»  Maris, que chacun aime sa femme, comme Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle.  « (Éphésiens 5.25).

On raconte qu’un jeune prince, dont le père avait abdiqué en sa faveur, était tombé amoureux d’une jeune fille très belle mais simple paysanne. Il a alors envisagé plusieurs manières de l’avoir comme épouse. J’ordonnerai de la faire venir à  mon palais, et j’en ferai ma reine.

Mais en y réfléchissant, il se dit qu’il ne saurait jamais si elle s’attacherait à  lui par amour ou par soumission. Alors, il pensa que ce serait mieux d’aller lui-même la chercher, avec son carrosse, ses habits royaux, une couronne à  lui offrir et mille bijoux pour l’éblouir, mais il se dit qu’il ne saurait jamais si elle s’attacherait à  lui pour ses richesses ou pour lui-même.

 

Finalement, il a décidé de devenir un simple paysan, confiant le royaume à  son vieux père, il s’est intégré parmi les habitants de ce village et a travaillé parmi eux, comme eux. Quelques jeunes gens du village, jaloux de voir cet étranger courtiser la jeune fille, ne lui épargnèrent ni les quolibets ni même les coups. Mais il supportait tout, car il l’aimait profondément. Après plusieurs mois d’une vie modeste, il parvint à  gagner le cœur de cette jeune fille et ils se marièrent. Quand ils furent mariés, elle découvrit qui il était en réalité, et fut encore plus attachée à  lui en voyant jusqu’à  quel point il s’était humilié pour la conquérir.

Voilà  ce qu’a fait Christ pour l’Église. Il s’est dépouillé, il s’est livré aux moqueries et coups perfides des hommes.

Il nous montre l’exemple de ce que doit être l’amour de l’homme pour son épouse. Il est le ‘Top model’ de l’amour au masculin.

Ce texte de l’Écriture est l’un des plus forts de la Bible, il implique : don de soi, engagement et sacrifice total pour son épouse. Il est certainement difficile de pratiquer cela. Surtout lorsque le mari entretien l’idée erronée que c’est la femme qui doit se donner totalement elle-même pour que le foyer fonctionne.

Ce verset nous rappelle quelle est la fonction du mari dans son foyer ; il est le modèle, celui qui donne la mesure du niveau auquel doit se vivre l’amour. Étant ce modèle il amène son épouse à  croître dans sa ressemblance à  Christ. Il doit entreprendre des actions d’amour qui valoriseront son épouse et l’aideront à  développer ses dons et ses talents. C’est alors que l’épouse rendra à  son mari l’attention et l’amour que lui même lui prodigue.

Ma prière en ce jour :

Seigneur, conscient de ma responsabilité en tant que mari, de prendre soin de mon foyer, je te demande que tu m’accordes sagesse et amour. Aide-moi à  prendre soin, à  aimer, à  respecter, à  aider mon épouse pour qu’elle te ressemble de plus en plus. Amen !

Paul Calzada

 


MAV. J’aimerai ajouter quelque chose à  ce texte car, étant une femme, entendant les confidences de milliers de femmes, je sais qu’elle est la raison de la souffrance de tant d’entre elles. JE PARLE DE CE QUE J’ENTENDS DANS L’EGLISE, PAS DANS LE MONDE, où cela passe parfois mieux dans les couples (dans l’Eglise aussi ! Heureusement !). Je parle en tant qu’ex soixante-huitarde, féministe enragée à  l’époque, et qui a compris comment l’homme naturel avait totalement changé la vision de Dieu au départ, qui était celle de l’HARMONIE et de la COMPLÉMENTARITÉ entre homme et femme. Dieu m’a lavée, restaurée, transformée, et je ne vois vraiment plus les choses de la même manière qu’il y a cinquante ans !

 

Les femmes n’ont pas le même rapport affectif à  leur mari qu’un mari face à  son épouse. On le voit dès la création et la chute. En Genèse 2, la femme est tirée de l’homme, ce qui est rappelé en 1Tim 2:13. Cela inclut un rapport de PRÉSÉANCE, en aucun cas de prédominance, de supériorité ou de rapport de  »  dominant/domninée « . Cela, c’est la perversion qui est arrivée à  la chute.

 

Revenons à  Genèse 2 et 3

Gen 2: 20:…  mais, pour l’homme, il ne trouva point d’aide semblable à  lui. 21 Alors l’Eternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur l’homme, qui s’endormit; il prit une de ses côtes, et referma la chair à  sa place. 22 L’Eternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise de l’homme, et il l’amena vers l’homme. 23 Et l’homme dit : Voici cette fois celle qui est os de mes os et chair de ma chair ! on l’appellera femme, parce qu’elle a été prise de l’homme.  24 C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à  sa femme, et ils deviendront une seule chair.

 

Voilà , à  ce stade, l’amour de l’homme pour son épouse est absolu, car ce qu’il aime, c’est sa propre chair. Étant d’une stature physique généralement beaucoup plus forte, il a aussi le devoir de la protéger physiquement et de s’interposer face à  n’importe quelle situation dangereuse.

 

C’est rappelé par Paul :

 

Eph 5 . 28 C’est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme s’aime lui-même. 29 Car jamais personne n’a haï sa propre chair; mais il la nourrit et en prend soin, comme Christ le fait pour l’Eglise, 30 parce que nous sommes membres de son corps. 31 C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à  sa femme, et les deux deviendront une seule chair. 32 Ce mystère est grand; je dis cela par rapport à  Christ et à  l’Eglise. 33 Du reste, que chacun de vous aime sa femme comme lui-même, et que la femme respecte son mari.

Cet amour doit être celui de Christ: protection de l’épouse, volonté de pourvoir à  ses besoins, et, le cas échéant, sacrifice de sa vie pour elle. Elle est un autre lui-même (Je n’écrirais pas  »  la meilleure moitié « , bien que ce doit souvent être le cas ! 🙂 – merci messieurs de ne pas me bombarder de tomates). En échange, elle le respecte, elle le complète, elle l’aime pour QUI IL EST et POUR CE QU’IL FAIT POUR ELLE ! Le besoin de la femme d’aimer et d’être aimée est incommensurable… sauf pour les femmes !

 

Évidemment, on est souvent bien loin de ce  »   Top Model   » parce qu’on (je parle des Chrétiens !!!) est encore trop souvent sous la malédiction prononcée en Gen 3.

Je rappelle au passage qu’Adam, auprès d’Ève (c’est à  dire tout près), n’a pas rempli son rôle de protecteur. Non seulement il ne s’est pas interposé entre Ève et le Serpent, mais il n’a pas  »  redressé   » les erreurs dramatiques qu’Ève a faites en répétant la Parole de Dieu (reçue d’Adam, qui donc avait transmis une parole édulcorée: lire l’article:  https://www.michelledastier.com/lincredulite-dadam-et-ses-consequences-par-michelle-dastier-de-la-vigerie/), mais il a voulu profiter du fruit du péché et en sus, il s’est défaussé sur sa femme (et sur Dieu!) de toute responsabilité:

Gen 3:  12 L’homme répondit : La femme que tu as mise auprès de moi m’a donné de l’arbre, et j’en ai mangé.

 

C’est tout cela qui fait dire à  Paul que  »   C’est par un seul homme que la mort est entrée dans le monde.   » ;

L’homme va désormais apporter la mort, la femme va apporter la vie.

Ce raccourci lapidaire va en choquer plus d’un. Mais Ève veut dire  »  porteuse de Vie  « , c’est le nom que lui a donné Adam après que Dieu eût annoncé que désormais, À CAUSE DE LUI – tout ce qui était vivant et que Dieu a créé serait condamné à  la mort.  Et c’est à  Ève seule que Dieu a déclaré que SA postérité écraserait la tête du serpent.  SA postérité, prophétiquement, ce fut Jésus, qui a été conçu sans semence d’homme, mais par l’Esprit de Dieu qui est un Esprit de vie, qui est la vie Lui-même puisqu’Il est Dieu et sort de Lui.

L’Histoire démontre que ce sont quasiment toujours des hommes qui déclenchent les guerres et les massacres, qui ont légiféré partout pour l’avortement, et nous sommes témoins depuis mille cinq cents ans que dans les religions musulmanes (il y en a plusieurs, toutes en conflit), qui sont toutes mortifères, la femme est piétinée avec mépris, maltraitée, tuée sous des prétextes dérisoires, et toujours mise en esclavage. C’est la vie qui est piétinée.

 

Remarquons au passage que plus un peuple marche avec Dieu et dans sa révélation, plus la femme est respectée. C’est évidemment vrai dans le peuple juif qui est le  »   Top model « , doté d’une capacité hallucinante de survie, malgré la violence des nations à  l’éradiquer du monde, et ce,  depuis 4000 ans (justement parce qu’il est porteur de la vie). Dans ses gènes, il y a la Thora, la Parole de Dieu, Jésus, qui est la vie ! Dans ses gènes, il y a Jésus :  »  Le salut vient des Juifs   »  

 

Roms 9: 3 …  je désirerais moi-même d’être anathème, loin de Christ, pour mes frères, mes parents selon la chair; 4 Qui sont Israélites, à  qui appartiennent l’adoption, la gloire, les alliances, l’établissement de la loi, le service divin et les promesses; 5 Qui descendent des pères, et de qui est sorti, selon la chair, Christ, qui est Dieu au-dessus de toutes choses, béni éternellement. Amen!

Notons aussi que plus les nations sont chrétiennes, plus la femme est respectée et libérée, pas pour procurer la mort, mais pour la liberté de décider,  d’agir, de créer, de diriger et d’épauler l’homme dans tout ce qu’il fait. Hélas dans cette liberté, l’homme lui a aussi transmis le droit de tuer… et s’en est lavé les mains (avortement, entre autres. Nous en reparlerons).

Dans les pays rejetant la Bible, on retrouve cette même propension à  écrabouiller la femme et à  la mettre en esclavage, surtout dans toutes les religions sataniques, sous traditions sorcières, ou sous idéologies antéchrists telles le socialisme et le communisme, car Satan HAIT la  »  porteuse de vie   » (notons que c’est l’esprit socialiste qui, sous prétexte d’humanisme, promulgue le plus de lois mortifères). Dans la politique de l’enfant unique sous la Chine communiste de Mao, (un homme à  qui on peut imputer quelque cinquante millions de morts), ce sont des millions de bébés du sexe féminin qui ont été avortés en priorité. Au point que le déséquilibre entre hommes et femmes dans ce pays est aujourd’hui cataclysmique, mais cela, on en parle  très peu.

 

Bien entendu, ces grands schémas englobent des exceptions. Il y a eu des femmes tyrans opérant des massacres de masse ou déclenchant des guerres sanguinaires (essayez de les énumérer, vous en trouverez bien peu. Vous trouverez plus facilement des femmes qui se sont levées pour empêcher leur pays ou leur peuple d’être anéanti). Et bien sûr que nombre d’hommes valeureux et intègres se sont levés en sauveurs de leur nations.  (à” Dieu, combien on en aurait besoin aujourd’hui en France… à  moins que Tu nous lèves, quelque part, une Jeanne d’Arc !)

 

Dans la semence de l’homme – car Dieu ne se repent pas de ses dons – il y a aussi un esprit bâtisseur, créateur, cultivateur car gestionnaire de la terre. Cette semence annoncée en Genèse 2 n’a pas disparu et nous la voyons concrètement : les grands bâtisseurs, constructeurs, inventeurs, les grands visionnaires, sont, dans une majorité écrasante, des hommes..

 

Pour la femme au contraire, la priorité, c’est la vie et la transmission de la vie, fût-ce  au prix de grandes souffrances comme inscrit dans la condamnation de la femme en Genèse 3. Et depuis des millénaires les femmes ont toujours mis au monde des enfants, certes, sauf exception, avec une joie unique, mais aussi dans de grandes souffrances. Gen 3  ne parle pas que du seul moment de l’accouchement, qui s’oublie vite. Il y a aussi, liés aux enfants, toutes les tragédies, maladies, rébellions, parfois disparition, suicide ou mort tragique des enfants.

 

Il m’est arrivé de me demander pourquoi les mères musulmanes, si maltraitées par les hommes (y compris leurs propres fils parfois), ne tuaient pas tous les enfants mâles dès leur naissance, histoire d’avoir la paix ! Mais ce seront toujours des porteuses de vie, par des porteuses de mort.

Une mère est mère pour la vie et sa sensibilité face aux enfants  est extrême. Les hommes s’endurcissent souvent bien plus vite et bien plus facilement. De plus en plus, d’ailleurs, ils laissent les femmes se  »  débrouiller   » avec les problèmes d’enfant (je parle d’un mouvement général et constatable, notamment à  travers les familles mono parentales). Je ne parle pas du fait qu’aujourd’hui beaucoup de papas sont plus attentifs et affectueux avec leurs enfants que leur épouse ou ex compagne.  

 

Mais aujourd’hui, toutes les valeurs sont inversées. Les femmes sont souvent contraintes de travailler pour survivre et faire vivre leurs enfants (ou, exaspérées d’être depuis des millénaires infériorisées, elles font le choix de faire carrière dans le monde en délaissant le foyer). Alors des hommes compensent. Les rôles peuvent être complètement inversés et cela peut lourdement affecter par la suite l’identité des enfants.

 

Mais les rôles et responsabilités de chacun ont été distordus dès le début de l’humanité déchue. Ève a   »  acquis  »  Caïn ( »  J’ai acquis un homme   » Gen 4:1 ), en déclarant que c’était   »  avec l’aide de l’Eternel  « . Elle a évacué le rôle d’Adam, réduit à  n’être plus qu’un géniteur, donc qui n’a pas à  se mêler de l’éducation de son enfant. À moins que ce ne soit Adam qui ait pris la tangente pour ne pas assumer ses responsabilités. La Bible ne le précise pas, car dans un cas comme dans l’autre, c’est un désastre qui s’ensuit. Le résultat, pour le premier enfant issu d’un couple déchu de la grâce, fut l’arrivée dans le monde d’un enfant qui allait devenir le premier assassin de l’Histoire, donc d’un homme pour qui la vie est sans valeur, fut-ce la vie de son frère.

Un enfant dont le père n’est qu’un géniteur est sans identité, sans   »  colonne vertébrale  « , avec juste un demi-modèle pour grandir, une seule épaule sur laquelle s’appuyer, une seule autorité parentale à  respecter, autorité qui, spoliée de sa moitié, est souvent dépassée. Aujourd’hui, les   »  enfants-rois  « , exigeants, capricieux, rebelles, sont légion. Comment l’enfant pourrait-il devenir un homme ou une femme   »  complète  « , si l’un des parents est inexistant ? Tous sont en quête de leur identité, de leurs racines… On en voit les dégâts aujourd’hui à  travers l’obsession des uns et des autres à  se fabriquer à  tout prix une identité, un   » look  « , à  retrouver leurs racines ou à  s’en fabriquer … (Je pourrais facilement développer ce sujet, mais ce serait trop long).

C’est en Christ que nous pouvons retrouver notre pleine identité en devenant fils ou fille de Dieu.

J’ai parlé ces jours derniers du cataclysme de la légalisation sur l’avortement, légalisation de l’avortement appliquée sur une grande échelle, avec ses conséquences: le suicide des nations et des peuples qui s’y adonnent. Or toutes ces lois ont été votées, à  une écrasante majorité, partout, par des hommes qui se sont eux-mêmes déchus de leurs responsabilités de pères quant à  la vie de leurs enfants)

 

Gen 3:  16 Il dit à  la femme : J’augmenterai la souffrance de tes grossesses, tu enfanteras avec douleur, et tes désirs se porteront vers ton mari, mais il dominera sur toi.

 

Relisons:

 

et tes désirs se porteront vers ton mari, mais il dominera sur toi.

Ah, ce   »  MAIS   »    !

Seuls des gens au coeur tordu et dévoyé penseraient qu’en Genèse 3, Dieu parle de désirs sexuels. Non ! Il s’agit pour la femme de son désir d’aimer, d’être protégée, d’être assurée quant à  son avenir, d’avoir pour ses enfants un père qui assume son rôle de père, etc…

 

Mais ce à  quoi elle est trop souvent confrontée :

—> L’infériorisation, qui peut aller jusqu’au mépris, jusqu’à  la polygamie (apparue dès la septième génération après Caïn : Gen 4:19) qui est une dévalorisation satanique de la femme. C’est une manière pour l’homme de dire à  la femme, « tu vaux deux, trois ou quatre fois moins que moi, et tu es interchangeable  « 

—> l’écrasement par l’usage de la force physique (et par l’application de lois iniques et abominablement sexistes comme la charia  ). Le spectacle qui nous est offert dans le monde est assez terrifiant, qu’il s’agisse des pays musulmans, hindous, ou imprégnés de toutes autres religions ou traditions plus ou moins sorcières,  »  religions chrétiennes   »  comprises  (ne nous leurrons pas: le machisme sévit encore et toujours au sein de tous les courants chrétiens, mais il a connu des temps honteux avec la torsion ECCLESIALE d’un verset:  »   femmes, soumettez-vous à  vos maris  « , contraignant parfois les femmes à  être torturées à  domicile, spoliées, contraintes, tout comme les femmes musulmanes d’aujourd’hui, de fabriquer des enfants à  la pelle, et d’accepter, le cas échéant, de se laisser assassiner en gardant le silence.

 

Même sous nos cieux censés prôner l’égalité, la misogynie règne toujours, y compris dans l’Eglise ! Égalité ne veut certes pas dire gommage des différences. Nous sommes COMPLÉMENTAIRES, LES UNS ET LES AUTRES.  DIEU N’A PAS FAIT DES CLONES ET C’EST LUI QUI A DÉCIDÉ QUE MARI ET FEMME FERAIENT UNE SEULE CHAIR, donc auraient des spécificités complémentaires, indispensables ENSEMBLE pour créer la vie ! Mais les vieilles habitudes n’ont pas vraiment changé (cf entre autres les disparités récurrentes dans le travail, souvent ahurissantes, ou dans les églises, où se pratique encore une marginalisation qui exclue les femmes de domaines où elles excellent). Sans compter toutes les familles issues de l’immigration où la femme est presque toujours traitée en esclave, certes pas en épouse qui est chair de sa chair !

—-> La violence verbale ou physique: une femme meurt en France environ tous les deux jours des violences physiques de son mari ou compagnon. Il n’y a pas, dans ce décompte, les suicides !

—> la manipulation et le mensonge (là , ce n’est pas l’apanage des hommes, mais cela a de plus graves conséquences quand ce sont les hommes qui s’y livrent), qui peuvent aller jusqu’à  la perversité la plus effroyable, jusqu’à  la destruction psychique, par torture mentale et/ou physique, sauf aux victimes de trouver le moyen de se sauver. Les femmes sont livrées à  des bourreaux à  double visage, à  des Satan qui profitent du huis clos pour les mettre en pièces et cela dure souvent des années, jusqu’à  ce que mort s’ensuive. (Voir les articles sur les PNM). J’y ai été confrontée de tous côtés via les témoignages de proches et de moins proches, le monde en parle de plus en plus, et c’est une méchanceté qui dépasse l’imagination. Dieu avait averti:  »  Les hommes méchants avanceront toujours plus dans le mal  « . On y est !

Oh ! Que d’hypocrisie sociale ou même ecclésiale pour camoufler des coeurs de pervers jouissant de détruire les êtres plus fragiles qui sont à  leur portée (dans le couple ou toute autre communauté), au lieu de les protéger et de les aimer comme un don précieux de Dieu !

 

D’aucuns diront: les chiffres montrent que les femmes vivent plus longtemps que les hommes. C’et vrai. Bien des hommes sont astreints à  des boulots très pénibles, qui les usent avant l’heure. C’est vrai (c’était vrai ! à‡a ne le sera plus jamais), que dans les guerres ils fournissaient beaucoup plus de chair à  canon que les femmes. C’est vrai que beaucoup d’hommes, qui avaient mis leur identité dans leur travail, surtout dans des professions valorisantes, supportent très mal leur mise à  la retraite (qu’ils vivent comme une mise au rebut) et meurent rapidement.

 

On pourrait évoquer d’autres causes. Mais je pense surtout que les femmes, habituées aux déceptions, aux trahisons, aux abandons, aux rejets – y compris de leurs propres enfants –  et à  la souffrance, acquièrent une résistance physique et morale plus grande, et supportent aussi plus facilement la solitude !

 

Revenons au thème de l’article:

 

 »  Maris, que chacun aime sa femme, comme Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle   »  

 

Il y a une immense clé de bénédiction dans cet ordre incontournable, dans ce  »  top model  » qui est donné exclusivement aux hommes, le corollaire étant  »  femmes soyez soumises à  votre mari  « . Nulle part vous ne verrez écrit  »  maris, soumettez vos femmes  « . La soumission, c’est un acte de CONFIANCE volontaire, très exactement comme c’est un acte de confiance volontaire que de se soumettre à  Dieu. On lui fait confiance parce qu’Il a parlé, Il a fait des promesses, et l’on sait qu’il est fidèle et que ce qu’Il dit, Il l’accomplit. On se soumet à  Dieu parce qu’on a foi dans tout ce qu’Il dit.

Donc, messieurs, ne demandez pas à  vos femmes de se soumettre à  vous si en échange vous n’êtes pas prêts à  tout faire pour assumer votre rôle et lui donner, au maximum de vos possibilités, ce que son soeur désire. Ce sont rarement des rivières de diamant, mais bien plutôt de la tendresse, de l’attention, un appui sûr, et qu’elle puisse accomplir ce que son coeur désire vraiment, parce que c’est la plan de Dieu pour elle : être un VIS-À-VIS, un complément parfait et infiniment précieux, et traité comme tel.

 

Vous n’avez pas cela dans votre coeur ? Votre bouche, vos gestes et vos comportements reflèteront TOUJOURS ce qui est dans le fond de votre coeur…

 

C’est Noël ! Je ne vais pas vous souhaiter des voeux de joyeuses fêtes pour faire ripailles et échanger des cadeaux (je n’ai rien contre, si cela vous fait plaisir !), je vais faire des voeux pour que vous suppliez  Dieu, le cas échéant, de CHANGER VOTRE COEUR !

Voici ma proposition pour une immense bénédiction. Messieurs, commencez par nettoyer vos cœurs de toutes les rancunes et arrière-pensées qui s’y sont accumulées en pardonnant comme Dieu pardonne, remplacez-les par toutes les joies, satisfactions et fiertés que vos épouses vous ont apportées en n’en oubliant aucune ( »  Je n’oublie  aucun de tes bienfaits  « ), et c’est cela qui sortira de votre bouche:

Au lieu du fiel, du miel !

 

Et vous savez quoi : vous ferez ainsi, de votre femme et de vos enfants, l’épouse et les enfants les plus heureux du monde. D’une pierre (le coeur de pierre transformé en coeur de chair), vous allez faire deux, trois ou X fois des coups!

 

Et le plus heureux ce sera vous, car il y a bien plus de joie à  rendre heureux qu’à  vouloir être heureux au détriment d’autrui…

 

Je ne fais que paraphraser ce que Jésus a dit:

 

Actes 20:35
Je vous ai montré de toutes manières que c’est en travaillant ainsi qu’il faut soutenir les faibles, et se rappeler les paroles du Seigneur, qui a dit lui-même: Il y a plus de bonheur à  donner qu’à  recevoir.

Jacques 5:  12 Mon commandement, c’est que vous vous aimiez les uns les autres, comme je vous ai aimés. 13 Nul n’a un plus grand amour que celui qui donne sa vie pour ses amis.

 

Bien sûr, cela s’adresse aussi aux femmes qui ont aussi à  nettoyer leur coeur des acrimonies et rancoeurs qui se sont accumulées et commencez à  vous souvenir de tous les gestes, sourires, bienfaits que votre mari vous a apportés et fait partager. Et de votre bouche il sortira des mots de paix, peut-être même des paroles d’admiration, ce dont les hommes ont tant besoin !

 

Et vous savez quoi, c’est une pluie de bénédictions qui retombera sur vous et vos enfants !

Alors, joyeuses fêtes, qu’il s’agisse d’Hannouka pour les uns, de Noël pour les autres, ou du jour de l’an. Et, au lieu de prendre de bonnes résolutions pour 2018, que vous ne tiendrez jamais (sans Christ, on ne peut rien faire), demandez-lui SON cadeau de Noël, le plus précieux qui soit: CHANGER, D’ABORD, NOTRE PROPRE COEUR.

Lui seul peut le faire !