» Car il n’y a rien de caché qui ne doive être découvert, ni de secret qui ne doive être connu. «  (Mat 10 :26)

 » Haïti est le produit net du colonialisme et de l’impérialisme, de plus d’un siècle d’emploi de ses ressources humaines dans les travaux les plus durs, des interventions militaires et d’extraction de ses richesses « . Cette phrase a été prononcée par Fidel Castro et reprise en 2010 par le Président vénézuélien Hugo Chavez au lendemain de l’effroyable séisme en Haïti de janvier 2010 (voir notre chronique de janvier 2010 sur ce blog).

Nous ne reviendrons pas en détail sur cette catastrophe majeure et ses causes supposées ou réelles, qui a pour ainsi dire dévasté ce pays déjà  en proie à  une misère chronique et malheureusement aussi, à  une convoitise effrénée de la part de certaines nations, notamment des États-Unis, qui, sous le couvert d’une aide humanitaire vont chercher en réalité à  s’emparer d’Haïti et de ses richesses.

Si l’on ne peut cautionner raisonnablement un gouvernement comme celui de M. Fidel Castro, pour autant on ne peut qu’approuver son analyse de la situation-connaissant la  » haine  » qu’il voue à  l’Amérique et à  l’impérialisme  » capitaliste  » (mais le communisme n’est-il pas aussi une autre forme d’impérialisme ?…)

Haïti fut la première colonie, à  s’émanciper de la domination française en 1804, grâce à  l’acte d’indépendance signé par Boisrond-Tonnerre et à  s’affranchir de l’esclavage au prix de bien des souffrances et de meurtres. Mais est-ce cela qui l’a rendue véritablement libre ? Depuis, ce territoire de 27500 kilomètres carrés, qui a connu depuis 1564 une quantité incroyable de tremblements de terre, cyclones, inondations et ouragans n’a jamais connu ni paix ni prospérité.

Aujourd’hui c’est le choléra qui achève l’œuvre de destruction de la population haïtienne. Curieusement, ce fléau, que l’on associe à  la pauvreté et à  la misère sociale et sanitaire, n’a jamais sévi en Haïti,  » le plus pauvre parmi les pays les plus pauvres « . On peut toujours expliquer, et c’est ce à  quoi s’emploient scientifiques et journalistes, qu’il existe un lien entre le séisme et cette épidémie foudroyante, mais les véritables raisons sont ailleurs.

Un précédent fâcheux : l’atoll de Diego Garcia

Depuis 1965, Diego Garcia ainsi que le reste de l’archipel des Chagos fait partie du territoire britannique de l’Océan Indien. En 1971, les Chagossiens de Diego Garcia seront déportés massivement par les autorités américaines vers les Seychelles et Maurice dans le cadre du développement des activités militaires dans l’atoll. Depuis, Diego Garcia ne compte plus aucune population indigène, et l’atoll sert maintenant de base militaire anglo-américaine, car il occupe une position stratégique d’importance, étant situé à  2000 kilomètres de l’Inde, 3500 des côtes orientales africaines et indonésiennes, 4500 du Golfe persique et 5000 de l’Australie.

Les Britanniques ont accordé aux Américains un bail de 50 ans en 1966 puis de vingt années supplémentaires(expiration en 2016) pour l’exploitation de cette base militaire, très utilisée depuis la fin de la guerre froide lors de la Guerre du Golfe en 1991, les opérations anti-Talibans en Afghanistan en 2001 et la guerre contre l’Irak en 2003.

Une récente enquête du journal écossais Sunday Herald (mars 2010), révèle que les États-Unis seraient en train de préparer une attaque contre l’Iran, au cas où les discussions diplomatiques ne convaincraient pas ce dernier d’abandonner ses projets d’armement nucléaire…pour cela, les États-Unis ont fait transporter plusieurs centaines de bombes  » Bunker Busters « depuis la Californie, ainsi que des bombes de type  » Blu  » destinées à  détruire des infrastructures bétonnées souterraines.

En même temps, afin d’éliminer tous soupçons sur les intentions de son allié, le gouvernement britannique de M. Gordon Brown parle d’un projet de création d’un parc marin dans les Chagos qui se révèlerait être un cheval de Troie permettant aux Américains de poursuivre en toute discrétion leurs préparatifs contre l’Iran…

Mais point n’est besoin d’une épidémie de choléra pour écarter la population comme pour Haïti ; il faut dire que la totalité des indigènes déplacés de Diego-Garcia ne dépassait pas 3000, tandis que vivent près de 10 millions d’âme en Haïti ce qui pose un réel problème pour une émigration forcée !

Des richesses considérables…à  exploiter.

Durant les années 70 ont été entrepris en Haïti d’importants travaux de prospection du sous-sol. Des forages multipliés ont révélé l’existence d’huile et de gaz signant par-là  la présence de pétrole. Des réservoirs pétrolifères ont été localisés dans les sédiments marins, dans des profondeurs de 6000 à  7000 mètres, particulièrement dans le canal de la Gonâve et dans la Baie de Rochelois dans l’àŽle de la Gonâve. Un rapport du Bureau des Mines d’Haïti conclut que :  » L’état actuel des connaissances accumulées sur le potentiel pétrolier haïtien est suffisamment satisfaisant pour attirer des investissements. « .

On pourrait légitimement penser que l’exploitation de ce pétrole par Haïti elle-même suffirait à  sortir pour bien longtemps le pays de la misère -des ingénieurs estiment que la quantité du pétrole haïtien est cinq fois supérieure à  celle du Venezuela voisin-, mais hélas les États-Unis n’entendent pas laisser Haïti exploiter ses propres ressources mais s’arrogent le droit de les utiliser à  leurs fins. Ce sont des réserves stratégiques exploitables en cas de pénurie mondiale causée soit par la guerre soit par l’épuisement de cette ressource non renouvelable sur les autres continents.

Dans le passé, le gouvernement haïtien, dans l’espoir d’exploiter ses gisements avait fait appel à  des sociétés américaines telles l’  » Atlantic Reffining Compagny  » (ATRECO) mais le gouvernement américain avait aussitôt mis un terme à  ces velléités en ordonnant à  ladite société de cesser ses travaux.

Le sous-sol haïtien contient également de l’Uranium 238 et 235, très utilisés dans les réacteurs nucléaires, de l’or en assez grande quantité, ainsi que du Zyconium.

Enfin Haïti posséderait de l’Iridium, servant à  la construction de navettes spatiales ou de missiles tactiques, dont l’importance surpasserait celle de l’Afrique du sud, première pourvoyeuse mondiale jusqu’à  ce jour.

On serait donc en présence d’une conspiration alimentée par les multinationales (agents du Nouvel Ordre Mondial) qui chercheraient à  enlever à  Haïti ses richesses naturelles pour le compte des États-Unis et de son allié la Grande-Bretagne.

L’ex-président de la Raffinerie Dominicaine, la REFIDOMSA, assure même que des fonctionnaires d’Etat, secondés par des holdings pro-USA s’emploient à  entretenir la misère et l’indigence du pays, moyennant quelques faveurs politiques et financières, ce que l’on nomme couramment CORRUPTION.

Il faut en finir avec Haïti !

 » Le docteur français Gérard Chevallier travaille avec les autorités haïtiennes pour lutter contre le choléra. Il juge que l’épidémie est inhabituelle et sévère (souligné par nous) .Le choléra a fait au total 1.186 morts et provoqué l’hospitalisation de 19.646 personnes en Haïti depuis le début de l’épidémie à  la mi-octobre, selon le bilan officiel communiqué par les autorités haïtiennes hier. «  (AFP 20/11/2010)

L’ONU accusé d’avoir introduit le choléra

 » Les efforts déployés pour lutter contre la virulente épidémie de choléra en Haïti, qui a d’ores et déjà  tué plus de 1.000 personnes, ont été entravés par la multiplication d’émeutes anti-ONU dans le nord du pays. Ces émeutes ont poussé l’ONU et d’autres ONG à  suspendre la livraison de matériel médical d’urgence et de fournitures d’assainissement. Cette violence semble en partie provoquée par une animosité de longue date de la population haïtienne à  l’endroit des 12.000 soldats de la paix présents en Haïti, mais a aussi été causée par l’idée répandue voulant que les casques bleus soient responsables de l’arrivée de la maladie. Est-ce possible ?
Peut-être, mais c’est loin d’être certain. Haïti n’a pas connu de vague de choléra depuis plusieurs décennies, ce qui n’est pas le cas du Népal d’où sont originaires plusieurs soldats de la paix, et où sévit actuellement une telle épidémie. L’attention des médias s’est tournée vers un camp de l’ONU, près de la ville septentrionale du Cap-Haïtien, épicentre de l’épidémie, qui possède des installations sanitaires vétustes et s’est installé près d’une rivière. De plus, les premiers tests faits par le Centre américain de prévention et de contrôle des maladies (CDC), indiquent que la souche de choléra touchant actuellement Haïti correspond à  celle trouvée en Asie du Sud. Mais en dépit de ces indices, il y a toujours de grandes chances que le choléra ait été présent en Haïti bien avant l’arrivée des troupes népalaises.
Une telle épidémie de choléra, touchant soudainement une région sans signes avant-coureurs, n’est pas un fait unique dans l’histoire. Une épidémie de choléra s’est ainsi déclarée au Pérou en 1991, après que la maladie a été absente du continent sud-américain pendant plus d’un siècle. Des tests ont ensuite montré que la bactérie était présente dans les canalisations depuis déjà  un certain temps auparavant. Et s’il existe des centaines de sérovars -ou variétés- de choléra, seuls quelques-uns sont assez virulents pour causer une épidémie. Au fil du temps, néanmoins, les souches virulentes et bénignes de la maladie se sont croisées entre elles et ont créé de nouvelles configurations génétiques, accroissant aussi le risque que quelqu’un les ingère. «  (Joshua E. Keating-rédacteur en chef adjoint de Foreign Policy- Slate.fr 22/11/2010)

Ce que l’article ci-dessus ne mentionne pas, c’est que la bactérie responsable du Choléra, le vibrio cholerae, quel que soit sa souche d’origine(1), est inoffensif à  l’état  » naturel « . Il est nécessaire, pour que le germe devienne pathogène, donc offensif, qu’il soit infecté au préalable par un bactériophage de type CTX, ou virus infectant, qui lui injecte son ADN. Par conséquent, il est normal que des bactéries non infectées puissent séjourner même pendant des années dans des cours d’eau, canalisations ou autres sans le moins du monde déclencher d’épidémie. Ce qui peut nous amener à  nous poser la question : pourrait-on collecter ou même fabriquer en laboratoire des virus infectants CTX et les insérer ensuite dans des vibrio cholerae ?

La réponse est OUI !

Ces virus infectants-bactériophages- sont utilisés, modifiés, en génie génétique comme vecteurs de clonage pour insérer de l’ADN dans des bactéries et les rendre agressives, donc hautement pathogènes…il suffit de  » récolter  » des vibrio ch. et leur injecter ce qu’il faut, quand il faut. Ainsi le choléra, à  l’instar d’autres maladies ayant déjà  sévi notamment Afrique, tels Ebola, entre dans l’arsenal des armes bactériologiques destinées à  éradiquer le plus grand nombre d’indésirables sur la terre, les pauvres, les malades, les handicapés et les personnes âgées, inutiles pour la société de demain mûrement préparée par les élites mondialistes.

Haïti serait donc la cible des alliés anglo-américains qui chercheraient, par l’entremise de l’ONU, à  se débarrasser de sa population indigente pour s’emparer de son territoire depuis si longtemps convoité pour ses richesses naturelles, et pour asseoir leur position géostratégique dans les Caraïbes.

 » Ils veulent ignorer, en effet, que des cieux existèrent autrefois par la Parole de Dieu, ainsi qu’une terre tirée de l’eau et formée au moyen de l’eau, et que par ces choses le monde d’alors périt, submergé par l’eau ; mais, par la même parole, les cieux et la terre d’à  présent sont gardés et réservés pour le feu, pour le jour du jugement et de la ruine des hommes impies. « (2Pi 3 :5-7)

 » Puisque tout cela est en voie de dissolution, combien votre conduite et votre piété doivent être saintes. Attendez et hâtez l’avènement du jour de Dieu, jour à  cause duquel les cieux enflammés se dissoudront et les éléments embrasés se fondront ! Mais nous attendons, selon la promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habitera. «  (2Pi 3 :11-13)

Soyez bénis !

(1)Jusqu’en 1992, le vibrio cholerae 01 était le seul agent pathogène connu. Depuis cette date, est apparue une nouvelle souche 0139 qui fut responsable d’épidémies en Asie, surtout en Inde, au Bengladesh et au Népal. De plus, cette  » nouvelle  » souche est résistante aux vaccins.

 » Le vibrion cholérique est la bactérie responsable du choléra. Tous les Vibrio cholerae ne sont pas pathogènes. Pour devenir pathogène, le vibrion doit notamment acquérir la capacité à  produire la toxine cholérique, qui est responsable des diarrhées mortelles du choléra. La capacité à  produire cette toxine est transmise à  la bactérie par un parasite astucieux, le bactériophage CTX. Les bactériophages sont des virus qui infectent les bactéries. Pour parasiter le vibrion cholérique, le bactériophage CTX intègre l’ensemble de son génome dans celui de la bactérie, ce qui lui permet de profiter de la multiplication de son hôte pour se propager. En  » échange « , le vibrion acquiert la capacité à  produire la toxine cholérique qui est encodée dans le génome du phage.  » (Communiqué de presse de l’Institut Pasteur-06/09/2005).