Demandez, et l’on vous donnera; cherchez, et vous trouverez; frappez, et l’on vous ouvrira. Car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l’on ouvre à  celui qui frappe. Lequel de vous donnera une pierre à  son fils, s’il lui demande du pain ? Ou, s’il demande un poisson, lui donnera-t-il un serpent ? Si donc, méchants comme vous l’êtes, vous savez donner de bonnes choses à  vos enfants, à  combien plus forte raison votre Père qui est dans les cieux donnera-t-il de bonnes choses à  ceux qui les lui demandent. Matthieu 7. 7-11

Au fond, rien n’est plus difficile que de demander véritablement.

Nous désirons, nous soupirons, nous exigeons, nous sentons l’aiguillon du besoin, mais c’est seulement à la dernière extrémité que nous demandons tout simplement. C’est quand nous sentons réellement ce qui nous manque que nous nous décidons à demander.

Avez-vous jamais demandé comme celui qui est, spirituellement, dénué de tout ?

« L’un de vous manque-t-il de sagesse, qu’il la demande à Dieu. »

Mais pour la demander vraiment, il faut vraiment sentir qu’elle vous manque.bVous ne pouvez pas jongler avec la réalité. Si la réalité spirituelle vous manque, vous n’aurez plus qu’une chose à  faire : demandez à Dieu son Esprit Saint, en vous fondant sur la promesse de Jésus (Luc 11, v. 13).

Le Saint-Esprit rendra réels en vous tous les effets de la rédemption accomplie par Jésus.

« Car quiconque demande, reçoit. »

Cela ne veut pas dire que Dieu n’accorde pas ses dons à celui qui ne demande pas, mais qu’il faut demander pour vraiment recevoir, c’est-à-dire pour saisir par toutes vos facultés, par votre coeur et votre intelligence, que ce sont là les dons d’un Père à son enfant.

« Si l’un de vous manque de sagesse… »

Pour vous rendre compte de ce qui vous manque, il faut que vous ayez entrevu la réalité : ne remettez pas les oeillères du bon sens. On entend des gens qui vous disent :

« Prêchez-nous l’Évangile pur et simple; ne nous parlez plus de sainteté, en nous donnant l’idée désagréable que nous sommes dénués de tout, comme des mendiants. »

Demander au fond veut dire mendier. Il y a des pauvres qui s’accommodent très bien de leur pauvreté. Mais celui qui n’a plus rien du tout n’a plus honte de mendier.

« Heureux, dit Jésus, les mendiants de l’esprit ! »

Oswald Chambers