Le moment est venu de parler de quelque chose qui me tient vraiment à cœur ce soir. C’est le Seigneur qui a mis ce sujet sur mon cœur parce que cela correspond à un grand besoin et un grand problème dans le corps de Christ, mais j’aurais aimé avoir toute la nuit pour en parler.

Je vais parler du couple chrétien, du couple dans le plan de Dieu, de ce que le couple représente et quel est le modèle que le Seigneur donne dans sa Parole pour le couple chrétien. Parce qu’à  mesure que je refaisais cette étude, j’avais le cœur rempli de reconnaissance devant Dieu pour voir à  quel point le Seigneur a des plans merveilleux.

Il veut nous faire entrer dans ses plans pour nous remplir de sa gloire.

Et je vois vraiment dans l’Église de Jésus un problème à ce niveau. Il y a un problème au niveau des couples chrétiens et il y a un problème au niveau des couples du monde. Mais là, les pauvres, n’ayant pas l’Esprit du Seigneur et la nouvelle naissance, ils ne peuvent pas entrer dans le plan merveilleux du Seigneur. Mais je veux parler ce soir à l’Église de Jésus-Christ. Alors bien-aimés, que vous soyez mariés ou célibataires, vous devez connaître de manière claire et précise le plan du Seigneur, le plan que le Seigneur a dans son cœur pour le couple.

Dès le départ de la création de l’homme et de la femme, le Seigneur avait un plan pour le couple et il désire que ce plan se réalise dans la vie de tous les couples chrétiens. Il y va de la gloire de Dieu, il y va de la gloire de l’Église et il y va du salut du monde.

Je pèse mes mots : il y va du salut du monde.

Si la première cellule de base que le Seigneur a créée, c’est-à -dire le couple, n’est pas dans la perfection de l’amour du Seigneur, dans l’Eglise de Jésus, je vous dis que le plan de salut pour le monde perdu ne se réalisera pas. Parce que le monde perdu regarde l’Église, et le monde perdu regarde les couples chrétiens dans l’Église. Il voit les désastres qui se passent dans le monde, dans les couples qui ne sont pas chrétiens, le taux de séparation, le taux de divorce, de drames.

Dans le monde, les gens ont besoin de l’amour du Seigneur. Il y a tant d’enfants qui ont vécu des drames dans le couple de leurs parents, tant de problèmes au niveau de ce monde perdu, tant de détresses qui durent la vie durant, que le monde a les yeux fixés sur les couples chrétiens pour voir s’il y a enfin une solution. Et nous devons avoir la conscience de nos responsabilités de Chrétiens devant le Seigneur, devant le monde et devant l’Église et nous atteler ensemble à  la tâche de manifester la gloire de Dieu dans nos couples, comme Dieu le veut, pour que nous puissions vraiment répondre aux besoins du coeur du Seigneur. Alléluia !

Nous allons voir ce que le Seigneur avait dans son coeur quand il a créé l’homme et la femme. Dieu n’a pas voulu créer un être unique, un sexe unique sur la terre. Il a voulu créer d’abord un homme. Et puis il a vu qu’il n’était pas bon que l’homme soit seul. Le pauvre, il était tout seul, dans cette belle création et le Seigneur a voulu lui donner une aide semblable à  lui-même. Il a donc créé la femme pour que l’homme et la femme s’aiment, fassent une seule chair, croissent et se multiplient pour remplir la terre d’enfants à  leur image, faits à  l’image du premier couple initial qui a été créé à la perfection, pour que la terre soit remplie de la gloire de Dieu par tous ceux qui allaient être procréés par l’homme et la femme.

Est-ce qu’on peut imaginer ce qu’aurait été la terre si le péché n’était pas rentré dans la vie du premier couple et si la terre avait été peuplée d’êtres parfaits comme Adam et Eve au début, s’il n’y avait eu ni péché, ni maladie, ni mort, ni désastres, ni rien ? Cela aurait été le paradis sur terre !

C’est vraiment ce que le Seigneur voulait dans son coeur.

On va commencer par le livre de la Genèse. Vous savez que le Seigneur est puissant pour restaurer ce qui a été détruit. Alléluia ! Et pour nous faire enfin entrer dans ses plans parfaits. Dans Genèse 2, au verset 18 : « L’Éternel Dieu dit : Il n’est pas bon que l’homme soit seul, je lui ferai une aide semblable à  lui« . Et un peu plus loin, au verset 21 :

« L’Éternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur l’homme qui s’endormit. Il prit une de ses côtes et referma la chair à  sa place. L’Éternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise de l’homme et il l’amena vers l’homme« .

Je suis sûr que Dieu devait être fier de ce qu’il venait de faire, heureux de ce qu’il venait de faire. Amen ! Alléluia ! Créer un homme et une femme parfaits et amener cette femme devant l’homme qu’il a créé !

« Et l’homme dit : Voici cette fois celle qui est os de mes os et chair de ma chair ».

Tu vois, homme, mari chrétien, comment le Seigneur te demande de considérer ta femme ? Os de tes os, chair de ta chair. On l’appellera femme parce qu’elle a été prise de l’homme. « C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère (cela ne veut pas dire qu’il les quittera en mauvais termes et qu’il se disputera avec eux. Non, il les quittera simplement. Il y a un temps où l’homme doit quitter son père et sa mère, (où les parents doivent lâcher leurs enfants) et s’attacher à  sa femme« .

S’attacher à sa femme !

Il n’est pas dit d’abord que c’est la femme qui doit s’attacher à  l’homme, c’est l’homme qui doit quitter son père et sa mère, et qui doit s’attacher à sa femme. C’est lui qui a la responsabilité première de s’attacher à sa femme. C’était ce que Dieu voulait au départ, « et ils deviendront une seule chair« .

Il y a un rapport de cause à  effet dans ces deux choses. Devenir une seule chair dans le plan de Dieu, ce n’est pas simplement avoir des relations sexuelles, c’est devenir unis, absolument unis comme Christ est uni à  l’Eglise.

Devenir une seule chair, cela veut dire que parce que l’homme s’est attaché par amour à sa femme, ils vont pouvoir vraiment être unis et former un seul corps, un seul esprit.

Il y a là  un grand mystère parce que Dieu veut cette même relation entre son Fils, Jésus-Christ et l’Epouse qu’il a préparée pour lui, qui doit être sainte, sans tache ni ride, ni rien de semblable.

Mais vous voyez que la responsabilité, Dieu la met en premier sur le mari, c’est l’homme qui doit s’attacher à sa femme. Alléluia ! Dans Genèse 3, on voit hélas le péché entrer dans le cœur de la femme et dans le cœur de l’homme. Vous savez que le péché, c’est la désobéissance à  la Parole du Seigneur, c’est la rébellion. Et avec le péché, sont entrés l’égoïsme, l’orgueil, la rébellion. L’homme et la femme ont été coupés du Seigneur et de son plan, ils sont entrés dans le plan de Satan, qui était de détruire tout ce que Dieu avait créé.

Et dans Genèse 3, il est dit, après que le péché a été consommé, que c’était un péché provoqué par le fait qu’Ève a été séduite par les paroles doucereuses du serpent. Mais aussi par la désobéissance d’Adam, qui n’a pas été séduit, mais qui lui a voulu accompagner sa femme dans le péché. La femme a été séduite, elle a proposé le fruit à son mari qui l’a mangé en connaissance de cause. Il ne voulait pas perdre sa femme, mais il a préféré sa femme au Seigneur. À cause de cela, tous les deux sont tombés dans le péché et dans la mort.

Dans Genèse 3 et au verset 15, le Seigneur annonce déjà  son plan de salut, qui devait aussi passer par la femme et la postérité de la femme.

« Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité« .

Nous savons quelle est la postérité de la femme. C’est le Seigneur Jésus-Christ qui est né d’une femme, d’une vierge, et qui est né par la puissance du Saint-Esprit dans le corps d’une femme. Il a été formé dans le corps de Marie d’une manière surnaturelle par le Saint-Esprit, pour que la postérité de la femme écrase la tête du serpent. Mais là encore, il a fallu une femme pour que le plan du Seigneur se réalise. C’est la femme qui a commencé à  pécher, et c’est par la femme que le salut est venu, par la venue du Seigneur Jésus-Christ.

« Il dit à la femme : J’augmenterai la souffrance de tes grossesses, tu enfanteras avec douleur. Tes désirs se porteront vers ton mari, mais il dominera sur toi ».

Vous voyez que dès le départ, le Seigneur montre, on va le voir en détail, que dans le couple homme-femme, le Seigneur a prévu qu’il y ait un certain type de relation qui soit entièrement fondé sur l’amour et qui soit une relation qui ressemble à celle de Christ et de son Eglise. Lorsque le péché est venu, cette relation d’amour a été brisée, c’est l’orgueil, la violence l’égoïsme et le meurtre qui sont entrés.

À partir de là, tout le plan du Seigneur a été complètement déformé. On verra aujourd’hui, je le verrai à  la fin du message avec vous, comment le Seigneur définit dans la nouvelle naissance et dans le corps de Christ les relations qui doivent exister entre mari et femme, qui sont celles qu’il avait au début dans son cœur.

En restaurant ce plan que Dieu avait dès le départ, nous allons pouvoir vraiment glorifier Dieu dans l’Église et dans ce monde.

Mais dans le monde qui nous entoure, la relation que Dieu avait dans le cœur est complètement pervertie par le péché. C’est complètement à  l’envers de ce que Dieu avait prévu. Dans Genèse 2 et au verset 24, je rappelle la fin du verset 24 : « L’homme s’attachera à sa femme et ils deviendront une seule chair« . Une seule chair, cela veut dire un seul corps. Il y a là  un mystère, parce que le Seigneur Jésus a dit lui-même : « Ils ne seront plus deux, mais un seul corps« .

Cela peut nous paraître bizarre, que deux êtres qui sont séparés physiquement puissent devenir un seul corps, mais Dieu le dit : à partir du moment où l’homme s’attache à sa femme et s’engage avec elle dans une relation d’amour, de mariage, d’engagement réciproque, il se produit une union qui pour Dieu est égale à l’unité du corps dans la chair. Ils sont aussi indissociables que les membres de ton propre corps sont indissociables. Il faut le voir comme cela.

Quand un homme s’engage dans la relation du mariage avec une femme devant le Seigneur, ou même en dehors du Seigneur s’il ne le sait pas, mais en tout cas, en tant que couples chrétiens, nous devons comprendre que cette relation est aussi indissoluble que celle des membres de ton propre corps avec le reste de ton corps. Pour Dieu, c’est cela, Jésus le dit : « Ils ne sont plus deux, mais un seul corps« . Il ne dit pas : un seul esprit. Cela va jusqu’à la relation du corps. Et cela est matérialisé dans la relation sexuelle. Il se passe, lorsqu’il y a relation sexuelle, une union du corps qui fait que le mari et la femme forment une seule chair pour Dieu. Et une relation indissoluble est conclue à ce moment-là .

C’est pour la vie; dans l’Esprit du Seigneur, c’est pour la vie. Est-ce que dans l’esprit des couples chrétiens aujourd’hui, cette vérité est profondément ancrée ? C’est pour la vie ! C’est pour la vie ! Quand on voit le taux de séparations et de divorces dans l’Église de Jésus-Christ, on peut se poser la question, vous voyez, parce que les problèmes n’ont pas été résolus par l’Esprit du Seigneur, dans l’amour du Seigneur, comme le Seigneur le veut, dans un esprit de don de soi, de sacrifice etc. Quand on n’a pas compris quel est le plan du Seigneur, on s’engage dans des relations qui n’ont plus rien à  voir avec ce plan et cela finit par des séparations, des divorces. On n’a plus rien à se dire et après un temps, on se sépare, tout en restant des Chrétiens !

Je vais d’abord voir avec vous quel est le plan idéal du Seigneur pour le couple. C’est vraiment le modèle biblique. Vous savez que la Parole est un miroir. Donc quand on voit le plan du Seigneur pour le mari et pour la femme dans le couple chrétien, on a devant soi un miroir et l’on peut se regarder dans ce miroir et comparer notre relation personnelle de couple ou de futur couple, si l’on parle à  des jeunes qui ne sont pas encore mariés. Il faut que dans les cœurs, il y ait une claire compréhension de ce que Dieu veut comme plan parfait. Quand on l’a compris, on va faire tous nos efforts pour rentrer dans ce plan et l’appliquer dans nos vies. Mais il faut d’abord le recevoir par une claire révélation du Seigneur.

Alors qu’est-ce que Dieu veut dans ce couple que Dieu a créé pour être uni pour toujours, enfin, pour toujours sur la terre, parce que dans le ciel, ce ne sera plus le même type de relation. Le Seigneur a commencé par l’homme, il a créé d’abord l’homme, donc c’est sur lui que repose la plus lourde responsabilité.

En général quand cela ne va pas dans un couple chrétien, les responsabilités sont toujours partagées, ce n’est jamais du cent pour cent d’un côté et du zéro pour cent de l’autre. Mais je n’hésite pas à dire que la plus lourde responsabilité, c’est celle que Dieu fait peser en priorité sur les épaules du mari. C’est celle-là la plus lourde. C’est lui qui est responsable en premier lieu de la bonne marche de son foyer et de son couple. C’est lui que Dieu rendra responsable en premier de la bonne marche de son couple.

Cela ne veut pas dire que la femme n’a aucune responsabilité, elle en a beaucoup. Mais la première responsabilité revient au mari. Pourquoi ? Parce qu’il a été créé le premier. Pour le Seigneur, il est le chef; chef au sens de « tête ». Rappelez-vous que chef, cela veut dire tête. Un couvre-chef, c’est un couvre tête. Donc quand Dieu a créé l’homme le premier pour en faire le mari de cette femme qu’il a créé en second, il l’a créé pour être le chef, mais un chef semblable au chef que Dieu lui-même est.

Dieu est le chef suprême. Jésus-Christ est le chef de l’Église. Jésus est le chef suprême de son Église. Donc, le modèle du mari, c’est Dieu lui-même, c’est le Seigneur Jésus lui-même. Quand on parle donc de « chef », on ne doit pas avoir à  l’esprit l’image déformée du chef que le monde a créé indépendamment du Seigneur, c’est-à -dire soit un chef tyrannique, soit un chef qui a tous les défauts des hommes, et aucune des qualités du Seigneur. Mais on doit penser, quand on parle de chef, au modèle qu’est le Seigneur Jésus-Christ.

Nous savons quel a été l’amour de Jésus pour son Eglise, quel a été le sacrifice qu’il a accompli pour elle, mais quelle est aussi la fermeté du Seigneur Jésus dans son attitude vis-à -vis de l’Église. C’est lui qui la dirige, c’est lui qui la bâtit, c’est lui qui la construit, c’est lui qui lui donne les impulsions, c’est lui qui lui donne la vie. Tel doit être le mari envers son épouse.

Commençons donc par le mari. Je vais Ephésiens 5, au verset 25 :

« Maris, aimez vos femmes« .

Vous voyez comment le Seigneur commence à  parler aux maris ! Donc, ce qu’il y avait au début, quand le Seigneur disait : « Le mari s’attachera à  sa femme« , c’est exactement cela que le Seigneur avait dans le coeur : Mari, aime ta femme de l’amour du Seigneur Jésus, de l’amour Agapé, pas de l’amour humain qui est égoïste, qui est revendicatif, qui est personnel, qui est vengeur; non, de l’amour du Seigneur Jésus. « Comme Christ a aimé l’Église et s’est livré lui-même pour elle afin de la sanctifier, après l’avoir purifiée par l’eau et la Parole, afin de faire paraître devant lui cette Eglise glorieuse, sans tache ni ride ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. C’est ainsi que les maris doivent aimer leur femme, comme leurs propres corps« .

Paul parle encore de cette relation corporelle. Cela veut dire ceci : comme ta femme est aussi étroitement unie à  toi que ton propre corps et que tu prends bien soin de ton corps, en tant qu’homme, le Seigneur te demande de prendre le même soin de ta femme. Parce qu’elle est membre de ton corps et parce qu’elle a avec toi une relation semblable à celle de l’Église envers le Seigneur. Je relis, à  partir du verset 25, en remplaçant « Christ » par « mari » et « Église » par « épouse ». Cela donne ceci : « Le mari s’est livré lui-même pour sa femme, pour la sanctifier après l’avoir purifiée par l’eau de la Parole pour la faire paraître devant lui comme une épouse glorieuse, sans tache ni ride ni rien de semblable, mais sainte et irréprochable. C’est ainsi que les maris doivent aimer leur femme« .

Vous voyez la responsabilité du mari ?

Alors, maris, je parle aux maris, comment pouvons-nous espérer faire une telle chose, si nous-mêmes nous ne sommes pas en union étroite avec le Seigneur, si nous-mêmes nous ne sommes pas saints, irréprochables, sans ride ni tache ? Est-ce que quelqu’un qui a des rides et des taches peut amener une autre personne à la perfection, alors qu’il a lui-même des rides et des taches ? C’est impossible ! Vous voyez donc la responsabilité que le Seigneur met sur les épaules du mari ?

En fait, ce que le Seigneur veut dire aux maris, c’est ceci : « Mari, commence par avoir toi, avec le Seigneur, une relation d’intimité, une relation personnelle qui fait de toi un mari saint, pur, irréprochable, sans ride ni tache. Étant dans cette situation-là , semblable à  Christ, tu vas travailler pour ton épouse, pour l’aider à  devenir sans ride ni tache, ni rien de semblable, mais sainte et irréprochable« . C’est ce que le Seigneur demande aux maris.

Quand je sens le Seigneur me parler comme cela, moi qui suis un mari, je me prosterne devant le Seigneur et je dis : « Seigneur, je me repens. Je me repens parce que bien souvent, je n’ai été absolument pas comme cela vis-à -vis de mon épouse, et je n’ai pas compris le plan que tu avais dans ton cœur. Si tu voulais que moi, j’aie avec mon épouse cette relation de soutien constant pour l’amener à  la perfection, c’est que tu voulais que j’aie avec toi cette même relation de perfection, dans ma relation avec toi : être rempli de ton Esprit Saint, de ton amour, de l’Esprit de Christ qui s’est donné pour son Épouse, son Église, et qui a été jusqu’à la mort de la croix. »

Vous savez ce que c’est, la mort de la croix pour nous ? C’est la crucifixion de la chair, c’est le renoncement à  nos intérêts personnels, c’est le renoncement à  tous notre égoïsme d’hommes personnels, c’est le renoncement à  tout ce qui fait la vie de la chair, pour dire : « Seigneur, je veux être rempli de l’esprit de sacrifice de Jésus-Christ et tout donner pour que ma femme grandisse et devienne parfaite devant toi ».

En tant que mari, je ne dois avoir en tête que cet objectif-là : « Seigneur, si tu as permis que j’aie avec mon épouse cette relation conjugale, c’est parce que dans ton coeur, tu veux te servir de moi pour l’amener à  la sanctification parfaite, à la perfection« .

Bien sûr, si une femme chrétienne a un mari qui ne correspond pas à cet idéal, un mari charnel, elle a dans sa relation personnelle avec le Seigneur Jésus la capacité d’arriver, elle, à la perfection. Mais avec tellement plus de combats, tellement plus de souffrances, tellement plus de difficultés ! Alors que le Seigneur avait mis à ses côtés un mari qui devait être un modèle selon le Seigneur pour l’aider dans la joie et dans la paix à atteindre la perfection !

Je relis la suite de ce chapitre 5 au verset 29 : « Celui qui aime sa femme s’aime lui-même car jamais personne n’a haï sa propre chair« . C’est vrai, jamais personne n’a haï sa propre chair. On prend tellement soin de soi-même ! Si tu comprends que ta femme est une partie de ta chair et de ton corps, en prenant soin de ta femme, tu prends soin aussi de toi. « Il la nourrit et en prend soin comme Christ le fait pour l’Église« .

Christ est merveilleux pour l’Église. Il bâtit l’Église, il la nourrit, il l’a baptise de son Esprit, il pourvoit à  ses besoins, il répond à  ses cris, il est toujours présent, chaque jour jusqu’à  la fin du monde. Il est la tête de l’Eglise qui est son corps, de même que le mari est la tête de son couple et de son foyer.

C’est ainsi que je dois aimer ma femme, je dois la nourrir et en prendre soin. Vous voyez que dans le modèle biblique la responsabilité de nourrir sa femme et d’en prendre soin repose sur les épaules du mari. Et cela va à  la fois de la nourriture matérielle, pourvoir aux besoins matériels, financiers etc…, de sa femme, jusqu’à  la nourriture de l’âme, c’est-à -dire l’amour que je peux lui donner, la compréhension, le caractère de Christ que je manifeste envers elle. Cela passe aussi par la nourriture spirituelle, parce que le mari est le chef spirituel de son foyer. Cela passe par le fait de l’aider à  comprendre la Parole, de prier, d’intercéder pour elle, pour qu’elle grandisse dans le Seigneur. C’est un travail de sacrificateur devant le Seigneur. Le mari la nourrit et en prend soin dans tous les domaines de l’esprit, de l’âme et du corps. Est-ce que je fais cela en tant que mari ? Est-ce que tu fais cela en tant que mari, Chrétien qui m’entend ? Est-ce que tu nourris ta femme ? Est-ce que tu en prends soin comme tu prends soin de ton propre corps ? Est-ce que tu la nourris quand elle a faim ? Quand elle a faim de tendresse, quand elle a faim de compréhension, quand elle a faim d’amour, quand elle a faim d’écoute, simplement, est-ce que tu la nourris ? Est-ce que tu réponds à  son besoin ? Est-ce que tu es capable même de discerner quand il y a ce besoin ?

« Comme Christ le fait pour l’Église parce que nous sommes membres de son corps étant de sa chair et de ses os« .

J’ai eu l’occasion d’attirer votre attention sur ce verset : nous sommes membres de la chair et des os de Christ en tant que chrétiens nés de nouveau, membres de l’Église de Jésus. Il y a avec Jésus-Christ une relation de chair et d’os entre lui et nous qui est exactement la même que la relation de chair et d’os entre maris et femmes.

« C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à  sa femme et les deux deviendront une seule chair. Ce mystère est grand ».

Mais Dieu révèle ses mystères à son Eglise. « Je dis cela par rapport à Christ et à l’Église ». Donc, vous voyez que chaque fois qu’il y a un problème dans un couple, c’est un problème entre l’Église et le Seigneur. Toute mauvaise relation au sein d’un couple, c’est une mauvaise relation entre le Seigneur et son Église, parce qu’il y a exactement la même relation entre Christ et l’Église. Christ est l’Epoux, le mari, et l’Église est son Épouse. Il a voulu reproduire au niveau du couple le même type de relation.

Vous voyez à quel point la construction de l’Église commence par le couple ? La construction de l’Eglise commence par le couple ! Il faut qu’on ait cette vérité bien plantée dans notre esprit, en tant que mari et femme.

N’essayons pas de courir la terre pour évangéliser le monde et amener des âmes à Christ, si notre foyer n’est pas droit devant Dieu, en tant que foyer chrétien, je parle. Commençons par le début ! Je préfèrerais qu’on arrête toute évangélisation, tout témoignage personnel, quoi que ce soit envers ceux du monde, et qu’on passe le temps nécessaire à régler, à nous repentir de nos problèmes de couples.

Cela ne doit pas prendre des années pour se repentir, cela ne doit pas prendre des années ! Pour moi, c’est une abomination de voir un couple chrétien qui ne va pas, qui n’a pas réglé ses problèmes devant Dieu dans la repentance et dans l’amour du Seigneur.

C’est une abomination que de voir ces couples oser aller à  l’Eglise, chanter des cantiques, évangéliser, attirer des âmes au Seigneur, alors que ce que le Seigneur leur demande en premier n’a pas été réglé au sein du couple !

C’est un contre témoignage parfait que nous donnons au monde et que nous donnons à  l’Église.

Attention, je ne veux pas dire qu’il faut absolument être parfait dans le couple pour commencer à  faire quelque chose en dehors, mais je dis simplement : il faut nous repentir des choses qui ne vont pas ! C’est la base du cheminement vers la perfection. Si nous voyons manifestement qu’il y a des choses qui ne vont pas dans notre relation de couple, le Seigneur nous demande de nous en repentir l’un devant l’autre et devant le Seigneur, et de crier à  lui pour qu’il nous remplisse de son esprit et de son amour en continuant à  cheminer jusqu’à  la perfection du modèle chrétien. « Un grand mystère » ! Révèle-nous, Seigneur, ce mystère du Christ et de l’Église, de l’Epoux et de l’Epouse !

Je relis dans 1 Corinthiens 6 le verset 15 :

« Ne savez-vous pas que vos corps sont des membres de Christ » ?

Nos corps sont des membres de Christ, comme ta femme est membre de ton corps. « Prendrai je donc des membres de Christ pour en faire les membres d’une prostituée » ? Paul parlait à  des chrétiens qui osaient aller fréquenter les prostituées ou aller forniquer à l’extérieur de leur couple. « Loin de là  ! Ne savez-vous pas que celui qui s’attache à  la prostituée est un seul corps avec elle, car il est dit : Les deux deviendront une seule chair« .

Vous voyez que Dieu réserve la relation sexuelle uniquement au mari et à son épouse, parce que c’est dans cette relation qu’ils deviennent vraiment une seule chair.

S’il y a fornication à  l’extérieur du mariage, il y a formation d’une seule chair en dehors de la volonté de Dieu, et c’est une abomination pour Dieu. Il réserve ce type de relation au mariage. « Mais celui qui s’attache au Seigneur est avec lui un seul esprit« . Je forme un seul corps avec le Seigneur, un seul esprit avec le Seigneur, quand je m’attache à  lui. « Fuyez l’impudicité. Quelque autre péché qu’un homme commette, ce péché est hors du corps« .

Écoutez bien ceci ! Souvent on me l’a reproché, on m’a dit : « Oh, toi Henri, tu mets trop l’accent sur l’adultère etc. Tu considères que c’est trop grave, plus grave que d’autres péchés, mais les autres péchés sont aussi graves, le vol, le mensonge » etc. Bien sûr, pour Dieu, tous les péchés sont graves. Mais le Seigneur lui-même dit que la fornication et l’adultère sont des péchés plus graves que les autres. Il explique pourquoi. Il dit : « Quelque autre péché qu’un homme commette, ce péché est hors de son corps ». Cela veut dire que tous les autres péchés que l’adultère et la fornication sont hors du corps.

Tandis que l’adultère et la fornication sont des péchés dans le corps et c’est cela qui brise la relation de corps entre mari et femme, directement.

Bien sûr, Jésus dira aussi : « Cela commence dans le cœur. Si tu convoites une femme dans ton cœur, tu as déjà  commis l’adultère« . Mais cela n’a pas encore été consommé dans la chair. Il y a eu bien un péché d’adultère, mais il n’a pas été consommé dans la relation qui établit une seule chair. Tandis que lorsque l’adultère est consommé, ou la fornication, en dehors du lien du mariage, celui qui se livre à l’impudicité, donc à une relation sexuelle en dehors du mariage, pèche contre son propre corps. Cela ajoute au péché une dimension supplémentaire. Pourquoi ? Paul parle à  des Chrétiens.

« Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous et que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez pas à  vous-même ? Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit ».

Est-ce qu’on peut imaginer ce que cela représente pour le Saint-Esprit, qui habite dans un corps, de voir son enfant en train de commettre l’adultère et la fornication dans son corps, qui est le temple de l’Esprit ? Dieu qui est là  par son Esprit, présent dans ce corps, est obligé de subir cette abomination qui est l’adultère et le péché dans le corps, dans un autre corps l, sous ses yeux ! Dans ce même corps dont il est le temple ! Il faut que le Seigneur nous montre à  quel point c’est abominable ! Tout péché est grave pour le Seigneur, mais celui-là  dépasse les bornes, parce qu’il viole directement le plan initial de Dieu, d’unir dans la chair un homme et une femme. Dieu voulait se manifestait dans ce saint temple.

Dieu prend la peine aujourd’hui de venir dans le temple du corps de l’homme, dans le temple du corps de la femme. C’est une raison supplémentaire de rester unis, corps, chair, âme et esprit, pour que vraiment le Seigneur soit glorifié dans cette relation. Et les Chrétiens qui n’ont pas été enseignés dans ce domaine, qui ne règlent pas leurs problèmes de couple et qui divorcent et se remarient, en fait, vous voyez qu’il se passe à  ce moment-là  quelque chose qui déshonore au plus haut point le Seigneur. Aucun péché, sauf le péché contre le Saint-Esprit, n’est un péché impardonnable.

Donc, quand j’enseigne ces choses, je ne les enseigne pas dans un esprit de jugement. Il y a tellement de situations difficiles dans des couples qui arrivent du monde, avec des problèmes inextricables, qui entrent dans le salut et dans le corps de Christ avec un passé déjà  bien lourd et bien chargé ! Ils ne sont pas enseignés dans la vérité du Seigneur, et ils entrent dans des relations que le Seigneur n’a pas voulues.

Mais nous avons un Dieu miséricordieux et compatissant. Si nous avons conscience de ce que le Seigneur nous révèle, de son plan et si nous apportons nos péchés au Seigneur en disant : « Seigneur, tu vois, je suis complètement passé à  côté, je ne savais pas, j’étais dans l’ignorance, dans l’incrédulité. Quand j’étais dans le monde, comment voulais-tu que je sache ? Et puis quand j’étais dans ton Église, on ne m’a pas enseigné dans la vérité. On m’a conseillé même de divorcer, on m’a conseillé de changer de partenaire et, Seigneur, et moi, j’ai reçu cela et je n’ai pas passé un temps suffisant pour connaître ta volonté. Seigneur, je te demande pardon« .

Le Seigneur donne son pardon. Le Seigneur est capable de restaurer ce qui a été brisé et de nous faire entrer dans ce qu’il a prévu pour restaurer son plan initial.

Donc, quand je prêche, ne prenez pas ce qui est dit de ma part comme un jugement contre vous, si vous êtes divorcés, remariés ou si vous avez eu des problèmes de ce genre dans votre existence passée. Mais prenez simplement ce que je dis comme un exposé de la volonté parfaite du Seigneur, pour pouvoir nous comparer à  ce modèle parfait et nous efforcer d’y entrer, une fois que nous l’avons connu.

Je ne vais pas prêcher sur le divorce et le remariage, mais ce que j’ai déjà  dit devrait suffire à  vous montrer à  quel point le Seigneur a de la haine contre l’adultère, le divorce et le remariage. Mais le Seigneur a de la compassion et de la miséricorde pour ceux qui ont été confrontés à  ces problèmes dans leur vie, sans le connaître. Mais il faut savoir que le Seigneur ne veut pas de ces choses. Il veut que ses enfants aient une claire conviction de la volonté parfaite du Seigneur pour pouvoir, dans l’Église, déjà , l’enseigner aux jeunes qui arrivent, l’enseigner à ceux qui entrent dans l’Église et qui ne sont pas encore mariés, enseigner ces choses pour que l’Église marche droit et glorifie le Seigneur.

Je rencontre trop de Chrétiens, trop de serviteurs de Dieu, qui n’ont aucune conviction sérieuse et précise dans ce domaine, ou qui ont une conviction légère, et qui disent : « Oui, je sais qu’en théorie, dans la Parole, c’est vrai, ce que tu dis, mais dans la pratique, cela ne marche pas. Donc il faut beaucoup d’indulgence et il faut beaucoup de compassion pour les cas particuliers« . Je refuse ce type de raisonnement. C’est tout simplement un compromis avec la Parole du Seigneur !

En tant que serviteurs du Seigneur, nous devons annoncer ce que le Seigneur dit, que le mariage est une relation sacrée, unique, indissoluble pour la vie et qu’une fois qu’on s’est engagé dans cette relation de mariage, quand on vient au Seigneur, il nous donne par son Esprit tous les moyens nécessaires pour faire de cette relation une relation parfaite.

Même si au départ, il n’y avait pas d’amour véritable, même si au départ, on a l’impression qu’on s’était trompé dans son choix, le Seigneur, quand on vient à lui est capable de mettre dans nos cœurs tout ce qu’il faut pour que cette relation devienne une relation parfaite. Alléluia !

Dans I Pierre 3, verset 7, toujours pour les maris : « Maris, montrez à  votre tour de la sagesse dans vos rapports avec vos femmes, comme avec un sexe plus faible« . Il veut dire : plus faible de nature. Ce n’est pas péjoratif, dans la Parole du Seigneur. Plus faible, cela veut dire : plus sensible, plus émotif, plus facile à troubler. Le Seigneur dit : « Montrez, maris, de la sagesse dans vos rapports avec vos femmes« . Il parle de la sagesse d’en haut, de la sagesse du Seigneur.

Qu’est-ce que la sagesse du Seigneur ? Avoir de la sagesse, cela veut dire : savoir ce qu’il faut faire au bon moment. C’est cela que ça veut dire, en langage simple. Dieu veut que je sois, en tant que mari, toujours rempli de sa sagesse pour savoir comment me comporter avec ma femme dans toutes les circonstances. Il y a un temps pour se taire, il y a un temps pour parler, il y a un temps pour faire telle et telle chose. Le Seigneur me demande d’être rempli de sa sagesse pour savoir comment je dois me comporter dans mes relations avec ma femme.

Bien souvent, j’ai manqué de sagesse. Bien souvent, j’ai fait un reproche à ma femme, alors qu’il ne fallait faire aucun reproche. Il fallait l’encourager ou attendre que le moment soit favorable pour faire un reproche dans l’amour du Seigneur. Il y a donc une sagesse, mari, à recevoir du Seigneur pour que tu aies avec ta femme de bons rapports. Dieu parle des rapports. Donc, je tiens le mari, et j’en suis un, responsable en premier lieu des mauvais rapports dans le couple. C’est que tu as manqué de sagesse dans tes rapports avec ta femme ! Évidemment, il peut y avoir des cas extrêmes. Tu peux avoir un mari qui est le plus saint des saints, un petit agneau parfait, et une femme qui est un véritable dragon. Mais même là, et surtout là, le mari a besoin de toute la sagesse du Seigneur. « Honorez-les comme devant aussi hériter avec vous de la grâce de la vie ». Ta femme, mari chrétien, reçoit la même grâce que toi, celle d’hériter de la vie éternelle, aussi abondante que la tienne.

Le Seigneur ne va pas mesurer sa vie à la femme, parce qu’elle est venue après l’homme ou qu’elle est l’aide du mari, pas du tout ! Le Seigneur a pour le mari, comme pour la femme, la même vie abondante. Une place différente pour l’un et pour l’autre n’empêche absolument pas à  la femme d’avoir la même vie que celle de son mari. Elle doit hériter de la même vie. Donc, puisqu’elle doit hériter de la même vie, qu’elle a en elle le même Seigneur, tu dois l’honorer. D’abord parce que Jésus habite dans son coeur, si elle est chrétienne, si elle est née de nouveau. Mais même si elle n’est pas chrétienne, tu l’honores parce que c’est ta femme et que c’est comme cela que tu la gagneras au Seigneur. « Honore la  » Qu’est-ce que cela veut dire « honorer » ? Cela veut dire : rendre honneur. Rendre honneur ! Cela veut dire : ne pas la mépriser en privé ou en public, ne pas la rabaisser, au contraire, l’élever. Cela veut dire : ne pas insister sur ses défauts devant les autres. Cela veut dire : ne pas lui faire une remarque acerbe ou critique pour dévoiler ses faiblesses devant les autres. Si l’on fait cela, on la déshonore.

L’honorer, ça veut dire : lui accorder un traitement de choix, d’honneur. On honore en général ceux qui ont une place élevée. On honore un président, on honore un roi, on honore le Seigneur. On honore quelqu’un qui a une place élevée. Et le Seigneur nous demande, maris, d’honorer nos épouses. Je dois avoir constamment en tête cette pensée : « Montre-moi comment honorer ma femme, lui rendre honneur, l’élever et non pas l’abaisser ». « Qu’il en soit ainsi afin que rien ne vienne faire obstacle à  vos prières ».

Si beaucoup de maris voient leurs prières inexaucées, ce n’est pas en premier lieu parce que Satan a mis des obstacles, qu’ils sont attaqués par la puissance du malin, ou que le monde les persécute, etc. La première raison biblique, c’est qu’ils n’ont pas honoré leur femme ! « Qu’il en soit ainsi pour que rien ne vienne faire obstacle à  vos prières« .

Dieu, qui est grand et qui est puissant, me considère moi, mari, comme un exemple et un « Christ » entre guillemets pour ma femme, c’est-à -dire un oint de Dieu pour ma femme. Si je commence à  la déshonorer, Dieu qui a le bras long, va dire : « Ah, je t’attends au tournant ! Tu m’as prié, mais tu peux toujours attendre d’avoir l’exaucement de ta prière ! J’attendrai que tu commences à  honorer ta femme« .

Honore-la et tu vas voir la réponse de Dieu à tes prières ! Honore-la.

Et il continue : « Soyez tous animés des mêmes pensées, des mêmes sentiments« . Et cela s’adresse au mari, bien sûr, dans le contexte. « Soyez pleins d’amour fraternel, de compassion, d’humilité. Ne rendez pas le mal pour le mal ou injure pour injure. Bénissez au contraire, car c’est à cela que vous avez été appelés afin d’hériter la bénédiction« .

Le mari est le chef de la femme. Le mari est le chef du foyer et de son épouse. Donc, c’est lui qui a au départ la responsabilité de donner l’exemple, d’être rempli de l’amour du Seigneur, d’être rempli du caractère de Christ pour pouvoir avoir vis-à -vis de son épouse la même attitude que Christ vis à vis de l’Église. Alléluia ! Moi, j’ai besoin de la grâce du Seigneur, bien aimés, pour réaliser ce programme que le Seigneur met devant moi, j’ai vraiment besoin de la grâce du Seigneur ; et de vos prières aussi.

Prions, nous les maris, les uns pour les autres, surtout si nous voyons qu’il y a des tensions et des tiraillements dans un couple, prions pour le mari en premier. Pour la femme aussi, mais prions pour que le mari comprenne ses responsabilités et reçoive du Seigneur tout ce qu’il lui faut pour être un bon mari selon le cœur de Dieu. Maintenant, parlons de la femme. Dans le plan du Seigneur pour l’épouse, le Seigneur a voulu que l’épouse soit une aide pour son mari, semblable à  lui, mais une aide pour lui et dans un rapport de soumission. Il faut qu’elle comprenne que le Seigneur lui demande de se placer sous l’autorité de son mari. Cela, c’est le plan du Seigneur. Le plan du Seigneur, c’est un mari « Christ » rempli de l’amour du Seigneur. Mais aussi un mari rempli de l’autorité du Seigneur, c’est-à -dire celui qui indique la direction, celui qui donne l’impulsion spirituelle, celui qui protège, qui nourrit, celui qui exerce une relation d’époux comme Dieu le veut.

Et la femme en position d’aide, de soumission, d’obéissance, comprend qu’elle doit se placer volontairement sous l’autorité de son mari.

Vous me direz : « Bon, c’est bien quand le mari est semblable à  Christ, mais quand on a un mari difficile, ce n’est pas évident« . Je vais commencer par lire dans I Corinthiens 11. Quelle bénédiction quand le mari et la femme comprennent le plan du Seigneur pour chacun et entrent dans ce plan ! C’est vraiment la shékinah de Dieu qui repose sur eux, la gloire de Dieu qui repose sur ce temple saint !

Dans 1 Corinthiens 11 et au verset 3, l’apôtre Paul, cet apôtre qui a été si injustement, à  tort, accusé de misogynie, dit au verset 3 : « Je veux cependant que vous sachiez que Christ est le chef (la tête) de tout homme, que l’homme est le chef de la femme et que Dieu est le chef de Christ« . C’est-à -dire, dans la création de Dieu, Dieu a prévu que l’homme soit à  la tête et que la femme soit placée sous son autorité. Ce n’est pas péjoratif dans le plan du Seigneur, du tout, du tout ! Une position d’aide, c’est une position précieuse. Je l’ai déjà  dit, cela veut dire que le Seigneur a jugé bon que l’homme ne pourrait pas s’en sortir tout seul sans sa femme ; enfin, en règle générale ! Le Seigneur a donc prévu spécialement une aide, pour lui permettre d’arriver au but que le Seigneur lui a fixé. « Tout homme qui prie ou qui prophétise la tête couverte déshonore son chef ; toute femme au contraire qui prie ou qui prophétise la tête non voilée déshonore son chef« .

Il y en a peut-être qui vont dire : « Ca y est, il remet ça avec son voile ». Mais je veux simplement vous montrer que le voile n’est pas un petit détail, quand on le met selon le cœur de Dieu, comme Dieu le veut et dans la pensée du Seigneur. Ce n’est pas du tout un petit détail. De même que le baptême d’eau n’est pas du tout un petit détail. C’est un simple geste matériel, c’est être plongé dans l’eau au nom du Seigneur. Mais il a une signification spirituelle très grande. Il a une symbolique de mort, de résurrection extrêmement grande. Il ne viendrait jamais à  l’esprit d’un chrétien évangélique vraiment rempli du Saint-Esprit de dire que le baptême d’eau, c’est un détail et que ce qui compte, c’est simplement croire à  Jésus, et qu’on peut laisser le baptême de côté. Parce que ce qui compte, c’est la foi en Jésus !

Il en est de même pour le voile. Quand on a compris comment l’autorité de l’homme et du mari doit s’exercer et comment la soumission de la femme doit s’exercer, la question du voile prend sa place toute naturelle. Cela n’est plus un petit détail. C’est quelque chose qu’on ne manque pas de faire dans l’Esprit du Seigneur. Dans l’Esprit du Seigneur, quand on a compris ce que cela signifie pour Dieu. Il ne faut pas voir cette question dans un sens légaliste. Certaines femmes sont complètement rebelles dans leur foyer, mais ne quittent pas leur voile de toute la réunion. C’est une parodie !

Il y a des églises où l’on voit toutes les femmes voilées sans exception. Quand je vois cela, je me dis : « Il y a un problème là -dedans. Il y a un problème ! Ou elles sont vraiment toutes parfaites et dans la soumission, mais c’est si rare. Ou bien il y a un esprit de légalisme religieux épouvantable. Parce que si elles mettent vraiment ce voile, cela veut dire qu’elles sont vraiment, dans le coeur, soumises à  leur mari comme l’Epouse l’est à  l’Église« . ++ Mais dans la pratique, je préfère qu’une femme qui n’a pas été enseignée, ou une femme qui n’a pas encore accepté cet enseignement, reste sans voile, tant qu’elle n’a pas compris ou qu’elle ne le fait pas du coeur, sans contrainte, plutôt qu’une femme qui mettre le voile par obligation religieuse, parce que sinon, on va la critiquer ou l’on va commencer à  mal parler d’elle. Ou qui le met par hypocrisie, parce qu’elle va montrer combien elle est soumise à son mari, alors que dès qu’ils ont fini la réunion, elle redevient la mégère non apprivoisée.++

Il ne faut pas porter le voile, mes sœurs, si vous n’avez pas compris dans quel esprit il faut le faire. Mais il ne faut surtout pas vous priver de le mettre quand vous avez compris ! Parce que vous déshonoriez le Seigneur en ne le mettant pas. Et vous manqueriez ce que le Seigneur veut signifier par la mise du voile**.Donc, Paul veut dire simplement que le voile est le signe visible de l’autorité dont elle dépend en tant que femme, c’est-à -dire de l’autorité du mari, si elle est mariée, et de l’autorité de l’homme, si elle n’est pas mariée.

  • * Michelle : Citons: 1Co 11:14 La nature elle-même ne vous enseigne-t-elle pas que c’est une honte pour l’homme de porter de longs cheveux, 11:15 mais que c’est une gloire pour la femme d’en porter, parce que la chevelure lui a été donnée comme voile ? – Dieu a donné à  la femme un voile « naturel, pas artificiel… Je trouve dommage que HVM mette un poids de culpabilité sur les femmes en omettant certains versets. Les modes vestimentaires n’ont cessé de changer: du temps de Paul, il dit que c’est une honte pour l’homme de se couvrir la tête, mais du temps de Moïse le sacrificateur devait porter une tiare ! Les femmes mariées du temps de Paul avaient une bonne raison de se couvrir la tête: elles portaient des jarres d’eau sur le sommet du crâne. Le voile était le signe qu’elles étaient mariées. Du temps de Tamar, le voile était l’apanage des prostituées… Car on sait qu’à  l’époque les courtisanes se faisaient raser la chevelure (et c’est certainement à  cela que Paul fait allusion), et que les prostituées se faisaient des tresses (c’est pour cela que Paul interdit les tresses dans les assemblées….
  • Paul parle donc de comportements féminins qui sont une véritable provocation. Pierre éclaire ce que Paul a vraiment voulu faire comprendre lorsqu’il dit: 1P 3:1 Femmes, soyez de mêmes soumises à  vos maris, afin que, si quelques-uns n’obéissent point à  la parole, ils soient gagnés sans parole par la conduite de leurs femmes, 3:2 en voyant votre manière de vivre chaste et réservée. 3:3 Ayez, non cette parure extérieure qui consiste dans les cheveux tressés, les ornements d’or, ou les habits qu’on revêt, 3:4 mais la parure intérieure et cachée dans le coeur, la pureté incorruptible d’un esprit doux et paisible, qui est d’un grand prix devant Dieu.
  • Donc je ne suis pas du tout en accord sur ce point, D’AUTANT QU’IL NE S’AGIT PAS DE VOILER LES CHEVEUX, MAIS LA FACE. Les plus élevés des anges, les séraphins dans la Bible, ne se voilent pas les cheveux, dans la Bible, mais la face !!!! Es 6:2 Des séraphins se tenaient au-dessus de lui; ils avaient chacun six ailes; deux dont ils se couvraient la face, deux dont ils se couvraient les pieds, et deux dont ils se servaient pour voler. 
  • C’est donc forcément quelque chose de spirituel qui est demandé, pas une parure extérieure qui n’est qu’un chiffon de parodie. Si une femme veut vraiment se voiler, c’est sa face qu’elle doit voiler, comme dans les enterrements, par exemple, ou … dans les mariages (pour que le fiancé ne la voit pas juqu’au moment où les voeux sont échangés)
  • Comment conciler le port d’un voile sur les cheveux (mais avec un visage qui peut être outreusement maquillé, pour séduire !), avec ce qu’a déclaré Paul:
  • 2 Corinthiens 3 : 18
    Nous tous qui, sans voile sur le visage, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés à son image, de gloire en gloire, par l’Esprit du Seigneur.

Je lis la suite, au verset 5 : « Toute femme au contraire qui prie ou qui prophétise la tête non voilée déshonore son chef« . Alors je parle aux femmes. Le Seigneur dans son cœur dit : « Si tu pries ou tu prophétises la tête non voilée, tu déshonores ton chef« . ‘

Qui est ton chef immédiat ? Ton mari, ou l’homme. Si tu déshonores ton mari, tu déshonores aussi le Seigneur. C’est exactement comme si l’homme se mettait à  prophétiser la tête couverte dans une église chrétienne. Si vous voyiez un jour un homme se lever, mettre un grand chapeau sur la tête, et commencer à  prophétiser, vous diriez : « Il a un problème, celui-là  ! Il y a quelque chose qui ne va pas« . *

  • * Michelle : Même chose: Si une prophétie vient vraiment de Dieu, peu importe si l’homme a quelque chose sur la tête ! L’important est l’humilité et la crainte de Dieu qu’il a dans le cœur en prophétisant ! S’il prophétise par un froid polaire et qu’il risque une maladie en retirant son bonnet de laine ou de fourrure, franchement, le Saint-Esprit va-t-il exiger cela ? Personnellement, je crois que l’on doit être bien plus sensible au fond qu’à  la forme ! Dieu a bien parlé par une ânesse et il ne l’a pas fait voiler ! Au fait, HVM lave-t-il les pieds de tous les frères et soeurs qui l’entourent chaque fois qu’il se rend quelque part ? Donc il désobéit clairement à Jean 13… Mais du temps de Jésus, il n’y avait que des sandales et des chemins poussiéreux, et le lavage des pieds était une corvée QUOTIDIENNE, POUR TOUS, et cette tâche était donc dévolue aux esclaves ! Aujourd’hui, cette tâche est devenue inutile et relève donc de l’ostentation (sauf circonstances particulières), mais ce qui n’a pas changé, c’est que nous devons être les serviteurs de tous !… cela n’enlève en rien la portée du message. Nous comprenons mieux avec ce que Pierre a dit: c’est vraiment l’attitude de coeur qui compte, non un morceau de tissu… En allant plus loin que HVM, il n’est qu’à voir ce qu’est devenu le port du voile, non seulement dans les églises légalistes, mais dans l’Islam: l’écrasement de la femme… Quand des maris (ou des religieux) poussent des femmes à se voiler, ils sont bien loin de l’honorer: ils lui rappellent son infériorité (à ce qu’ils croient !) ! Voilà  le fruit d’une incompréhension de la Parole de Dieu ! … La lettre tue… C’est vrai aussi pour ce qui suit !

Vous voyez que pour le Seigneur, le problème, ce n’est pas le voile, puisqu’il y a des femmes voilées qui prophétisent et qui déshonorent leur chef aussi, parce qu’elles sont rebelles dans leur coeur. Donc, le problème pour le Seigneur, ce n’est pas le voile. Le problème, c’est le fait que la femme fasse un acte de rébellion. Donc, si elle ne met pas le voile (MAV !!! SUR LA FACE ET DANS SON COEUR !), cela veut dire soit qu’elle n’a pas été enseignée sur ce qui doit vraiment se faire devant Dieu, ou cela veut dire qu’ayant été enseignée, elle refuse de le mettre par rébellion devant Dieu, tout en disant : « Seigneur, ce n’est pas le voile qui compte, ce n’est pas vraiment important. Moi, je suis libre devant toi. Tu m’aimes telle que je suis, tu ne vas pas me juger« . Ce qui est vrai d’ailleurs, car le Seigneur nous aime tels que nous sommes. Je ne veux donc pas prêcher un Dieu légaliste et un Dieu vengeur, un Dieu qui est là  pour nous frapper. Mais je prêche un Dieu de miséricorde et de bonté, qui veut bénir son église, et qui veut que les choses soient faites comme Il l’a demandé. Comme Lui l’a demandé !

Donc il ne faut pas, en tant que femme, déshonorer ton chef et prier la tête non voilée (MAV !!! SUR LA FACE ET DANS SON COEUR !). Prier avec encore un esprit de rébellion dans le cœur, c’est une façon de déshonorer ton chef. Donc, avant de mettre le voile, je t’en supplie, règle ton problème de rébellion dans ton coeur. Je t’en supplie, femme non voilée, ne mets pas le voile tant que tu n’as pas réglé ce problème de rébellion dans ton coeur. Et une fois que tu l’as réglé, mettre le voile n’est absolument plus un problème, ce n’est absolument plus un problème ! Alléluia !

 

  • Note MAV: je trouve vraiment dommage que HVM ait abimé son excellent article par ce discours sur le voiile; Je l’ai laissé, justement parce que cette question a empoisonné l’Église strictement inutilement. Tout le monde dit: « Dieu regarde au cœur ». Oui, et c’est Biblique. Donc pas à un bout de chiffon posé sur ce qui est un voile naturel. Quand Paul parle du fait que les cheveux de la femme lui sont donnés comme un voile, effectivement, les femes portaient toutes des cheveux longs à cette époque là: ELLES POUVAIENT DONC SE VOILER LA FACE AVEC, même si elle n’avait pas les oyens de s’offrir un voile en broderie, ce qu’on voit souvent dans les élises où on contraint les femmes à porter le voile. La vanté va se reporter sur la préciosité du voile ! Continuons, car la suite de l’article est libérée de ce dérapage légaliste !

Au verset 7, il est écrit que « l’homme ne doit pas se couvrir la tête parce qu’il est l’image et la gloire de Dieu, tandis que la femme est la gloire de l’homme« . Donc, la femme est la gloire de son mari. Paul parle de l’homme en général, mais à  combien plus forte raison du mari ! Donc puisque nous parlons des responsabilités et des rôles respectifs du mari et de la femme, tu dois comprendre, femme mariée, que tu es la gloire de ton mari. Tu vois aussi ta responsabilité d’être remplie du Seigneur. Tu es la gloire de ton mari. Cela veut dire que plus tu seras remplie du Seigneur, plus cette gloire va rejaillir sur ton mari aussi.

« En effet, l’homme n’a pas été tiré de la femme, mais la femme a été tirée de l’homme ». Donc l’homme est le premier, la femme la seconde. « L’homme n’a pas été créé à  cause de la femme, mais la femme a été créée à  cause de l’homme ».

C’est pour cela qu’en tant que femme, tu dois garder dans ton coeur cette pensée que dans le plan de Dieu, tu es la gloire de ton mari. Cela doit te motiver à  rechercher de plus en plus le Seigneur pour être remplie de lui, parce que tu es la gloire de ton mari.

Bien des femmes s’enfoncent dans la rébellion sans même s’en rendre compte, sans même s’en rendre compte. C’est triste. Et c’est triste que l’on fasse tant d’histoires avec ce voile, alors que pour le Seigneur, c’est quelque chose de tellement simple ! Ce n’est que le signe extérieur (MAV: sous réserve de voiler LA FACE !) d’une vérité intérieure qui, elle, est la seule à  être vraiment importante. Le reste est un signe extérieur, qui vient confirmer la vérité qui existe déjà  dans le cœur. « Car de même que la femme a été tirée de l’homme (verset 12), de même l’homme existe par la femme et tout vient de Dieu« . Cela veut dire que dans le Seigneur, la femme n’est pas sans l’homme et l’homme sans la femme. Nous sommes en tant que chrétiens dans une relation spirituelle. Donc s’il y a sur le plan humain de la relation homme femme, mari épouse, une relation de subordination de la femme, une relation de soumission à  l’autorité, sur le plan spirituel, il y a égalité parfaite devant Dieu. C’est simplement une relation de subordination dans la position de l’un par rapport à  l’autre et dans le travail de l’un avec l’autre.

Dans Ephésiens 5, verset 22, l’apôtre Paul vient de dire que nous devons, en tant que chrétiens, nous soumettre les uns aux autres dans la crainte de Dieu. Et c’est selon ce modèle que la femme se soumet à son mari. Il ajoute aussitôt :

« Femmes, soyez soumises à  vos maris comme au Seigneur, car le mari est le chef de la femme comme Christ est le chef de l’Église qui est son corps et dont il est le Sauveur. Or, de même que l’Église est soumise à  Christ, les femmes aussi doivent être soumises à  leurs maris en toutes choses« .

Cela ne peut pas être plus clair : en toutes choses ! Évidemment, si l’on rapproche cela de l’enseignement de l’ensemble de la Parole de Dieu, il faut ajouter aussitôt : sauf dans les choses que Dieu considère comme un péché, quand le mari ne serait pas semblable à  Christ et voudrait sa femme dans le péché. Il faut bien replacer cette phrase dans son contexte. Il faut montrer que la femme doit avoir un coeur soumis à son mari. Tant que le mari ne lui demande pas quelque chose qui est considéré vraiment comme un péché, elle doit être soumise en tout. Cela veut dire que, par exemple, que si ton mari, un dimanche après midi, te demande d’aller te promener avec lui et que toi, tu n’aies pas envie, s’il insiste en disant : « J’aimerais bien que tu viennes quand même m’accompagner pour te promener avec moi« , si tu es soumise, tu vas dire : « Oui, je viens avec toi« , uniquement pour lui faire plaisir. Ce n’est pas un péché dans lequel il veut te faire tomber, c’est simplement l’indication de la soumission que tu dois avoir envers lui. Donc, dans toutes les choses qu’il te demandera, si tu discernes que ce n’est pas un péché, sois soumise. S’il te demande des choses qui te sont désagréables, mais que tu ne considères pas comme étant des péchés, sois soumise, fais-les. Il faut que tu demandes au Seigneur dans la prière : « Qu’est-ce que je dois faire Seigneur ? »

Si ton mari veut que tu restes à  la maison, que tu n’ailles pas à une réunion où tu vas recevoir l’enseignement de la Parole de Dieu, si tu sais qu’il fait cela pour t’empêcher de vivre ta vie chrétienne, tu dois avoir la sagesse du Seigneur. Il n’y a pas de réponse unique. Tu dois dire : « Seigneur, qu’est-ce que je dois faire ? » Et le Saint-Esprit te dira : « Vas-y, mais dis-lui avec douceur, avec fermeté, dis-lui : « Non, c’est mon Seigneur que j’ai mis en premier, c’est lui qui passe avant toi, je dois y aller, parce que mon Seigneur me le demande. Mais j’y vais mais dans l’amour. Je te bénis et je t’aime au nom de Jésus ». Et tu y vas, mais dans la paix.

Ou alors, le Seigneur te dira : « Attention, vu l’état spirituel qui est le sien maintenant, tu vas dépasser les bornes, cela va être dangereux, tu risques quelque chose de plus grave, reste« . Tu vois donc, il faut vraiment être à l’écoute de ce que le Seigneur dira. Il y a des moments où tu dois sentir dans ton coeur : « Non, je vais rester » Ou bien : « Vraiment, il a besoin de moi, là, vraiment, il va être seul, il va penser que je l’abandonne, que je le laisse tomber« .

Il y a des hommes qui ont cet esprit de rejet, qui ne sont pas au Seigneur, ou même qui sont au Seigneur, qui ont besoin d’être rassurés par la présence de leur femme ou qui ont besoin de la présence de leur femme. C’est vraiment sincère. Dieu peut te dire à ce moment-là  : « Ecoute, laisse tomber l’enseignement et reste avec lui, parce que c’est moi qui te le demande« .

Mais si Dieu te dit : « Ne l’écoute pas, il veut t’empêcher de faire ma volonté« . À ce moment-là , vas-y. C’est l’exemple de Smith Wigglesworth et de sa femme. À un moment donné, il a rétrogradé et a commencé à  exercer une autorité tyrannique sur sa femme. Il lui a dit : « Ecoute, ça suffit maintenant. Je n’aime pas te voir partir comme ça, deux fois par semaine. Tu restes, c’est moi le chef« . L’autorité typique dans la chair ! Elle lui a dit avec beaucoup d’amour : « Non, c’est Dieu qui passe avant, je reviendrai après« . Alors il l’a prise et l’a jetée dehors par la porte de devant. Il l’a fermée à  clef. Mais elle a fait le tour de la maison, elle est rentrée par la cuisine, et ils se sont mis à  rire tous les deux. Ils sont tombés dans les bras l’un de l’autre. Mais elle a eu la réaction spirituelle. Elle a continué à  intercéder pour son mari et elle l’a relevé spirituellement. C’est lui qui rétrogradait, et c’est elle qui l’a relevé, parce qu’elle était restée fidèle. Et bien souvent, même après la mort de sa femme, il a publiquement reconnu à  quel point sa femme lui avait été précieuse pour intercéder, pour qu’il reste fidèle au Seigneur et que le Seigneur lui indique le bon chemin, alors que c’était lui qui rétrogradait. Alléluia !

Dans l’épître de Paul à Tite, au chapitre 2 et au verset 3, Paul dit à Tite d’enseigner cela dans l’Eglise :

« Dis que les femmes âgées doivent aussi avoir l’extérieur qui convient à la sainteté, n’être ni médisantes, ni adonnées aux excès de vin ; qu’elles doivent donner de bonnes instructions (quelles instructions ?) dans le but d’apprendre aux jeunes femmes à  aimer leurs maris et leurs enfants, à  être retenues, chastes, occupées aux soins domestiques, bonnes, soumises à  leurs maris pour que la Parole de Dieu ne soit pas blasphémée« .

Cela veut dire que si la femme mariée ne fait pas cela, elle fait blasphémer la Parole du Seigneur. Vous voyez le tableau que le Seigneur trace de la femme mariée modèle. Je relis ce passage : « Elles doivent aimer leurs maris et leurs enfants, être retenues, chastes (être chaste, cela veut dire avoir un comportement pur et réservé), occupées aux soins domestiques« .

La volonté parfaite du Seigneur, c’est que la femme soit au foyer, qu’elle ne travaille pas au-dehors. Aujourd’hui, on ne peut presque plus imaginer qu’une femme reste au foyer, à s’occuper uniquement de son mari et de ses enfants. Pourquoi ? Parce que la convoitise de la chair et des yeux, ou les besoins artificiels de ce monde, sont tels qu’il faut avoir de plus en plus d’argent. Un salaire ne suffit pas, il en faut deux*. Donc la femme va travailler, le foyer se détruit, les enfants sont seuls. Il n’y a plus personne pour s’occuper du foyer.

 

  • *MAV, il y a bien d’autres raisons, mais j’ai écrit un livre pour l’expliquer. « Pilule, IVG, l’électrochc »

Dieu va bénir une femme qui reste à  son foyer. Je ne juge personne, je me contente d’exposer des principes généraux. Maintenant, dans l’application pratique que vous en faites, vous dépendez de la direction du Saint-Esprit. Mais je suis sûr que le Saint-Esprit, même s’Il tient compte des cas particuliers, veut nous amener dans sa volonté parfaite. Si vous n’y êtes pas aujourd’hui, cela ne veut pas dire qu’il ne va pas y avoir de changement, peut-être plus rapidement que vous ne le pensez ! Dans le plan parfait du Seigneur, surtout quand il y a des enfants, mais même quand il n’y en a pas, le mari a besoin que son foyer soit tenu par sa femme. Le mari est appelé par le Seigneur à  nourrir sa femme et son foyer, donc à  travailler à l’extérieur. La femme devrait être à la maison pour tenir le foyer et s’occuper du mari et des enfants. Cela, c’est le plan parfait du Seigneur. « Afin que la Parole de Dieu ne soit pas blasphémée » !

Maintenant, si vous lisez dans I Pierre 3 et au verset premier, il parle aux femmes mariées, et il dit : « Femmes, soyez de même… » Quand il dit « de même », il fait référence à ce qu’il vient juste de dire.  » Il venait de dire, au verset 18 du chapitre 2 : « Serviteurs, soyez soumis en toute crainte à vos maîtres. » Au sens spirituel, le mari, quand il a l’Esprit de Christ, est serviteur de sa femme. Christ est venu comme un serviteur. Le fait d’être le chef n’implique pas que l’on va se faire servir comme un chef de ce monde. Le chef de l’Eglise, Christ, est venu comme un serviteur. Dans le foyer chrétien, le mari, qui est le chef, est le serviteur de sa femme. Mais la femme est aussi la servante de son mari.

« Serviteurs, soyez soumis en toute crainte à  vos maîtres, non seulement à ceux qui sont bons et doux, mais aussi à  ceux qui sont d’un caractère difficile. Femmes soyez de même soumises à  vos maris« .

Il se peut, femme, que tu aies un caractère difficile ou que tu aies un mari qui a un caractère difficile, mais le Seigneur te demande d’être soumise à ton mari qui a un caractère difficile. « Car c’est une grâce de supporter des afflictions par motif de conscience envers Dieu quand on n’a rien fait de mal« . Si tu es femme chrétienne, et si tu as un mari chrétien qui a un caractère difficile et charnel, le Seigneur te demande de lui être soumise en silence.Cela va demander de ta part un supplément de grâce du Seigneur, pour que tu puisses le faire sans rébellion. Mais le Seigneur te le demande, pour être vraiment semblable à Christ, qui n’a rien dit quand on le maltraitait.

L’idéal, c’est que tu fasses comprendre à ton mari qu’il n’est pas dans sa position idéale. Et le meilleur moyen de le gagner, c’est quoi ? C’est de faire ce que le Seigneur te demande. Alors je lis au chapitre 3 verset 1 : « Soyez de même soumises à  vos maris, afin que si quelques-uns uns n’obéissent pas à  la parole…« , (Paul considérait cela comme l’exception. Dans les foyers chrétiens, les maris sont les premiers à  devoir obéir à  la Parole. Ce sont eux qui entraînent leurs femmes après eux. Paul dit donc : « Si quelques-uns … », alors que maintenant, c’est la grande majorité des maris des femmes chrétiennes qui n’obéissent pas au Seigneur ! Et dans les couples chrétiens aussi, je dois constater que les femmes sont souvent plus obéissantes et plus spirituelles que leurs maris. Les églises sont souvent remplies de femmes et moins d’hommes, vous avez remarqué cela, à  part l’exception).

Alors écoutez la suite : « Afin que si quelques-uns n’obéissent point à  la Parole, ils soient gagnés sans parole (comme c’est dur pour certaines, sans parole !) par la conduite de leur femme, en voyant votre manière de vivre chaste et réservée. Ayez non cette parure extérieure qui consiste dans les cheveux tressés, les ornements d’or ou les habits qu’on revêt, mais la parure intérieure et cachée dans le coeur, la pureté incorruptible d’un esprit doux et paisible« .

Voilà ce que le Seigneur te demande, femme chrétienne : être remplie d’un esprit doux, paisible et silencieux pour que tu puisses gagner ton mari. Ou s’il est déjà  gagné à  Christ, que tu puisses le soutenir davantage, par cette attitude simple, douce, tranquille, chaste, réservée, silencieuse, soumise. Pierre dit clairement : « Ne t’occupe pas de ta parure extérieure qui consiste en la coiffure, qui consiste en des bijoux et qui consiste en des vêtements recherchés. N’en fais pas ton souci numéro un« . Cela ne veut pas dire que tu ne pourras jamais aller chez le coiffeur ou te payer des beaux vêtements. Mais ce n’est pas cela qui intéresse le Seigneur. Ce qui intéresse le Seigneur, c’est que tu recherches et que tu atteignes la pureté incorruptible d’un esprit doux et paisible, qui est d’un grand prix devant Dieu. Les maris doivent être les premiers à avoir cet esprit doux et paisible. Amen ! Les premiers ! Parce que Pierre parle ici des femmes qui ont des maris qui n’obéissent pas au Seigneur et il dit : « Le meilleur moyen de les gagner, c’est d’avoir cet esprit doux et paisible« . Mais comme le mari est le premier responsable, c’est lui qui doit avoir en priorité cet esprit doux et paisible. « Afin que si quelques-uns uns ont une femme qui n’obéisse pas au Seigneur, ils puissent la gagner par la pureté incorruptible d’un esprit doux et paisible« .

Imaginez un mari qui serait tyrannique, autoritaire, qui forcerait sa femme à  marcher avec le Seigneur. Croyez-vous que cela prendrait, que c’est avec cela que sa femme viendrait au Seigneur ? Elle viendra si son mari garde dans son cœur l’attitude de Christ, c’est-à -dire celle d’un agneau qui ne dit rien, même quand on lui marche sur les pieds, et qui ne fait rien, même quand on le traite injustement. Alléluia !

« C’est ainsi que se paraient autrefois les saintes femmes qui espéraient en Dieu, soumises à  leur mari, comme Sarah qui obéissait à Abraham et l’appelait son Seigneur. C’est d’elles que vous êtes devenues les filles en faisant ce qui est bien sans vous laisser troubler par aucune crainte« .

C’est merveilleux, comme programme ! Alléluia ! Je pourrais encore lire beaucoup d’autres passages. Mais celui-là  suffit pour résumer dans le couple chrétien ce que le Seigneur désire. Il désire un couple fondé sur un mari qui soit vraiment le chef spirituel, qui soit le modèle en tout, qui soit le premier en tout. Le premier, c’est-à -dire le premier à  atteindre la perfection, le premier à  être patient, le premier à  être plein d’amour, le premier à  être indulgent, le premier en tout. Et ensuite, le mari doit exercer son autorité sans crainte, avec fermeté, avec un amour Agape envers sa femme. La femme en a besoin dans le plan du Seigneur.

Une femme chrétienne dont le mari démissionne de son autorité, c’est une femme qui n’est pas en sécurité. C’est une femme qui est ouverte à des attaques de séduction, c’est une femme qui est ouverte aux attaques du malin.

Donc il faut que le mari soit ferme dans le Seigneur, ferme dans son attitude, qu’il ait conscience que le Seigneur lui demande d’être le chef, mais le chef modèle, image de Christ pour son foyer. Le chef qui donne la direction, qui nourrit sa femme, qui en prend soin, ainsi que des enfants. C’est cela le modèle du mari.

Le modèle de la femme, c’est la femme soumise, humble, qui obéit en tout à son mari, qui est une aide précieuse pour lui, qui le complète et qui l’accompagne dans tout le ministère, dans le plan que le Seigneur a pour lui. C’est aussi une femme qui soit occupée aux soins domestiques, aux soins de la maison, de l’éducation des enfants et des soins à  donner au mari. Et si le plan du Seigneur se réalise selon ce modèle, le Seigneur mettra sa gloire au sein du couple et mettra sa gloire au sein de l’Église. Encore une fois, ne croyez pas que cette position de la femme soit une position secondaire. C’est une position indispensable dans le plan du Seigneur pour que tout soit à  sa place comme le Seigneur le veut.

Ce que nous voyons aujourd’hui, dans le monde et dans l’Église, c’est une perversion complète de ce plan. Cette perversion se situe dans les deux modèles qui sont acceptés par le monde, et malheureusement aussi par l’Église. Le premier modèle, c’est celui du mari qui exerce une autorité tyrannique, égoïste et cruelle et dont la femme est complètement éteinte, une lavette, par crainte du mari ou parce qu’elle en a trop souffert. La femme est complètement passive et dans la crainte, devant ce mari autoritaire et tyrannique. Ou alors la femme est en complète rébellion, parce qu’elle a de la personnalité et qu’elle ne se laisse pas faire. Elle est en pleine rébellion contre un mari tyrannique et autoritaire.

Vous voyez constamment cela dans le monde. Vous voyez des couples où le mari impose sa domination. Il est égoïste et ne pense qu’à  lui. Et vous voyez des femmes qui ne font rien, qui sont tristes et qui ne réagissent pas. Ou bien vous voyez des femmes M. L. F., qui divorcent et qui disent : « Va refaire ta vie et moi aussi« , etc…

En Allemagne, on voit plus souvent des hommes qui exercent une autorité tyrannique et des femmes qui sont soumises dans le mauvais sens, ou alors qui sont rebelles complètement.

Vous trouvez dans le monde un deuxième modèle, qui est plutôt le modèle latin. C’est celui du mari démissionnaire, dont la femme prend alors la place. C’est aussi le modèle américain. C’est celui du mari démissionnaire, du mari qui essaye de se faufiler entre les mailles du filet et c’est la femme qui a pris la place du mari, qui porte, comme on dit, les culottes, qui a l’autorité, qui l’exerce.

La caricature la plus extrême, c’est le modèle italien. En Italie, vous voyez cela. Vous voyez une perversion extrême du plan de Dieu. Vous voyez la mamma italienne, qui est vraiment la dominatrice du foyer, la mère matrone qui va dominer l’ensemble de la maison, parce que le mari est complètement démissionnaire. Il passe son temps à  l’extérieur, il ne veut pas s’occuper des affaires du foyer et il laisse tout entre les mains de la mamma qui n’est pas si dominée que ça. C’est un modèle perverti.

Vous retrouvez ce modèle au sein de l’église catholique, avec la déesse mère qui tient tout sous sa domination et qui en fait a pris la place de celui qui devrait exercer l’autorité, le Seigneur Jésus. Celuici devient « le petit Jésus », le petit mari insignifiant et la femme, la mamma, a pris sa place.

Ces deux modèles du monde sont tous deux une perversion du modèle de Dieu. Vous retrouvez ce modèle dans beaucoup de foyers chrétiens qui n’ont pas été enseignés dans le plan du Seigneur. Ils n’ont pas résolu leurs problèmes, parce qu’ils les avaient déjà  dans le monde. Ils avaient déjà  pris un mauvais pli, soit de tyrans autoritaires, soit de maris démissionnaires, soit de femmes complètement dominées, ou de femmes dominatrices.

Dans tous ces cas, c’est un modèle que le Seigneur veut complètement enlever de son Eglise. Vous voyez le travail que le Seigneur doit faire ! Il doit d’abord révéler sa Parole au mari et à  la femme. Ils viennent du monde, où ils ont été imbibés de ces modèles pervertis qui est dans le monde et qui résulte du péché, de la désobéissance au Seigneur, du manque de connaissance de sa Parole. On arrive dans l’Église avec des pensées déformées, des cœurs déformés, des habitudes complètement déformées et l’on entre dans l’Église. Bien souvent, dans l’Église, on perpétue les modèles du monde, sans s’attacher à  la racine du problème qui est celui du péché et de la rébellion par rapport au modèle du Seigneur.

Ce que le Seigneur veut, c’est que ses enfants comprennent, par la révélation de sa Parole, quel est le modèle biblique et divin du couple. C’est que le mari réalise quels sont ses propres péchés par rapport à  ce modèle, soit qu’il soit démissionnaire, ou un tyran autoritaire. C’est que la femme comprenne quel est le plan du Seigneur pour elle et ses propres péchés par rapport à  son mari !

Dernièrement, j’ai eu une discussion avec une femme mariée qui avait des problèmes avec son mari. C’était par communication téléphonique. Il y a une chose qui m’a vraiment réjoui. C’est un couple qui avait des difficultés très grandes et qui était d’ailleurs sur le point de se séparer, un couple chrétien. La femme était en train de me dire au téléphone : « Mon frère, il y a quelque chose qui me réjouit en ce moment, c’est l’action du Saint-Esprit dans mon cœur pour me montrer mes propres péchés. Parce qu’en fait, si mon mari s’est écarté de moi, je comprends maintenant que c’est en grande partie à cause de mon attitude envers lui. Alors que jusque-là, je ne voyais que ses problèmes et ses défauts, qui sont très grands. Je ne voyais que la manière dont il se comportait. Je ne voyais que les conséquences négatives pour moi de son comportement. Mais je ne voyais pas mes propres responsabilités« . Alors j’ai dit au téléphone : « Alléluia, ma sœur ! Gloire à  Dieu ! Cela, c’est vraiment l’œuvre du Saint- Esprit« .

C’est par là que le Seigneur commence : nous rendre conscients de nos propres péchés. Le Seigneur m’a fait, et me fait encore, passer par une bonne repentance vis-à -vis de ma femme, pour me montrer à  quel point, dans le passé, je ne correspondais pas au modèle biblique ! J’avais tendance à  mettre le doigt sur ses défauts et sur ses problèmes, alors que le Seigneur voulait que je tourne mon regard sur mes défauts et mes problèmes, que je devais régler d’abord devant Dieu pour l’encourager après à  régler les siens.

C’est comme cela que cela doit se faire ! Si chacun cherche devant Dieu la lumière du Saint-Esprit pour dire : « Seigneur, en tant qu’épouse, en tant qu’époux, tu vas me montrer dans quel domaine je ne corresponds pas à  ton plan divin, pour que je puisse me repentir de mon péché, et te demander que le sang de Jésus efface mon propre péché. Seigneur, révèle-moi ton plan en tant que mari, en tant qu’épouse, pour que je puisse entrer par la foi dans ce plan et recevoir de toi la force nécessaire spirituelle pour être comme tu le veux. Jusque-là , j’étais un mari autoritaire, égoïste, etc. Jusque-là , j’étais une femme ou tyrannique ou démissionnaire… Seigneur, j’ai compris maintenant quel est le plan que tu as pour ma vie, je veux entrer dans ton plan, je veux être un mari parfait, je veux être une épouse parfaite… »

Si tous les deux, en tant que chrétiens, vous faites cela, maris et femmes, à ce moment-là, le Saint- Esprit va pouvoir agir librement. Il va restaurer la relation, ou il va amener à Christ celui qui n’y est pas encore, parce que celui qui n’est pas encore à  Christ aura en face de lui quelqu’un qui est vraiment rempli du Saint-Esprit et qui va pouvoir être utilisé par le Seigneur comme un instrument de salut. Donc, on a besoin de deux choses, en conclusion. On a besoin d’être éclairé par une révélation du Seigneur et de sa Parole, sur son plan parfait en tant que mari et femme et l’on a besoin d’entrer dans ce plan par une repentance profonde, par rapport à  ce que nous faisions avant ; une repentance de tous ces péchés que nous faisons, parce que nous étions à  côté du plan parfait du Seigneur. Et quand l’un et l’autre font cela, nous allons recevoir du Seigneur une onction supplémentaire de son amour, de sa pureté, de sa sainteté. On va pouvoir apporter à l’autre ce que nous avons reçu du Seigneur. Alléluia !

Si j’ai réussi ce soir par la grâce du Seigneur à  nous rendre plus conscients de nos responsabilités personnelles devant le Seigneur et par rapport à  notre conjoint, alors je serais heureux. Je serais heureux si l’on a pu comprendre cela. Le Seigneur te tient responsable en premier de l’attitude que tu dois avoir envers ton conjoint. Et il est capable de te changer pour que tu sois en bénédiction à  ton conjoint et par-là  même à  l’église et au monde. Amen !

« Seigneur, je te prie pour moi-même en premier. Tu me fais constamment comprendre, Seigneur, à  quel point est grande ma responsabilité de mari, parce que tu me places vis-à -vis de ma femme comme Christ vis-à -vis de son Église. Seigneur, de moi-même, j’en suis complètement incapable et je demande ta grâce. Je crie à  toi pour que tu me fasses grâce, Seigneur, pour que tu me remplisses de l’Esprit de Christ, de cet Esprit merveilleux de sacrifice, de don de soi, Seigneur, et d’amour parfait. Pour que je puisse déverser cet esprit sur mon épouse et lui faire du bien en ton nom. Pour qu’elle soit heureuse avec moi, et pour qu’elle puisse elle aussi s’épanouir à  ta lumière. Seigneur, je te prie de la bénir, je te remercie de me l’avoir donnée comme épouse et je te prie, Seigneur, de m’aider à  la faire grandir en toi et à  l’amener à  la perfection, à  la sainteté parfaite, parce que tu m’auras d’abord déjà  visité. Seigneur, je te prie de le faire pour tous les couples chrétiens pour que ton nom soit glorifié. Au nom de Jésus-Christ. Amen » !

Je crois que le Seigneur veut nous rappeler qu’il nous a annoncé dans l’Apocalypse que Son Épouse s’est préparée à  son retour. Il a été donné à  l’Epouse de se préparer et de se revêtir du fin lin, qui est la justice des saints. Donc, nous devons garder dans nos cœurs cette précieuse parole, qu’il a été donné à  l’Epouse de se préparer. Elle s’est revêtue de la justice des saints. C’est ce que le Saint-Esprit est en train de faire maintenant dans la vie de Son Epouse, de celle qui le connaît vraiment et qui l’attend, qui attend l’Epoux qui vient du haut du ciel. L’Epouse se prépare. En tant qu’Epouse, tu dois savoir que le Seigneur te donne le temps de te préparer, parce que tu désires ardemment te préparer. Merci, mon Père ! Merci Seigneur !