J’avais déjà écrit un article sur ce sujet, en 2007, tant j’avais vu de controverses sur ce sujet explosif: https://michelledastier.com/un-souffle-de-vie-6-janvier-2007/. J’ai repris cet article en 2011, car entre-temps, le Seigneur m’avait donné des révélations sur le sens de la dîme. Je le remets en 2020, au coeur de la pandémie. En 2011 j’écrivais: « Ce système ABOMINABLE va être jugé ! ». Je parlais de l’accaparement et du détournement de la dîme par un système pastoral sédentarisé, où chaque «  leader », au détriment des brebis, est, par force, souvent bien plus occupé aux soins d’un bâtiment à  remplir, par tous les moyens pour en amortir les coûts, charges, et aménagements, plutôt qu’à remplir le Royaume de Dieu. Que tes serviteurs fidèles puissent sortir de ce système, comme on échappe du filet de l’oiseleur !  Je crois, j’espère, que le confinement, avec ces grandes et belles salles tristement désertes pour des mois, va ouvrir les yeux de beaucoup. Dieu parle !

Je ne suis certes pas la seule qui a vu arriver le désastre par avance, même si j’ai écrit plusieurs livres et articles sur le sujet. Mais bien d’autres l’ont fait, comme Torben Søndergaard, qui a été rejeté par ce système qui refuse de se réformer de l’intérieur, même quand on lui démontre par les Écritures, et par les signes et miracles qui accompagnent ceux qui mettent en pratique la Parole, que leur fonctionnement n’est en rien biblique et ne produit pratiquement aucun disciple. Je crains que le réveil ne soit très, très douloureux, tant pour les tenants de ce système qui les fait vivre que pour les brebis qui pensent y trouver un salut à bon compte. Certes, le salut est gratuit, mais il coûte tout: sa propre vie. On en est bien loin.

Le détournement de la dîme fait partie de la distorsion d’un système ecclésial qui va tomber sous le jugement de Dieu, sauf repentance et changement radical …

Donc parlons de la dîme. Car, entre ceux qui la disent abolie et ceux qui la détournent de sa destination prévue par Dieu, beaucoup ne doivent plus savoir ce qui est juste et ce qui ne l’est pas !

PREMIÈREMENT, LA DÎME N’A JAMAIS ÉTÉ ABOLIE !

Ce n’est pas pour rien que Satan fait croire aux chrétiens que la dîme a été abolie dans le Nouveau Testament : des enjeux extraordinaires sont attachés à la fidélité dans le don de sa dîme, loi perpétuelle, que Dieu a commencé à instaurer, non par Moïse, mais via Abraham, le père de la foi, donc le père du salut par la grâce, et même depuis Abel… et non par la loi !

Je reprends d’abord ce que j’avais écrit dans mon article précédent : « Oui, il y a des loups; Oui il y a des abuseurs; Oui il y a des séducteurs; Oui il existe des exploiteurs qui manipulent la Parole de Dieu pour soutirer de l’argent aux brebis ! Mais j’ai été secouée de voir combien parmi ces « brebis » tordaient elles aussi la Parole de Dieu pour se justifier de ne soutenir aucun ministère, et pour ne rien donner à qui que ce soit, même pas à ceux qui crèvent de faim dans leurs propres assemblées … Parfois, d’ailleurs, c’est le pasteur et sa famille qui crèvent de faim ! Les loups ne sont pas toujours, forcément, du côté que l’on croit ! »

Ce n’est pas parce que le sens de la dîme a été tordu, parce qu’elle est quasiment toujours utilisée à des fins pour lesquelles Dieu ne l’a pas prévue, qu’il faut jeter à la poubelle ce qui est la source de grandes bénédictions pour ceux qui veulent être fidèles et obéir au Seigneur, parce qu’ils Lui font confiance !

Nous allons donc voir que Dieu, en quatre étapes, qui s’étalent sur près de deux mille ans, a confirmé la dîme et éclairé quel en était le véritable sens: certes pas d’appauvrir des chrétiens pour nourrir des loups, ni certes pas parce que Lui aurait besoin d’argent !

« L’argent est à moi, et l’or est à moi, Dit l’Éternel des armées. » – Aggée 2:8

1Chroniques 29:11 À toi, Éternel, la grandeur, la force et la magnificence, l’éternité et la gloire, car tout ce qui est au ciel et sur la terre t’appartient ; à toi, Éternel, le règne, car tu t’élèves souverainement au-dessus de tout !

…Sous le ciel tout m’appartient. » (Job 41:11)

Alors, pourquoi la dîme ? Oui, Dieu a donné la terre à l’homme (Gen 1 – Ps 115:16), mais il demande à l’homme de lui rendre en retour 10 % de ce qu’il reçoit: pourquoi, puisque Dieu n’en a pas besoin ?

La dîme apparaît instaurée par Dieu pour être :

– 1 – Un acte de foi

Le premier à la donner, c’est Abraham, alors qu’il vient de remporter une grande victoire sur « les rois ». Il va donner la dîme du butin, et pas seulement du butin: la dîme de tout (donc de toute sa fortune). À qui ? Pas à n’importe qui ! À Melchisédec, théophanie de Jésus.

Lisons en Hébreux:

7:1 En effet, ce Melchisédek, roi de Salem, sacrificateur du Dieu Très Haut, -qui alla au-devant d’Abraham lorsqu’il revenait de la défaite des rois, qui le bénit, 7:2 et à qui Abraham donna la dîme de tout, -qui est d’abord roi de justice, d’après la signification de son nom, ensuite roi de Salem, c’est-à -dire roi de paix, – 7:3 qui est sans père, sans mère, sans généalogie, qui n’a ni commencement de jours ni fin de vie, -mais qui est rendu semblable au Fils de Dieu, -ce Melchisédek demeure sacrificateur à perpétuité. 7:4 Considérez combien est grand celui auquel le patriarche Abraham donna la dîme du butin. 7:5 Ceux des fils de Lévi qui exercent le sacerdoce ont, d’après la loi, l’ordre de lever la dîme sur le peuple, c’est-à -dire, sur leurs frères, qui cependant sont issus des reins d’Abraham ; 7:6 et lui, qui ne tirait pas d’eux son origine, il leva la dîme sur Abraham, et il bénit celui qui avait les promesses. 7:7 Or c’est sans contredit l’inférieur qui est béni par le supérieur. 7:8 Et ici, ceux qui perçoivent la dîme sont des hommes mortels ; mais là, c’est celui dont il est attesté qu’il est vivant.

C’est donc à Melchisédec (qui n’a pourtant besoin de rien, puisqu’il est « le roi de Paix, le roi de justice ») que Abraham donne la dîme. Il est clair que face à ce Roi, Abraham a la révélation de Jésus-Christ. Il sait qu’il est face au Dieu vivant qui se présente à lui sous forme d’un homme, d’un « sacrificateur à perpétuité », mais aussi d’un « roi de paix ».

L’acte spontané d’Abraham est agréé par le futur Jésus qui, deux millénaires plus tard, va se rendre « semblable au fils de Dieu », et c’est ce « sacrificateur perpétuel  » qui « lève la dîme« . Cela devrait faire réfléchir ceux qui disent que, depuis Jésus, on n’a plus à payer la dîme ! Ouah ! Du temps d’Abraham, c’est pourtant Lui qui la lève et la reçoit, pour BÉNIR Abraham ensuite !

Oui, Abraham, comme Moïse, « a vu et salué ces choses de loin » (Héb 11:13):

Héb: 11:10 Car il attendait la cité qui a de solides fondements, celle dont Dieu est l’architecte et le constructeur. »

Notons qu’Abraham n’était pas le premier à avoir la prescience du don extraordinaire que Dieu ferait un jour au monde: Son Fils, en rançon pour le péché du monde. Abel, déjà, l’avait pressenti, offrant en sacrifice un agneau sans tache, de fait les prémices de son troupeau. Son « offrande parle encore » (Héb 11:4). Du temps d’Abel, la monnaie ne devait pas encore exister, la terre ne rendait que « des ronces et des épines », donc pas question de dîme: juste UNE OFFRANDE DE FOI !

– 2 – Un acte de reconnaissance de ce que Dieu nous donne

Jacob, en rêve, va voir le déploiement de l’activité de Dieu sur terre en faveur des hommes, via les anges. Il voit ceux-ci monter et descendre d’une échelle « qui touche le ciel » (Gen 28:12). Et Dieu se révèle à lui, comme Il l’avait fait avec Abraham quand Il a pourvu d’un bélier en remplacement du sacrifice d’Isaac

28:13 Et voici, l’Éternel se tenait au-dessus d’elle ; et il dit : Je suis l’Éternel, le Dieu d’Abraham, ton père, et le Dieu d’Isaac. La terre sur laquelle tu es couché, je la donnerai à toi et à ta postérité.

Oui, Jacob comprend que tout ce qu’il peut posséder ou recevoir lui vient de Dieu, et il s’écrie:

je te donnerai la dîme de tout ce que tu me donneras. (28:22)

Remarquons qu’à ce moment-là, la dîme ne relève pas d’une « loi mosaïque », mais d’un vœu, suite à la révélation: « Certainement, l’Éternel est en ce lieu, et moi, je ne le savais pas !« .

Hé oui, Jacob n’avait pas de Bible à disposition pour connaître le Créateur des cieux et de la terre. Mais il a cru à ce qu’il avait vu dans son rêve. Alors, il « met Dieu à l’épreuve », comme cela nous est rappelé en Malachie à propos, justement, de la dîme (Mal 3:10)

28:20 Jacob fit un vœu, en disant : Si Dieu est avec moi et me garde pendant ce voyage que je fais, s’il me donne du pain à manger et des habits pour me vêtir, 28:21 et si je retourne en paix à la maison de mon père, alors l’Éternel sera mon Dieu ;

C’est après ce « si » qu’il va déclarer qu’il donnera sa dîme. C’est donc bien un acte de reconnaissance, face à la révélation de l’omniprésence de Dieu sur terre.

D’une certaine manière, donner sa dîme, c’est déclarer la guerre à Satan qui a dit à Jésus:

« Luc 4:6 et lui dit : Je te donnerai toute cette puissance, et la gloire de ces royaumes ; car elle m’a été donnée, et je la donne à qui je veux...« .

Oui, l’homme a donné à Satan tout ce que Dieu lui avait donné et est devenu son esclave. Mais quand on donne sa dîme à Dieu, on démontre par un acte concret que l’on a changé de royaume et que désormais on ne dépend que de Dieu, pas de ce que Satan pourrait ou non nous accorder « si on se prosterne devant lui ».

ça fait mal, de donner sa dîme ? Cela nous arrache-t-il le cœur ? C’est pourtant un acte de libération de l’emprise de Satan sur nos finances ! Et quand Dieu, comme promis, « ouvre les écluses du ciel … »

Oui, c’est un geste par lequel l’homme rappelle à Satan qu’il a choisi de dépendre de Dieu seul, et qu’il ne dépend pas des richesses que Satan peut proposer (Mt 4:9 – Luc 4 – 1Jn 5:19) : bref, on démontre par un acte concret qu’on a choisi son camp en donnant sa dîme À DIEU !

– 3 – Un acte d’obéissance

Moïse va en faire une loi perpétuelle, une loi dictée par Dieu:

Lévitique 27:30 Toute dîme de la terre, soit des récoltes de la terre, soit du fruit des arbres, appartient à l’Éternel ; c’est une chose consacrée à l’Éternel.

Lévitique 27:32 Toute dîme de gros et de menu bétail, de tout ce qui passe sous la houlette, sera une dîme consacrée à l’Éternel.

Et s’ils ne pouvaient pas transporter ces marchandises:

Deut 14:25 Alors, tu échangeras ta dîme contre de l’argent, tu serreras cet argent dans ta main, et tu iras au lieu que l’Éternel, ton Dieu, aura choisi.

Ce n’est pas une contrainte ! Toutes les lois données par Moïse, promulguées par Dieu, sont assorties de: « Si tu obéis à l’Éternel ton Dieu, pour mettre en pratique les lois et ordonnances que je te donne aujourd’hui… tu seras béni » . Suivent, dans le Deutéronome 28, les formidables promesses que Dieu réserve à ceux qui lui obéissent. Dieu n’a qu’une parole …

Au fait, pourquoi Dieu a-t-il transformé l’acte de foi spontané d’Abraham et l’acte de reconnaissance d’Isaac en loi ? …

Comme si tout le peuple de Dieu, n’avait pas la foi spontanée pour faire totale confiance en Dieu, et la connaissance de sa toute-puissance et de son omniprésence sur terre, où « pas un moineau ne tombe sans que le Père ne l’ait VOULU » !

Comme si tout le peuple de Dieu ne marchait pas NATURELLEMENT par l’Esprit de Dieu !

Hum ! Hum ! Hum !

Ce que nous lisons dans la Bible et qui est toujours vrai aujourd’hui, au point que Paul a cru bon d’en faire un sévère avertissement en 1 Cor 10,: ce peuple (c’est aussi nous, ce peuple !) a le cou raide, murmure, raisonne, n’a aucune reconnaissance pour le Seigneur, et marche la plupart du temps par la chair en prétendant marcher par l’Esprit ! La preuve, la propagation à une vitesse supersonique de l’évangile de prospérité, par lequel, chaque chrétien qui le suit, au lieu d’aspirer à s’amasser un trésor dans le ciel, réclame à corps et à cris de s’accumuler un trésor sur terre, en arrosant des loups, grands manipulateurs de la Bible, dans l’espoir d’avoir un « retour sur investissement » !

Ils ont tous arraché de la Bible un certain nombre de versets, dont ceux-ci:

Jacques 4:3 Vous demandez, et vous ne recevez pas, parce que vous demandez mal, dans le but de satisfaire vos passions.4:4 Adultères que vous êtes ! ne savez-vous pas que l’amour du monde est inimitié contre Dieu ? Celui donc qui veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu.

1Tim 6:9 Mais ceux qui veulent s’enrichir tombent dans la tentation, dans le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition.6:10 Car l’amour de l’argent est une racine de tous les maux ; et quelques-uns, en étant possédés, se sont égarés loin de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans bien des tourments.

Oui, Dieu connaît le cœur de l’homme. Il sait qu’il est tordu et rempli de convoitises terrestres. Donc, POUR LE BIEN DE SON PEUPLE, Dieu va légiférer sur la dîme via Moïse, afin de casser sa propension à ne pas Lui faire confiance et pouvoir le bénir.

Je répète: OUI, POUR POUVOIR LE BÉNIR !

Oui, mais…. Mais c’est compter sans tous les raisonnements fallacieux de ceux qui sont comme ceux dont Pierre parle:

2Pierre 3:16 C’est ce qu’il (Paul) fait dans toutes les lettres, où il parle de ces choses, dans lesquelles il y a des points difficiles à comprendre, dont les personnes ignorantes et mal affermies tordent le sens, comme celui des autres Écritures, pour leur propre ruine.

Ou dont Jude parle:

1:16 Ce sont des gens qui murmurent, qui se plaignent de leur sort, qui marchent selon leurs convoitises, qui ont à la bouche des paroles hautaines, qui admirent les personnes par motif d’intérêt. 1:18 Ils vous disaient qu’au dernier temps il y aurait des moqueurs, marchant selon leurs convoitises impies ; 1:19 ce sont ceux qui provoquent des divisions, hommes sensuels, n’ayant pas l’esprit.

Il ne parle pas que des mauvais bergers !!!!

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4 – C’est avant tout un acte qui doit être fait PAR AMOUR

C’est cela, la révélation de ce que doit être la dîme pour un chrétien. Jésus avait déjà dit aux pharisiens:

Mat 23:23 Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! Parce que vous payez la dîme de la menthe, de l’aneth et du cumin, et que vous laissez ce qui est plus important dans la loi, la justice, la miséricorde et la fidélité : __c’est là ce qu’il fallait pratiquer, sans négliger les autres choses.__ »

VOICI CE QU’IL FALLAIT PRATIQUER !

Voici donc ce que dit Jésus: VOICI CE QU’IL FALLAIT PRATIQUER (la loi et la dîme !). A-t-il dit qu’il fallait abolir la loi et la dîme, pour ne pratiquer QUE la justice, la fidélité et la miséricorde ? Ou que c’était réservé aux seuls pharisiens et que cela serait bientôt obsolète ?

Mais au fait, qu’est-ce que la justice, sinon l’observance de la loi ? Qu’est-ce que la miséricorde si on ne donne rien ? Qu’est-ce que la fidélité si on n’obéit pas à ce que Dieu nous demande, avec persévérance ? Jésus a dit: « Celui qui m’aime obéit à mes commandements« . Oui, tout cela, on le fait PAR AMOUR POUR DIEU, non par devoir religieux. Oui, c’est un tout, mais Jésus montre que la pratique de la loi et de la dîme sans amour, cela ne vaut rien à ses yeux !

Et nous verrons que cet AMOUR POUR CHRIST va de pair avec L’AMOUR DU PROCHAIN, en matière de dîme !

Jésus l’a dit autrement, en prenant pour exemple la « pauvre veuve » qui avait mis de son nécessaire « tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre« , alors que les Pharisiens mettaient ostensiblement de grosses sommes…. qui n’étaient que leur superflu. (Lu 21:4 – Mc 12:44). C’étaient des offrandes dont il s’agissait, pas de la dîme. Les offrandes, nous en reparlerons: elles n’ont rien à voir avec la dîme. La dîme se donne, nous l’avons dit: par la foi, par reconnaissance, par obéissance et par amour pour Dieu. Les offrandes relèvent de l’amour du prochain. Au fait, la dîme aussi, l’un n’excluant pas l’autre !

Paul va rappeler cela avec insistance en 2Co 9:

5 J’ai donc jugé nécessaire d’inviter ces frères à me devancer chez vous pour organiser par avance cette collecte que vous avez promise. Ainsi, elle sera prête à mon arrivée et sera l’expression d’un don libre et généreux, et non pénible et forcé.

Oui, un don libre et généreux « car Dieu aime celui qui donne avec joie »

9:7 Que chacun donne comme il l’a résolu en son cœur, sans tristesse ni contrainte ; car Dieu aime celui qui donne avec joie.

En Louis Segond, le verset 5 prend un autre relief:

et à s’occuper de votre libéralité déjà promise, afin qu’elle soit prête, de manière à être une libéralité, et non un acte d’avarice.

Eh oui, si on ne donne que dans l’espoir d’un « retour sur investissement », ce n’est pas un acte d’amour, c’est de l’avarice !

Alors, on peut gloser à l’infini en disant que les dîmes ont disparu et que cela ne ressort que des offrandes aux pauvres. Ah oui ?

Lisons 1 Co 9

1 Ne suis-je donc pas libre? Ne suis-je pas *apôtre? N’ai-je pas vu Jésus, notre Seigneur? Vous-mêmes, n’êtes-vous pas un fruit de mon travail au service du Seigneur? 2 D’autres peuvent refuser de reconnaître en moi un apôtre: pour vous, du moins, c’est ce que je suis, car vous êtes bien le *sceau qui authentifie mon ministère apostolique au service du Seigneur.

Soulignons au passage que Paul dit que son ministère est authentifié par ses fruits, non par un diplôme ou un nomination humaine !

3 Et voici ma défense contre ceux qui me mettent en accusation: 4 En tant qu’apôtres, ne serions-nous pas en droit de recevoir le manger et le boire pour notre travail?…6 … Barnabas et moi-même serions-nous les seuls à devoir travailler pour gagner notre pain ?

Paul rappelle ainsi que tous les autres serviteurs « plein temps » de l’Église étaient portés par les chrétiens QUI TROUVAIENT CELA NORMAL !

7 Dites-moi: avez-vous jamais entendu parler d’un soldat servant dans une armée à ses propres frais, ou d’un vigneron qui ne mangerait pas des raisins de la vigne qu’il a plantée? Quel berger élève un troupeau sans jamais profiter du lait de ses brebis? 8 Et je ne tire pas mes arguments des seuls principes établis par les hommes. Car la *Loi dit les mêmes choses.

Paul pour justifier qu’il doive recevoir un salaire fait donc référence à la loi.

Oui, à la loi. Quelle loi ? Pas un des dix commandements: ils ne parlent pas de la dîme et des offrandes. C’est évidemment de la loi mosaïque concernant la dîme dont il parle ! Une dîme, établie par Dieu, non par des hommes. Et Paul confirme:

9 En effet, c’est bien dans la Loi de Moïse qu’il est écrit: Tu ne muselleras pas le bœuf pendant qu’il foule le grain. Dieu s’inquiéterait-il ici des bœufs? 10 N’est-ce pas pour nous qu’il parle ainsi? Bien sûr que si ! C’est pour nous que cette parole a été écrite, car il faut que celui qui laboure le fasse avec espérance et que celui qui bat le blé puisse compter sur sa part de la récolte.

Paul rappelle donc ainsi que la dîme a aussi été promulguée, PAR AVANCE, pour les serviteurs de Dieu dans la Nouvelle Alliance !

Car il dit: « C’est pour nous que ceci a été écrit ». Pour « nous », serviteurs de Dieu de l’Église…

« Tu ne muselleras pas le bœuf pendant qu’il foule le grain« , c’était écrit dans le Deutéronome 35:4, pas dans les dix commandements ! Jésus et Paul ont fait référence à ce verset. Ceux qui disent que la loi mosaïque a été abrogée pour ne pas verser leur dîme feraient bien de se souvenir que Dieu a veillé pour que sa parole traverse les millénaires, pas pour qu’elle finisse en confettis ! Car elle soutient le monde. Je répète ici ce que je dis souvent dans mes commentaires:

TOUTE LOI MOSAÏQUE QUI N’A PAS ÉTÉ CLAIREMENT ABOLIE DANS LE NOUVEAU TESTAMENT EST SUPPOSÉE PERPÉTUELLE ET TOUJOURS EN VIGUEUR ! Paul confirme ici que la dîme est toujours en vigueur, car il ne s’agit pas d’une loi EXTERNE ou SACRIFICIELLE, mais d’une loi MORALE : il va le confirmer ailleurs, sans avoir à rappeler tout ce que le Lévitique a déjà dit sur le sujet UNE FOIS POUR TOUTES !

D’ailleurs, la première Église ne se référait pas au Nouveau Testament, pas encore écrit ni divulgué. Il se référait quasiment exclusivement à l’Ancien Testament !

Paul poursuit:

11 Puisque nous avons semé parmi vous les biens spirituels, serait-ce de notre part une prétention exorbitante si nous attendions de vous quelque avantage matériel? 12 Du moment que d’autres exercent ce droit sur vous, ne l’avons-nous pas à plus forte raison?

Oui, Paul rappelle que la première Église trouvait NORMAL de verser sa dîme pour que les serviteurs puissent vivre ! Ce que Jésus avait déjà rappelé et que Paul va reprendre:

Luc 10:4 Ne portez ni bourse, ni sac, ni souliers, et ne saluez personne en chemin.10:7 Demeurez dans cette maison-là, mangeant et buvant ce qu’on vous donnera ; car l’ouvrier mérite son salaire. N’allez pas de maison en maison.

Paul va donner un ordre. Lui aussi, en quelque sorte, légifère sur le sujet:

Galates 6:6 Que celui à qui l’on enseigne la parole fasse part de tous ses biens à celui qui l’enseigne..

Quelle est donc cette « part » ? Donne-t-il un nouveau pourcentage ? 1%, 3%, 30 %… ? Il n’a rien à inventer ! Cette part n’a pas bougé depuis des millénaires: 10 %: elle a été établie par Dieu à perpétuité.

Et Paul poursuit en montrant l’enjeu de cette obéissance:

6:7 Ne vous y trompez pas : on ne se moque pas de Dieu. Ce qu’un homme aura semé, il le moissonnera aussi. 6:8 Celui qui sème pour sa chair moissonnera de la chair la corruption ; mais celui qui sème pour l’Esprit moissonnera de l’Esprit la vie éternelle. 6:9 Ne nous lassons pas de faire le bien ; car nous moissonnerons au temps convenable, si nous ne nous relâchons pas. 6:10 Ainsi donc, pendant que nous en avons l’occasion, pratiquons le bien envers tous, et surtout envers les frères en la foi.

Il montre donc que cette part, cette dîme mise à part pour ceux qui nous enseignent, on le sème pour L’Esprit !

Rien de charnel, dans la dîme ! Ce qui est charnel, c’est de ne pas la donner !

Paul répète en Timothée:

1Timothée 5:18 Car l’Écriture dit : Tu n’emmuselleras point le bœuf quand il foule le grain. Et l’ouvrier mérite son salaire.

Paul fait référence au même verset de la loi mosaïque, tout en répétant en deuxième partie, textuellement, les Paroles de Jésus ? Obsolète, le salaire dû à l’ouvrier de Dieu ?

À qui Jésus parlait-il ? Aux disciples qu’il envoie prêcher, guérir les malades et chasser les démons, et s’il leur dit de ne pas aller « de maison en maison », c’est qu’ils n’ont pas à mendier leur nourriture et celle de leurs enfants ! Mais là où il les envoie, ils amènent le salut, la guérison, la délivrance: il est donc juste qu’ils reçoivent en retour de quoi pourvoir à tous leurs besoins: Jésus le dit: « ils le méritent« . Et Jésus ajoute:

10:10 Mais dans quelque ville que vous entriez, et où l’on ne vous recevra pas, allez dans ses rues, et dites : 10:11 Nous secouons contre vous la poussière même de votre ville qui s’est attachée à nos pieds ; sachez cependant que le royaume de Dieu s’est approché.10:12 Je vous dis qu’en ce jour Sodome sera traitée moins rigoureusement que cette ville-là .

Quelle malédiction est prononcée là ! Elle est valable pour tous ceux qui méprisent le travail des (vrais) serviteurs de Dieu !

Oh oui, ils sont nombreux ceux qui se réfèrent à un passage pour se justifier de ne rien donner aux serviteurs de Dieu:

Ac 18:3 et, comme il avait le même métier, il demeura chez eux et y travailla : ils étaient faiseurs de tentes.

En omettant soigneusement ce qui est écrit juste après, et qui est lourd de sens et de conséquences:

18:5 Mais quand Silas et Timothée furent arrivés de la Macédoine, il se donna tout entier à la parole, attestant aux Juifs que Jésus était le Christ.

Et oui, Silas et Timothée lui apportaient de quoi pouvoir « se donner en entier à la Parole« , ce qui voulait dire des vies sauvées, des malades guéris, des captifs libérés…

Oui Paul va dire aux Thessaloniciens:

1 Thessaloniciens 2:9 Vous vous rappelez, frères, notre travail et notre peine : nuit et jour à l’œuvre, pour n’être à charge à aucun de vous, nous vous avons prêché l’Évangile de Dieu. »

2Thessaloniciens 3:8 Nous n’avons mangé gratuitement le pain de personne ; mais, dans le travail et dans la peine, nous avons été nuit et jour à l’œuvre, pour n’être à charge à aucun de vous.

Hé oui, ce n’étaient encore que de jeunes chrétiens, ils avaient tout à apprendre, et si Paul a pu les conduire à l’évangile, c’est parce que l’Église d’Antioche pourvoyait à ses besoins.

Mais Paul ajoute à l’intention des Thessaloniciens:

3:9 Ce n’est pas que nous n’en eussions le droit, mais nous avons voulu vous donner en nous-mêmes un modèle à imiter. 3:10 Car, lorsque nous étions chez vous, nous vous disions expressément : Si quelqu’un ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus.

Ce qui laisse penser qu’il y avait un problème particulier, urgent, à régler au préalable: probablement beaucoup vivaient au dépens des autres, à Thessalonique; Alors Paul a dû prendre le contre-pied, bien qu’il en AIT LE DROIT, car ce que Paul faisait était, de fait, un travail épuisant, souvent 7 jours sur 7. Oui, un vrai ministère, c’est un travail épuisant, sans RTT, sans vacances, sans retraite, et certainement pas 35 heures par semaine. Juste du repos quand nécessaire !

C’est d’ailleurs l’une des marques d’un vrai ministère: notre vie ne nous appartient plus !

On peut dire que j’extrapole. Pourtant, Paul va dire aux Corinthiens quasiment la même chose:

2 Cor.11.7  » Ou bien, ai-je commis un péché en m’abaissant moi-même afin que vous soyez élevés, quand je vous ai annoncé gratuitement l’Evangile de Dieu? » 8 : « J’ai dépouillé d’autres Eglises , en recevant d’elles un salaire pour vous servir. Et lorsque j’étais chez vous et que je me trouvais dans le besoin, je n’ai été à la charge de personne car les frères venus de Macédoine ont pourvu à ce qui me manquait. En toutes choses , je me suis gardé d’être à votre charge et je m’en garderai. »

Donc Paul confirme qu’il n’a rien demandé en échange de son travail pour des raisons particulières, bien qu’il en aurait EU LE DROIT, et seulement parce que d’autres églises pourvoyaient à ses besoins. Aux Corinthiens, il va donner la raison principale:

11:11 Pourquoi ?… Parce que je ne vous aime pas ?… Dieu le sait ! 11:12 Mais j’agis et j’agirai de la sorte, pour ôter ce prétexte à ceux qui cherchent un prétexte, afin qu’ils soient trouvés tels que nous dans les choses dont ils se glorifient. 11:13 Ces hommes-là sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs, déguisés en apôtres de Christ….

Donc, PAR AMOUR ET POUR QU’ILS EN SOIENT BÉNIS, Paul aurait pu et eu le droit de leur réclamer de quoi porter son ministère. S’il ne l’a pas fait, c’est à cause de « faux apôtres », des gens mauvais, qui cherchent le moindre prétexte pour amoindrir son ministère et Paul ne veut pas leur donner ce prétexte-là . Mais pour pouvoir sauver les Corinthiens, il a « dépouillé d’autres églises … », qui, sans le moindre doute, y ont vu une grande source de bénédiction et l’ont fait avec joie !

On pourrait prendre pour exemple actuel des œuvres comme Portes Ouvertes qui vont porter l’évangile dans des pays à haut risque, et où il y a une grande misère endémique. Heureusement qu’il est des églises et des chrétiens qui ont à cœur de porter ces ministères, qui ne pourraient évidemment pas œuvrer en vivant des subsides que les nouveaux convertis de ces pays pourraient leur donner ! C’est aussi le cas de tous les missionnaires qui vont dans des pays difficiles…

Paul était un missionnaire, envoyé par Dieu en pays à hauts risques…

Alors, ceux qui se servent des paroles de Paul disant qu’il est contraint de travailler de ses mains, ou qu’il n’a pas voulu être à charge des églises, pour proclamer que l’on ne doit pas porter les ministères, feraient bien de relire tout ce Paul dit en parallèle, et pourquoi il a été contraint d’agir ainsi: ce n’était pas une bonne chose ! Mais il voulait couper la médisance …. de faux apôtres, ouvriers trompeurs, ministres de Satan (v 14).

Et quand il ne recevait rien, il cousait des tentes, mais des âmes se perdaient …

Nous avons à comprendre quelque chose d’essentiel !

OUI, DIEU NOUS DEMANDE DE LUI DONNER 10 % DE TOUT CE QU’IL NOUS DONNE, MAIS C’EST POUR NOUS LE RESTITUER AUSSITÔT SOUS FORME DE NOURRITURE SPIRITUELLE, VIA DES OUVRIERS QU’IL LÈVE LUI-MÊME !

Une nourriture qui donne la vie éternelle, alors que la nourriture physique n’a qu’une utilité physique et éphémère. C’est pourquoi il est écrit:

Matthieu 4:4 Jésus répondit : Il est écrit : L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.

Oui, beaucoup aujourd’hui trouvent normal de profiter des ministères, de tirer des ministères le maximum pour eux-mêmes, sans jamais exprimer leur reconnaissance À DIEU. Dieu nous fait exprimer notre reconnaissance par des actes concrets, tels la dîme ! À verser aux hommes qui se donnent en entier pour le Royaume, pour sauver des âmes pour l’éternité, pour les enseigner, pour prier pour leur guérison ou pour combattre pour leur délivrance. Et ces dîmes doivent aussi porter les ministères qui vont sauver des âmes au loin, jusqu’aux extrémités de la terre, comme ordonné en Matthieu 28 !

CEUX QUI RECHIGNENT À VERSER LEUR DÎME, SOUS PRÉTEXTE, PAR EXEMPLE, QU’ILS NE SONT PLUS SOUS LA LOI,  SE METTENT, EUX-MÊMES, SOUS LA MALÉDICTION !

La première de ces malédictions, c’est de rendre infructueux tout enseignement biblique, et de fermer les Écritures à ceux qui s’obstinent à ne pas vouloir verser leur dîme, PUISQUE C’EST LA PART DE DIEU POUR AVOIR LE PRIVILÈGE D’ÊTRE ENSEIGNÉ DANS LA PAROLE DE DIEU !

Je crois que c’est la principale raison pour laquelle tant de chrétiens aujourd’hui débitent des versets bibliques à qui mieux mieux, MAIS N’ONT RIEN COMPRIS À L’ESPRIT DES TEXTES : ils n’ont que la lettre qui tue !

Mais il y a d’autres conséquences, puisque l’on vole Dieu Lui-même !

Déjà, dans l’Ancien Testament, Dieu avait lancé un avertissement

Jé 22:13 « Malheur à celui qui bâtit sa maison par l’injustice, Et ses chambres par l’iniquité ; Qui fait travailler son prochain sans le payer, Sans lui donner son salaire ; »

Ça marche dans tous les sens : certains bergers abusent des « bénévoles » en leur faisant miroiter des bénédictions célestes, dont ils ne sont pourtant pas les dispensateurs, et manipulent ainsi bien des gens pour les mettre à leur service gratuitement.

Mais cela marche aussi en sens inverse. Bien des chrétiens trouvent normal de faire travailler leur pasteur gratuitement, même s’il n’a aucun salaire pour vivre dans le « civil » et même s’il consacre tout son temps au service des autres…

Et bien des églises et pasteurs réunis abusent des serviteurs de passage en se servant d’eux mais en ne leur donnant quasiment rien.

Certains annoncent même que la totalité des offrandes sera reversée à l’orateur de passage, et en détournent la plus grande partie sous prétexte de « frais » ! Il m’est souvent arrivé de penser que si je devais recevoir, ne serait-ce que durant un mois, la dîme de toutes les brebis que j’ai amenées au Seigneur et qui sont restées dans les églises locales qui m’invitaient, j’aurais une rente de riche ! Mais je n’en demande vraiment pas tant… Par contre, j’ai souvent constaté que les églises qui VOLAIENT aux serviteurs de passage tout ou partie des offrandes qui auraient dû leur être données connaissaient des difficultés financières, des divisions et parfois disparaissaient dans les mois qui suivaient. On ne se moque pas de Dieu !

Je me souviens d’une tournée d’églises appartenant à la même dénomination, en Suisse. Ces églises s’étaient entendues entre elles, par avance, pour me donner un montant franchement dérisoire et inique face aux heures que je passais à enseigner et combattre, chaque soir, dans chacune d’elle. Depuis quelque temps, ces églises, en train de tomber dans l’évangile de la prospérité, et qui préféraient investir dans des pierres mortes que dans des pierres vivantes, avaient quasiment mis à la porte tous leurs pasteurs pour faire des économies, ou les avaient contraints à un mi-temps, à charge pour ces pasteurs, pour survivre, de se trouver un travail dans le civil, parfois à plus de soixante ans. Certains de ceux-ci se retrouvaient pratiquement dans la misère parfois après vingt ou trente ans de ministère consacré à leur église locale.

Ce sont ces pasteurs, honteux de ce que leur église me donnait, qui souvent venaient me rajouter une somme de leur poche, en cachette, malgré leur propre disette. En cachette car ils n’avaient plus aucune autorité dans leur assemblée, et plus voix au chapitre.

Je me suis alors souvenue de la colère de Néhémie:

13:10 J’appris aussi que les portions des Lévites n’avaient point été livrées, et que les Lévites et les chantres chargés du service s’étaient enfuis chacun dans son territoire. 13:11 Je fis des réprimandes aux magistrats, et je dis : Pourquoi la maison de Dieu a-t-elle été abandonnée ? Et je rassemblai les Lévites et les chantres, et je les remis à leur poste. 13:12 Alors tout Juda apporta dans les magasins la dîme du blé, du moût et de l’huile.

J’ai revu cinq ans après l’une de ces églises. On aurait pu croire qu’un cataclysme y était passé : en cinq ans, l’église avait eu cinq pasteurs successifs, et la plupart des chrétiens étaient partis, blessés. J’en ai revu ce soir-là un certain nombre que je connaissais bien et qui étaient revenus là parce qu’ils m’aimaient bien: ils avaient pratiquement perdu la foi ! Quant au beau bâtiment que cette église s’était offerte sur le dos des serviteurs (et des paroissiens), les dirigeants avaient dû finir par en louer une bonne partie… à des païens ! Car l’argent ne rentrait plus… et encore moins les dîmes !

Dieu parle…

J’ai souvent constaté que les chrétiens, qui n’avaient plus à cœur de donner leur dîme dans leur église locale, s’y sentaient de plus en plus mal et généralement la quittaient rapidement.

Oui, Dieu parle ! Et c’est parfois Lui qui retient la main des chrétiens quand une église locale devient une synagogue de Satan ou de Mammon… ce qui est la même chose !

Mais ces chrétiens-là sont rapidement dirigés par le Seigneur pour verser leur dîme à des personnes ou des organisations qui œuvrent vraiment pour que l’évangile de Christ se répande ! Et parfois c’est Dieu qui les guide pour ouvrir leur propre maison ! Juste le temps d’avoir le cerveau lavé d’un système ecclésial qui n’a rien de biblique.

RÉSUMONS, on donne sa dîme pour les quatre raisons rappelées ci-dessous, et parce qu’on a CONFIANCE EN DIEU!

FOI, RECONNAISSANCE, OBÉISSANCE, AMOUR…

Et l’on pourrait y ajouter l’intelligence et l’expérience. Oui les paroles de Dieu dites en Malachie 3, chapitre charnière entre l’AT et le NT, sont et restent toujours valables:

Malachie 3:10

Apportez à la maison du trésor toutes les dîmes, Afin qu’il y ait de la nourriture dans ma maison ; Mettez-moi de la sorte à l’épreuve, Dit l’Éternel des armées. Et vous verrez si je n’ouvre pas pour vous les écluses des cieux, Si je ne répands pas sur vous la bénédiction en abondance.

Si nous sommes fidèles et si nous donnons, non pour recevoir, mais par foi, par obéissance, par reconnaissance et par amour… et avec joie et sans contrainte, car Dieu aime !, Il nous le rendra de multiples manières, « une bonne mesure serrée, secouée et qui déborde« , mais pas forcément sous forme d’argent « car il a le pouvoir de vous combler de toutes sortes de grâces…; »

DIEU À PARLÉ, et Il n’a qu’une parole …

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À QUI DOIT ÊTRE VERSÉE LA DÎME ?

La loi mosaïque nous indique à qui cette dîme doit être versée: À CEUX QUE DIEU À DONNÉS À SON PEUPLE POUR L’ENSEIGNER

ET LE NOUVEAU TESTAMENT CONFIRME !

Nombres 18:21 Je donne comme possession aux fils de Lévi toute dîme en Israël, pour le service qu’ils font, le service de la tente d’assignation.

Gal 6:6 Que celui à qui l’on enseigne la parole fasse part de tous ses biens à celui qui l’enseigne.

La dîme est prévue pour soutenir ceux qui enseignent (Gal 6:6), afin qu’ils puissent se donner entièrement à leur ministère (Ac 18:3) – Paul rappelle qu’il s’agit d’un acte NORMAL et d’un acte de justice et d’amour.

1Cor 9:4 N’avons-nous pas le droit de manger et de boire ?

Dieu n’a pas prévu que ses oints soient célibataires sans enfants, et dans un taudis. Paul vivait parfois dans la disette, mais aussi dans l’abondance, et il rappelle que tous les autres apôtres sont soutenus financièrement

Rappelons 1CO 9

9:6 Ou bien, est-ce que moi seul et Barnabas nous n’avons pas le droit de ne point travailler ? 9:7 Qui jamais fait le service militaire à ses propres frais ? Qui est-ce qui plante une vigne, et n’en mange pas le fruit ? Qui est-ce qui fait paître un troupeau, et ne se nourrit pas du lait du troupeau ? 9:8 Ces choses que je dis, n’existent-elles que dans les usages des hommes ? la loi ne les dit-elle pas aussi ? 9:9 Car il est écrit dans la loi de Moïse : Tu n’emmuselleras point le boeuf quand il foule le grain. Dieu se met-il en peine des boeufs,…

Rappelons au passage que Paul fait référence à la loi mosaïque comme étant toujours en vigueur dans ce domaine. Si on lit le Nouveau Testament, on verra qu’il est truffé de références à la loi mosaïque, non pour la dénigrer, mais au contraire pour rappeler qu’elle est toujours en vigueur. Jésus et tous les apôtres l’ont fait.

J’insiste sur ce point, car c’est une véritable rébellion contre cette loi divine à laquelle nous assistons actuellement, et le prétexte principal pour jeter la dîme aux orties, c’est qu’elle serait une loi mosaïque. D’abord, et nous l’avons vu, ce n’est pas seulement une loi mosaïque. Et même si ?

Bien curieux ce qui se passe aujourd’hui dans l’Église: sous prétexte de grâce, on dénigre systématiquement tout ce qui vient de la loi mosaïque et même des dix commandements.

QUELLE FOLIE ! Autant dire que Jésus et les apôtres n’avaient rien compris à l’évangile qui, tout le monde le sait aujourd’hui, nous affranchissait définitivement de la loi ! Peu importe pour certains que Jésus ait rappelé en Matthieu 5 que pas un iota de la loi ne disparaîtrait. L’Église d’aujourd’hui, dans son apostasie généralisée, a rejeté la saine doctrine et l’a remplacé par un évangile soft, pas exigeant et qui permet à chacun de faire ce qui lui plait; FOLIE, car les adeptes de cet « autre évangile », qui s’appuient sur un « autre Jésus », et qui y ramassent un « autre esprit » (2Co 11:3), vont tous aller en enfer, en pensant être sauvés.

Je rappelle donc: toute loi qui n’a pas été clairement abrogée dans le NT (généralement remplacée par une loi plus exigeante moralement !) est supposée perpétuelle, et doit donc faire l’objet de notre obéissance… POUR NOTRE BIEN !

Oui, Paul fait DIRECTEMENT RÉFÉRENCE À LA LOI DE MOàSE POUR DIRE QU’IL À LE DROIT D’AVOIR SON MINISTÈRE FINANCÉ. Financé par quoi ? Pourquoi changer la loi qui finançait les enseignants par des dîmes, justement par souci de JUSTICE au milieu du peuple de Dieu ? Paul dit lui-même que la loi était parfaite (ce sont les hommes qui ne sont pas parfaits!!!!).

La dîme n’a jamais été un IMPà”T: ce sont les hommes tordus (les pharisiens notamment) qui l’avaient transformée en impôt ! Aujourd’hui, des hommes tordus l’ont transformée le plus souvent…. en investissements dans des pierres mortes !

À QUI, POUR QUI, ET POUR QUOI, LA DÎME ?

Au fait, est-ce que ce sont les pasteurs qui sont chargés exclusivement d’apporter la Parole de Dieu et d’enseigner le peuple ?

Je lis Ephésiens 4

4:11 Et il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs, 4:12 pour le perfectionnement des saints en vue de l’œuvre du ministère et de l’édification du corps de Christ, 4:13 jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ, 4:14 afin que nous ne soyons plus des enfants, flottants et emportés à tout vent de doctrine, par la tromperie des hommes, par leur ruse dans les moyens de séduction, 4:15 mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions à tous égards en celui qui est le chef, Christ.

C’est une seule et même phrase. Ce sont les cinq ministères DONNÉS PAR DIEU (et non auto-proclamés ou automatiquement institués à partir d’un diplôme d’école biblique !) qui sont chargés, ENSEMBLE ET COMPLÉMENTAIREMENT, d’enseigner et d’édifier le peuple de Dieu.

Alors, pourquoi la dîme est-elle kidnappée par le corps pastoral, alors que le mot « pasteur » n’est utilisé qu’une seule fois dans le Nouveau Testament (ici), le rôle de pasteur étant toujours ailleurs mis sous l’appellation « d’anciens », ou « d’autorités » (toujours au pluriel, justement pour éviter une construction pyramidale de l’Église !)?

1Timothée 5:17 Que les anciens qui dirigent bien soient jugés dignes d’un double honneur, surtout ceux qui travaillent à la prédication et à l’enseignement.

Dieu avait prévu une famille sur onze familles qui se consacre au service de ses frères et à son enseignement. Si l’Église obéissait à cette règle fondamentale, il y aurait une famille d’ancien (ou de pasteur) se consacrant à onze familles dans l’Église. Cela voudrait dire beaucoup d’églises de maison (car une maison peut facilement réunir une vingtaine ou une trentaine de personnes, et, de toute façon, quand on obéit à Dieu, Dieu pourvoit !). Dans la première église, tout le monde se retrouvait chaque jour dans les maisons et ainsi personne ne manquait de rien !

Que ceux qui rejettent la dîme démontrent que leur maison est ouverte aux pauvres et à tous les ministères de passage !

Tous les ministères donnés par Dieu…

Car Dieu a donné d’autres ministères, avec un regard différent sur la Parole de Dieu, et pour faire grandir les chrétiens en maturité et en connaissance de Jésus-Christ. Pas d’homme-orchestre dans la Bible. Ces ministères reçoivent tous une compréhension différente de la Parole, s’enrichissent mutuellement dans la connaissance, et font grandir, ensemble, toute l’Église.

Jésus a passé quasiment cent pour cent de son temps durant trois ans, à enseigner douze hommes pour en faire des disciples, et il a connu un échec: Judas.

Nos pasteurs actuels seraient-ils beaucoup plus compétents que Jésus ?

Les pasteurs, de fait, s’ils sont vraiment dans leur mission, n’ont même pas besoin d’un local externe: l’église se tenait dans les maisons dans la Bible. Et dans les derniers temps, CELA REDEVIENDRA AINSI !

Mais il y avait aussi de grands rassemblements, notamment quand les apôtres passaient, ou un prophète, ou un évangéliste comme Philippe. On le voit en Actes 2: 3.000 personnes, et quelques jours après, 5.000. Quels sont les lieux qui pourraient assembler tant de monde ? Certainement pas une église de pierres non immédiatement « modulable ». De fait, les églises de pierres, à la fois asphyxient les assemblées et les empêchent d’avancer, et elles sont des limites géographiques incontournables ! Pas moyen d’évangéliser 300 personnes nouvelles du jour au lendemain: la plupart ne pourrait les contenir ! Dieu aurait-il prévu qu’après les 3.000 ou 5.000 des lendemains de la Pentecôte, on n’ajouterait plus à l’église qu’une ou deux personnes par an ? Oh, pardon ! dix, et même vingt dans certaines églises … au fait, des disciples ou des croyants (+ ou – adeptes d’une communauté chrétienne, mais ne marchant pas en disciples)?

De fait, les églises de pierres sont le plus grand des freins à l’évangélisation !

Je suis beaucoup allée en Afrique. Parfois nous prêchions dans des stades qui contenaient 80.000 places… Ou bien dans des champs, ou dans d’immenses terrains où plusieurs centaines de milliers de personnes s’entassaient. Dieu avait pourvu pour l’équipement technique, pour la pluie (des toits de toiles, qui se déployaient…). Ce n’est pas un problème de réunir 1 million de personne, nulle part, quand Dieu est aux commandes: Il ouvre les stades, Il ouvre des salles chauffées. Peu importe que l’on soit 20 ou 1 million ! Il est tout Puissant et tout lui appartient.

Il suffit de se rappeler que c’est Dieu qui bâtit son Église avec des pierres vivantes, et que les « églises de pierres mortes », elles, ne sont que des bâtiments onéreux qui ne monteront pas au ciel avec les vrais croyants !

Il suffit juste de faire ce que Dieu nous dit de faire dans la Bible, et non de monter nos propres œuvres, la plupart du temps érigées pour la gloire de l’homme et non pour sauver des âmes !

UN PASTEUR POUR COMBIEN ?

Alors, revoyons les bases: un pasteur pour onze familles : cela fait une personne plein temps qui a le temps d’enseigner, de prier pour les malades, de délivrer les captifs, et de former des disciples, des vrais, et qui n’aura pas peur d’en voir se lever et aller à leur tour servir leurs frères. Attention, je ne suis pas en train de parler du système G12, vraie course au leadership, et où les leaders d’ailleurs ne se consacrent pas à plein temps à leurs frères puisqu’ils ont un travail séculier. C’est, de fait, un système pyramidal, donc d’essence occulte, qui est reconstitué dans les G12 !

Si la dîme est vraiment utilisée à ce qu’elle doit être, le pasteur va donc toucher 110 % de la moyenne des salaires des onze familles dont il s’occupe. ET LUI MÊME DOIT DONNER SA DÎME !

À qui ? Aux autres ministères : les docteurs, les apôtres, les prophètes, les évangélistes, qui vont jusqu’au bout du monde…. Ces ministères se complètent, et c’est ENSEMBLE qu’ils peuvent amener à l’unité du corps du Christ, et la dîme leur est aussi destinée. Surtout la dîme de la dîme ! En sus des offrandes de reconnaissance…

Combien d’appels de missionnaire enterrés, faute que le reste du corps de Christ se sente concerné par les âmes perdues à l’autre bout de la planète… ou dans la ville d’à côté ! Le système de clocher, avec un petit pape indépendant à sa tête, a développé un invraisemblable esprit de club fermé et d’indifférence vis-à vis des perdus dans les assemblées ! C’est tout juste si les chrétiens de l’église d’à-côté, surtout s’ils sont de la même dénomination, ne sont pas des pestiférés.

Ce système ABOMINABLE va être jugé !

… À la place, on donne aux autres ministères, lorsqu’il passent dans une assemblée, des « offrandes d’amour », qui sont parfois vraiment des offrandes de tout cœur du peuple de Dieu, mais qui sont souvent de nouveau kidnappées, pour la plus grande partie, par le corps pastoral pour le remettre dans leurs propres œuvres (ou poche !), tandis qu’ils ne reversent au ministère « de passage » que des miettes. Mais de fait, ce sont les dîmes des dîmes que ceux-ci devraient recevoir, non pas sporadiquement, mais mensuellement, comme tous les ministères, car « tout ouvrier mérite son salaire ». Un salaire, ce ne sont pas des offrandes d’amour sporadiques, plus ou moins versées sous le manteau, et au noir !

Un jour, dans une grande pastorale, alors que l’on m’avait demandé de parler sur ce sujet, j’ai fait remarquer que dans toute ma vie « païenne », je n’avais jamais travaillé au noir, mais que depuis que j’étais dans le ministère d’évangéliste, on me payait au noir, appelant offrande ce qui relevait du salaire puisqu’il y avait un travail en échange ! Ou alors, il me fallait créer, comme mes confrères, une association artificielle, avec Président de paille, trésorier de paille, secrétaire de paille, uniquement chargée de recevoir ces offrandes afin de les transformer en salaire, pour que je puisse bénéficier de la sécurité sociale et un jour d’une retraite, à charge pour moi de reverser à l’État 50% des offrandes que l’on m’avait données: ce qui, franchement, ne m’aurait quasiment rien laissé ! Je n’ai pas alors monté d’association, je ne me suis pas salariée, je n’ai pas de retraite de mon « salaire » d’évangéliste, et j’ai choisi de compter sur mon Seigneur, qui a été fidèle et qui ne m’a jamais laissée manquer de rien ! Merci, donc, car j’ai vraiment appris à marcher par la foi, et, face aux miracles que Dieu a fait, les uns après les autres, jour après jour, pour que je puisse continuer à marcher avec Lui et pour Lui, ma foi n’a cessé de croître.

Mais tout cela est-il vraiment biblique ?

Malachie est souvent cité pour faire pression sur les fidèles afin qu’ils apportent « toutes leurs dîmes ». Mais on oublie que, par Malachie, Dieu s’adresse avant tout aux SACRIFICATEURS, aux Lévites, justement à ceux qui recevaient la dîme du peuple:

2:8 Mais vous (sacrificateurs), vous vous êtes écartés de la voie, Vous avez fait de la loi une occasion de chute pour plusieurs, Vous avez violé l’alliance de Lévi, Dit l’Éternel des armées. 2:9 Et moi, je vous rendrai méprisables et vils Aux yeux de tout le peuple, Parce que vous n’avez pas gardé mes voies, Et que vous avez égard à l’apparence des personnes Quand vous interprétez la loi.

Oui, on cite souvent Malachie 3, en oubliant qu’il s’adresse pas seulement au « petit peuple », mais aussi aux « sacrificateurs ». De fait, c’est eux qui montrent le mauvais exemple et qui attirent la malédiction sur le pays !

3:6 Car je suis l’Éternel, je ne change pas ; Et vous, enfants de Jacob, vous n’avez pas été consumés. 3:7 Depuis le temps de vos pères, vous vous êtes écartés de mes ordonnances, Vous ne les avez point observées. Revenez à moi, et je reviendrai à vous, dit l’Éternel des armées. Et vous dites : En quoi devons-nous revenir ? 3:8 Un homme trompe-t-il Dieu ? Car vous me trompez, Et vous dites : En quoi t’avons-nous trompé ? Dans les dîmes et les offrandes. 3:9 Vous êtes frappés par la malédiction, Et vous me trompez, La nation tout entière ! 3:10 Apportez à la maison du trésor toutes les dîmes, Afin qu’il y ait de la nourriture dans ma maison ; Mettez-moi de la sorte à l’épreuve, Dit l’Éternel des armées. Et vous verrez si je n’ouvre pas pour vous les écluses des cieux, Si je ne répands pas sur vous la bénédiction en abondance. 3:11 Pour vous je menacerai celui qui dévore, Et il ne vous détruira pas les fruits de la terre, Et la vigne ne sera pas stérile dans vos campagnes, Dit l’Éternel des armées.

Les quatre autres ministères ne sont pas des « nomades ». On les appelle « itinérants ». En fait, ils ont tout simplement un champ d’action autre que local ! Jésus avait un ministère ITINÉRANT !!! Paul aussi ! Les docteurs sont chargés de former des disciples à partir des agneaux et brebis qui en sont toujours au lait. Les évangélistes sont chargés d’aller chercher les païens et d’annoncer l’évangile dans les quartiers, les villes, les nations, et jusqu’aux extrémités de la terre: les missionnaires en font partie, à moins que ce ne soient des apôtres. Le fait est que souvent les évangélistes doivent convertir ceux qui se disent chrétiens mais qui ne sont pas circoncis de cœur: car les disciples sont bien rares, dans les églises locales, par les temps qui courent ! Et qui n’est pas disciple n’est pas sauvé. C’est juste un croyant dont les œuvres sont vaines, sans don spirituel, et dont la foi n’est accompagnée d’aucune des œuvres de puissance annoncées comme la marque de tous ceux qui ont cru dans le Véritable, notamment en Marc 16:17…. Juste des chauffeurs de siège du dimanche.

Quand aux apôtres et aux prophètes, la Bible dit qu’ils sont les FONDEMENTS de l’Église. le système ecclésial les a fait disparaître durant des siècles, car la vision qu’ils ont de l’Église n’est certes pas le système pyramidal et babylonien qui s’est érigé durant les mêmes siècles, et qui a divisé le peuple en deux: pros d’un côté, laïcs de l’autre, TOUTES DÉNOMINATIONS CONFONDUES ! S’ils sont les fondements, c’est qu’ils sont au-dessous, et c’est eux qui portent l’ensemble. Ils ne sont pas en haut d’une hiérarchie sacerdotale !!!!!

C’est Jezabel qui tue les prophètes, et sa fille Athalie tue les rois: on pourrait dire les apôtres… Jézabel entraîne le système de contrôle qui n’hésite pas à tuer la vérité pour assurer sa main-mise sur le peuple de Dieu. L’esprit de Jézabel a noyauté l’Eglise, toutes dénominations confondues, précisément parce que des hommes qui n’étaient pas appelés par Dieu ont voulu dominer l’Église et l’infantiliser.

C’est eux qui, plus particulièrement, ont une vision continentale ou planétaire de l’Église et ce sont eux qui donc, plus particulièrement, peuvent amener l’Église dans « l’unité de la foi dans la connaissance du fils de Dieu ». Le seul fait de contempler ce système de clochers cloche-merle de l’Eglise aujourd’hui, TOUTES DÉNOMINATIONS CONFONDUES, clochers en rivalité les uns avec les autres, en dit long sur les dégâts provoqués par l’éradication des vrais prophètes et des vrais apôtres durant quasiment deux millénaires.

Mais la bonne nouvelle, c’est que DIEU LÈVE UNE VÉRITABLE ÉGLISE, que Lui seul connaît, et lève des apôtres et des prophètes nantis de l’esprit d’Elie, et qui n’ont pas peur de proclamer la vérité ! Ceux-là « ramènent le cœur des enfants à leur Père, ou « leurs pères » (car il existe un vrai divorce aujourd’hui entre les chrétiens qui ont soif de vérité, et le système ecclésial existant: la plupart des brebis sont dispersées, sans vrai berger – Ézé 34 – à force d’avoir été tondues sans jamais être pansées, ni soignées, ni délivrées !)

À travers tout cela, nous voyons ce que la dîme n’est pas:

– Un moyen de financer des bâtiments de pierres mortes… C’est pourtant à cela qu’elle est utilisée majoritairement aujourd’hui. Les bâtiments relèvent d’offrandes volontaires, pour un peuple qui a envie d’avoir un moyen de se réunir convenablement. Répétons qu’un grand bâtiment qui ne sert qu’une fois par semaine, quelques heures, est une aberration économique ! Dieu peut disposer le cœur des ennemis et faire prêter ou louer à moindre coût des salles, quand cela s’avère nécessaire ! Je crois d’ailleurs que tous ces grands bâtiments vides, que les églises locales ne veulent pas ouvrir à d’autres églises ou d’autres groupes chrétiens, vont subir un jugement (note MAV: J’écrivais ceci en 2011. Ce jugement est en cours). Exactement comme ces églises catholiques devenues, dans un premier temps propriétés de l’Etat, et maintenant vendues à l’encan ou détruites car elles coûtent trop cher à entretenir ! Beaucoup sont transformées en restaurant. Quel clin d’œil de Dieu pour montrer que la nourriture « spirituelle » qu’on y servait peut avantageusement être remplacée par de la nourriture païenne, qui, elle, ramène des « clients » !

Heureusement, bien des églises ont compris qu’elles avaient le devoir de partager leurs locaux !

Voici un article que j’ai écrit, il y a bien des années, sur le sort que risquait les bâtiments appelés « églises »:

ET SI L’ÉTAT ET LES COMMUNES POUVAIENT BIENTÔT S’EMPARER DE TOUS NOS LIEUX DE CULTE, GRATUITEMENT ?

 

Continuons avec ce que la dîme n’est pas:

– Un moyen de financement de « bergers » qui dominent sur des dizaines ou des centaines de fidèles, et qui n’ont évidement aucun moyen de s’occuper sérieusement de chacune !

– Un moyen d’enrichissement personnel des loups avides, qui vous font miroiter la prospérité si vous versez dans « leur » ministère

– Un moyen de porter les pauvres: cela relève des offrandes, ou d’une « autre dîme »

ET LES PREMIERS CHRÉTIENS, QUE FAISAIENT -ILS ?

– Premièrement, ils soutenaient les ministères: nous l’avons vu, Paul le rappelle en 1Co 9 et quand il parle en 2Co 9 d’assistance aux saints, bien sûr, il parle de soutenir les pauvres, mais aussi – c’est sous-entendu – les ministères, puisque Jésus l’avait instauré comme règle. Comment ? Pourquoi auraient-ils eu envie de changer la destination de la dîme ?

ALORS, AU FINAL À QUI FAUT-IL DONNER SA DÎME ?

– Si vous avez une église locale et que vous y êtes bien nourri, à votre église locale, tout simplement !

Seulement, il y a un hic ! Votre église locale finance-t-elle des docteurs qui vous donnent autre chose que du lait spirituel ou devez-vous payer en sus des cours bibliques ou des écoles bibliques ? La dîme sert aussi à cela, donc une partie de la dîme doit partir là !

Votre église locale vous demande-t-elle en sus des offrandes pour les évangélistes, les prophètes ou les apôtres qui passent ? Cela devrait être prélevé sur la dîme que reçoit l’Église: intégralement, la dîme de la dîme. Ce qui n’exclut pas des offrandes de reconnaissance de la part de ceux qui ont été guéris, délivrés…

Rappelons-nous les dix lépreux. Ils donnaient certainement leur dîme (probablement bien faible) ! Une fois guéris, sur ordre de Jésus, ils retournent aux temple, pour un rituel que la loi Mosaïque ordonnait (Lév 13 et 14) et qui incluait des offrandes sauf si la personne était sans ressource (Lév 14:32). Et Jésus s’étonne ensuite que seul un lépreux sur 10 revienne le voir pour exprimer sa reconnaissance (pas forcément en argent, surtout s’ils n’avaient rien ! Mais au moins en paroles et peut-être en actes !).

Êtes-vous obligé de courir partout dans des séminaires où vous allez donner beaucoup pour la guérison, la délivrance et recevoir une nourriture plus abondante que celle que votre église locale vous donne ? Votre dîme, en ce cas, doit aussi servir à cela ! On pourrait ajouter aujourd’hui tous les moyens qui vous permettent d’accéder à une bonne nourriture, notamment internet: il y a des blogs ou des sites dont vous pouvez estimer qu’ils vous nourrissent vraiment, et que de fait, c’est eux qui vous donnent de la nourriture fraîche quotidienne !

Avez-vous à cœur de porter des ministères ou œuvres missionnaires parce que vous savez qu’aucune église locale ne les soutient, et que la vôtre n’en soutient aucun ? Prélevez une partie de votre dîme pour cette destination ! Car cela fait partie, justement, de la mission de l’Église. Antioche soutenait le ministère de Paul et de Barnabas ainsi ! C’est donc juste !

Et les frais de l’église, du bâtiment, du chauffage… ? Cela relève des offrandes. Et si l’église locale fait des dépenses disproportionnées à ses besoins réels, ou déraisonnables, ce n’est pas votre affaire…

Et les pauvres ? Cela relève des offrandes, mais par la dîme de la troisième année, Dieu démontrait que l’équivalent du tiers d’une dîme, c’est une bonne base …

Donc, si vous avez le Saint-Esprit, vous vous mettez à part hors de toute pression, et vous demandez au Seigneur où quand et comment vous devez verser la dîme, et à qui. Rien ne vous interdit de la fractionner !

Et si vous n’avez pas le temps de consulter le Seigneur, donnez à votre église locale, et c’est elle qui devra rendre compte devant le Seigneur de la manière dont elle l’utilise !

Personnellement, je pense que tout le système ecclésial actuel, qui n’a rien de biblique, va s’effondrer ! Dieu lève une nouvelle Église, des gens qui vivront vraiment par la foi, quelle que soit la place qu’ils ont dans le corps: pour soutenir ou pour diriger, enseigner, combattre, guérir, évangéliser, etc. La moisson est grande et il y a peu d’ouvriers.

Et je veux terminer par un mot pour tous ceux que le Seigneur appelle dans son service, mais qui, par crainte de ne pouvoir survivre, hésitent à lâcher leur travail séculier, à « brûler leur charrue ». Je suis entourée en ce moment de chrétiens engagés, qui se trouvent dans cette situation. Et ce que je constate partout, c’est que pour les contraindre à « lâcher » leurs sécurités, toutes leurs affaires vont mal. Car Dieu, par amour pour eux, leur ferme toutes les portes. C’en est presque surréaliste.

Oui, la plupart ont rechigné à entrer dans l’appel de Dieu, en se demandant comment ils allaient survivre. Alors, le Seigneur les fait passer dans l’entonnoir, pour qu’ils lâchent tout, de gré ou de force. Un peu comme Jonas, qui lui, était récalcitrant car il pensait finir comme sandwich dans la gueule d’un lion, ou dans une citerne, s’il obéissait à Dieu !

Aujourd’hui, les temps sont très courts, et Dieu est pressant !

Je vous dis, si vous êtes dans cette situation, et que vous ne comprenez pas pourquoi : LÂCHEZ PRISE, SUIVEZ LE SEIGNEUR, OBÉISSEZ-LUI ! Et NE CRAIGNEZ PAS ! Même les les hommes ne sont pas fidèles, Dieu, Lui, est fidèle: Il est le Tout-Puissant, Il ne nous lâche jamais la main , et comme Il l’a promis, Il pourvoit à tous nos besoins …

Les chrétiens ne sont pas fidèles dans leur dîme ? Ils les donnent n’importe où, y compris à des hommes qui les exploitent sans jamais rien faire pour eux ?

Aucune importance, c’est LEUR problème, pas le VÔTRE. Ne vous occupez pas de la manière dont vous vivrez:

Mat 6:31 Ne vous inquiétez donc point, et ne dites pas : Que mangerons-nous ? que boirons-nous ? de quoi serons-nous vêtus ? 6:32 Car toutes ces choses, ce sont les païens qui les recherchent. Votre Père céleste sait que vous en avez besoin. 6:33 Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. 6:34 Ne vous inquiétez donc pas du lendemain ; car le lendemain aura soin de lui-même. À chaque jour suffit sa peine.

Je l’ai mis en pratique, et j’ai vu la main de mon Dieu, avec puissance, s’occuper de mes besoins, jour après jour. Car s’il est bien des chrétiens non fidèles, il en est d’autres généreux, fidèles, à l’écoute de Dieu, qui ont soif de vérité et qui ont aussi le cœur reconnaissant.

Et si vous êtes de ceux à qui on a dit que la dîme, c’était quasiment une malédiction, je dis: n’écoutez pas ces menteurs qui se mentent à eux-mêmes par cupidité, … et par manque de foi ! Priez le Seigneur d’envoyer des ouvriers dans la moisson et ouvrez votre portefeuille pour qu’ils soient plus nombreux !

Il n’y a plus de temps ….

 

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23 janvier 2011.

Le Seigneur m’a montré des choses nouvelles dans sa parole, au sujet de la dîme… même si elle ne pouvait pas encore s’appeler « dîme », sans doute parce que le système décimal n’était pas encore inventé, ni la monnaie !

Nous nous souvenons que partout, il est écrit que la dîme est due À DIEU, même si ce sont des hommes qui la perçoivent, et les « Lévites » (ou dans le NT les ministère mis à part par Dieu pour enseigner son peuple et le conduire à maturité spirituelle et dans l’unité de la foi) qui doivent en vivre.

Qui, le premier, a donné une offrande à Dieu, une offrande « QUI LUI SOIT AGRÉABLE » ? C’est Abel.

Genèse 4:3 Au bout de quelque temps, Caïn fit à l’Éternel une offrande des fruits de la terre ; 4:4 et Abel, de son côté, en fit une des premiers-nés de son troupeau et de leur graisse. L’Éternel porta un regard favorable sur Abel et sur son offrande ;

Hébreux 11:4 C’est par la foi qu’Abel offrit à Dieu un sacrifice plus excellent que celui de Caïn ; c’est par elle qu’il fut déclaré juste, Dieu approuvant ses offrandes ; et c’est par elle qu’il parle encore, quoique mort…. Héb 12:24 (Vous vous êtes approchés) de Jésus qui est le médiateur de la nouvelle alliance, __et du sang de l’aspersion qui parle mieux que celui d’Abel.__

L’offrande d’Abel est une offrande PROPHÉTIQUE: Il offre un agneau sans tâche, un « premier -né ». On peut dire que la dîme qu’il offre à l’Éternel est là pour sceller son alliance avec Dieu, car Hébreux 9:22 – Et presque tout, d’après la loi, est purifié avec du sang, et sans effusion de sang il n’y a pas de pardon. Oui, Abel avait compris, contrairement à Caïn le religieux jaloux, que rien ne pouvait lui valoir le pardon de Dieu ni sa grâce, sauf le sang d’un Agneau pur et sans tâche, pour payer à sa place. Ce fut donc la première « dîme »: Une dîme prophétique, pour renouer l’alliance de Dieu avec l’homme, alliance rompue par Adam. Et cela fut, car la Parole de Dieu nous dit qu’Abel est sauvé.

Aujourd’hui, le Seigneur ne nous demande plus de sacrifice de sang: Jésus a accompli le sacrifice parfait, une fois pour toutes ! Mais la dîme est, en quelque sorte, ce geste qui nous permet de marquer notre reconnaissance à Dieu pour le sang qu’Il a versé, mais aussi de renouveler notre propre alliance avec Lui. Retenons donc que la « dîme » d’Abel, le sacrifice d’un des premiers-nés de son troupeau, c’est un acte PROPHÉTIQUE de l’Alliance DE LA GR CE PAR LA FOI, une alliance que Dieu avait déjà préparée pour ceux qui avaient, déjà, la foi en Christ : prophétiquement, ils ont vu de loin « l’opprobre de Christ » (Héb 11:26). Abel avait la foi: il connaissait son Dieu. Pas Caïn qui a cru pouvoir mériter son ciel par ses propres efforts !… Nous pouvons d’ailleurs voir le parallèle avec Abraham mettant son premier né (Isaac) sur l’autel, par la foi, mais Dieu a pourvu en remplaçant ce premier-né par un bélier (Gen 22): rien ne pouvait remplacer le sang de l’Agneau divin, pas même son fils premier-né !…

PUIS NOÉ…

Oui, le cœur de l’homme était si mauvais que Dieu a dû se résoudre à anéantir toutes les créatures qu’il avait Lui-même mis sur terre, une terre alors maudite, et qui ne portait que des ronces et des épines… maudite à cause du péché d’Adam ! La « dîme d’Abel », ce « sacrifice qui parle encore », n’avait pas été suffisant pour ôter la malédiction qui touchait le sol terrestre… Cela a dû contribuer à exacerber la méchanceté du cœur de l’homme… exactement comme aujourd’hui !

Genèse 6:5 L’Éternel vit que la méchanceté des hommes était grande sur la terre, et que toutes les pensées de leur cœur se portaient chaque jour uniquement vers le mal. 6:6 L’Éternel se repentit d’avoir fait l’homme sur la terre, et il fut affligé en son cœur. 6:7 Et l’Éternel dit : J’exterminerai de la face de la terre l’homme que j’ai créé, depuis l’homme jusqu’au bétail, aux reptiles, et aux oiseaux du ciel ; car je me repens de les avoir faits.

Nous connaissons la suite. Le déluge

Genèse 6:8 Mais Noé trouva grâce aux yeux de l’Éternel.

Oui, Noé connaissait son Créateur, et comme son ancêtre Hénoch, enlevé directement au ciel, il « marchait avec Dieu » !

Le déluge survient, les mois passent, Noé attend un signe pour savoir s’il peut sortir de l’arche…Et voici un signe précurseur !

Gen 8:10 Il attendit encore sept autres jours, et il lâcha de nouveau la colombe hors de l’arche. 8:11 La colombe revint à lui sur le soir ; et voici, une feuille d’olivier arrachée était dans son bec. Noé connut ainsi que les eaux avaient diminué sur la terre.

Ouah ! Une feuille d’OLIVIER !

Le premier signe que Dieu envoie, c’est une feuille d’olivier, et l’olivier symbolise Israël… qui n’allait apparaître que des siècles plus tard ! Dieu, prophétiquement, et à travers Noé, annonçait déjà qu’il allait mettre à part un peuple qui, un jour, serait porteur du salut de tous les humains: « Le salut vient des Juifs » (Jn 4:22)

Mais Noé comprend que, lui aussi, doit apporter quelque chose à Dieu, dès qu’il retrouve, enfin, la terre ferme ! Quelque chose qui lui coûte !

Genèse 8:20 Noé bâtit un autel à l’Éternel ; il prit de toutes les bêtes pures et de tous les oiseaux purs, et il offrit des holocaustes sur l’autel. 8:21 L’Éternel sentit une odeur agréable, et l’Éternel dit en son coeur : Je ne maudirai plus la terre, à cause de l’homme, parce que les pensées du coeur de l’homme sont mauvaises dès sa jeunesse ; et je ne frapperai plus tout ce qui est vivant, comme je l’ai fait. 8:22 Tant que la terre subsistera, les semailles et la moisson, le froid et la chaleur, l’été et l’hiver, le jour et la nuit ne cesseront point.

Oui, Noé a pris ce qu’il y avait de meilleur parmi les animaux que Dieu lui avait donnés pour les offrir à Dieu ! Des animaux qui vont désormais servir pour sa nourriture ! (Gen 9:3).

Et le résultat est SPECTACULAIRE: c’est la malédiction qui pesait sur la terre qui est ôté pour tous les temps !

Nous en sommes encore les bénéficiaires !

la « dîme » de Noé, une dîme de reconnaissance d’avoir été sauvé, a permis qu’une grande et terrible malédiction soit ôtée !

Oui, nos dîmes données avec fidélité peuvent aussi ÔTER LES MALÉDICTIONS !

Et ceci nous est confirmé en Malachie 3, livre charnière entre l’Ancien et le Nouveau Testament :

3:9 Vous êtes frappés par la malédiction, Et vous me trompez, La nation tout entière ! 3:10 Apportez à la maison du trésor toutes les dîmes, Afin qu’il y ait de la nourriture dans ma maison ; Mettez-moi de la sorte à l’épreuve, Dit l’Éternel des armées. Et vous verrez si je n’ouvre pas pour vous les écluses des cieux, Si je ne répands pas sur vous la bénédiction en abondance. 3:11 Pour vous je menacerai celui qui dévore, Et il ne vous détruira pas les fruits de la terre, Et la vigne ne sera pas stérile dans vos campagnes, Dit l’Éternel des armées.

Nourriture pour qui ? Pour ceux chargés d’enseigner le peuple dans la Parole de Dieu !!!!

Et Dieu va, après cette offrande de Noé, confirmer son alliance par un signe extraordinaire !

Genèse 9:8 Dieu parla encore à Noé et à ses fils avec lui, en disant : 9:9 Voici, j’établis mon alliance avec vous et avec votre postérité après vous ; 9:10 avec tous les êtres vivants qui sont avec vous, tant les oiseaux que le bétail et tous les animaux de la terre, soit avec tous ceux qui sont sortis de l’arche, soit avec tous les animaux de la terre. 9:11 J’établis mon alliance avec vous : aucune chair ne sera plus exterminée par les eaux du déluge, et il n’y aura plus de déluge pour détruire la terre. 9:12 Et Dieu dit : C’est ici le signe de l’alliance que j’établis entre moi et vous, et tous les êtres vivants qui sont avec vous, pour les générations à toujours : 9:13 j’ai placé mon arc dans la nue, et il servira de signe d’alliance entre moi et la terre. 9:14 Quand j’aurai rassemblé des nuages au-dessus de la terre, l’arc paraîtra dans la nue ; 9:15 et je me souviendrai de mon alliance entre moi et vous, et tous les êtres vivants, de toute chair, et les eaux ne deviendront plus un déluge pour détruire toute chair. 9:16 L’arc sera dans la nue ; et je le regarderai, pour me souvenir de l’alliance perpétuelle entre Dieu et tous les êtres vivants, de toute chair qui est sur la terre. 9:17 Et Dieu dit à Noé : Tel est le signe de l’alliance que j’établis entre moi et toute chair qui est sur la terre.

NOUS AVONS DONC VU SIX BONNES RAISONS DE DONNER SA DÎME:

Dans l’ordre:

– Pour renouer l’alliance perdue avec Dieu (Abel)- Aujourd’hui, pour cette Alliance, c’est Christ, notre Agneau. Mais cela ne supprime pas notre part, notre dîme, nous l’avons vu, car cette dîme est une source de bénédiction.

– Pour ôter la malédiction de mort et de disette (Noé)

– Parce que c’est une démonstration de foi dans le Messie qui doit venir (Abraham) (remarquons que le geste d’Abel allait dans le même sens)

– Par reconnaissance que tout nous vient de Dieu (Jacob-Israël)

– Par obéissance et pour recevoir en échange une nourriture spirituelle venant de Dieu (Moïse)

– Par amour pour Dieu et par amour les frères qui enseignent, donc par amour pour les perdus… et pour soi-même (Jésus et Paul)

Six ? Ce n’est pas un chiffre « divin », cela…

Alors, lisons Esaïe 66, dans sa dernière partie, qui annonce le millénium

66:18 Je connais leurs œuvres et leurs pensées. Le temps est venu de rassembler toutes les nations Et toutes les langues ; Elles viendront et verront ma gloire. 66:19 Je mettrai un signe parmi elles, Et j’enverrai leurs réchappés vers les nations, À Tarsis, à Pul et à Lud, qui tirent de l’arc, À Tubal et à Javan, Aux îles lointaines, Qui jamais n’ont entendu parler de moi, Et qui n’ont pas vu ma gloire ; Et ils publieront ma gloire parmi les nations. 66:20 Ils amèneront tous vos frères du milieu de toutes les nations, En offrande à l’Éternel, Sur des chevaux, des chars et des litières, Sur des mulets et des dromadaires, À ma montagne sainte, À Jérusalem, dit l’Éternel, Comme les enfants d’Israël apportent leur offrande, Dans un vase pur, À la maison de l’Éternel. 66:21 Et je prendrai aussi parmi eux Des sacrificateurs, des Lévites, dit l’Éternel. 66:22 Car, comme les nouveaux cieux Et la nouvelle terre que je vais créer Subsisteront devant moi, dit l’Éternel, Ainsi subsisteront votre postérité et votre nom. 66:23 À chaque nouvelle lune et à chaque sabbat, Toute chair viendra se prosterner devant moi, dit l’Éternel. 66:24 Et quand on sortira, on verra Les cadavres des hommes qui se sont rebellés contre moi ; Car leur ver ne mourra point, et leur feu ne s’éteindra point ; Et ils seront pour toute chair un objet d’horreur.

Ouah, oui, toutes les nations viendront, durant le millénium, à Jérusalem. Et elles apporteront une offrande. Une offrande faite D’HOMMES (il est probable que toute monnaie aura disparu !). Quels hommes ? Des sacrificateurs et des Lévites ! Donc, encore et encore, des hommes mis à part par Dieu pour enseigner le peuple.

Dix pour cent de la population ? Ou un douzième ?

Matthieu 24:35 Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point.

Marc 13:31 Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point.

Luc 21:33Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point.

Il n’y a, au fond, que dans la Jérusalem céleste que nous n’auront plus besoin d’être enseignés dans la Parole de Dieu par des hommes que Dieu aura choisi et mis à part ? Ils ne sont pas parfait ? Non, mais la Parole de Dieu est parfaite…

Alors, sachons discerner ceux qui la prodiguent avec intégrité, et ceux qui la tordent pour s’enrichir eux-mêmes. C’est là que doit s’exercer notre discernement. Mais si nous retenons notre dîme, non seulement nous volons Dieu, mais, ô combien nous nous volons surtout nous-mêmes !

 

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Conseils d’un Berger pour Tondre le Peuple