Luc 3  :16

Nous allons regarder dans l’Evangile de Luc au chapitre 3.

Je suppose que la plupart d’entre nous pouvons citer Jean 3:16 sans le regarder. Combien d’entre nous peuvent citer Luc 3:16  ? Il s’agit de l’autre face de la pièce, il devrait être tout autant connu. Eh bien, voici ce qu’il dit… dans la bonne version King James.

Luc 3:16  :  »  Jean répondit. Il leur dit à  tous: Moi, je vous baptise d’eau; mais il vient, celui qui est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de délier la courroie de ses souliers. Lui, il vous baptisera du Saint-Esprit  «  et dans cette version, «   et de feu.  «  Mais l’original dit  :  »  Le feu du Saint-Esprit  « .

 

Parce que Dieu est un feu dévorant. Le Saint-Esprit est un Esprit de feu. Et Jésus a dit  :  »  Je suis venu sur la terre pour apporter le feu.   »

Il n’y a aucun moyen d’échapper au feu.

C’est en quelque sorte un stéréotype de mon cru, mais je dois encore le dire haut et fort. Je crois que ce soir le monde est en train de se diriger vers le feu de l’enfer parce que l’Eglise a perdu le feu du Saint-Esprit, c’est aussi simple que cela.

Entre Malachie et Matthieu, vous avez 400 ans d’obscurité sans aucune lumière prophétique. 400 années de silence sans aucune voix prophétique. Et puis, soudain, comme par un bouleversement, et de façon inattendue, cet étrange homme, Jean-Baptiste, est venu, marquant de stries le ciel qui était totalement noir. La Parole dit qu’il était  »  une lumière qui réchauffe et qui éclaire  « . Jésus, le plus grand personnage de l’histoire, dit  :  »  Aucun homme n’est comparable à  Jean-Baptiste.  « . Ni même Esaïe, ni même Jérémie, ni aucun autre de ces très éminents saints. C’est un personnage très, très remarquable.

Jean-Baptiste apparaît dans le désert. Ce n’était pas seulement

 

un désert physique  ;

 

c’était un désert moral,

 

c’était un désert politique,

c’était un désert religieux.

Réfléchissez-y  : retournez en arrière dans l’Ecriture et lisez Esdras et Néhémie. Ils avaient établi un gouvernement en Israël composé de 120 prêtres et dirigeants. Ces prêtres et ces anciens dirigeaient Israël. Pendant 450 ans, ils ont dominé cette nation. Je dis que c’était une jungle theologique.

En 170 avant Jésus-Christ, il y avait un homme qui portait le nom étrange d’Antioche Epiphanes. Il est nécessaire de faire des recherches sur son nom et sur sa parenté. Il avait pris le pouvoir dans Jérusalem, pollué le temple, il entraînait les Juifs à  sacrifier à  des idoles, il construisit une statue de Jupiter où il devait y avoir l’autel des offrandes brûlées. Il brûla les Ecritures publiquement. Il interdit le culte de Yahvé. Et toute cette infamie se poursuivait. En 37 avant Jésus-Christ, vint Hérode le Grand. Il livra la nation aux Romains, favorisa l’immoralité, massacra les nobles gens  ; il construisit ce magnifique temple qui s’élevait.

Ainsi, dans cet horrible contexte fait de meurtres, de viols, de débauche, de souffrance et d’agonie, Jean-Baptiste apparut sur la scène. Un personnage remarquable.

Voyez-vous, aujourd’hui, nous essayons d’organiser. Nous essayons de réunir ensemble des groupes de gens. Dieu n’a jamais fait cela. Dieu prend des individus. Il prend Moïse et l’emmène dans le désert. Jean-Baptiste est resté dans le désert jusqu’au jour où il a dû paraître.

 

Jésus, le Fils de Dieu qui a délaissé la Gloire, a passé 30 ans d’apprentissage pour le ministère  !

Jean-Baptiste, 30 ans de formation.

L’apôtre Paul au moins 30 ans.

Moïse au moins 40 ans  ;

et nous, nous voulons aller à  l’école biblique pendant six mois pour devenir un super prophète  !

C’est le critère du temps qui tue la majorité d’entre nous. Dites-moi combien de temps vous passez seul avec Dieu et je vous dirai à  quel point vous êtes spirituel.

 

Non pas le nombre de réunions auxquelles vous allez.

 

Non pas le nombre de dons que vous avez.

 

Non pas le nombre de sermons que vous prêchez.

Non pas le nombre de records que avez remportés.

Dites-moi combien de temps vous passez seul avec Dieu… et je vous dirai à  quel point vous êtes spirituel.

La Parole ici me dit de cet homme remarquable, Jean-Baptiste, qu’il était dans le désert jusqu’au jour où il dut paraître. Paraître d’après le commandement de Dieu Lui-même bien sûr.

Il était dans le désert, dans toutes les dimensions. Il est dit qu’il demeurait parmi les bêtes sauvages et les choses féroces. La chose remarquable qui me frappe, alors que je relis cela aujourd’hui, c’est qu’il n’avait pas de modèle de fonction. Elisée avait Elie. Josué avait Moïse comme modèle de fonction. Timothée avait Paul comme un super modèle devant lui. Et à  travers toute l’Ecriture, vous trouvez ces hommes qui ont vécu avec un certain géant et qui sont devenus comme lui. Mais cet homme-là  n’avait aucun modèle devant lui. Que faisait-il à  errer sur les rochers  ?  »  Il mangeait du miel sauvage  « , est-il dit. Et il était avec des bêtes sauvages… et il était un homme sauvage.

Le chapitre 3 de Luc vous donne une sorte d’aperçu du côté effroyable du ministère de cet homme. Regardons ce premier verset  :

 »  … La quinzième année du règne de Tibère César, -lorsque Ponce Pilate était gouverneur de la Judée, Hérode tétrarque de la Galilée, son frère Philippe tétrarque de l’Iturée et du territoire de la Trachonite, Lysanias tétrarque de l’Abilène, et du temps des souverains sacrificateurs Anne et Caïphe  « .C’est à  peu près aussi rafraîchissant qu’une bouche remplie de sable, n’est-ce pas  ? Mais qu’est-ce que vous avez donc à  en faire  ? Si ce n’est que cela vous donne un cadre.  »  Du temps des souverains sacrificateurs Anne et Caïphe  « , c’est illégal. Ils ne pouvaient avoir qu’un seul souverains sacrificateur, mais ils en avaient deux. Alors vint  »  Jean, le fils de Zacharie, dans le désert. Et il parcourut toute la contrée entourant le Jourdain prêchant le baptême de repentance pour la rémission des péchés.   »

Mes amis, çà  ce n’est pas une mince affaire de prêcher cela de nos jours. Qui prêche la repentance  ? Il y a un vieil hymne qui dit  que la Repentance c’est

 

 »  d’abandonner les péchés que je commettais avant,

et de montrer, par une sincère affliction,

que je ne les commets plus.  « La repentance, c’est plus que de dire  :  »  Je suis désolé  « . La repentance est mentale. C’est quelque chose qui se situe dans ma pensée. Je marchais dans ce sens, et je me tourne dans ce sens-ci. Quand je marche dans cette direction-là , je suis en train de dire  :    »  Dieu est dans l’erreur et je suis dans le bon.   » Quand je fais volte-face, je dis  :    »  Dieu a raison, s’il m’envoie en enfer, c’est Lui qui est a raison.  « 

C’est cela la repentance. Ce n’est pas seulement me repentir du péché que j’ai commis, c’est me repentir de la motivation qui m’a fait commettre le péché. C’est passer outre le fruit pour s’attaquer à  la racine parce que si la racine de la corruption est là , il va y avoir des mauvais fruits qui en résulteront. Romains 6 nous parle de produire des fruits de sainteté, et cela s’applique ici à  des personnes régénérées, et non pas des personnes qui prétendent être remplies du Saint-Esprit.

Jean sortit, se leva et exerça alors son ministère. Et des gens vinrent à  lui. Il connut un succès dans tous les endroits que vous pouvez dénombrer. Géographiquement, des gens vinrent du Nord, du Sud, de l’Est et de l’Ouest. Il connut un succès au niveau social. Des gens vinrent de toutes les couches de la société. Ils disaient à  la multitude qui venait pour se faire baptiser  :  »  Vous, races de vipères.   » Cela est-il agréable  ? Connaissez-vous quelqu’un qui oserait se tenir dans la Première ou la Dernière Eglise Baptiste demain matin et dire  :  »  Vous, races de vipères. Je suis fatigué de vous parler.   » Oh  ? A coup sûr on lui ferait une offrande d’amour, n’est-ce pas  ? On le ferait sortir de la ville  !  »  Oh, races de vipères, qui vous a appris à  fuir la colère à  venir  ?   » Il ne condamnait pas seulement leur péché, mais il disait  :  »  Il y a une porte, et lorsque vous la traversez, c’est la colère éternelle de Dieu.  « 

Nous avons mis aux oubliettes la colère de Dieu. Un ami à  moi a vu un autocollant collé sur le pare-brise d’une voiture, et savez-vous ce qui y était écrit  ?  »  Jésus revient et Il est aussi furieux que l’enfer.   » Sacrilège  ? Non. 2 Thessaloniciens dit qu’Il revient dans une feu consumant pour juger ce monde. En d’autres termes, Il est aussi furieux que l’enfer. Sans doute que l’expression n’est pas très heureuse, mais c’est la vérité. Voyez-vous, nous cherchons tous un  »  gentil Jésus doux et humble.   » L’attitude du chrétien moyen aujourd’hui consiste à  se décontracter pour être enlevé. Mais Il revient dans une flamme de vengeance contre ce monde. Il y a un temps où la patience de l’Esprit arrive à  son terme. Il y aura un jour pour la vengeance de Dieu. Et quand Dieu se met en colère, vous ne pouvez pas vous imaginer ce que c’est. C’est comme un millier de volcans qui explosent. Il a réservé un jour où Il va juger le monde

 

et le pauvre monde aveugle ne sait pas grand chose de cela,

et la pauvre Eglise aveugle ne pense pas beaucoup à  cela.

 

(…) Si vous étiez à  Londres et que vous passiez devant la maison de la Reine et que vous entendiez quelqu’un dire  :    »  La Reine est chez elle  « , vous vous demanderiez comment il le sait. En fait, c’est parce que quand elle est chez elle, le drapeau est levé, et quand elle n’est pas chez elle, le drapeau n’est pas étendu. Je crois que le signe de la présence de Dieu dans un sanctuaire est la colonne de feu. C’est la vibration vivante d’un Dieu éternel qui se tient au milieu et qui fait quelque chose que vous ne pouvez pas expliquer. Dieu échappe aux définitions. Je ne peux pas L’expliquer. Je peux l’expérimenter. Je sais quand Il me touche lorsque je suis seul la nuit, à  deux ou trois heures du matin. Je sais que Sa Présence Vivante rentre dans mon bureau dans une vague spécial d’onction.

Mais remarquez qu’Il n’est pas venu avant qu’ils sortent du camp  !  !

Il y a eu de très très rares occasions où le Dieu Tout Puissant a ravivé des dénominations mortes. Les hommes qui ont remué leur génération ont dû sortir du camp. N’est-il pas dit dans Hébreux 13  :12

qu’Il est sorti du camp  ? C’est très bien, mais quand arrive le verset 13,

c’est vous qui sortez du camp et subissez Son reproche.

Peut-être que dans très peu de temps Dieu suscitera un clivage quelque part dans cette ville, j’espère qu’Il le fera. Et vous aurez à  sortir du camp. Vous aurez à  quitter votre groupe, et vous aurez à  vous joindre à  des gens qui ont l’onction de Dieu. Il se peut qu’ils soient pauvres, et qu’ils n’aient pas de fenêtres avec des verres colorés, ni de magnifique chorale…

Je suis impressionné par la chose suivante. Il se peut que vous ne le soyez pas, mais moi, oui. Verset 9  :  »  Il vint que, comme Moïse entrait dans le tabernacle, la colonne de nuée descendit, et se tint à  l’entrée du tabernacle… Et tout le peuple vit la colonne de nuée.   » Ne serait-ce pas merveilleux…  ? Imaginez que vous puissiez répondre à  votre enfant comme une de ces mères israéliennes aurait pu faire. Son petit garçon la réveille la nuit et lui dit  :  »  Maman, des fois je pense à  cette époque où nous étions en Egypte, je pense à  ce terrible voyage que nous avons fait et je me demande ce qui va se passer.   » Elle l’entoure de ses bras et lui dit  :  »  Chéri, tu vois ça  ? Cette colonne de nuée couvrant cet endroit  ? C’est le lieu saint. Notre Dieu Saint le marque par Sa présence de feu.  « 

N’est-il pas dit dans les Hébreux que Dieu a fait les anges pour qu’ils servent les esprits, et de ces ministres des flammes de feu  ? Nous avons des bonhommes de neige sur nos chaires avec des pics de glace accrochés tout autour. Si jamais le feu venait, il y aurait de la fonte  !

Je redis ceci  : cet homme, Jean-Baptiste n’avait pas de modèle devant lui. Je crois que cet homme allait et venait parmi les bêtes sauvages, et là , il ne mangeait pas beaucoup. Quelques grosses mouches, vous savez, un petit peu plus grosses que ces horribles choses qui dévorent mon jardin, des sauterelles. De grosses, grosses bestioles. Il les attrapait, les posait sur un rocher et les faisait cuire. Trois fois par jour, il mangeait des hamburgers aux sauterelles. Rien d’autre à  manger que des sauterelles et du miel sauvage. Et pourtant, les gens s’approchaient de lui pour l’écouter. Je vous le redirai encore, pour mon propre plaisir et peut-être aussi le vôtre  : jamais vous n’avez besoin d’annoncer un feu. Que ce soit un feu spirituel ou un feu physique. La chose qui s’annonce soi-même le plus c’est le feu.

Je me rappelle être rentré chez moi entre une et deux heures du matin en Angleterre. J’ai dit à  ma femme  :  »  Ma douce chérie, une des grosses usines en ville est en feu, allons-y. Il est presque deux heures du matin, il n’y aura personne là -bas.  «  Tout le monde dans la ville s’est réveillé avec la même idée, ils sont donc tous allés. Nous n’avions pas pu pénétrer plus près qu’à  trois pâtés de maison de l’endroit. J’ai dit  :    »  Mon cœur, nous allons contourner…   » Nous avons fait le tour dans notre petite voiture, vous savez, ces minuscules petites choses. Eh bien, nous sommes descendus à  moitié chemin sur la rue. Le feu était si féroce que nous n’avons même pas pu rester là -bas, le feu était si terrible dans sa majesté. Cette grande usine était en train de brûler.

Je me demande combien d’entre nous ont réellement vu un homme qui est en feu pour Dieu.

Quand le Saint-Esprit est venu dans la chambre haute, comment est-Il venu  ? Est-Il venu comme une colombe  ? Quand Jésus a reçu son baptême, l’Esprit est descendu sur Lui comme une colombre. Il n’y avait rien en Lui à  purifier. Il vient à  nous dans un feu parce que nous avons besoin de purification.

Je me souviens d’une nuit passée à  Gillingham, à  l’Est de Londres. Nous avions loué une église. Je vous dirai qui était venu, si vous avez lu  »  Le contrebandier de Dieu  « . Il parlait d’un homme surnommé Oncle Hoppy. Eh bien, Oncle Hoppy  »  espérait   » dans la réunion ce jour-là .

Il est venu dans la voiture dans le pire état que j’aie jamais vu. Il était cinglé, pardonnez-moi le mot, mais c’était un cinglé sanctifié. Il est venu dans des habits qui étaient presque usés. Il avait acheté tous ses vêtements à  l’Armée du Salut. Sa vieille voiture remontait la rue en ronronnant bruyamment, avec des rhumatismes dans toutes ses roues et de l’asthme dans le moteur. Elle sanglotait et soupirait lorsqu’elle montait la pente… mais il a donné des milliers de dollars pour la mission.

Il est resté avec nous pendant la demi-nuit de prière.

Je n’oublierai jamais cette nuit de prière. Il y a eu un déferlement de bénédictions. Dieu est venu dans une telle puissance à  certains moments que j’avais eu peur d’ouvrir les yeux. Nous avons commencé à  prier à  9 heures du soir. Nous avons fini entre une heure et deux heures du matin. Il y avait une vieille dame au fond, assise sur une chaise roulante, une dame aux cheveux blancs.  »  Oh frère   » a t-elle dit (elle ne connaissait aucun de nos noms),  »  n’était-ce pas merveilleux  !  « . J’ai dit  :  »  Oui, ce l’était.   »  »  Une des meilleures… J’ai été dans beaucoup de réunions de prière, celle-ci a été l’une des plus formidables, des plus puissantes. N’était-ce pas merveilleux  ?   » J’ai dit  :  »  C’est certain, je l’ai dit.   »  »  Avez-vous senti quelque chose de différent vers une heure  ?   » J’ai dit  :  »  Oui, j’ai senti une main ou quelque chose venir… J’ai senti mon esprit vivifié.   »  »  C’était juste après cela.   »  »  Juste après cela, quoi  ?   »  »  Vous ne l’avez pas vu  ?   »  »  Non, non, j’avais la tête baissée, j’étais en train de prier.   » Elle a dit  :  »  Une langue de feu est descendue sur la tête du premier, est passée au suivant, est allée sur le suivant, encore sur le suivant, et ainsi de suite jusqu’à  la fin. C’était terrible.   » Ce n’est pas surprenant que tous nous ayons senti un magnifique sursaut de la Vie de Dieu – ou la puissance de Dieu, appelez-le comme vous le voulez.

Voyez-vous, il y a une différence énorme entre le réveil et l’évangélisation. J’en ai grandement assez, je ne lis presque jamais les comptes-rendus des réunions qui me parviennent. Chacun prétend qu’il est en train de convertir la moitié de l’Amérique. Si vous ajoutez ensemble toutes les listes des gens sauvés, alors tout le monde aux Etats-Unis, la population entière a été sauvée et remplie du Saint-Esprit plus de six fois durant les 10 dernières années. Et pourtant, nous sommes aussi muets et morts et aussi damnés que nous l’étions avant.

Vous voulez savoir ce qu’est la prédication  ? Etudiez le chapitre 3 de l’Evangile de Luc, et quand vous l’aurez lu, lisez le chapitre 26 des Actes des Apôtres où Paul se tient debout devant un roi païen dans un tribunal païen et déclare  :  »  Dieu m’a appelé à  prêcher.  «  Et il résume ce qu’est la prédication  :

C’est ouvrir les yeux des aveugles,

les transporter des ténèbres à  la lumière,

De la puissance de Satan à  Dieu,

Afin qu’ils reçoivent la pardon des péchés et l’héritage parmi les sanctifiés.

Les gens s’avancent et viennent devant l’autel, c’est vrai, mais allez-les voir chez eux et demandez-leur ce qui s’est passé.  »  Oh, ah, ah, ah, ah. J’ai confessé mes péchés.  « 

Il n’y a pas un seul évangéliste parmi 50 en Amérique aujourd’hui qui prêche le salut. Ils prêchent le pardon. «   Venez seulement et recevez le pardon.   » Ce n’est pas le salut.

Jésus est venu pour faire plus que seulement pardonner nos péchés.

 

Il est venu pour quelque chose de nouveau,

Il est venu pour nous sauver de l’enfer,

Il est venu pour nous sauver du péché et de la vie de péché.

 

Pas seulement notre péché passé, mais pour arrêter cette besogne condamnable qui attriste tant Dieu.  »  Celui qui est né de Dieu ne…   » – N.E.-  »  … NE pèche pas.   » Vous allez dire que c’est impossible de ne plus pécher. Nous pouvons ne pas pécher.

Que s’est-il passé quand Pierre a prêché le jour de la Pentecôte  ? Qu’est-il dit  ? Ils eurent le cœur touché. Après cela, Etienne a prêché. Et quand il a prêché, la même chose est survenue. Le jour de la Pentecôte, Pierre a dit aux hommes dont il s’était enfui en courant  :

 »  Vous avez crucifié le Seigneur de Gloire. Vous l’avez tué.   »

Etienne a déclaré  :  

 »  Vous avez tué le Fils de Dieu.  « 

C’est cela, la prédication.

Lorsque Nathan le prophète est allé voir David, il n’a pas dit  :    »  Tu sais, certains d’entre vous sont coupables.  «  N’est-ce pas  ? Il a dit  :  »  Tu es cet homme  !  « 

Oh, les gens disent  :    »  J’aimerais aller dans une église du Saint-Esprit  « . Le voudriez-vous réellement  ? Aimeriez-vous entendre quelqu’un dire  :  »  Eh, mon ami, écoute, la nuit dernière, tu as commis adultère. Tu as fraudé avec l’argent cette semaine. Tu as un esprit de haine dont Dieu dit que c’est aussi mauvais que commettre un meurtre   »  ? Encore une fois, Jésus n’est pas venu pour nous sauver seulement de nos péchés, mais de notre propension à  pécher. Quand ils ont entendu ces hommes, ils ont eu le cœur touché.

Je reviens au chapitre 3, verset 7  :  »  Oh, race de vipères, qui vous a appris à  fuir la colère à  venir  ?  Portez des fruits dignes de la repentance.   » Et arrêtez de dire  :  »  Nous avons Abraham pour père.  «  N’est-ce pas sympathique  ? Il les a appelés vipères et maintenant il dit  :  »  Dieu peut faire autant au travers des pierres qu’au travers d’Abraham. Ne vous vantez pas d’avoir Abraham; si Dieu voulait, Il changerait ces pierres en enfants pour L’adorer.  «  Cela assène un sacré coup à  leur théologie, n’est-ce pas  ? Au verset 9, il est dit  : «   La cognée est mise à  la racine; tout arbre qui ne porte donc pas de fruit est arraché et jeté au feu. Et les gens lui demandèrent…   » Il ne leur a pas demandé  ! Ils étaient si conscients de leur culpabilité qu’ils sentaient comme un serpent ou un scorpion les piquer. Ils n’osaient pas regarder en arrière à  cause de leurs péchés. Ils n’osaient pas regarder devant à  cause du jugement. Ils n’osaient pas regarder autour d’eux, quelqu’un aurait pu venir les assaillir. Et donc ils ont crié.

C’est cela le réveil  ! Ce n’est pas chanter quelques chœurs sentimentaux, puis lancer l’invitation  :  »  Voudriez-vous venir  ? Jésus est en train d’attendre, frappant des mains dans le ciel, Il serait si accablé si vous ne veniez pas.  «  Jésus n’a rien à  faire du tout que vous veniez ou que vous ne veniez pas. Il a fait tout ce qu’Il a pu pour vous. Vous devez faire le reste. Il ne va pas vous forcer à  vous soumettre par le fouet. Il ne va même pas vous demander de chanter  :  »  L’amour si grandiose, si divin, réclame mon âme, ma vie, tout de moi.  «  La balle est de votre côté pour le faire. Mais remarquez qui étaient ces personnes.

Verset 10, les gens lui demandèrent  :    »  Que ferons-nous  ?  « 

Verset 12  :  »  Alors les publicains vinrent aussi pour se faire baptiser, et lui dirent  : Maître, que devons-nous faire  ?  « 

Verset 14  : les soldats, c’étaient des Romains qui vivaient dans une société païenne, ils n’avaient jamais vu un homme en feu pour Dieu. Il n’avaient jamais vu un prêtre qui se moque éperdument de leurs décorations.

Souvenez-vous comment est né cet homme. Son père Zacharie est allé au temple, et alors qu’il se dirigeait vers l’autel, il y a eu un ange qui se tenait à  la droite de l’autel… Et il lui dit  :    »  Ne crains pas… ta femme va enfanter un fils.   » Et Dieu a accompli un miracle en élevant cet enfant. Zacharie a fait cela une seule fois dans sa vie. Il y avait derrière lui une file d’attente d’au moins 2000 prêtres, attendant tous le tour où, une fois dans leur vie, ils entreraient en long habit blanc dans le Lieu Saint. Cela est effrayant. Quand il est à  l’intérieur, il y a une personne merveilleuse du nom de Gabriel  :  »  Ne crains pas, j’ai un message de Dieu pour toi.  « 

A moins que vous ne l’ayez déjà  vécu, si vous marchez avec Dieu, un jour vous allez vous trouver dans une réunion en train de penser que le Dieu Tout-Puissant ne parle à  personne d’autre dans l’assemblée qu’à  vous. Pourquoi me choisit-Il pour me mettre à  part  ?

Parce que vous avez des oreilles pour entendre, ce que vous n’aviez pas auparavant.

Parce que vous avez une faim de Dieu que vous n’aviez pas avant.

Vous m’avez entendu dire ceci et je le redis  : je suis terrifié à  l’idée de me trouver au trône du jugement avec un milliard de gens qui me regardent et entendent Dieu me dire  :    »  Mon fils, j’avais tant de choses à  te dire, mais tu ne pouvais pas les supporter. Tu n’avais pas assez grandi.  « .

Un homme laisse à  son fils des millions de dollars. Il ajoute une clause dans son testament, disant  :  »  Tu ne peux dépenser la moindre fraction de cet argent avant l’âge de 20 ans. Cet argent est entièrement lié jusqu’à  ce que tu aies assez de bon sens pour l’utiliser.   » -.

Je crois que le Dieu Tout-Puissant est en train de dire cela à  l’Eglise d’aujourd’hui. Nous avons peiné avec les dons de l’Esprit, ou plutôt nous les avons pris à  la légère. Nous sommes beaucoup plus intéressés par les dons de l’Esprit que par le Saint-Esprit Lui-même. Et Dieu a des trésors au-delà  de notre compréhension.

Donc, Jean a ému le peuple. Ils disent  :    »  Que ferons-nous  ?   » Les publicains crient. Ils sont toute une bande, n’est-ce pas  ? Des vauriens avec des cœurs de pierre. Et pourtant, sous la conviction de l’Esprit, ils crient  :  »  Que ferons-nous  ?   » Et Jean donne la réponse au verset 16, en disant  :    »  Moi, je vous baptise d’eau, mais il y en a un qui vient après moi, et je ne suis même pas digne de délier la courroie de Ses souliers. Il vous baptisera du Saint-Esprit et de Feu.   » Ou du Feu du Saint-Esprit.

Nous parlons du baptême de l’Esprit – c’est réellement le baptême de Jésus. Rien de ce que vous pouvez obtenir de ce côté-ci de l’éternité ne vient en dehors de Jésus-Christ. Mon cher vieux doyen appelait la venue du Saint-Esprit sur nous,  »  le don de couronnement de Jésus  « .

 »  Il a Son van à  la main. Il nettoiera en profondeur Son aire. Mais Il brûlera la balle dans un feu qui ne s’éteint pas. Et il fit plusieurs autres choses…  «  Je me demande ce qu’étaient ces choses. C’est dommage qu’Il n’ait pas laissé une liste, n’est-ce pas  ?

Voilà  un homme sans soutien financier.

Il n’a aucun programme.

Il n’a l’approbation de personne.

Il a l’armée romaine contre lui.

Il a l’armée religieuse des Juifs contre lui.

Il a les Pharisiens contre lui.

Il n’a pas d’argent (il n’en a pas besoin) et

Il n’a pas un ministère de miracles – il est dit très clairement  :  »  Jean ne fit aucun miracle   » –

Personne ne court après lui en suppliant  :  »  Aie pitié de mon fils, il est lunatique.   » Personne ne crie  :  »  Impur, impur, impur   » ou  »  ouvre-moi les yeux  « , ou  »  Je suis sourd  « , ou quelque chose d’autre. Personne n’a dit cela.

Il n’a jamais débouché les oreilles des sourds.

Il n’a jamais ouvert les yeux des aveugles.

Il n’a jamais guéri une jambe cassée ou un bras cassé.

Il n’a pas ressuscité de morts –

Il a ressuscité une nation morte. TOUT SEUL.

Dieu a laissé cet homme à  l’école du silence. Il parlait à  Dieu, marchait avec Dieu et pleurait devant Dieu. Il vivait avec Jérémie. Il vivait avec les prophètes. Il savait ce qu’Esaïe voulait dire en prophétisant qu’un jour un homme viendrait dans le désert en criant  :  »  Préparez le chemin du Seigneur. Aplanissez la route dans le désert pour notre Dieu.   » Esaïe 35 dit que cette route sera appelée la voie de la sainteté, et que l’homme qui voyage à  pieds, même atteint de folie, n’aura pas besoin d’y errer.

 »  Il vous baptisera du Saint-Esprit et de Feu  . » Dieu travaille toujours avec une minorité. Vous avez une merveilleuse liste dans 1 Corinthiens 15 des personnes qui ont vu Jésus dans la puissance de Sa résurrection. (…) Et ensuite, il est dit qu’Il a été vu par 500 frères à  la fois. Et je suis convaincu dans mon esprit que c’était à  ces 500 qu’Il a dit  :  »  Patientez, jusqu’à  ce que vous soyez revêtus de la puissance d’en haut.   » Combien sont partis  ? 120  ! 380 parmi eux ne se sont pas gênés. C’est toujours ainsi. Dieu utilise une minorité.

Il n’y a toujours qu’un petit nombre de gens qui veulent sortir hors du camp.

Il n’y a toujours qu’un petit nombre de gens qui veulent mourir avec Lui.

La seule liberté qu’avaient les lépreux était de pouvoir marcher hors du camp. C’était l’endroit où allaient toutes les ordures de la ville. C’était l’endroit où l’on jetait des cadavres humains et des cadavres d’animaux. C’était un fossé qui sentait mauvais. Et l’homme le plus Saint qui ait jamais existé est sorti hors du camp afin que vous entriez dans le camp  ! Et malgré cela, vous devez presque forcer certaines personnes à  coup de fouet pour qu’elles aillent à  l’église. Si moi j’allais à  l’église où elles se rendent, eh bien je souhaiterais aussi qu’on me fouette. N’est-ce pas une tragédie, presqu’un blasphème, que d’aller à  une réunion où vous dites  :    »  Oh, mon gars, cette réunion était froide, n’est-ce pas  ?   »  »  La réunion était si morte.   » Comment pouvez-vous avoir le Christ vivant dans une réunion morte  ? Ou disons-le autrement  : comment pouvez-vous avoir une réunion morte si le Christ vivant est là   ? Comment allez-vous vous en sortir  ? Après tout, notre travail, c’est de connaître l’éternité, de parler d’un temps où il n’y a pas de limites et aucune autre considération matérialiste, tout cela s’est évanoui. Nous allons dans un Royaume qui n’a rien à  voir avec ces choses matérielles, et néanmoins, nous sommes si mous et si indifférents face aux choses éternelles.

William Booth, le fondateur de l’Armée du Salut, a presque été mis à  la porte de l’Eglise méthodiste à  coups de pied. Ce jour-là , une fois dehors, il a posé la main sur l’épaule de sa femme, et a dit  :    »  Chérie, nous allons lever une armée.   »

 » Avec quoi  ?   »  

 »  Nous allons recueillir tous ceux qui ont été chassés ou abandonnés des églises, nous allons à  la gouttière.   »

Et il a écrit un magnifique hymne  :

Toi, Christ, de la flamme ardente et purificatrice, envoie le feu.

(Nous devrions apprendre cela)

Ton sang s’est acquis le don qu’aujourd’hui nous revendiquons, envoie le feu.

Regarde en bas et vois cet hôte qui attend, donne-nous le Saint-Esprit promis.

Nous voulons une autre Pentecôte,

(Je ne suis pas sûr que nous la voulions, mais nous en avons besoin)

Pour rendre forts et courageux nos cœurs faibles, envoie le feu.

Pour raviver un monde mourant à  sauver, envoie le feu.

Oh, regarde-nous déposer nos vies sur Ton autel, tout de nous ce jour-même.

Pour couronner l’offrande, maintenant nous prions, envoie le feu.

De nouveau,  »  rends forts et courageux nos cœurs faibles.  «  La seule façon d’extraire les impuretés de l’or est de le passer au creuset. Aujourd’hui, on utilise un creuset à  induction. Il suffit d’appuyer sur le bouton, et la chaleur vient, l’or coule au fond du creuset, et un ouvrier assis à  côté prend une passoire et enlève les impuretés qui sont au dessus et les jette. L’homme est là  pendant une demi-heure, après cela il s’en va.  »  Êtes-vous fatigué  ?   »  »  Non.   »  »  Pourquoi partez-vous  ?   »  »  L’or est pur.   »  »  Comment le savez-vous  ?   »  »  Parce que je vois mon reflet sur l’or.  « 

Malachie n’a t-il pas dit  :    »  Quand Il viendra, Il purifiera l’argent  ?   » Qui subsistera au jour de Sa venue  ?

Allons  ! Nous parlons de réveil d’une année. Si nous avons le Réveil du Saint-Esprit, peut-être que nous ne dormirons pas pendant les 10 premiers jours de l’année. Dieu va opérer une telle épuration, une telle purification, sans doute pas chez votre mari ou votre femme, mais chez vous. Il y a 50 ans, le chœur le plus populaire était  :

 »  Que la beauté de Jésus soit vue en moi,

Toute Sa passion et Sa pureté magnifiques,

Oh, Toi, Divin Esprit, épure toute ma nature,

Jusqu’à  ce que la beauté de Jésus soit vue en moi  « .

Le fondeur s’assit là -bas,

Il me tient dans une fournaise, et Il la chauffe, et Il la chauffe, et Il la chauffe – et parfois cela ressemble à  l’enfer.

Il jette dehors ce qu’Il n’aime pas  : mon orgueil, mon ambition, ma luxure secrète, mon caractère, mon manque de pardon, mon obstination (nous ne pensons pas beaucoup à  ça, mais l’obstination est comparable au péché de la sorcellerie dans la Parole de Dieu).

Il me purifie jusqu’à  ce qu’Il voie en moi Son reflet. Il ne se satisfera pas de moins. Il ne vient pas pour faire de moi un grand prédicateur, ou un grand écrivain, ou un grand chanteur, ou un grand organisateur. Il vient parce qu’Il veut refléter Sa beauté dans ma vie. La douceur, l’humilité et la sainteté.

La vie égoïste s’en va.

Les intérêts personnels s’en vont.

La gloire personnelle s’en va.

L’auto-promotion s’en va.

La justice propre s’en va.

Pensez-vous que c’est facile  ? Nous vivons avec cela depuis si longtemps que nous nous aimons nous-mêmes. Et Dieu depuis bien longtemps a arrêté de nous aimer. Et l’Ecriture parle de la Parole de Dieu comme d’un miroir. Vous savez, quand le réveil vient, Il nous tend le miroir et nous nous voyons nous-mêmes.

Vous souvenez-vous de la vieille histoire de Cromwell  ? Un artiste lui a demandé en suppliant de bien vouloir poser pour lui, et Cromwell avait une bien grosse verrue sur le menton. Et l’artiste l’a peint sans la verrue. Quand il a terminé sa peinture, il a dit  :  »  Qu’en pensez-vous  ?   » Cromwell a répondu  :  »  Peignez-moi avec la verrue et entièrement  ! Cela fait partie de moi.   »

 »  Seigneur, peins-moi, mais ne me montre pas ma verrue. Ne me montre pas que je suis au fond égoïste, tourné vers mes intérêts propres, et en recherche d’auto-promotion,

Je suis plein d’orgueil,

Je suis plein de colère,

Je suis plein d’amertume,

J’ai un problème de manque de pardon…

ne me montre pas comme quelqu’un d’aussi laid que le démon.   » Des gens brillants aujourd’hui vous disent que votre problème est que votre image de vous-mêmes est trop pauvre, vous avez une si faible image de vous-mêmes. Non, votre problème, c’est que vous avez une trop bonne image de vous-mêmes  !  »  Peins-moi avec la verrue et entièrement.  « 

Il vous baptisera du Saint-Esprit. William Booth a choisi comme slogan  :  »  Feu et Sang  « . Studebaker, le fabricant de wagons et de voitures, se tenait un jour à  New Castle, en Pennsylvanie, à  la fin de l’année 1890. Il était en train de dire au revoir à  un jeune homme qui était l’orateur en milieu universitaire le plus brillant des Etats-Unis. Il s’appelait Brengle. Studebaker lui a serré la main et lui a dit  :  »  Brengle, je souhaiterais être aussi certain de devenir président des Etats-Unis que je suis certain que vous deviendrez l’Archevêque de Canterbury.   » Studebaker et son ami avaient des camarades à  l’université. Studebaker, le pauvre, n’est devenu qu’un millionnaire. Le jeune homme avec son talent d’orateur, est parti et a déposé tout cela au pied de Jésus.

Il est allé à  Londres et au quartier général de l’Armée du Salut, tout épuisé  ; cela lui avait pris quatre semaines pour s’y rendre par bateau.

 »  Voyons, qui êtes-vous  ?  «  a demandé William Booth. «   Je suis Docteur Brengle.   »  »  Docteur Brengle  ?  « 

Ils n’avaient pas besoin de médecins  ; leur théologie n’était pas malade.

 »  D’où venez-vous  ?   »  »  J’ai entendu dire que le Saint-Esprit est ici. J’ai traversé l’Atlantique, je veux être rempli du Saint-Esprit. Je ne suis pas dépendant de ma théologie, de mon savoir. J’ai beaucoup d’érudition,

mais j’ai besoin du Feu,

j’ai besoin du Feu,

j’ai besoin du Feu  !  « 

William Booth a dit  : «   Vous avez visé juste. Demain matin, à  cinq heures, vous allez polir les chaussures de 50 étudiants.  « 

Et aucun d’eux n’avait une seule jambe. Il y avait 100 grosses bottes allongées  ! Et il était hors de question de les asperger d’eau  : il fallait les polir  ! Mais le Dr Brengle a dit plus tard  :  »  C’est là  que Dieu m’a enseigné une leçon sur la patience.  « 

Ils n’ont pas ouvert la porte en disant  :  »  Nous attendions un homme comme vous pour venir enseigner sur le livre de la Révélation. Nous aimerions que vous dirigiez la réunion de prière demain matin.  «  Ils lui ont dit  :  »  Mets la main dans la pâte.  «  Brengle l’a fait. Et il s’est attendu à  Dieu, et Dieu l’a rempli du Saint-Esprit.

Plus tard, on a demandé à  une personne sourde après une des réunions de Brengle pourquoi elle s’était avancée jusqu’à  l’autel si elle n’avait pas pu entendre le message. Elle a répondu  :    »  Parce que j’ai vu ce que jamais je n’avais vu chez un prédicateur de toute ma vie.   »  »  Qu’était-ce  ?   »  »  J’ai vu la beauté de Jésus en lui alors qu’il prêchait.   » Je ne sais pas ce qu’il disait, mais je savais qu’il y avait quelque chose en lui que je n’avais pas  !  « 

Allons-y, les parents, vivez-vous d’une telle manière que vos enfants voudront avoir quelque chose se trouvant dans votre vie, quelque chose de merveilleux  ? Quelque chose qu’ils n’arrivent pas à  voir à  l’école, quelque chose qu’ils ne voient pas dans les magazines  ? Et qu’ils ne voient pas à  l’église, peut-être  ?

Ma mère a été un modèle à  imiter pour moi, mon père a été un exemple. La meilleure chose qu’il ait jamais faite, c’est de m’amener à  une réunion de prière lorsque j’avais 14 ans. Et je me souviens que cette nuit-là , c’est venu sur moi, souvent, souvent, souvent.

Voyez-vous, nous avons une idée fixe selon laquelle la seule raison que vous avez à  être rempli du Saint-Esprit, c’est parce que vous allez être missionnaire. La plus grande catastrophe en Amérique ne se trouve pas dans les bordels de nuit, ni dans l’avortement, la plus grande catastrophe en Amérique est dans les foyers.

Il ne s’agit pas de ce que VOUS, vous devez apporter à  Dieu. Il s’agit de ce que DIEU peut vous donner. Nous n’avons plus d’hommes tels que nous en avions autrefois. Quand Whitefield est arrivé en Angleterre, la population de Boston était de 12 000 habitants, et il en attira 14 000 en une nuit sans routes goudronnées, sans restaurants. Quelqu’un a dit  :  »  J’ai mis ma femme sur le dos de la vieille jument et je me suis levé. La neige était si épaisse que nous avons peiné en traversant collines et vallées, et finalement je suis descendu et j’ai juste mené le cheval. Et j’étais trempé jusqu’au cou. Il n’y avait pas de banc, pas d’abri, je me tenais là  debout dans la neige et j’ai entendu un homme qui s’embrasait avec Dieu  ! Je n’avais pas encore réalisé jusqu’à  ce que je bouge que mon pantalon était presque endurci à  cause du gel, il était tout mouillé et il était froid comme de la glace. Nous sommes rentrés à  la maison. La pauvre vieille jument était épuisée le lendemain de notre retour, mais nous, nous sommes retournés et nous sommes allés une nouvelle fois.   » Pourquoi ont-ils parcouru tout ce chemin  ? Les prédicateurs n’ont plus à  faire cela maintenant. Il suffit d’avoir assez d’argent et vous avez une émission à  la télévision, et de pauvres gens à  l’esprit exubérant croient que vous avez mis le monde sens dessus, sens dessous. Et nous sommes aussi profondément enfoncés dans le pétrin que nous ne l’étions avant de commencer.

Dieu ne cherche pas une organisation. Il recherche  »  l’agonisation  « . Et Il nous parle de la prière par le Saint-Esprit. Et je veux en apprendre plus. C’est bien au-delà  de la prière en langue. Je ne suis pas en train de critiquer les langues en disant cela.

Avec toutes les églises pentecôtistes que nous avons et tout ce qu’elles ont fait durant ces 25 dernières années, nous n’avons pas pu toucher cette nation pour Dieu. Comment se fait-il que les 120 aient mis le monde sens dessus, sens dessous  ? Ils n’avaient pas d’argent, ils n’avaient pas le petit écran, ils n’avaient pas la possibilité de transmettre ce qu’ils disaient vers un million de foyers.

Je suis sûr dans mon propre cœur que ce que Dieu recherche, c’est de prendre la totale possession de quelques hommes dans leur esprit, leur âme, leur pensée et leur volonté.

J’ai étudié dans une petite université, l’Université Cliff. Elle a connu un seul réveil, je n’y étais pas. Un de mes amis y était dans les années 1932 et 33. Il avait connu la Première Guerre mondiale. C’était un ivrogne, un blasphémateur, et tout ce qu’on peut imaginer. Une très précieuse et magnifique dame l’a conduit à  Christ et il est tombé amoureux d’elle, et ils ont planifié ensemble le jour de leur mariage. Un jour, ils sont allés à  une vieille réunion de Sainteté et ils ont chanté, c’était un hymne. Mais est venue la strophe  :

 »  Ici, je Te donne tout ce que je suis et tout ce que j’ai,

Amis, temps, provisions terrestres,

me et corps, tout est à  Toi

Tout est à  Toi pour l’éternité.  « 

Et il l’a chantée.  »  Me voici, je Te donne mes amis.   » Il pensait  :  »  Elle est la seule amie que j’ai au monde  ; nous allons nous marier dans trois mois. J’ai une maison remplie de meubles tout neufs.   » Et le Seigneur a dit  :  »  Tu veux être rempli du Saint-Esprit, cela te coûtera tout. Reporte ton mariage dans trois ans. Donne-Moi tout ton temps. Tes provisions terrestres, ce sont tous les meubles que tu as pour l’avenir, vends-les et utilise l’argent pour aller à  l’université Cliff.  « 

Il est allé à  l’Université Cliff. Il y avait environ 35 étudiants là -bas, autant qu’il y en avait quand j’étais à  cette université, 35 hommes. Il s’est levé un matin à  environ 2 heures du matin, avec un désir intense de Dieu. Il s’appelait Dan Philips. Il est descendu en pyjama dans la salle de conférence, entre 1 heure et 2 heures du matin et a commencé à  crier à  Dieu. Il a juste hurlé  :  »  Seigneur, je suis un prédicateur. Seigneur, je gagne des âmes, mais mon cœur n’est pas rempli de sainteté, il n’est pas rempli d’amour, il n’est pas rempli de la puissance de l’Esprit, il n’est pas rempli d’humilité, il n’est pas rempli de douceur, il n’est même pas rempli de paix. Fais descendre Ton feu dans ce cœur qui est le mien.   » Et il a crié pendant environ une demi-heure, et tous les hommes dans l’université se sont levés et ils étaient tous là  dans cette pièce en pyjamas, en train de crier à  Dieu. Et l’Esprit du Dieu vivant est venu sur eux. Et le vent du Saint-Esprit a balayé l’université pendant des semaines.

Il ne pensait pas lorsqu’il avait abandonné sa vie et sa future femme, et tout ce qu’il avait à  Manchester que cela aurait comme résultat que toute une université serait réveillée. Nous avions dans cette université quelques uns des prédicateurs les plus brillants. Samuel Chadwick y était, Joe Brice y était, quelques excellents prédicateurs d’Angleterre y étaient, mais leur prédication n’a rien fait. Le réveil est venu quand un homme a obéi à  Dieu, et a plié la couverture de son lit dans un coin pour descendre dans la pièce qui était froide, et quand il a dit  :  »  Dieu, j’ai seulement besoin du Saint-Esprit, pas pour ce soir, mais pour toute ma vie. Je veux remplir à  nouveau ma vie continuellement avec l’Esprit.   »

Ce n’est pas suffisant d’être rempli de Son Saint-Esprit il y a dix ans. Cela m’est égal de savoir quand tu as été baptisé.

 

La question n’est pas de savoir si tu étais rempli il y a dix ans, mais si tu es rempli ce soir.

Es-tu rempli de Dieu ce soir  ?

Es-tu rempli d’amour ce soir  ?

Es-tu rempli de puissance ce soir  ?

Es-tu rempli de passion pour les perdus  ?

 

Allons, au nom de Dieu. Dieu est en train de nous dépasser.

Il est possible que tu hurles si tu as des dons, mais tu ne hurles pas pour avoir le fruit. Ce n’est pas facile. Dieu ruinerait ta carrière. Il détruirait ton mode de vie. Mais s’Il le fait… Si tu Le laisses faire… S’Il peut t’utiliser pour déverser au travers de toi Son réveil, un jour la colonne de feu va venir, et sais-tu quoi  ? Nous n’aurons pas besoin de faire de la publicité. Il y aura une telle humilité, une telle douceur, une telle sainteté, une telle tendresse, une telle bonté pleine d’amour – tout le fruit de l’Esprit.

Nous allons chanter l’hymne de Mr Hatch – un brillant prédicateur anglais qui avait une église qui craquait, une tonne d’argent. C’était le prédicateur préféré de la ville.  »  Mais une nuit,   » dit-il,  »  je suis allé dans mon bureau, et j’ai dit  : ‘Seigneur, je ne suis pas satisfait avec la popularité, je ne suis pas satisfait avec la faveur des hommes, je ne suis pas satisfait avec mon éloquence. Souffle sur moi, souffle de Dieu.’   » Et il a saisi un morceau de papier sur lequel il a composé cet hymne que nous allons chanter maintenant.

Peut-être voulez-vous rencontrer Dieu d’une manière nouvelle. Si c’est le cas, pourquoi ne pas vous agenouiller à  votre place pendant que nous chanterons. Laissez les autres chanter. Agenouillez-vous quelque part et dites  :  »  Seigneur, je veux quelque chose ce soir que je n’ai jamais eue dans ma vie. Je veux la destruction de ma vie propre, de mes intérêts personnels, de mon caractère, de mon orgueil, de ma crainte de l’homme, de ma crainte de l’avenir, ma crainte de ce que ma famille penserait de moi, détruis tout cela.  « 

Tout l’enfer est en train d’observer cette réunion en ce moment. Tous les anges y plongent leur regard. Et Jésus est en train d’attendre de voir le fruit du travail de Son âme.