Frank Viola sur la perspective  » Post-église  » – (version non éditée). Initialement publié dans Christianity Today / Out of Ur en deux parties. 

Il y a un phénomène croissant dans le Corps de Christ aujourd’hui. Outre le mouvement  » l’église missionnaire « , le mouvement  » l’église émergente « , et le mouvement  » l’église de maison « , il y a un mode de pensée que j’appelle le christianisme « post-église ».

La conception du christianisme post-église est construite sur le présupposé que les formes institutionnelles de l’église sont inefficaces, non bibliques, inapplicables et, dans certains cas, dangereuses. L’institutionnalisation n’est pas compatible avec l’ekklesia. C’est ce que disent les défenseurs de la post-église.

Mais le point-de-vue  » post-église  » va plus loin en disant:  » tout semblant d’organisation, tout semblant de leadership, est faux et oppressif. L’église, c’est tout simplement lorsque deux ou trois croyants se rassemblent, peu importe la forme. Chaque fois que cela arrive, l’église se produit.  »

C’est ainsi que l’on pense.

Voici quelques exemples de ce que vous pourriez entendre de la part d’un défenseur de la post-église:

 » Sally et moi avons bu un café chez Starbucks la semaine dernière. C’était l’église. « 

«  Je rencontre deux autres hommes une fois par mois au Sonny’s BBQ. C’est l’église pour nous. « 

 » Je voyage beaucoup et chaque fois que je visite des chrétiens dans d’autres villes, nous avons un moment d’église ensemble. « 

 » J’appartiens à la même église que tout autre chrétien. J’habite à Dallas, Texas. La semaine dernière, j’ai parlé à mon ami au téléphone pendant une heure. Il vit à Miami, Floride. La semaine avant, j’ai parlé avec un ami qui vit à Portland, Orlando. Nous avons eu un moment d’église au téléphone. J’appartiens à la même église que la leur.  »

« Je n’assiste à aucune réunion chrétienne. Pas régulièrement en tout cas. Je vis l’église sur Internet. J’appartiens à plusieurs groupes de discussion chrétiens et réseaux sociaux, et c’est l’église pour moi.  »

« Je ne comprends pas comment les gens peuvent parler d’implantation d’église? Comment une église peut-elle être implantée quand nous sommes déjà l’église? Je suis l’église. Tu es l’église. Il suffit donc d’être l’église. L’Eglise est là.  »

Dans ma pensée, tout ce qui précède reflète une redéfinition complète de l’ekklesia telle qu’on la trouve dans le Nouveau Testament, tel que ce mot était utilisé et compris à cette époque. Aucun chrétien du premier siècle n’aurait utilisé le mot « église » de cette façon. Bien qu’il n’y ait certainement rien de faux à partager avec des chrétiens au Starbucks, au téléphone ou par Internet, le sens biblique d’ekklesia est quelque chose de complètement différent.

Afin de comprendre la signification biblique de « l’église », le Nouveau Testament doit être compris dans le cadre du récit biblique. Et il doit être lu et interprété dans son contexte culturel et chronologique.

Le texte biblique sur lequel s’appuient beaucoup des défenseurs de la post-église pour leur doctrine est Matthieu 18 :15-20

Regardons ce passage dans son contexte:

 » Si ton frère a péché contre toi, va et reprends-le entre toi et lui seul; s’il t’écoute, tu as gagné ton frère. Mais s’il ne t’écoute pas, prends avec toi encore une ou deux personnes, afin que tout soit réglé sur la parole de deux ou de trois témoins. Que s’il ne daigne pas les écouter, dis-le à l’Église; et s’il ne daigne pas écouter l’Église, regarde-le comme un païen et un péager. Je vous dis en vérité que tout ce que vous aurez lié sur la terre, sera lié dans le ciel; et tout ce que vous aurez délié sur la terre, sera délié dans le ciel. Je vous dis encore, que si deux d’entre vous s’accordent sur la terre à demander quoi que ce soit, ils l’obtiendront de mon Père qui est aux cieux. Car où il y a deux ou trois personnes assemblées en mon nom, je suis là au milieu d’elles. « 

Ici, Jésus parle d’une ekklesia locale. Il parle d’une communauté locale de disciples de Christ qui vivent dans la même localité. (C’est ce que signifiait le mot ekklesia dans le Nouveau Testament comme on va le voir plus loin)

Les personnes dans cette ekklesia se connaissent les unes les autres. Le contexte le montre clairement. Ce passage a en vue une réunion d’excommunication. Par conséquent, il s’agit d’un texte terrible, un texte qu’aucun chrétien ne devrait jamais souhaiter utiliser. Il concerne une personne qui agit de façon rebelle et refuse de s’arrêter.

Lorsque cela arrive, la personne offensée doit s’adresser en privé à la personne qui a fauté. Si la personne fautive refuse de se réconcilier, deux ou trois autres de l’ekklesia locale doivent parler à la personne fautive. Si elle refuse toujours de mettre fin à sa conduite rebelle, la personne fautive doit être exclue de l’ekklesia.

Notez que Jésus dit qu’après que deux ou trois aient parlé avec la personne fautive, si cette personne refuse encore de changer d’attitude, la nouvelle de son refus de se repentir doit être rapportée  » à l’église.  » Maintenant réfléchissez : Si les deux ou trois personnes sont l’église, alors ce texte devient incohérent. Jésus dit que les deux ou trois devraient  » le dire à l’église » si la personne fautive ne se repent pas. Par conséquent, les deux ou trois ne peuvent pas être l’église. Ils sont simplement une partie d’entre elle.

Les deux ou trois personnes dont il est question à la fin de ce passage sont les mêmes qu’au début de celui-ci. Cela implique donc que les deux ou trois qui sont allés voir la personne qui refuse de se repentir devraient prier pour elle. Et le Seigneur sera avec elles d’une manière particulière lorsqu’elles le font. Il sera au milieu eux.

Ce contexte indique que l’ekklesia est une entité organique, où un groupe de croyants engagés dans une localité « lient et délient », en utilisant les clefs du royaume que Jésus leur a données.

Par conséquent, Matthieu 18 n’est pas un texte où Jésus essaye de définir l’église pour nous. C’est plutôt un texte décrivant le processus terrible de l’excommunication.

Cela dit, je suis d’avis que le point de vue post-église ne peut pas tenir face à la lumière du Nouveau Testament. Permettez-moi de justifier cette affirmation et à vous d’en juger.

LE TEST DE LA LANGUE D’ORIGINE

Les érudits du nouveau testament sont d’accord sur le fait que le mot ekklesia (traduit par « église ») signifiait une communauté locale de personnes qui s’assemblent régulièrement. Le mot était utilisé pour l’assemblée grecque, où les habitant d’une ville étaient appelés à quitter leur maison pour se rassembler dans un forum municipal afin de prendre des décisions concernant la ville. Par conséquent, le mot porte également l’idée de la participation de chaque membre à  la prise de décision. L’ekklesia chrétienne est une communauté de personnes qui se rassemblent et possèdent une vie commune en Christ.

En tant que telle, l’ekklesia dont nous parle le Nouveau Testament est visible, palpable, repérable, et tangible. Vous pouvez la visiter. Vous pouvez l’observer. Et vous pouvez vivre au milieu d’elle.

Bibliquement parlant, si on qualifie quelque chose d’ekklesia, cela implique qu’on s’y rencontre, qu’on s’y assemble régulièrement ensemble.

Le spécialiste du Nouveau Testament, Robert Banks, affirme fortement et clairement ce point dans son travail de pionnier d’étude biblique intitulé Paul’s Idea of Community .

LE TEST DE L’ÉPÎTRE

Le mot « épître » signifie lettre. Le Nouveau Testament contient vingt-et-une épîtres. Et la plupart d’entre elles ont été écrites pour des églises locales, ekklesias, dans différentes villes.

Maintenant, voici un test. Ceux qui appartiennent à une « église » post-église (que j’appelle aussi « l’église fantôme ») devraient se poser une question : peut-on écrire une lettre à mon église ? Peut-elle être reçue par l’église et lue par tous ses membres ensemble au même moment?

Paul de Tarse a écrit ces lettres aux églises qu’il a implantées. Il a écrit une lettre à l’église de Corinthe, par exemple. Il y avait en ce lieu un corps de croyants qui se réunissaient dans la maison de Gaius, et c’était réel, physique, localisable et visitable. Paul pouvait écrire une lettre à cette église et tout le monde pouvait la lire en même temps.

Paul a fait de même pour l’église de Thessalonique, Colosse, Philippes, Laodicée, etc

«  Et quand cette lettre aura été lue chez vous, faites en sorte qu’elle soit aussi lue dans l’Église de Laodicée; Et lisez également l’épître de Laodicée. « (Col. 4:16)

LE TEST DE LA VISITE

Pouvez-vous visiter une « église » post-église?

Si vous viviez dans le premier siècle, vous pouviez visiter littéralement toutes les églises qui existaient.

Vous pouviez visiter l’église de Jérusalem en l’an 35 et rencontrer Pierre, Jacques, Jean et Marie, la mère de Jésus. C’étaient de vraies personnes qui se réunissaient régulièrement. Elles faisaient partie de la même communauté de croyants, de la même église.

Vous pouviez visiter l’église de Corinthe et vous asseoir dans une salle de séjour dans la maison de Gaius et parler avec Stephanus, Fortunatus, et Achaicus. La maison de Chloé pouvait visiter l’église de Corinthe et assister à ses réunions (1 Cor. 1:11).

Si vous aviez à visiter l’église de Rome avant que Néron ne l’anéantisse en l’an 65, vous pouviez vous asseoir dans le salon de la maison de Priscille et d’Aquila et rencontrer tous les croyants qui y sont régulièrement assemblés. (Leurs noms sont mentionnés dans Romains 16.)

Paul pouvait aussi envoyer Timothée visiter l’église à  Philippes, où Lydia, Evodie, Syntyche et Clément se rencontraient. Il pouvait envoyer Tite pour visiter les églises sur l’île de Crète. Il pouvait également envoyer Tychique visiter l’église d’Ephèse. Et ainsi de suite.

Question : vous qui appartenez à  l’ »église »post-église, votre église passe-t-elle le test de la visite?

Si des personnes viennent dans votre ville, peuvent-elles localiser et visiter votre église ? Peuvent-elles en rencontrer les membres et rester chez eux pour y passer une semaine?

LE TEST DE LA NARRATION

Je voudrais vous mettre au défi de parcourir votre Nouveau Testament très attentivement, en commençant par le livre des Actes, et essayer de trouver dans toute l’histoire quelque chose permettant de soutenir  » l’église  » post-église. Non pas en le prouvant par un assemblage de versets, mais en regardant à l’ensemble du récit du premier siècle dans l’ordre chronologique.

Je suggère d’utiliser The Chronological Study Bible ou The Narrated Bible et de parcourir l’histoire du Nouveau Testament dans l’ordre chronologique des Actes à l’Apocalypse. Et voir si le point-de-vue post-église peut s’insérer dans cette magnifique saga.

LE TEST DE LA COHÉRENCE

Les partisans de la post-église élèvent trois critiques habituelles contre la forme institutionnelle de l’église:

1) Elle produit un faible engagement.

2) Elle se nourrit du christianisme individualiste de consommation qui sévit dans l’Église occidentale aujourd’hui. (Dans le christianisme de consommation, les enseignements religieux et les expériences sont des produits que l’on « achète » en s’abonnant à une église particuliere qui « vend » ces produits. Les professionnels religieux produisent ces produits religieux, et les consommateurs paient pour les maintenir en activité. Ceux qui consomment le même genre de biens religieux ne sont pas plus membres d’une vraie communauté que ceux qui achètent chez Walmart .)

3) elle produit peu de transformations dans la vie des gens qui en font partie.

Ironiquement, ces trois mêmes critiques peuvent être adressées de manière appropriée à  l »église » post-église.

La post-église produit un faible engagement car il n’y a pas de rencontres régulières pas plus qu’il n’existe une véritable vie communautaire constante. (Parler aux chrétiens sur internet est virtuel. Ce n’est pas un substitut à la communauté chrétienne authentique où la vie des gens est partagée en Christ.)

Le point-de-vue post-église reflète également la consommation, l’individualisme que reflète notre culture. Pourquoi ? Parce qu’il n’y a pas de dévotion ou d’engagement envers une communauté régulière de croyants. C’est l’église selon vos propres termes. Chaque fois que vous en avez envie.

La vérité est que l' »église » post-église est en fait plus pratique et plus facile dans la chair que pratiquement toute autre forme d’église.

LE TEST  » LES UNS LES AUTRES « 

Tout au long des épîtres du Nouveau Testament, il y a près de soixante exhortations « les uns les autres » données aux églises. La totalité d’entre elles impliquent une communauté soudée, telles que  » se supporter les uns les autres  » En voici quelques autres :

« ¢ vivez en harmonie les uns avec les autres (Rom. 12:16; 1 Pierre 3:8)

« ¢ Usez de dévotion les uns avec les autres (Rom. 12:10)

« ¢ édifiez vous les uns les autres (Rom. 14:19; 1Thess. 5:11b)

« ¢ ayez soin les uns des autres (1 Cor. 12:25)

« ¢ servez-vous les uns les autres (Gal. 5:13)

« ¢ portez les fardeaux les uns des autres (Gal. 6:2)

« ¢ supportez-vous les uns les autres (Eph. 4:2)

« ¢ Soyez bons et compatissants les uns pour les autres (Eph. 4:32)

« ¢ Entretenez vous l’un l’autre par des psaumes, des hymnes et des cantiques spirituels (Eph. 5:19)

« ¢ Soumettez vous les uns aux autres (Ephésiens 5:21)

« ¢ Pardonnez-vous mutuellement (Col. 3:13)

« ¢ Enseignez-vous les uns les autres (Col. 3:16)

« ¢ Exhortez-vous les uns les autres (Col. 3:16)

Ces impératifs « les uns les autres » supposent des relations toujours plus profondes et communautaires, et non des rassemblements superficiels et occasionnels.

LE TEST DU DESSEIN DE DIEU

Dans mon livre, from Eternity to Here, j’ai cherché à  retracer le  » dessein éternel  » de Dieu de Genèse 1 à l’Apocalypse 22.

Le Nouveau Testament montre très clairement que le dessein éternel de Dieu est intensément corporatif. Dieu ne recherche pas un groupe de pierres vivantes individuelles, Il veut que ces pierres soient « construites, assemblées, ensemble » pour former une maison pour Sa pleine habitation et expression.

Vous n’êtes pas l’église. Et je ne le suis pas non plus.

L’église est l’expression corporative de Christ qui est exprimé visiblement dans une localité, où les êtres humains peuvent se voir, se toucher, s’entendre et se connaître les uns les autres et vivre une vie commune dans le Seigneur.

Bien que Dieu ne cherche jamais à enlever notre individualité, il désire mettre notre individualisme à la croix.

Pourquoi ? Parce que le Seigneur cherche un bouquet de fleurs, pas simplement un groupe de roses individuelles.

Prenons l’analogie d’un père qui a sept enfants. Un jour de Noël, il donne à son fils aîné une trompette. Il donne à son plus jeune fils un trombone. A sa fille aînée, il donne un violon. Il donne à un autre enfant une batterie. A un autre, il donne une basse. A un autre, il donne une flûte. Et à un autre, il donne un piano.

Chaque enfant apprend à jouer de son instrument. Les années passent, et chacun aime jouer de son instrument individuel. C’est une joie pour eux. Les années passent et un jour, le père s’assoit avec tous ses enfants et dit : « Je suis tellement heureux que vous ayez maîtrisé vos instruments. Chaque instrument vous a été donné comme un don gratuit. Et je suis content que vous ayez appris à  apprécier et à chérir vos dons. Mais je ne vous donne pas ces instruments pour en profiter vous-mêmes. Je crée un orchestre qui va produire de la musique que ce monde n’a jamais entendue. Et je vous ai invité à en faire partie. C’est pourquoi je vous ai donné ces dons.  »

Ainsi donc en est-il avec notre Seigneur. Le don de la vie éternelle n’est pas pour nous-mêmes. Dieu veut un orchestre dans chaque ville. Il veut un édifice spirituel, et non pas une collection de pierres vivantes individuelles. Un Corps, pas une collection de branches individuelles et des appendices. Il veut une expression corporative par laquelle Il révèle son Fils glorieux. Et cela nécessite la perte de notre individualisme et de notre indépendance.

Il me semble que le point-de vue post-église dénigre la communauté chrétienne (dans le pire des cas) ou la désaccentue et redéfinit celle-ci (dans le meilleure des cas). Pour cette seule raison, il ne remplit pas l’objectif ultime de Dieu et Sa grande mission sur la terre.

RÉSUMÉ

D’après mon jugement personnel, le point-de-vue post-église échoue à tous les sept tests.

Le modèle post-église est enraciné dans la tentative de pratiquer le christianisme sans appartenir à une communauté identifiable qui se réunit régulièrement pour l’adoration, la prière, la communion fraternelle, l’édification mutuelle, et le soin mutuel.

Un tel concept est déconnecté de ce que nous trouvons dans le Nouveau Testament.

Les églises du premier siècle étaient des communautés repérables, identifiables et visitables qui se réunissaient régulièrement dans un endroit précis. Elles n’étaient pas des entités confuses. Pour cette raison, Paul pouvait écrire une lettre à  ces communautés identifiables (les églises locales) avec une idée précise des destinataires qui pourraient l’entendre (Rom. 16). Il avait également une bonne idée du moment où ils se réunissaient (Actes 20:7, 1 Cor 14) et des luttes qu’ils ont vécues dans leur vie commune (Rom. 12-14; 1 Co 1-8.). Il peut visiter ces églises et / ou envoyer d’autres leur rendre visite aussi. La même chose est vraie pour les autres apôtres.

Encore une fois, il n’y a rien de mal à être en communion avec des chrétiens sur Internet, par téléphone, ou se réunir avec des amis au Starbucks. Personnellement, j’aime faire ces choses. (Et pour certaines personnes qui ont été blessés dans leur vie chrétienne, ce genre de relation informelle est une bonne forme temporaire de « désintoxication »). Mais appeler ces activités « église » ou y substituer l’ekklesia est erroné à mon avis.

J’ai pu observer que beaucoup (pas tous) de ceux qui embrassent le point de vue post-église ont été blessés dans des églises qui avaient une organisation, ils ont donc conclu que toute organisation est mauvaise. Par conséquent, le point de vue semble avoir pris naissance dans une douleur personnelle plutôt que dans une révélation de Christ et de son Corps.

Pour mettre un point plus fin à ce sujet, le modèle post-église semble être une expression de la volonté contemporaine de l’intimité sans engagement. (Engagement et dévouement à un corps de croyants sont une même chose.) Et l’engagement, la dévotion amènent souvent des sentiments de blessures. C’est particulièrement vrai dans la communauté chrétienne, où des personnes tombées très bas apprennent Christ ensemble.

C’est donc ainsi que je vois les choses.

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  • Pour en savoir plus, voir  » Pagan Christianity  » pour une critique biblique et historique sur la forme institutionnelle de l’Église et  » Reimagining church  » pour une présentation de l’expression organique de l’église.

Frank Viola est l’auteur de nombreux ouvrages sur la vie chrétienne plus profonde et la réforme de l’Église, y compris : From Eternity to Here. Pour plus, visitez : www.FrankViola.com.