»  Car c’est du dedans, c’est du cœur des hommes, que sortent les mauvaises pensées, les adultères, les impudicités, les meurtres, les vols, les cupidités, les méchancetés, la fraude, le dérèglement, le regard envieux, la calomnie, l’orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans, et souillent l’homme   » (Marc 7.21/23).

Le cœur, mentionné au verset 21, constitue la totalité de l’intellect, des émotions, des désirs, de la volonté. Un cœur impur corrompt les pensées, les sentiments, les paroles, les actions, de la personne concernée.

> Les religieux pensaient que ce qui souillait les hommes, c’était le fait qu’ils n’observaient pas certaines règles religieuses. Leur perception de la pureté pouvait se résumer en une accumulation de pratiques visibles : lavez-vous les mains, payez votre dîme, récitez des psaumes, portez des habits avec des franges, priez debout, jeûnez trois fois par semaine, etc. !

Jésus nous rappelle que le mal n’est pas éradiqué par une accumulation de gestes visibles. Le mal est en nous, et si la source est polluée, toutes les pratiques du monde religieux ne peuvent purifier la source. Jésus démontre que nous avons besoin d’un cœur neuf ; nous avons besoin que la source soit purifiée.

> Les meilleures règles religieuses ne peuvent transformer l’homme de l’intérieur. Elles ne peuvent que donner une apparence de sainteté, mais elles ne créent pas la sainteté. Seule la puissance de la grâce, agissante par le moyen de la foi en celui qui croit au sacrifice de Christ, a ce pouvoir de transformer le cœur de l’homme. Par cette grâce, votre intellect, vos émotions, vos sentiments, vos paroles, vos actions… sont complètement régénérés à  la source.

Ne jetons pas la pierre aux pharisiens, auxquels Jésus s’adresse. Chacun doit réfléchir sur ses propres traditions, derrière lesquelles il se réfugie, cachant le mal qui est au fond de son cœur. Vous pouvez dénoncer les traditions qui existent dans d’autres mouvements religieux, et fermer les yeux sur vos propres traditions. Vous pouvez chanter sans frapper des mains, ou en frappant des mains, chanter debout ou assis. Vous pouvez porter tel ou tel vêtement qui convient lorsqu’on va à  l’église : costume, cravate, chapeau, voile… Vous pouvez avoir les cheveux longs ou courts, la barbe épaisse ou rasée… Vous pouvez apprécier tel ou tel style de chant, telle ou telle forme liturgique concernant la cène, la prédication, le baptême, l’imposition des mains… Ce ne sont pas ces formes, quelles qu’elles soient, qui détruiront le mal à  la racine. Le remède est ailleurs !

Un conseil pour ce jour :

Posez le fondement de la croix comme base de la grâce de Dieu dans votre vie, et cette grâce va traiter le mal à  sa source.

Paul Calzada