« Ces gens [qui le suivaient] ne voulaient pas d’un Messie qui soit un Serviteur Souffrant. Ils en voulaient un qui les rende riches et prospères ». [Cela a-t-il changé ?]

Est-ce que ce sont les prodiges et mes miracles qui vont réellement convertir le monde à Jésus-Christ ? Ou des disciples dont la vie aura été réellement crucifiée ?

Certains essayent de nous dire que ce sont les signes, les prodiges et les miracles qui conduiront les incrédules à la conversion.

A l’époque de Jésus, au moment de la Pâque, les « rabbis » célèbres se réunissaient pour discuter.

Lors d’une certaine Pâque, le rabbi que tout le monde voulait voir était quelqu’un qui pouvait nourrir des milliers de personnes avec le contenu du panier à pique-nique d’un petit garçon, qui pouvait marcher sur l’eau, qui pouvait guérir les malades, et même ressusciter les morts. Tout le monde voulait qu’il fasse une exhibition.

A l’époque de Jésus, les Israélites avaient l’occasion d’écouter en direct un « Évangile des prodiges et des miracles ». Mais ils voulaient aussi quelqu’un qui les débarrasse des Romains, un peu comme l’avaient fait les Maccabées, qui s’étaient débarrassés des Grecs. Ils avaient l’occasion de voir en direct un « Évangile du Royaume maintenant » !

Si vous comprenez bien les Psaumes 113 à 118, qui constituent le « Hallel Rabbah », et que les disciples chantaient à Jésus, ils étaient en train de demander : « Donne-nous la prospérité maintenant ! » Ils avaient aussi un « Évangile de la prospérité » !

Ces gens ne voulaient pas d’un Messie qui soit un Serviteur Souffrant. Ils en voulaient un qui les rende riches et prospères.

Débarrassez votre maison du levain !

La Pâque commençait par le nettoyage de la maison, qui devait être débarrassée de tout levain. Jésus ne voulait pas faire une exhibition, Il voulait nettoyer Sa Maison de tout levain. Le levain est le symbole du péché, en particulier du péché d’orgueil, parce que l’orgueil enfle.

L’orgueil est le péché qui est à la racine de tous les autres péchés.

Si quelqu’un a un problème avec la cupidité, par exemple, il y a l’orgueil à la racine de son problème. Si quelqu’un a un problème avec la convoitise, c’est encore l’orgueil qui est à la racine de son problème. L’orgueil est le péché qui est à la source de tous les autres péchés.

L’orgueil est aussi associé aux fausses doctrines. C’est pour cela que Jésus a dit : « Gardez-vous avec soin du levain des pharisiens et des sadducéens » (Matthieu 16 :6).

C’était le Sanhédrin qui était responsable de l’inspection des agneaux pour la Pâque. Il avait établi une liste de 74 défauts possibles ! Si les inspecteurs constataient un seul de ces défauts dans un agneau, ils le déclaraient impropre pour le sacrifice.

Mais ils avaient perverti la Torah, et transformé leur fonction Lévitique en commerce. Les chefs religieux avaient tordu la Parole de Dieu, pour leur profit personnel, en exploitant le peuple et en s’enrichissant sur le sang des agneaux.

Au lieu de les débarrasser des Romains, c’est Dieu qui S’est débarrassé d’eux. Dieu se préoccupe bien davantage du péché dans ma vie et dans la vôtre, que dans la vie de ceux qui ne sont pas sauvés.

Jésus a chassé les marchands du Temple, parce que le jugement commence par la Maison de Dieu. Ce n’est qu’après avoir purifié le Temple qu’Il a guéri les infirmes. Les miracles ont suivi la purification.

Jésus ne permettra jamais que l’on mette les miracles, les signes et les prodiges au-dessus de la repentance.

La même chose s’est reproduite lors de la Hanoukka, la fête Juive des miracles. Les Juifs voulaient lapider Jésus, et Il leur a dit : « Je vous ai fait voir plusieurs bonnes œuvres venant de mon Père : pour laquelle me lapidez-vous ? » (Jean 10 :32).

Si les prodiges et les miracles étaient réellement essentiels pour produire un réveil, pourquoi ont-ils crié, quelques jours plus tard : « Crucifiez-le !« , quand ils ont appris que Jésus avait ressuscité Lazare, et guéri les aveugles et les infirmes ?

Les prédicateurs de la prospérité, qui prétendent avoir tous les miracles, prêchent leur message depuis bien longtemps, mais nous n’avons encore vu aucun réveil. C’est plutôt l’Évangile qui a été profané par leurs scandales !

Thomas l’incrédule.

« Thomas, appelé Didyme, l’un des douze, n’était pas avec eux lorsque Jésus vint. Les autres disciples lui dirent donc : Nous avons vu le Seigneur. Mais il leur dit : Si je ne vois dans ses mains la marque des clous, et si je ne mets mon doigt dans la marque des clous, et si je ne mets ma main dans son côté, je ne croirai point. Huit jours après, les disciples de Jésus étaient de nouveau dans la maison, et Thomas se trouvait avec eux. Jésus vint, les portes étant fermées, se présenta au milieu d’eux, et dit : La paix soit avec vous ! Puis il dit à Thomas : Avance ici ton doigt, et regarde mes mains ; avance aussi ta main, et mets-la dans mon côté ; et ne sois pas incrédule, mais crois. Thomas lui répondit : Mon Seigneur et mon Dieu ! Jésus lui dit : Parce que tu m’as vu, tu as cru. Heureux ceux qui n’ont pas vu, et qui ont cru ! » (Jean 20 :24-29).

Thomas incarne tous les doutes de l’humanité. Jésus S’était manifesté aux disciples quand Il avait rompu le pain avec eux, le pain de Sa Parole. Après Sa résurrection, le Seigneur voulut leur prouver qu’Il n’était pas un esprit. Il leur a donc demandé quelque chose à manger.

Lorsque Jésus eut ressuscité Lazare, Il participa ensuite à un festin avec Lazare (Jean 12 :1-2). Quand Il ressuscita la petite fille, Il demanda qu’on lui donne quelque chose à manger (Marc 5 :48). Les esprits n’ont pas besoin de nourriture physique. La Bible montre que ceux qui ont ressuscité ont mangé quelque chose, pour bien prouver qu’il s’agissait d’une résurrection physique. Les disciples sur le chemin d’Emmaüs ont pu reconnaître Jésus. Pas immédiatement, mais au moment où Il a rompu le pain avec eux. Pourtant, Jésus pouvait passer au travers des murs. Cela nous montre ce que nous ferons plus tard, après notre résurrection. Ce qu’Il a fait, nous le ferons aussi.

A présent, Christ est ressuscité d’entre les morts, comme prémices de tous ceux qui dorment (1 Cor. 15 :20).

Quand le Souverain Sacrificateur se tenait dans la Vallée du Cédron, à l’aube du premier jour de la semaine qui suivait la Pâque, il devait apporter dans le Temple les prémices des offrandes de la récolte, et il entrait par la porte orientale. Les quatre Évangiles nous disent que Jésus est ressuscité à l’aube du premier jour de la semaine, au moment même où le Souverain Sacrificateur présentait les prémices de la récolte.

Jésus représente les Prémices de la résurrection. Notre résurrection a été acquise avec la Sienne. Il s’agit d’un événement unique. Jésus est simplement ressuscité le premier, et Sa résurrection nous parle de la nôtre. Jésus, Moïse et Elie ont été transfigurés ensemble. Elie n’a jamais connu la mort, il a été enlevé. Moïse, lui, avait connu la mort. Tous deux se tenaient en présence de Jésus sur la montagne.

C’est cela qui a renversé la Rome païenne. Il se produisit ensuite une terrible tragédie de l’Histoire, parce que la Rome papale n’a pas fait mieux que la Rome païenne. Pourtant, l’Église primitive renversa la puissance de la Rome païenne.

Tertullien a dit : « Le sang des martyrs est la semence de l’Église ». Ces martyrs n’ont pas aimé leur vie jusqu’à craindre la mort. Paul, écrivant aux Romains, cite le Psaume 44 : « Mais c’est à cause de toi qu’on nous égorge tous les jours, qu’on nous regarde comme des brebis destinées à la boucherie ».

L’apôtre Paul.

Quelle était la preuve que Paul avait reçu l’onction apostolique ? Étaient-ce toutes les églises qu’il avait implantées, le nombre de tous ceux qu’il avait conduits au salut, ou le fait qu’il pouvait débattre avec les plus fameux rabbins, et les confondre ?

Non, ce n’était rien de tout cela qui prouvait qu’il était un apôtre. Ce n’étaient pas non plus les miracles, ou le fait qu’il ait ressuscité un mort (Actes 20). Voici la preuve de son apostolat : « Que personne désormais ne me fasse de la peine, car je porte sur mon corps les marques de Jésus » (Galates 6 :17). Le mot traduit par « marques » est le mot grec « stigmata », d’où vient le verbe « stigmatiser ». Paul avait accepté d’être marqué, stigmatisé dans sa chair d’une manière visible, pour la cause de Christ.

La Roumanie.

Ma femme est une Juive Roumaine. Ses parents sont des survivants de l’Holocauste. Ils ont souffert sous les Nazis, et ont failli perdre leur vie. La plupart des membres de leur famille ont été exterminés. Ensuite, ils ont souffert sous le régime communiste. Ma femme a grandi comme une « refuznik ». Quand sa famille a immigré en Israël, elle avait onze ans.

Ceausescu était un homme terriblement mauvais, mais l’Église a grandi en Roumanie sous son régime. Il s’est produit des réveils parmi les Gitans, et parmi des populations qui n’avaient jamais pu être converties auparavant. Beaucoup de Juifs ont aussi été sauvés.

Richard et Sabine Wurmbrand (La Voix des Martyrs) viennent de cette même communauté Juive. Nous connaissons beaucoup de Juifs convertis qui vivent en Israël, et qui viennent de Roumanie.

Qu’est-ce qui a fait croître l’Église dans un pays comme la Roumanie ? Qu’est-ce qui a poussé les gens à croire ?

Ils ont pu voir un Corps crucifié et ressuscité !

« J’ai été crucifié avec Christ ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi » (Galates 2 :20).

Ces Chrétiens ne se contentaient pas de réciter des paroles apprises par coeur. La révolution qui a renversé Ceausescu en Roumanie a éclaté dans la région qui comportait la plus forte concentration de Chrétiens évangéliques.

J’ai rencontré beaucoup de Chrétiens qui vivaient par la puissance de la vie de résurrection. J’ai rencontré beaucoup de Juifs Messianiques qui vivaient par la puissance de la vie de résurrection. Je me souviens qu’il y a environ dix ans, je me trouvais en Israël, alors que le Rideau de Fer n’était pas encore détruit, et que bien peu de Juifs pouvaient émigrer de Russie pour venir en Israël. Certains avaient pourtant pu le faire, et avaient connu le Seigneur dans des églises pentecôtistes et baptistes clandestines.

« Jésus t’aime ».

Je me souviens d’un frère, qui était marié et avait cinq enfants. Il avait fait partie des responsables de l’une de ces églises clandestines. Le KGB l’avait emprisonné pendant des années. A certains moments, sa famille ne savait même pas s’il était mort ou vivant.

Le KGB l’avait souvent battu et torturé, mais il n’avait jamais renié sa foi. Il avait reçu de nombreuses injections de drogues puissantes, ainsi que de fréquents électrochocs.

Il n’est pas très âgé, mais il a l’air d’être très vieux, à cause de toutes les souffrances qu’on lui avait fait subir.

Il vit en Israël à présent. Il est d’origine Juive. Sa femme doit le conduire par la main. Il ne peut plus dire qu’une seule phrase, et il la répète tout le temps : « Jésus t’aime ! »

On l’a drogué, on l’a électrocuté, on a tout fait pour lui faire renoncer à sa foi en Jésus son Messie. Mais ce fut la seule chose que ses tortionnaires n’ont pas pu détruire en lui. Ils ont détruit sa vie, son cerveau et sa santé. Ils ont tout détruit en lui, mais ils n’ont pas pu détruire sa foi en Jésus. Cet homme porte un corps crucifié, qui vit et marche dans la puissance de la résurrection !

Rose Werner.

Ma femme et moi, nous avons eu le privilège d’être les amis d’une Juive de Hongrie. Dans sa famille, on croyait en Jésus depuis deux générations. Elle s’appelait Rose Werner.

Au cours de la seconde guerre mondiale, Rose avait eu l’occasion de s’échapper de Hongrie.

Le Seigneur lui a parlé directement, et lui a dit : « Non ! Je veux que tu ailles te livrer à la Gestapo et que tu leur dises que tu es une Juive ». Elle l’a fait. Très peu de gens ont survécu à Auschwitz. Elle a fait partie des très rares survivants de ce camp de la mort. Il n’y a pas de mots pour décrire tout ce qu’elle avait vécu à Auschwitz. Les Nazis rassemblaient chaque jour des milliers de femmes, les déshabillaient entièrement, leur rasaient la tête, leur arrachaient les dents, les gazaient, puis les brûlaient dans les fours crématoires.

Rose s’était livrée volontairement aux Nazis pour subir tout cela. Quand elle est partie pour rejoindre le Seigneur, il y avait beaucoup de gens pour l’accueillir, beaucoup de ces femmes Juives qui avaient été gazées, mais qui avaient pu, juste avant de mourir, entendre l’Évangile de Jésus le Messie, qui leur avait été annoncé par une Juive qui croyait en Lui !

Rose Werner avait vécu une vie crucifiée. Cette femme avait un corps crucifié, qui vivait par la puissance de la vie de résurrection de Yeshua le Messie !

J’ai connu des gens comme cela ! Beaucoup d’entre eux ont souffert pour leur foi. Beaucoup, mais pas tous. J’ai connu beaucoup de Chrétiens comme cela, des Chrétiens vraiment consacrés. Ce ne sont pas en général des gens qui parlent beaucoup. Ils ne sont pas comme moi ! Ce sont en général des petites femmes âgées qui lavent les marches de l’église, qui jeûnent et qui prient chaque jour. Ce sont en général des gens comme cela. J’en ai connu beaucoup au fil des années. Je me les rappelle tous en particulier. Mais il y a une grande différence entre voir un « Chrétien ordinaire », et voir un « corps crucifié » !

Nous sommes le Corps de Christ. Le monde écoutera notre message et l’acceptera, quand il verra un Corps crucifié qui marche dans la vie de résurrection !

Vous avez dit réveil ?

La mort de Jésus nous appartient. Sa résurrection nous appartient aussi. Pourtant, le monde reste sceptique quand il nous regarde, et il deviendra de plus en plus sceptique.

Quelle est donc la solution ? La prière, bien sûr ! La prédication de l’Évangile, absolument ! Mais une seule chose pourra ramener cette nation dans les voies du vrai réveil ! Une seule chose pourra obliger cette nation endurcie à écouter le message de Jésus !

Ce ne sera pas un nouveau « faiseur de tours de passe-passe » venant d’Amérique, avec ses grosses bagues et sa grosse limousine, nous affirmant que Dieu veut nous voir riches !

Ce ne seront pas tous ceux qui se comportent comme des aliénés dans les églises de Toronto. La folie de leur comportement empêchera justement les gens de croire !

Le monde croira quand nous lui offrirons la vraie réponse à sa question : « Montrez-moi un corps qui soit passé par la mort et la résurrection ! Montrez-le moi ! Où est-il ? »

Paul pourrait répondre : « Présent ! »

Roser Werner pourrait répondre : « Présente ! »

Richard Wurmbrand pourrait répondre : « Présent ! »

Le Corps de Christ sera vraiment crucifié, quand chacun de nous pourra se lever et dire : « Présent ! »

Montrez-moi Jésus !

Richard Wurmbrand était Juif, et il s’est converti à Jésus. Il était ami de ma femme. Ils se parlaient en roumain. Il nous a raconté l’histoire d’un paysan roumain qui avait été emprisonné et torturé par les communistes à cause de sa foi.

Il y avait aussi un scientifique de l’Académie des Sciences de Bucarest, qui n’était pas communiste. Il ne croyait pas en Dieu. C’était un scientifique, mais, comme il n’était pas communiste, on l’avait mis en prison, et on l’avait torturé. Ils étaient peut-être quarante prisonniers dans une petite cellule de la prison, affamés et s’efforçant de survivre. Tous avaient été souvent torturés.

Le paysan roumain, qui n’avait pas d’instruction, témoignait à tout le monde de Jésus, à tous ceux qui étaient en train de mourir avec lui. Wurmbrand était aussi avec eux. Le scientifique, qui avait été un intellectuel bien connu, commença à se moquer du paysan. Il lui dit : « Comment peux-tu être aussi heureux ? Comment peux-tu dire que tu es joyeux, avec tout ce qui t’arrive ? Tu ne sais même pas s’ils n’ont pas tué ta famille ! »

Chaque jour, on enlevait deux ou trois cadavres. Chacun se demandait qui seraient les suivants.

« Pourquoi es-tu aussi heureux ? »

Le paysan lui répondait : « Je te l’ai souvent dit ! C’est Jésus qui me rend heureux ! »

Vous vous souvenez de Jérémie ? Il ne pouvait pas s’asseoir au milieu des joyeux lurons, mais il avait tout de même la joie du Seigneur. Le scientifique dit au paysan :

  • « Jésus ! C’est Jésus qui te rend heureux ? Mais est-ce que tu vois Jésus ? »
  • « Oh oui ! Je le vois tous les jours ! » répondit le paysan.
  • « Est-ce que tu parles à Jésus ? »
  • « Oh oui ! je Lui parle tous les jours ! »
  • « Est-ce que Jésus te répond ? »
  • « Oh oui ! Il me parle tous les jours ! »
  • « Et qu’est-ce qu’Il fait, ton Jésus ? Est-ce qu’Il te sourit ? »
  • « Oh oui ! Jésus me sourit ! »
  • « Montre-moi comment Il te sourit ! »

Le paysan répondit : « Comme ça ! » Et l’on vit briller la gloire de Dieu sur le visage du paysan.

Le scientifique tomba à terre et commença à marteler le sol avec ses poings, en disant : « C’est vrai ! Tu as vu Jésus-Christ ! » Et il s’est converti !

L’église de Laodicée.

Nous vivons à l’époque de l’église de Laodicée (Apocalypse 3 :14-22). C’était une église tiède, orgueilleuse et matérialiste, mais qui avait oublié son état réel.

Le problème essentiel de l’église de Laodicée, c’est qu’elle ne savait pas qu’elle était l’église de Laodicée ! Elle ne savait pas qu’elle était tiède ! Elle avait tout sur le plan matériel et sur le plan financier, et elle croyait aussi être spirituellement prospère, mais il n’en était rien.

Il y avait pourtant un reste fidèle au sein de cette église de Laodicée, car Jésus lui dit : « Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j’aime. Aie donc du zèle, et repens-toi » (Apoc. 3 :19).

Je veux que le Seigneur corrige tout ce qui ne va pas en moi, parce que je veux être prêt quand Il viendra !

« Regarde-moi ! »

Ce n’est pas Toronto qui nous a apporté le réveil ! Ce ne sont pas les prophètes de Kansas City qui vont nous apporter le réveil ! La dernière « Décennie de la Moisson » ne nous a pas apporté le réveil ! Aucune de ces sottises ne nous a apporté le réveil !

Les gens ne croient plus ! Ils sont trop sceptiques ! D’ailleurs, pour vous dire la vérité, je ne peux pas leur reprocher d’être sceptiques, quand on voit certaines choses qui se passent dans la Chrétienté ! Si je n’étais pas déjà converti, je serais moi-même très sceptique !

« Montrez-le moi ! Laissez-moi le voir ! Montrez-le moi, et je croirai ! Montrez-moi un Corps crucifié et ressuscité, et je croirai ! »

Le monde croira, quand nous pourrons vraiment nous lever et dire :

« Regarde-moi ! »