Source :  Oubliez la pensée unique des journalistes, voici le vrai bilan des années Obama

Barack Obama a déclaré hier dans son discours d’adieu que l’Amérique est dans une  meilleure situation que lorsqu’il est arrivé au pouvoir en 2008. Comme François Hollande, qui pense la même chose pour la France, Obama vit dans un monde abstrait de bisounours coupés de la réalité, il ne connaît pas ni ne comprend  plus sa population.


Obama n’a pas cherché, en huit ans, à  régler le problème de la pauvreté  ;  il n’a pas  tenté d’améliorer le sort des classes les plus défavorisées, notamment  les noirs, qui sont plus pauvres aujourd’hui qu’il y a 8 ans et plus nombreux  : 10 millions de plus qu’il y a 8 ans  ; 47  millions de personnes vivant de bons alimentaires contre 28 quand il est arrivé au pouvoir. A peu près la  même chose peut être dite de François Hollande.

Economie en berne, population noire plus durement touchée

→Le nombre de familles noires possédant leur logement a diminué de 6%, tout comme leur revenu moyen, qui a baissé de 9%, le taux de chômage des noirs a dépassé le record  de 1977, et il est toujours largement supérieur à  celui des blancs.

→En invitant à  la Maison-Blanche l’organisation radicale  Black Lives Matter, Barack Obama a explicitement  excité les divisions raciales, polarisé la société autour de concepts racistes, au lieu, c’est le rôle d’un président, d’unifier le pays.

→Obama n’a jamais rien fait pour lutter contre l’échec scolaire et la médiocrité du système  éducatif dans les quartiers pauvres, qui sont à  la racine de la délinquance, du chômage, et de l’épidémie de  familles monoparentales.

→En stigmatisant des  affaires spectaculaires où de jeunes noirs ont été tués par des policiers, en prenant parti pour les jeunes noirs avant même l’issue des procès- lesquels ont constamment démontré la responsabilité des jeunes noirs et l’innocence des policiers qui ont agi en état de légitime défense- Obama a dressé la population noire contre la police, provoquant une situation de chaos dans les quartiers et les villes majoritairement  noires. Ainsi, à  Chicago, sa ville, la criminalité a explosé, plus de 4500 personnes ont été blessées par des tirs, et plus de 700 ont été tuées en un an 2016.

→Obama a conduit une politique laxiste envers les trafiquants et consommateurs de drogue, alors qu’elle détruit à  la fois la société et les personnes.

→Il a accumulé plus de dettes que tous les présidents américains réunis  : 19  300 milliards de dollars, contre  10  025 milliards lorsqu’il est arrivé.

¤ Sur le plan de l’assurance  médicale, Obamacare est un terrible échec.

¤ Pour pouvoir couvrir 20 millions de personnes défavorisées qui sans lui n’auraient pas de couverture santé, l’ensemble des Américains voient pour l’année 2017 leur franchise atteindre 10  000 dollars, c’est-à -dire qu’en dessous de 10  000 dollars, l’assurance ne rembourse pas leurs soins.

¤ les primes d’assurance font un bond, dans certains Etats, de plus de 110%, 40% en moyenne.

¤ Les petites entreprises ne pouvant pas payer leur part ont renoncé à  embaucher des salariés à  plein temps qu’ils doivent être couverts selon la loi, pour des emplois à  temps partiel, plus préjudiciable  pour les salariés.

¤ Contrairement à  ses promesses (vous pouvez garder votre docteur si vous le voulez), de moins en moins de médecins acceptent les personnes couvertes par Obamacare.

¤ De nombreuses compagnies d’assurances ont soit fait faillite, soit arrêté de proposer l’Obamacare qui les mettait en danger financier, au point que dans certains Etats, les Américains n’ont plus qu’un seul assureur possible- qui fait monter les prix.

¤ Le coût de l’Obamacare, dont le vrai nom disait qu’il serait « abordable », est devenu si prohibitif que de  nombreuses familles en sont réduites à  payer les amendes car l’assurance est trop coûteuse.

→ Sur le plan fiscal, Obama, comme le président socialiste français, a augmenté les impôts, imposé un système de redistribution des richesses, ce qu’en France on appelle la « justice fiscale », et le résultat, comme en France, a été une stagnation de l’économie- Obama est le premier président américain qui n’a pas été capable d’atteindre 3% de croissance pendant tout son mandat, une hausse du nombre de personnes sans emploi (95 millions), avec comme en France des chiffres officiels trafiqués pour montrer une figure moins déprimante.

→ En résumé, l’économie américaine- comme l’économie française avec  Hollande, s’est dégradée durant la présidence Obama, les salaires ont régressé (le revenu moyen des ménages a baissé de 2000 dollars), le niveau de vie des classes moyennes a régressé, et les deux hommes en sont parfaitement  inconscients.

En politique étrangère, c’est pire encore car  tous les démocrates avouent son bilan catastrophique

→Il a retiré toutes les troupes d’Irak, créant un vide qui a permis l’émergence de l’Etat islamique, lequel  s’est rapidement  développé dans une vingtaine de pays, a tué aux Etats-Unis et jusqu’en France, en Belgique  et en Allemagne, et a  infiltré de cellules dormantes la plupart des  pays européens- qui en leur temps passeront à  l’attaque. Le résultat, nous l’observons tous les jours ou presque avec les attentats de l’Etat islamique, qui atteignent même Israël, l’Irak est en état de chaos et de guerre, et toute la région est déstabilisée. Et par-dessus le marché, Obama a nié pendant des années leur dangerosité, les décrivant comme des « joueurs de petites ligues régionales » tandis  qu’ils prenaient possession de territoires entiers.

→En Syrie, Obama s’est ridiculisé et a ridiculisé l’Amérique, l’a réduite au rang de puissance secondaire, laissant le champ libre à  l’impérialiste Poutine, qui s’est engouffré pour dominer la région.

¤ 500  000 personnes ont trouvé la mort dans la guerre civile parce qu’Obama n’a pas voulu  d’intervenir, par  peur d’affronter les foudres de l’Iran et de la Russie, alors qu’il représentait la seule puissance militaire capable de faire cesser le conflit- les Russes étant alors très modestement engagés- et de sauver des centaines de milliers de vies humaines. ¤

¤Lorsque  les services de renseignement  apprirent qu’Assad envisageait d’utiliser l’arme chimique contre sa population, Obama a menacé Assad en disant qu’il tirait un trait rouge, que c’était la  limite à  ne pas dépasser dans l’horreur, sinon les Etats-Unis interviendraient. Lorsqu’Assad a utilisé les gaz chimiques contre des civils, y compris des enfants innocents, Obama n’a rien strictement rien fait, et n’a pas dit un mot.

¤ Le résultat, des millions de Syriens ont fui, déstabilisant toute l’Europe, apparemment pour très longtemps si ce n’est définitivement, à  voir certains pays se transformer  rapidement, comme la Suède.

¤ Il n’a d’ailleurs pas plus réagi lors  du soulèvement du peuple iranien en 2009, qu’il a laissé massacrer par les dictateurs religieux, alors que deux ans plus tard, il exigeait que le président Moubarak, un allié des Etats-Unis, démissionne « par respect pour la demande du peuple ».

→Avec la Russie, Obama s’est ridiculisé en s’affichant comme le bisounours en chef. Il a envoyé Hillary Clinton avec un gros bouton rouge pour faire un « reset »  des relations avec le vicieux et tyrannique Poutine. En retour, Poutine  a envahi plusieurs pays, a hacké les infrastructures américaines, et Obama n’a rien fait.

→Obama a laissé un autre pays totalitaire, la Chine, s’éteindre et annexer le sud de la mer de Chine où elle a construit des îles artificielles stratégiques.

→Enfin, il y a les accords sur le nucléaire iranien, même si le débat est toujours présent  concernant la position de faiblesse du clown Kerry depuis laquelle il a cédé  aux Iraniens  sur à  peu près tout ce qu’ils demandaient.

→Obama n’a pas été dérangé du fait que l’Iran est  le sponsor principal du terrorisme dans le monde. Il n’est pas gêné que l’Iran  ait pris le contrôle du Liban, de la Syrie, qu’il ait ses pions en Irak,  qu’il fasse la  guerre au Yémen, qu’il menace Israël, qu’il ait infesté l’Amérique du Sud avec le Hezbollah, et c’est parce qu’il croit que le réchauffement climatique représente un danger bien plus grand pour le monde que le jihad global.

Les points positifs de sa présidence (je suis ironique)

→Il a contraint les écoles à  installer des toilettes pour les transsexuels qui ne veulent pas utiliser les toilettes hommes ou femmes- même dans les écoles où il n’y a jamais eu de transsexuels.

→Il a illégalement fait mettre sur écoute l’ensemble des journalistes d’Associated Press.

→Il a donné ordre à  l’administration fiscale de bloquer pendant des années les dossiers de demandes d’exonération d’impôts des associations sans but lucratif pro-Israéliennes et conservatrices.

→Il a mis en place, au début de son mandat, un plan génial où il a livré des armes aux mafias de la drogue mexicaines dans le but de tracer les réseaux, et ces armes, avant de disparaître dans la nature car rien n’a été sérieusement pensé pour leur suivi, ont servi à  tuer des agents de l’immigration américains.

→Il a versé 400 millions de dollars à  l’Iran, en billets de banque, livrés de nuit par un avion, en échange de quatre otages alors que les Etats-Unis ont une politique constante de refus de payer des rançons pour faire libérer des otages afin de ne pas créer une épidémie d’enlèvement, et il a menti à  l’Amérique en affirmant que tout ceci était sorti du cerveau de la droite conspirationniste- jusqu’à  ce que des journalistes apportent les preuves irréfutables et qu’il admette avoir payé l’Iran.

Conclusion

Ce constat est largement inspiré d’une chronique de Bill O’Reilly, qui conclut en rappelant que pour les deux tiers des Américains,  l’Amérique est sur une mauvaise voie, que la politique d’Obama a été mauvaise, alors que paradoxalement, et contrairement à  François Hollande, son taux de popularité est très haut.

Ajoutons que le parti démocrate a perdu plus de terrain pendant les huit ans de sa présidence que jamais dans le passé, et qu’en plus d’être considérée comme une femme menteuse et malhonnête par une majorité d’Américains, c’est en grande partie parce qu’elle a affirmé vouloir continuer la politique d’Obama que Clinton a perdu la  présidentielle.

Obama n’a donc pas amélioré l’économie du pays de manière significative, il n’a pas fait baisser la pauvreté ni améliorer  la qualité  de l’éducation pour les  couches défavorisées, il a appauvri les classes moyennes, il a ramené les divisions de  l’Amérique au  niveau du racisme des années 60. Son manque de vision et ses erreurs de jugement en géopolitique, alliés à   la force de la superpuissance américaine, ont  semé le chaos au Moyen-Orient, en Europe, et ont donné un pouvoir exorbitant à  trois Etats hautement nocifs pour le monde  : l’Iran, la Russie et la Chine.

« C’est un score sans précédent » dit un O’Reilly à  peine moins ironique que moi, et s’il existe une personne honnête au  comité Nobel, vous la reconnaîtrez car elle n’a plus d’ongles. Elle se les ait rongé en se demandant pourquoi avoir été aussi aveugle en remettant un prix Nobel de la paix à  un homme qui a permis  autant de  morts et de  guerres.

Obama laissera dans l’histoire un souvenir très amer, parce que la fascination  des médias pour un président noir, pour sa personne, qui a façonné leur présentation biaisée de sa présidence, est  de courte durée.

Obama aura été une formidable bête  électorale, et un épouvantable président.

Reproduction autorisée avec la mention suivante  : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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