genre d’accusation finiront comme Jézabel. L’Église doit aimer Israël, l’Église et Israël ont un destin commun.

Qu’Israël soi béni !