Il y a deux jours (1er mars 2018), je me suis réveillée en me souvenant avec précision du rêve que je venais de faire. J’ai eu le privilège, jusqu’à  mes 50 ans, de disposer d’une maison de famille en Bretagne, avec pleine vue sur l’océan.

Dans mon rêve je voulais montrer cette ancienne maison de famille à  un ami, mais là  où elle aurait dû se trouver, il y avait un ensemble d’immeubles alignés.

On est rentré dans ces immeubles pour voir si la maison n’était pas cachée derrière. Mais non, derrière, encore d’autres immeubles. Ces immeubles étaient étranges, on aurait dit des clapiers de lapin à  taille humaine, avec des passerelles pour rejoindre ces « appartements ». Je n’ai pas vu les habitants, juste un homme que l’on a croisé, mais on sentait que c’était habité par une population très disparate.

Le matériau avec lequel étaient construits tous ces immeubles semblait aussi être un agglomérat disparate et friable. Ce n’était pas solide et on se demandait comment les immeubles ne s’écroulaient pas.

Alors, je suis allée à  la mairie, pour regarder le cadastre. Une secrétaire m’a expliqué que tout ce qui était ancien avait été effacé, non seulement ma maison avec son terrain, mais celles de tous les voisins que je connaissais et que j’avais côtoyés depuis mon enfance.

Je suis retournée avec cet ami vers le paquet d’immeubles, et là , c’était l’océan qui avait disparu, comme gommé !

J’ai compris que ma maison de famille symbolisait mes racines françaises, familiales, et mes traditions culturelles. Elles avaient disparu au profit d’un agglomérat disparate, très laid, fragile, et même ce qui était beau, créé par Dieu (l’océan), avait été gommé. Mon beau pays, la France, était en passe d’être gommé de la carte du monde, du moins, tout ce qui en avait fait sa spécificité, avec son Histoire, sa culture millénaire, ses paysages magnifiques, mais aussi son architecture régionale et toutes ses traditions.

Au profit de qui ?

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