Transmis par Sarah-Lorraine

A Jérusalem se trouve une maquette de l’ancien Temple

de Jérusalem où l’on trouve quinze degrés. De la même manière, c’est degré par degré que nous devons monter vers la gloire de Dieu.

PSAUME 120 (PREMIER DEGRE)

« Dans ma détresse, c’est à  l’Eternel que je crie, et il m’exauce. Eternel, délivre mon âme de la lèvre mensongère, de la langue trompeuse! Que te donne, que te rapporte une langue trompeuse? Les traits aîgus du geurrier, avec les charbons ardents du genêts. Malheureux que je suis de séjourner à  Meschec, d’habiter parmis les tentes de Kédar! Assez longtemps mon âme a demeuré auprès de ceux qui haissent la paix. Je suis pour la paix, mais dès que je parle ils sont pour la guerre. »

Il est parlé de la première expérience avec Dieu : le premier degré dans l’ascension. Aujourd’hui, on entend beaucoup de cris dans nos églises, quelques fois déséquilibrés ; mais dans notre vie spirituelle, il y a des cris de joie. Ces cris de joie ne peuvent être entendus que s’il y a eu auparavant le cri de détresse.

Quelle que soit notre dénomination religieuse,

il est néces- saire d’avoir ce cri de détresse, qui est produit par le Saint-Esprit, non pas pour nous faire danser ou taper des mains, mais pour nous convaincre de péché, de justice et de jugement, pour nous aider à  prier.

Même lorsqu’on est quelqu’un de religieux, on a besoin d’être convaincu que l’on appartient à  une humanité déchue.

Eden à  disparu, mais Dieu a laissé cet arbre terrible de la connaissance du bien et du mal ; dans toutes nos villes, il existe une bouture de cet arbre ; dans toutes nos écoles, dans nos universités, il y en a des branches.

La science n’est pas mauvaise en soi : c’est la mauvaise science qui produit de mauvais fruits que l’on peut goûter partout ; et l’on est constamment tentés par le diable pour toucher ce fruit mauvais, même si l’on a reçu une bonne éducation selon les hommes : la meilleur éducation est celle qui se fait avec la Parole de Dieu.

Combien cet arbre fait du mal dans le monde, car les hommes préfèrent les oeuvres des ténèbres à  celles de La Lumière ! Cela me fait pousser un cri de détresse, de douleur :

 » Seigneur, délivre-nous de ce monde de fausseté, de souffrance ! « 

Les hommes sont conscients que ce mauvais fruit les brûle, les détruit !

C’est l’oeuvre de l’Ennemi de Dieu : la destruction de l’humanité, qui va se terminer dans une catastrophe finale !

Aucune vie chrétienne ne peut se manifester sur cette Terre sans l’expérience de la nouvelle naissance (cf le docteur de la Loi, Nicodème).

Aujourd’hui, on entre dans l’Eglise avec le goût et l’odeur du monde, l’odeur du Moi, et l’on chante même des mélodies du monde dans nos églises ! Combien nous avons besoin que le Saint-Esprit oeuvre dans nos églises ! Mais il ne peut pas collaborer avec les choses du monde !

Notre témoignage : nous devons être des hommes qui procurent la paix. Il faut qu’il y ait une différence entre les gens du monde et les gens de la maison de Dieu ! Il y a un langage chrétien : que de paroles mal prononcées, ou prononcées mal à  propos, et qui ne sont pas vraiment dites par l’Esprit ! Nous avons besoin d’être instruits chaque jour, afin que notre langage soit celui de notre patrie là -haut, et pour qu’il soit l’écho de la voix de notre Sauveur.

Que Dieu puisse transformer notre être pour nous tourner vers les aspirations d’en haut ! cf Saul de Tarse : il était très religieux, fanatique et sévère ; il inspirait le meurtre et la haine. Aussi, il a été jeté dans la poussière, par une intervention surnaturelle de Dieu.

L’Ecriture ne parle pas de ce qui s’est passé exactement, mais nous savons qu’il est tombé et est resté couché dans la poussière, lui qui était fier de sa religion ! Dieu lui montra que, malgré son pharisaïsme sévère, il n’était qu’un aveugle. La première chose que Saul fera sera de prier : c’est le premier besoin irrésistible qui se présente :

LA VIE DE PRIERE EST LE PREMIER FRUIT D’UNE REELLE CONVERSION.

Cela ne suffit pas de prier dans l’Eglise, même avec des prières longues et éloquen- tes :

sans l’odeur céleste, sans l’onction, il n’y a rien.


Nous devons invoquer le nom de notre Père Céleste, pour que ce nom soit sanctifié : c’est différent d’une prière récitée !