Le premier anniversaire de l’élection de Donald Trump à  la présidence des États-Unis a été l’occasion pour la quasi-totalité des journalistes français de continuer leur recours intensif à  la désinformation.

Ils disent que Trump n’a rien fait, qu’il est nul, davantage que médiocre, etc.

 

Inutile de leur dire que, malgré l’hostilité et les obstacles dressés par les démocrates, l’establishment républicain, CNN, le Washington Post et le New York Times, malgré les agents de la gauche nommés par Obama à  des fins de subversion et constituant « l’État profond », Donald Trump a d’ores et déjà  immensément accompli, tant en termes de retour à  l’emploi, aux investissements et à  la liberté économique qu’en termes de remise en place d’un ordre du monde profondément mis à  mal pendant huit ans, avec des conséquences particulièrement lourdes en matière de terrorisme en Europe : ils sont volontairement aveugles face à  la réalité et délibérément imperméables aux faits. Inutile de leur dire que Donald Trump a une vision acérée de ce qu’il veut faire, et avance.

Mon livre, La Révolution Trump ne fait que commencer* est le seul livre disponible et rétablissant la vérité: j’ai eu beaucoup de mal à  le faire publier. Il a été envoyé à  toutes les salles de rédaction, où il a sans doute été mis à  la poubelle immédiatement. Je n’ai été et ne serai invité sur aucune chaîne de télévision pour en parler. Bien que Donald Trump ait tenu à  Séoul en Corée du Sud un discours d’une importance historique majeure, je n’ai trouvé nulle part en langue française mention de ce discours, sur lequel je reviendrai. Donald Trump avait prononcé un autre discours très important il y a quelques mois à  Varsovie, et ce discours avait lui-même été passé sous silence en France.

Le recours par les journalistes français à  une désinformation totale, et de type totalitaire, concernant Donald Trump n’est pas nouveau.

Dès le moment où Donald Trump s’est porté candidat à  la présidence, les journalistes français ont immédiatement commencé à  afficher leur haine.

Au fur et à  mesure que la campagne s’est déroulée, leur haine s’est accentuée et a pu prendre des accents d’incitation au meurtre.

Depuis que Donald Trump est Président, cela n’a pas cessé.

Cela s’explique par le fait que les journalistes français appartiennent quasiment tous à  une gauche dogmatique, conformiste et paresseuse, et recopient en général très docilement, sans un milligramme de réflexion, le pire de la presse de gauche américaine, et il suffit en général de lire celle-ci pour savoir que quelques heures plus tard, on retrouvera exactement la même chose en France, souvent mot pour mot.

Cela s’explique aussi par le fait que les journalistes français ont littéralement adoré Barack Obama, sans doute parce qu’il était islamo-gauchiste, anti-américain et résolument destructeur (je soupçonne certains d’entre eux d’avoir acheté des cierges à  l’effigie de Barack Obama comme il s’en vendait en 2008 à  Manhattan, et d’avoir prié devant les cierges le soir avant d’aller dormir).

Cela s’explique par le fait qu’ils voulaient l’élection de Hillary Clinton aux fins qu’elle parachève le désastre Obama (leur dépit le soir du 8 novembre 2016 était évident). Une candidate de gauche, crapuleuse, corrompue jusqu’à  la moelle des os, vendue à  toutes les puissances anti-américaine imaginables ne pouvait que les faire saliver d’envie.

Mais il y a davantage.

Je pense que le fait que Donald Trump soit très riche, soit un homme d’affaires qui a réussi et se soit affiché comme un conservateur n’hésitant pas à  braver le politiquement correct a joué un rôle essentiel: s’il avait été, au moins, un conservateur discret, presque honteux d’être conservateur et à  s’excuser de n’être pas de gauche, et s’il n’avait pas bravé le politiquement correct, beaucoup lui aurait été pardonné.

Je pense qu’en battant Hillary Clinton, et en l’empêchant ainsi de nuire davantage, il a commis, aux yeux des journalistes français, une forme de sacrilège absolu.

Je pense qu’en ayant déjà  défait une large part de ce qu’avait fait Obama, et en ayant commencé à  refaire pleinement des États-Unis la première puissance du monde, il a ajouté du sacrilège au sacrilège. (Les journalistes français souhaitent visiblement, à  de très rares exceptions près, que les États-Unis déclinent, et que la dictature néo-communiste chinoise et les autocraties qui prennent place dans son sillage fassent chuter les États-Unis, et ils étaient heureux de ce qu’avait fait Obama dans cette direction, ils étaient visiblement heureux de la montée en puissance sur la planète des forces du djihad sous Obama).

De surcroît, si le pire de la presse de gauche américaine inclut tout ce qui se retrouve sous la plume des journalistes français, la presse de gauche américaine est contrebalancée par l’existence aux États-Unis de médias conservateurs qui n’ont aucun équivalent en France où il n’y a pas de chaîne de télévision telle que Fox News, pas de commentateurs radiophoniques tels que Rush Limbaugh, pas de sites d’information ayant l’impact de Frontpage Magazine ou de Breitbart, même si Dreuz tend vers ce but. Les journalistes français sont en situation hégémonique, et n’ont dès lors aucune retenue.

Le résultat est que l’essentiel de la population française imagine sérieusement que Donald Trump ne fait rien et est tout, strictement tout, ce que les journalistes français disent de lui: ce qui expliqué que plus de 90 pour cent des Français ont des opinions négatives le concernant (il est étonnant que ce ne soit pas 120 ou 130 pour cent).

Cela pourrait, en soi n’être pas très grave.

Les Français ne peuvent pas voter aux États-Unis. Fort heureusement.

Et la haine de Trump instillée dans les têtes pourrait, en soi, prendre place dans le long catalogue des stéréotypes qui constituent l’anti-américanisme français et le mépris bilieux que les gens de gauche peuvent exprimer vis-à -vis de quiconque ne pense pas comme eux.

Mais la haine instillée est très grave pour d’autres raisons.

Elle s’accompagne en effet de désinformation concernant les positions géopolitiques de l’administration Trump, et cela conduit les Français à  imaginer que dans la confrontation entre Trump et Kim Jong Un ou entre Trump et l’Iran, c’est Trump l’agresseur belliciste.

Cela les conduit à  s’aveugler sur le danger immense incarné par l’armement nucléaire nord-coréen et par les ambitions hégémoniques de l’Iran.

Cela les conduit à  accepter sans s’insurger que la France et d’autres pays d’Europe commercent avec l’Iran et lui vendent la célèbre corde qui servira à  les pendre.

Cela les conduit à  considérer comme normal, entre autres, qu’Emmanuel Macron envisage de se rendre à  Téhéran en visite officielle, et cautionne ainsi un régime qui est le principal financier du terrorisme islamique international et qui ne cesse d’appeler à  la destruction d’Israël et de l’Occident.

Cela les conduit, plus globalement, à  ne rien comprendre au grand combat entre la liberté et l’oppression qui se poursuit sur la planète.

Cela les conduit à  ne rien comprendre non plus à  ce qui se joue en ce moment à  Washington où, sous le prétexte fallacieux de combattre une collusion totalement inexistante entre Donald Trump et la Russie, la gauche américaine fait strictement tout pour tenter de détruire l’administration Trump et pour reprendre le pouvoir, aux fins de servir des régimes tels que la République islamique d’Iran qu’ils ont déjà  si bien servis sous Barack Obama en lui offrant 1600 milliards de dollars, la République populaire de Chine, la dictature de Corée du Nord. La liste n’est pas close.

Les journalistes français ne nuisent pas, ou peu, hors de France, mais ils sont désormais des instruments d’anesthésie et de prise en main des esprits au service du pire. Et le plus grave est que ce qu’ils font a un impact sur la population française qu’ils font avancer vers ce qui suivra l’anesthésie: l’euthanasie.

Est-il encore temps d’éviter l’euthanasie? Je n’ai pas la réponse.

 

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.