»  Il appela les douze, et il commença à  les envoyer deux à  deux, en leur donnant pouvoir sur les esprits impurs… Les apôtres, s’étant rassemblés auprès de Jésus, lui racontèrent tout ce qu’ils avaient fait, et tout ce qu’ils avaient enseigné.   »  (Marc 6.7/13 et 30).

Le service, dans lequel les disciples vont entrer, est caractérisé par une nécessité de collaboration : En effet, Jésus envoie les disciples deux à  deux.


Jésus s’est entouré d’une équipe de douze disciples, afin de les former, et de les préparer à  travailler ensemble. Après la Pentecôte nous voyons que les apôtres perpétuent cette règle.

Non seulement ils travailleront deux à  deux, mais parfois ils constitueront de véritables équipes de plusieurs ouvriers. Dans le livre des Actes, nous voyons que les apôtres fonctionnaient souvent par équipes de deux : Pierre et Jean (Actes 3.1) (Actes 4.1)… Paul et Barnabas (Actes 13.4) (Actes 14.1)… Sans citer les références vous pouvez retrouver : Paul et Silas ; Paul et Timothée ; Paul et Sosthène… Nous pourrions multiplier les références bibliques où nous voyons le nom de Paul associé à  d’autres ministères tels ceux d’Apollos, de Tite, d’Aquilas et de bien d’autres. Voyez aussi là  où il est parlé d’équipes de plusieurs serviteurs comme dans  Actes 13.13  ou dans  Actes 20.4.

Ne pas admettre cette collaboration, cette collégialité, qui existait entre les ministères, c’est vouloir fermer les yeux sur une évidence criante. La collégialité était la règle, le service solitaire l’exception. Les ministères ne travaillaient pas chacun dans son coin, mais dans une collégialité imposée et voulue par le Seigneur. Lors du choix des disciples, c’est lui qui choisit les coéquipiers et qui les envoie deux à  deux.

Aujourd’hui comme il y a deux-mille ans, la volonté du Seigneur est toujours la même. Il veut que nous apprenions à  travailler dans un esprit de collaboration, d’équipe, de communion avec les coéquipiers que lui nous donne.

Il ne faut pas confondre, travailler à  côté de quelqu’un et travailler avec quelqu’un. Certains travaillent à  côté d’autres ouvriers, mais pas avec eux ; il n’y a pas de réelle communion entre eux. J’ai connu des assemblées où deux ou trois pasteurs servaient le Seigneur, mais sans une réelle communion de cœur. Or, ce que notre maître nous demande, c’est de travailler dans un véritable esprit d’équipe. Or, ce que le Seigneur désire, c’est que son œuvre soit effectuée dans un esprit de collaboration et d’équipe.

Ma prière pour ce jour :

Seigneur, je prie pour que la communion des ministères, leur collaboration, et leur respect mutuel soit restauré, là  où cela fait défaut, et que là  où cela existe, que ce soit préservé, et même développé. Amen !

Paul Calzada