»  L’Eternel dit à  Caïn : Pourquoi es-tu irrité, et pourquoi ton visage est-il abattu.  «  (Genèse 4.6)

Tout le monde a entendu parler du célèbre roman de Tolstoï,  »  Guerre et paix  « . Le titre de ma pensée n’est pas à  mettre en relation directe avec ce roman. Ce titre fait allusion à  cet instant où nous pouvons basculer soit vers la paix, soit vers la guerre. C’est ce que nous rappelle l’histoire de Caïn et Abel.


Caïn n’est pas en paix, cela est visible sur son visage. La jalousie, destructrice de paix, s’est installée dans son âme.

Dieu vient l’avertir qu’il doit faire le choix entre la paix ou la guerre. Mais, malgré cet avertissement, Caïn va choisir la voix de la dispute, de la querelle et de la guerre fratricide.

Un des puissants favoris d’un sultan lança une pierre à  un humble serviteur. Ce dernier ramassa la pierre, et partit sans rien dire. Il se dit en lui-même :  »  Le jour où j’en aurai l’occasion, je me vengerai à  l’aide de cette pierre  « . Des mois plus tard, ce puissant favori tomba en disgrâce, et il fut promené sur le dos d’un chameau, sous les huées de la populace. Le serviteur qui avait été offensé se dit :  »  L’heure est venue de me venger  « . Il alla chercher la pierre, mais en chemin il trouva un puits dans lequel il jeta la pierre en disant :  »  La vengeance envers cet homme déchu, serait un acte méprisable et cruel, je choisis de ne pas me venger  « .

Il venait de choisir le chemin de la paix !

Un dicton espagnol dit :  »  Deux personnes ne se feront pas la guerre si l’une des deux ne le veut pas  « .

L’un des facteurs qui détruisent la paix au sein des familles, des couples, des peuples…, c’est la jalousie.

La jalousie des frères de Joseph, non seulement les conduisit à  le vendre, mais elle fut à  l’origine de l’absence de paix au plus profond de leur âme, et elle amena Jacob à  se replier sur lui-même. Combien de nuits agitées a-t-il passées en repensant à  son fils, qu’il imaginait déchiré par un lion ? De même la jalousie de Myriam et d’Aaron, à  l’égard de leur frère Moïse, fut à  l’origine d’une crise qui fit s’envoler en éclat la paix qui régnait, entre eux, auparavant.

Laisserez-vous la jalousie dominer votre esprit ? Allez-vous choisir le sentier de la paix ou celui de la guerre ? Caïn n’a pas pu retrouver la paix dans son âme. Victor Hugo, dans son poème sur la conscience, décrit cette douloureuse situation :  »  L’œil était dans la tombe, et regardait Caïn  « .

Ma prière en ce jour :

Seigneur, je choisis le chemin de la paix. Je refuse que la jalousie, les disputes, les querelles, la vengeance guident mes attitudes. Amen !

Paul Calzada