»  Je dirai à  mon âme : Mon âme, tu as beaucoup de biens en réserve pour plusieurs années ; repose-toi, mange, bois, et réjouis-toi   » (Luc 12.19).

La personne qui soliloque ainsi, est un homme, appelé dans la Bible : le riche insensé. Lorsque nous lisons son histoire, nous remarquons que son discours est centré sur sa personne : les  »  je, me, moi, mes, mon  « , abondent dans ses propos.

Cet homme est cruellement dominé par un  »  égo   »  destructeur.


Blaise Pascal, mathématicien, philosophe, qui était un chrétien engagé, a écrit dans  »  ses pensées   » :  »  le moi est haïssable : il est injuste en soi, en ce qu’il se fait le centre de tout ; il est incommode aux autres, en ce qu’il veut les asservir : car chaque moi est l’ennemi, et voudrait être le tyran de tous les autres.  « 

Ce riche, esclave de son égoïsme, ne s’en rendait même pas compte !

Dans l’épître à  Timothée, nous avons une description prophétique des hommes de notre génération :  »  Car les hommes seront égoïstes, amis de l’argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs, rebelles à  leurs parents … aimant le plaisir plus que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force   » (2 Timothée 3.2/5).

 

L’égoïsme est cité en premier ! C’est le trait dominant !

L’égoïsme général d’une société, n’est que l’accumulation de tous les égoïsmes individuels. Nous vivons à  l’ère du chacun pour soi ! Certes, il existe ici et là  des hommes et des femmes, qui, libérés de leur  »  égo  « , se consacrent au bien des autres. Où trouvons-nous ces personnes ?

On peut en trouver, ici ou là , dans les sphères politiques, financières, associatives, religieuses, mais en fait ce ne sont pas ces milieux qui les ont affranchies de cette domination du moi. Le plus souvent, c’est le résultat d’une relation personnelle avec le Christ. Citons entre autres : Abraham Lincoln, Robert Gilmore, Robert LeTourneau, Henri Dunant, Sir Charles Studd, Sœur Emmanuelle, Mère Theresa, l’Abbé Pierre, William Booth … et des millions d’autres inconnus, qui ont été libérés de leur moi par la puissance du Christ vivant en eux. Ils ont expérimenté cette merveilleuse vérité :

 

 »  J’ai été crucifié avec Christ ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi ; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé, et qui s’est livré lui-même pour moi   » (Galates 2.20).

Leur  »  je   » a été crucifié, sa domination a été brisée, et c’est le don de soi qui se manifeste par la puissance du Christ vivant en eux.

Une prière pour ce jour :

Le  »  je   » domine-t-il votre vie ? Voulez-vous être affranchi de son pouvoir ? Le seul qui puisse vous en libérer, c’est Jésus-Christ vivant en vous. Adressez-lui cette prière : Seigneur, viens régner en moi par ton esprit, afin que  »  tu   » croisses, et que  »  je   » diminue. Amen !

Paul Calzada