»  Heureux les pauvres en esprit  «  (Matthieu 5.3).

Un riche seigneur, se promenant dans la forêt de son domaine, s’approcha sans bruit de la modeste cabane occupée par le bucheron qui était à  son service. Or, la fenêtre grande ouverte, le vieux bûcheron priait, agenouillé au pied de son lit. Il disait :  »  Mon Dieu, je te remercie de m’avoir révélé que l’homme le plus riche de cette forêt, va mourir ce soir  « .

Troublé par cette déclaration, le seigneur entra au château, fit appeler ses médecins, et demanda qu’ils veillent sur lui, car il craignait de mourir pendant la nuit. Au petit matin, les médecins lui dirent qu’il n’avait rien à  craindre, et qu’il était en parfaite santé.


Croyant que le bûcheron s’était moqué de lui, le seigneur se rendit jusqu’à  l’humble cabane. Là , il trouva le vieil homme mort, à  genoux au pied du lit, sur lequel la Bible était ouverte sur le verset de ce jour.

Dans son livre intitulé :  »  Le secret du bonheur  « , l’évangéliste Billy Graham commente avec talent le sermon des béatitudes. Il démontre que la voie de la réussite et du bonheur existe lorsque l’on comprend, et que l’on vit ces béatitudes.


Alors qu’un jour, avec un ami, nous étions en conversation avec une personne agnostique, celle-ci nous dit, entre autres choses :  »  Quel scandale les béatitudes !  «  Elle voyait dans les béatitudes une forme de justification de l’asservissement des pauvres et des humbles par les puissants et les riches. Or, il n’en est rien. La réussite n’est ni dans la richesse ou la pauvreté, ni dans la connaissance ou l’ignorance, mais dans la prise de conscience de nos limites humaines.

John D. Rockefeller, à  l’âge de cinquante-trois ans, prit conscience du néant de sa vie de milliardaire, et du vide qu’il créait autour de lui. Voyant cela, il a commencé à  vivre différemment, cherchant à  mettre ses richesses au service des autres, et sa vie personnelle devint une véritable réussite.


La réussite n’est pas mesurée par l’importance de notre compte en banque ou par la quantité de nos possessions, mais par le fait d’accomplir les desseins de Dieu au travers de ces richesses, lorsque nous les possédons.


En fait, le riche, qui pense que sa richesse lui confère un statut social au-dessus des autres, fait fausse route. Sa suffisance, son manque d’humilité, le placent à  l’opposé de ceux que Jésus désigne comme  »  pauvres en esprit  « . Par contre, le riche, qui place les autres comme étant au-dessus de lui-même, qui est humble, entre dans cette catégorie des  »  pauvres en esprit   » !

Un conseil pour ce jour :

Gardez un esprit humble quelle que soit votre fortune. La réussite n’est pas dans la fortune mais dans l’humilité de la personne qu’elle soit riche ou pas.

 

Paul Calzada