Suite de la première partie,  de la deuxième partie et de la troisième partie

Eph 3/17 dit que les chrétiens doivent être enracinés et fondés. Autrement dit, les chrétiens doivent être la chasse enracinée et fondée dans la monture (l’Amour de Christ) qui enserre la pierre précieuse ou le métal précieux et pur qu’est Christ. Mais tout dépend de la manière dont ils puisent en Christ.

Si c’est selon la Volonté du Père, ce sera ce qui est précieux. Mais si c’est fait selon la volonté des chrétiens, même avec la meilleure intention et le plus parfait désir de faire ce qu’il y a de mieux et de plus beau, ce sera ce qui va se décomposer avec le temps et qui peut brûler.

 

Cela peut sembler étrange que nous puissions ainsi utiliser Christ. Mais Il nous a fait don de sa Vie:

 » Je donne ma Vie… « 

C’est à  nous qu’II l’a donnée et non aux hommes du monde. Il a expié le péché du monde mais Il a donné sa Vie à ses Amis.

Il est paradoxal de penser que la Vie de Christ revêt différents aspects : or, argent, pierres précieuses (Je ne dirai rien ici sur la signification spirituelle et pratique, cela étant l’objet d’une autre étude) mais ces trois aspects ne sont pas une gradation de valeur. C’est une différence d’approche qui est voulue par le Seigneur Lui-même. Il apparait bien alors que le chrétien peut apporter dans la vie des églises une part qui n’est pas désirée par Dieu et c’est cette part que le Seigneur dénonce, qu’Il personnifie sous les traits de cadavres ayant tout ce qu’il faut pour vivre, mais qui n’ont pas ce qui fait la vie : l’animation de l’Esprit Saint.

À ceux-là , et ils sont très nombreux, il est réservé un sort terrible: ils ne seront pas dans la Jérusalem céleste. Ils ne feront pas partie de l’Épouse de Christ. Ils auront droit au salut mais en dehors de la Ville. C’est ce à  quoi correspond 2 Cor 5/10 et trouve ici son explication car en Christ il n’y a plus de condamnation mais attribution. Ceux-là  sont sauvés  » comme au travers du feu « . Leur salut ne peut être  »  brûlé » mais les œuvres qui suivent leur salut le seront bel et bien.

Or il ne suffit pas d’être sauvé pour avoir la Vie Éternelle, il faut avoir fait toute la Volonté du Père, c’est-à-dire Le connaître – Jean 17/3 – Or pour connaître Dieu, il faut Lui obéir et ainsi demeurer dans son Intimité. Et Lui obéir ce n’est pas observer les sacrifices et les holocaustes, c’est Lui plaire en tout.

Que l’on médite sur l’exemple du peuple d’Israël et l’on comprendra. Mais les églises, les chrétiens de nos jours acceptent-ils d’être comparés au peuple d’Israël  ? N’avons-nous pas tendance à dire que nous ne lui ressemblons pas ? Nous nous reposons très fortement sur le salut acquis à Golgotha, tout comme le peuple d’Israël se reposait fortement sur la promesse faite à Abraham et à ses descendants en Isaac.

Sommes-nous meilleurs que les israélites du royaume de Juda ?

Ne serait-il pas lamentable d’avoir vécu tout proche des mystères de la Vie Éternelle et d’être privé de la présence de Celui qui est la Vie Éternelle ? C’est la Parole de Dieu qui le dit:

 » Si l’oeuvre de quelqu’un est consumée, il perdra sa récompense … «  -1 Cor 3/15 –

La récompense n’est pas la Vie Éternelle car la Vie Éternelle est un don de Dieu par Jésus-Christ et non une récompense. Or l’état actuel des églises, des chrétiens donc, ne permet pas cette récompense car on bâtit avec du bois, du foin et du chaume.

La récompense n’est pas non plus un grade que l’on obtiendrait dans la Nouvelle Jérusalem, où il n’y aura que des  » Rois et des Sacrificateurs  »

La récompense c’est la présence de Christ à nos côtés en permanence.

C’est LE voir. C’est voir DIEU dans toute la plénitude de sa Divinité. C’est surtout LE vivre dans une plénitude qu’il n’est pas possible de décrire ici. Ce qui n’est pas encore réalisable maintenant, ni dans les Cieux (pour ceux qui sont morts en Christ) ni sur la terre.

======================================

Esprit, souffle sur ces cadavres et qu’ils revivent !

Le Seigneur demande à tous de se repentir car voici II vient pour séparer l’ivraie du bon grain. Il vient pour rendre la VIE à ceux qui ont soif de LUI et les mettre de côté en les protégeant de la paume de sa Main. Mais du revers de la même Main Il va déblayer le chemin afin que les Vierges sages, les chrétiens Vainqueurs puissent aller à la rencontre du Seigneur Jésus qui va les appeler.

Il est bien évident que le Seigneur ne m’a pas dévoilé le contenu des quatre dimensions de son Amour, ni comment Il allait opérer, ni par quoi II allait commencer. Je n’ai pas cherché à savoir car cela aurait été faire office de devin. À quoi du reste cela me servirait-il, puisque ces choses doivent nous être enseignées par le Grand Berger Lui-même, aucun homme n’étant capable de le faire actuellement.

Mais ce dont je suis certain c’est que le Seigneur Jésus va préparer les chrétiens sages pendant un temps qui sera un temps de sommeil durant lequel ils vont « user » l’huile contenue dans le flambeau, afin qu’au réveil ils trouvent l’huile pure qu’il auront eue la précaution de mettre de côté et qu’ils pourront utiliser puisque ce sera la seule qui leur permettra d’aller à la rencontre de l’Époux

Le mot sommeil a attiré mon attention, mais immédiatement dans mon esprit est venu le mot sécheresse. Apparemment il n’y a aucun lien entre  » sommeil «  et  » sécheresse « . Pourtant aux yeux du Seigneur il y a un lien : la pensée me vint avec la profonde conviction que sait donner le Saint-Esprit que lorsque la nature connait un temps de sécheresse, c’est qu’elle est en sommeil.

Ou plus exactement, c’est que la pluie est en sommeil.

Et il m’apparut que le sommeil des dix vierges étaient le sommeil dû à la sécheresse spirituelle.

La nuit est venue et selon les Paroles du Seigneur Jésus, il n’est plus possible de travailler pendant la nuit. Pourquoi ? Tout simplement parce que le temps est venu où Dieu règle le salaire des ouvriers qu’II a appelés dans sa vigne. Nous sommes les ouvriers de la onzième heure et si nous n’avons pas peiné comme les autres ouvriers qui sont venus avant nous et souvent ont travaillé dans des conditions très pénibles, nous allons recevoir le même salaire.

Ce salaire n’est pas la Vie Eternelle, car Dieu n’aurait pas employé dans sa vigne des ouvriers non qualifiés (ce qui ne veut pas dire que tous sont hautement qualifiés) mais ce salaire, c’est un denier – Matt 20,116 – Il faut savoir qu’au temps du Seigneur un denier était le salaire normal d’une journée de travail et non le taux horaire.

À ceux qui pensent que Dieu n’est pas juste, le Seigneur a bien répondu car ce denier représente la dépense nécessaire à la nourriture d’une personne* pour une journée. Ce denier n’est pas accordé en fonction de la peine qui a été prise pour le travail mais c’est un forfait tout horaire, qu’on accepte ou non.

  • $Note MAV: Non ! Un denier suffisait our nourrir toute une famille, et non pas une seule journée, car il y avait aussi les fêtes et les shabbat

Ce denier, c’est le prix que Dieu estime devoir nous donner lorsque nous prenons la peine de garder sa Parole et de l’entretenir soigneusement. Que nous ayons été appelés le matin ou à la onzième heure, c’est un denier. Ce denier, c’est le prix d’un vase, un beau vase puisque c’est le prix d’une journée de travail.

Or ce qui est important de noter, c’est que le denier n’est donné qu’au soir de la journée, comme Il est logique de payer le salaire après le travail et non avant. Comme tous les ouvriers étaient qualifiés il n’y a pas eu inspection du travail (comme dans la parabole des talents), mais paiement du salaire. Le propriétaire a fait confiance en embauchant ces ouvriers et il paie sans marchander.

Bienheureux sont les ouvriers de la dernière heure car ils profitent sans doute des heures de travail des autres présents avant eux, mais leur travail est sans doute plus délicat, car si ce sont les autres qui ont débroussaillé, ce sont eux qui doivent donner la finition au travail afin que l’ensemble soit parfait.

Dans tous les travaux, c’est la finition qui demande le plus de délicatesse dans les mouvements. (Ceci dit la parabole des ouvriers de la onzième heure signifie aussi bien autre chose). Les apôtres connaissaient bien cette règle : l’un laboure, enlève les pierres, l’autre sème, etc, etc … – 1 Cor 3/6-9

Pourquoi les ouvriers de la onzième heure sont-ils payés autant que ceux de la première ? D’abord parce qu’ils ont convenu du salaire et en ont été d’accord. Ensuite parce que Dieu considère que le travail de la onzième heure est bien plus délicat, parce qu’il s’ exécute alors que le soleil n’éclaire plus franchement les personnes et les choses.

Pour donner des soins à une vigne il faut normalement travailler en pleine lumière. Quand le soleil est bas sur l’horizon le viticulteur ne laisse dans sa vigne que des ouvriers qui savent exactement ce qu’il faut faire: ils ne taillent plus, mais ils préparent le travail du lendemain. Or un travail bien préparé est déjà à moitié exécuté.

Cependant dans les églises actuellement c’est la préparation du travail pour le lendemain qui laisse à désirer.

On ne devrait y trouver que des ouvriers capables et attentifs aux conseils du viticulteur. Ils sont tous capables mais tous ne sont pas attentifs au souci du viticulteur et beaucoup font ce qui leur parait bon. Certes ils reçoivent le vase, en prix. Mais ce qui va remplir ce vase est fonction de l’attention que l’on va apporter au souci du Divin Vigneron. Car c’est Lui qui remplit le vase.

Une remarque s’impose à ce moment. Le Seigneur Jésus a parlé de n’importe quelle journée et non d’une en particulier. Cela signifie que chaque jour nous devons renouveler le vase. Il ne faut pas se contenter du vase que nous avons obtenu il y a ..X . temps, mais d’avoir le vase du jour. A cet instant m’est venu l’histoire de la veuve de Sarepta -1 Rois 17/8-16 – Cette veuve ne conservait pas son huile dans un vase trop petit, ni dans un vase trop grand mais dans un vase dont elle avait jugé la contenance suffisante pour l’huile de tous les jours en ces temps difficiles (la réserve étant en temps normal conservée dans des jarres d’une grande contenance).

Le vase que le chrétien reçoit donc chaque jour a une certaine contenance. Elle doit être suffisante pour une journée. Et de plus il faut aussi avoir soin de le remplir sinon ce vase ne sert à  rien. Or dans la parabole de Matt 25 lorsque les vierges se réveillent, les folles ne demandent pas un vase mais de l’huile.

Elles ont le vase mais il ne contient point d’huile.

La raison en est simple.

Pendant la famine la veuve de Sarepta avait un vase et c’est le Seigneur qui le remplissait chaque jour car cette veuve avait sacrifié ce qui restait pour elle et son fils à l’Éternel. En l’occurrence le prophète qui avait travaillé comme l’Éternel le voulait. Sa remarque prouve qu’elle avait juste de quoi faire un dernier gâteau. Mais avec ce qui lui restait elle en fit cependant deux.

Cela nous prouve que le chrétien de la onzième heure gagne son vase (même si c’est par la Grâce de Dieu), mais que l’huile qui doit remplir ce vase est un don direct de Dieu.

De plus ce vase est de la contenance de circonstance: temps difficiles, disette spirituelle, agressions continuelles de l’ennemi. Et il faut aussi faire remarquer que les chrétiens qui vivent ces moments sont arrivés au soir du temps de l’Église. Ce soir précède juste le jour de l’Éternel. (N’oublions pas que les Juifs ne faisaient pas commencer la journée le matin comme nous, mais le soir au coucher du soleil. D’où Gen 1).

Je ne mets pas en doute que les églises actuelles, les chrétiens donc, gagnent un vase et que c’est Dieu Lui-même qui le remplit. Mais Il le remplit avec l’huile qu’Il a tirée dans son pressoir des éléments que les chrétiens Lui ont donnés. À part les 7000, tous les autres ont avec leur huile fait des gâteaux pour eux-mêmes et ont du même coup fait des libations à  Baal et à Astarté.

Ils se sont d’abord servis eux-mêmes de l’huile, c’est-à -dire qu’ils ont fait des œuvres totalement humaines puisque l’origine de l’huile était due aux oliviers humains et ils ont ensuite offert à Dieu ces œuvres qui n’étaient pas agréées de Dieu parce qu’elle n’avaient aucunement la marque de la Volonté Divine.

Leur propre volonté c’est Baal, et leur zèle religieux, c’est Astarté.

Ils se sont servi de l’Amour de Christ pour eux-mêmes, bien qu’il y manquât une dimension.

Les 7000 ont d’abord fait un gâteau à l’Éternel puis, avec le reste, ils en ont fait un pour eux. C’est-à-dire qu’ils n’ont pas travaillé dans la vigne pour leur propre compte mais pour celui de leur Seigneur: toute leur œuvre n’a jamais été selon leur propre estimation ou pensée, mais comme leur Seigneur l’entendait. Ils ont entendu sa Voix sans écouter leur raison, ni leur raisonnement. Ni même leur logique, si élevée fût-elle. Même spirituelle. Ils ont rendu les 4 dimensions.

Autrement dit l’huile qu’ils ont reçue du pressoir de Dieu a été de l’huile pure d’olive concassée et parfumée selon le goût de Dieu. Les olives provenaient de l’Olivier par excellence. Les autres ouvriers ramassaient leurs olives sur des oliviers sauvages (le fruit de leur travail selon leurs pensées), mais eux ramassaient les olives de l’Olivier franc (le fruit du travail du Saint Esprit en eux et par eux). Et de plus, ils donnaient le résultat de tout cela à  Dieu seul sans en attendre une récompense pour eux-mêmes car la plupart du temps il ne voyaient pas dans leur travail le succès que les autres obtenaient.

Mais cela se comprend puisque tout était offert à Dieu, alors que les autres gardaient tout pour eux et pouvaient donc en tirer gloire.

Mais Dieu n’oublie rien et Il avait recueilli Lui-même l’huile ainsi donnée parce qu’elle Lui était agréable et Il l’avait conservée afin de la rendre au moment où les 7000 en auraient besoin. La Parole de Dieu nous dit que Dieu n’oublie pas le travail de chacun et qu’Il rend à  chacun selon ses oeuvres – Apoc 2/23 -Heb 6/10 –

Et les 7000 en ont besoin au moment du réveil. Parce qu’il y a eu sécheresse, l’huile des lampes n’a pu se renouveler. Les 7000 découvrent alors que ce qu’ils ont eu soin de confier au Seigneur n’a pas été perdu ni consumé mais leur a été rendu dans le vase, tandis que les autres, ayant tout dépensé, n’ont plus rien. Pendant le temps où les 7000 sages vont aller à la rencontre de l’Epoux et recevoir les bienfaits de l’huile pure et parfumée qui les éclaire, les autres vierges folles devront refaire tout le travail.

Mais elles n’auront pas le temps d’aller rejoindre l’Époux qu’accompagnent déjà  les sages.

Elles se rendront donc directement à  la salle du festin de noces, mais l’Époux ne les recevra pas, la porte étant fermée.

On retrouve là  aussi l’idée contenue dans Apoc 3/8. La porte ouverte ne peut être fermée et la porte fermée ne peut être ouverte. L’huile pure garde la porte ouverte et ne permet pas de la fermer et l’huile non purifiée ne peut garder la porte ouverte, mais ne peut l’ouvrir non plus.

(Non purifiée ne veut pas dire  »  impure  » dans le sens démoniaque ou dans le sens du péché, mais  »  qui n’a pas été raffinée « ).

===================================================

SUITE