Car, par la grâce qui m’a été donnée, je dis à  chacun de ceux qui sont parmi vous de ne pas avoir une haute pensée de lui-même, au-dessus de celle qu’il convient d’avoir, mais de penser de manière à  avoir de saines pensées, selon la mesure de foi que Dieu a départie à  chacun.  «  (Darby  Romains 12.3).

Voilà  des personnes qui ne pensent pas vrai en ce qui les concerne. Elles ont une haute pensée d’elles-mêmes.

C’est le cas de ce pharisien qui louait Dieu dans le temple en disant tout le bien qu’il pensait de lui-même :  »  Il priait ainsi en lui-même : O Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes, qui sont ravisseurs…   » (Luc 18.11).

Notez qu’il priait en lui-même, c’était donc ce qu’il pensait de lui-même qui nous est rapporté ici. Il arrive que certains croyants ont une haute opinion d’eux-mêmes parce qu’ils font des œuvres, ils vont aux offices, ils jeûnent, ils prient, ils versent des offrandes etc. Ils oublient de penser qu’ils n’ont aucun mérite, et que seule la grâce de Dieu leur permet d’être et de faire.

A l’opposé de ce qui est dit ici, certains croyants ont des pensées très pitoyables sur eux-mêmes :  »  Je suis nul(le), je suis laid(e), je ne sais rien faire, je rate tout…  « . Inutile de rallonger la liste. Entretenir de telles pensées ne peut que nuire à  votre équilibre émotionnel, psychologique et même physiologique.

Si vous entretenez de telles pensées, laissez-vous interpeler par cette parole de l’Ecriture, et appropriez-vous son message :  »  Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse.   » (Psaume 139.14)

Nous sommes appelés à  développer des pensées sur nous-mêmes qui soient équilibrées, ni morbides et destructrices, ni prétentieuses et malsaines.

L’apôtre Paul nous dit ce qu’il pensait de lui-même :  »  Je suis le moindre des apôtres, je ne suis pas digne d’être appelé apôtre  « , mais il ajoutait :  »  par la grâce de Dieu je suis ce que je suis, et sa grâce envers moi n’a pas été vaine ; … la grâce de Dieu qui est avec moi  «  (1 Corinthiens 15.9/10). La grâce de Dieu lui permettait d’avoir des pensées équilibrées sur sa propre personne, ni dépréciation de lui-même, ni une trop haute opinion de sa propre personne.

Je ne sais si vos pensées sur vous-mêmes sont comme celles du prétentieux pharisien, ou comme celles de quelqu’un qui se déprécie ; dans tous les cas :

Prenez cette décision en ce jour :

Seigneur, je décide de laisser de côté toutes les pensées fausses que j’ai sur moi-même, et penser à  ce que je suis selon ce que me dit ta Parole. Amen !

Paul Calzada