Note MAV: j’ai ouvert ce blog il y a près de dix ans, et voici le premier article écrit par moi que j’y ai posté. Oh, comme le temps passe vite  !  Mais je crois que cet article est encore plus d’actualité aujourd’hui ! Alors je le remets en ligne.

Il y a beaucoup de sortes de repentance. Nous en avons des exemples dans la Bible.

Mais il n’y a qu’une seule  »  repentance qui mène à  salut « .

Même chez les chrétiens, surtout en ces temps d’apostasie, il existe une grande confusion en ce qui concerne la repentance selon Dieu et la fausse repentance, qui, elle, mène à  la mort.

Beaucoup se bercent de l’illusion que leur salut a été acquis définitivement par quelques mots prononcés un jour, du style  :  »  J’accepte Jésus comme Sauveur « … alors qu’ils n’ont jamais réalisé à  quel point ils étaient, sans l’œuvre de Golgotha, irrémédiablement perdus  ! Leur cœur n’a pas été circoncis, ils n’ont pas vraiment changé, sauf superficiellement et dans quelques habitudes…

Ceux-là  n’ont jamais vu, à  travers le regard de Jésus et non leur propre regard, leur véritable état de pécheur. Le regard humain a ceci de particuler  : il condamne souvent les autres sans la moindre indulgence, mais a une dextérité sans bornes pour se trouver des excuses, quelle que soit la gravité des actes commis.

L’intrusion de la psychologie dans la littérature, dans l’arsenal judiciaire, dans la médecine, dans quasiment toutes les formes d’activités, et même dans l’Église n’a fait qu’accentuer la propension de l’homme à  trouver de bonnes excuses pour ses pires actes  !

C’est le fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, dont nous avons tous mangé  !

Mais ce n’est pas du tout ce que Jésus a dit  :

Jean 15:22 – Si je n’étais pas venu et que je ne leur eusse point parlé, ils n’auraient pas de péché  ; mais maintenant ils n’ont aucune excuse de leur péché.

Ceux qui n’ont pas reçu le regard divin sur la gravité de leur péché n’ont donc qu’une connaissance très restreinte de ce qu’est la grâce du Dieu, et du prix que cette grâce a coûté !

S’ils en restent là , leur amour pour Christ restera tiède et fade, tout simplement parce qu’ils ne Le connaissent pas et que la Bible restera pour eux un livre fermé  !

Ils croiront en un Jésus qui n’aura souvent pas grand chose à  voir avec le Véritable Jésus, et auront foi dans un faux évangile qui ne dérangera en rien leur vaine manière de vivre et qui ne portera aucun fruit, ni ceux de l’Esprit, ni en œuvres d’amour …

Nous parlons des œuvres préparées d’avance par Dieu, bien sûr, et non des bonnes œuvres de notre choix, qui nous semblent susceptibles de mériter les bonnes grâces et les bénédictions divines  !

Parmi les faux évangiles, nous trouvons le Magistère romain ou le livre des Témoins de Jéovah  : on a ajouté et retranché à  la parole de Dieu, malgré le très grave avertissement écrit en Apocalypse 22: 18 et 19.

Mais il est un « autre évangile » encore plus pernicieux, et qui lui atteint toutes les mouvances chrétiennes, en ces temps d’apostasie.

C’est celui où l’on ne picore dans la Parole de Dieu que les promesses, que l’on réclame comme un dû, que l’on anonne parfois comme des mantras, en occultant toutes les conditions divines* pour l’obtention de ces promesses, et tous les commandements et avertissements inscrits dans la Bible, depuis l’Alpha jusqu’à  l’oméga  !

  • *(lire l’article « SI » de Michelle d’Astier sur ce blog).

La foi selon Dieu implique d’accepter toute la Parole de Dieu comme SEUL FONDEMENT DE LA VÉRITÉ (Rom 10 :17)…

Pour que l’intelligence s’ouvre à  la Parole de Dieu, pour que la foi soit basée sur la Vérité, il est une étape indispensable  :

La conviction de péché, de justice et de jugement.

(Jean 16: 8 à  11)

Une conviction que Seul le Saint-Esprit peut apporter, en même temps que la révélation de l’amour du Christ, un amour si grand qu’il couvre une multitude de péchés, sous réserve que ces péchés aient été confessés, qu’ils aient fait l’objet d’un repentir selon Dieu, CE QUI CONDUIT INEXORABLEMENT À LES DÉLAISSER !

 »  Celui qui dissimule ses fautes ne réussit pas. Mais celui qui les confesse et les délaisse trouve la compassion (ou  »  obtient miséricorde « ) « 

On peut compter sur le diable pour laisser les chrétiens dans l’illusion d’être sauvés, alors qu’ils ne le sont pas  ! …

D’abord, comprenons que des païens savent aussi se repentir, mais que cela NE LES SAUVE PAS  !

C’est la première fausse repentance.

Prenons quelques exemples  :

Un alcoolique, sous l’emprise de la boisson, cogne sur ses enfants. Dégrisé, il est épouvanté par ce qu’il a fait et jure qu’il ne recommencera plus  ! Belle repentance, Non  ?

Mais sans le Saint-Esprit pour lui faire tenir parole, il recommencera le soir même, ou trois jours plus tard. Ou bien, sous la pression de sa famille, la peur de perdre son travail, ou la honte, il va s’inscrire aux alcooliques anonymes, et parviendra à  tenir tant bien que mal, s’il est déterminé, parce qu’il a trop à  perdre.

Cette repentance l’a-t-elle sauvé pour l’éternité  ? Non  ! Elle lui a seulement permis de ne pas devenir une épave, socialement parlant, et de ne pas mourir précocement  !

Un mari adultère est découvert par son conjoint (ou réciproquement !). Ce qui le menace de divorce, de perdre son foyer et sans doute la garde de ses enfants, restreinte au minimum. La crainte des conséquences lui fait jurer de couper sa relation adultère et il le fait. Il demande même pardon à  sa femme. Cela le sauve-t-il  ? Non, cela sauve seulement son foyer, si l’épouse accepte de pardonner  !

Un conducteur (ou conductrice) parce qu’il est pressé, ou distrait, ou qu’il ne supporte pas d’être ralenti par un camion, commet une grave imprudence qui provoque un accident catastrophique  : Lui s’en tire avec trois côtes cassées, mais il a tué son épouse, un de ses enfants, et décimé une autre famille. Pas de doute qu’il se repent. Il va peut-être même ne jamais s’en remettre, et ne commettra plus jamais la même erreur. Cela l’a-t-il sauvé pour l’éternité  ?

Nous savons que sans abdiquer dans son orgueil de vie devant Christ et fléchir le genou devant Lui en l’acceptant comme Seigneur de sa vie, peu importe cette repentance, il est perdu pour l’éternité  ! Car son cœur n’a pas été circoncis  !

2éme cas, qui concerne autant le peuple de Dieu que les païens  :

Il se produit une REPENTANCE SINCÈRE devant les hommes, mais non devant Dieu.

Ce type de repentance intervient généralement quand le péché est démasqué, la personne confondue, et qu’elle ne peut nier.

C’est le flagrant délit  !

Nous en avons des exemples dans la Bible  : Moïse qui entend les bruits de la fête alors qu’il descend du Sinaï, Samuel entendant le cri des bêtes alors que Saül vient de lui affirmer avoir obéi à  Dieu en tous points (nous y reviendrons), ou Acan, démasqué car sa désobéissance à  Dieu a provoqué la mort de 36 personnes et la défaite d’Aï (Josué 7)

Dans l’Église

 

De manière générale, toute repentance qui suit un flagrant délit, alors que la personne, à  l’évidence, n’aurait jamais confessé son péché si elle n’avait été surprise, est suspecte.

Une telle repentance, peut tromper les hommes, car le repentir peut paraître extraordinairement sincère  !

ELLE TROMPE MÊME LE FAUX REPENTANT LUI-MÊME, car lui aussi pense ses larmes sincères  !

Reprenons l’exemple de Saül. C’est un roi oint et il a le Saint-Esprit. Dieu lui a donné l’ordre formel de dévouer par interdit Amalek, avec tout ce qui lui appartient. Mais il laisse en vie le roi d’Amalek et les meilleures bêtes des troupeaux.

En 1Sam 15 :13, il tente de dissimuler sa désobéissance… cela ne marche pas.

En 1S 15 :15, il tente de reporter la faute sur le peuple. Cela ne marche pas  !

En 1S 15  : 23,

le prophète Samuel montre que ce que Saül tentait de faire passer pour une peccadille, ou un  »  péché mignon « , est, de fait,  très grave aux yeux de Dieu  :

Car la désobéissance est aussi coupable que la divination, et la résistance ne l’est pas moins que l’idolâtrie et les théraphim. Puisque tu as rejeté la parole de l’Éternel, il te rejette aussi comme roi.

Alors Samuel va entrer dans une repentance apparemment si grande que cela tromperait normalement n’importe qui  :

15:24-25

Alors Saül dit à  Samuel  : J’ai péché, car j’ai transgressé l’ordre de l’Éternel, et je n’ai pas obéi à  tes paroles  ; je craignais le peuple, et j’ai écouté sa voix. Maintenant, je te prie, pardonne mon péché, reviens avec moi, et je me prosternerai devant l’Éternel.

Mais cela ne trompe pas Samuel, parce que l’Esprit de Dieu lui donne un discernement hors norme: il ne se fie ni à  sa chair, ni à  ses impressions, ni à  ses sentiments: il ne se fie qu’à  ce que Dieu lui dit  !

Il va annoncer au roi la sentence divine  : il perdra son trône  !

Le verset 30 dévoile la vraie motivation de la  »  repentance  » de Saül  :

15:30

Saül dit encore  : J’ai péché  ! Maintenant, je te prie, honore-moi en présence des anciens de mon peuple et en présence d’Israël  ; reviens avec moi, et je me prosternerai devant l’Éternel, ton Dieu.

(Après cet épisode, il n’y aura plus de frein à  la désobéissance du roi Saül  : il ira jusqu’à  consulter la magicienne d’Endor, afin de pouvoir consulter Samuel, mort entretemps – Il signe ainsi son arrêt de mort, une mort dans l’infamie)

La seule chose qui importait à  Saül, c’étaient les honneurs humains  ! Il y avait goûté, il ne savait plus s’en passer …

Peut-être a-t-il pensé que sa confession et sa repentance apparente avaient fait fléchir le cœur de Dieu, car, durant de nombreuses années, il va garder ce trône tant idolâtré.

Mais les plans de Dieu ne sont pas les nôtres… durant ce  »  délai  » de miséricorde et de patience divine apparente, c’est le cœur de David qui va être forgé dans l’adversité et dans le feu, tandis que Saül, lui, continuera à  s’endurcir.

Il entraînera toute sa famille dans sa déchéance…

Les flagrants délits, dans le peuple chrétien, conduisent souvent au même effet  : de grandes repentances devant les responsables ou même toute l’Église.

Mais cette repentance ne vient pas de Dieu. Elle n’a pour but que d’amoindrir la sanction, d’éviter la déchéance, et de tenter de ne pas perdre un trône ou une position honorifique dans l’Église, avec parfois le salaire qui y est attaché.

Les promesses  »  de ne pas recommencer  » ne tiendront pas. Même si la personne  »  a eu chaud  ! « , la clémence des hommes va l’endurcir, et même si ce n’est pas la même faute qui se reproduit, l’endurcissement du cœur va se répercuter dans d’autres domaines.

Une des preuves que notre repentance est fausse, c’est quand nous éprouvons de la colère, voire de la haine vis-à -vis de celui ou ceux qui ont mis en lumière ce que nous mettions tant d’efforts à  cacher, et, dans notre cœur, ce seront eux, les coupables de ce qui nous arrive…

Nous avons bien moins la crainte de Dieu que la crainte du regard des hommes  !

Si cela nous arrive, que ce soit pour nous un signal d’alarme fort  ! C’est le signe que notre cœur est endurci. NOUS SOMMES DÉJÀ RÉTROGRADES, à  moins que nous n’ayions jamais été vraiment convertis.

Au lieu de nous humilier devant Dieu, c’est nous qui nous sentons injustement humiliés, et nous allons nous installer dans l’identité d’une victime.

L’amertume s’installe et nous deviendrons bientôt IRRÉCUPÉRABLES.

Peu importe que les « frères » nous traitent comme un repenti, parce que nous avons su donner le change.

Mais si nous pouvons nous leurrer nous-mêmes, et leurrer les autres, nous ne pouvons leurrer Dieu  !

Heb 4:13 – Nulle créature n’est cachée devant lui, mais tout est nu et découvert aux yeux de celui à  qui nous devons rendre compte

Personnellement, j’en ai souvent fait l’expérience, quand on est conduit à  reprendre un chrétien sur des fautes graves et avérées, il n’y a pratiquement aucun espoir de changement lorsque la personne cherche à  se justifier, à  minimiser sa faute, ou bien à  en rendre responsable quelqu’un d’autre.

On en a vu l’exemple avec Saül: il a mis la faute sur le peuple (1S 15:11), en prétextant que « c’était pour faire un sacrifice à  Dieu » que le peuple avait épargné le bétail (1Sam 15:21). Puis il a prétendu avoir désobéi à  Dieu parce qu’il craignait le peuple (v 24).

Il avait un grand précurseur: Adam  ! Lui aussi, convaincu de péché par Dieu Lui-même, a tenté de faire porter tout le poids de la faute sur Eve, et de fait, sur Dieu Lui-même  !

« C’est la femme que TU AS MISE AUPRÈS DE MOI qui m’en a donné …« 

Les repentances d’Adam et de Saül n’étaient pas des repentances.

C’ÉTAIENT DES ESQUIVES !

Il y a peut-être pire que de se laisser tromper par ces fausses repentances. C’est d’en être le complice  !

On va choisir de dissimuler les fautes du coupable, pour préserver la réputation de l’assemblée ou de la fédération. On va accepter bien vite un semblant de repentance,  »  pourvu que l’affaire soit tenue secrète « , surtout lorsque c’est un leader qui est en cause…

On prétendra que c’est pour le nom de Dieu, mais la vérité est que l’on a fait une idole de la réputation du lieu, pour des motifs qui relèvent la plupart du temps d’intérêts économiques: il ne faut pas faire fuir les dîmes  !

Pour certains leaders, ou même beaucoup de simples membres,  la réputation de leur assemblée est plus importante que le salut des âmes  !

On avancera par exemple  :  »  Malheur à  celui par qui le scandale arrive  » pour faire taire la ou les victimes… en oubliant que l’auteur du scandale n’est pas celui qui le dévoile (sinon le Saint-Esprit est le plus grand auteur de scandales qui soit !), c’est celui qui fait des choses scandaleuses… en cachette !

On le voit de manière tragique avec les pédophiles dans une certaine mouvance dite chrétienne: on déplace la personne… et on condamne d’autres enfants à  subir des abus qui vont démolir leur âme à  vie  ! Car le pécheur faussement repenti va seulement apprendre à  mieux se cacher, et à  mieux  »  verrouiller  » le silence de ses victimes.

Sans aller jusqu’à  ces extrêmes, il se produit souvent dans l’Eglise de graves dérapages et il y en aura de plus en plus  : l’apostasie pénètre toutes les mouvances chrétiennes, une de ses formes étant la tolérance face au péché en général, y compris les péchés graves.

En sus, bien des leaders d’aujourd’hui se sont auto proclamés dans un ministère, sans y avoir été appelés par Dieu  : cela seul suffit à  ouvrir des droits à  L’ennemi et leur ôter l’aide du Saint-Esprit pour résister au péché, puisque leur ministère est fondée sur le mensonge.

Une fausse interprétation de  »  l’amour couvre une multitude de péchés  » (1P 4:8 – Ja 5:20) conduit à  un laxisme d’autant plus dangereux que, trop souvent, cet  »  amour  » ne couvre que les responsables  !

Quand ce n’est pas le responsable qui couvre les leaders tombés dans le péché, parce qu’il a lui-même une conscience éteinte  !

Dieu est bon, mais non laxiste, ni tolérant. Dans l’A.T., Il ordonnait que l’on extirpe le mal du milieu de son peuple en condamnant les coupables à  des peines de mort: lapidation, etc. (exemple Deut 22 :22, 24)

Cela peut paraître cruel face à  nos consciences d’aujourd’hui, élastiques parce qu’humanistes, mais Dieu avait le souci que son peuple ait une sainte crainte de commettre le péché, car il voulait le sauver des flammes de l’enfer.

Cela, c’est l’amour agape, qui vient, lui, du cœur de Dieu  !

Dieu a toujours le même souci, et la même priorité.

Jésus,  pour nous aider à  obéir aux lois divines,  lois qui libèrent la bénédiction et la paix pour ceux qui obéissent,  nous a envoyé le Saint-Esprit pour que la loi ne soit plus extérieure, mais intérieure, comme Il l’avait promis ( Jér 31:31-34, repris en Heb 8:8 à  10 et 10:16).

Mais combien aujourd’hui, dans nos églises, ont encore une sainte crainte de Dieu quand ils lisent, par exemple, Apocalypse 21 :8  ?

Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les débauchés, les magiciens, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.

Peut-on penser que ce texte a été écrit pour des païens qui ne lisent jamais la Bible  ? C’est pour les chrétiens que c’est écrit  ! Pour ceux qui pensent que, Dieu étant bon, ils iront au paradis, quoi qu’ils fassent  !

Tant et tant de chrétiens croient aujourd’hui, parce qu’ils l’ont entendu dire par des faux docteurs qui chatouillent agréablement les oreilles, que s’ils tombent dans l’adultère ou le mensonge ou le vol, ou l’homosexualiité, etc.,

Dieu  »  comprendra  »  !

NON, Dieu ne comprend pas, parce qu’en nous donnant son Saint-Esprit, Il nous a, précisément, donné la capacité de lutter contre le péché  !

Jamais Dieu n’a permis le laxisme dans le N.T., encore moins que dans l’A.T..

Jamais il n’a dit par la bouche d’un apôtre ou par celle du Seigneur Jésus, que grâce à  Golgotha, les péchés étaient « automatiquement » pardonnés par la foi une fois pour toutes  ! Oui, les péchés sont effacés, sous réserve d’avoir fait l’objet d’une vraie confession, d’une vraie repentance, et d’avoir été délaissés.

De quelle foi parle-t-on  ? De la foi en un Dieu qui aurait remisé son exigence de sainteté au vestiaire, à  cause de la Croix  ?

Ce n’est pas ce qui est écrit.

Paul dit  :

« RECHERCHEZ LA SANCTIFICATION SANS LAQUELLE NUL NE VERRA LE SEIGNEUR« .

Pierre annonce que ceux qui exploitent les autres par cupidité sont déjà  jugés. Paul rappelle que les adultères, les efféminés, les homosexuels, les débauchés, les ivrognes, etc, NE VERRONT PAS LE ROYAUME DE DIEU  ! Jésus en Matthieu 25 :31 et suite montre que les égoïstes iront dans l’étang de feu et de soufre. En Jean, il répète la même sentence pour ceux qui ne portent pas de fruits.

Ce sont à  des convertis qu’ils se sont adressés et qu’ils s’adressent encore  ! Pas à  des païens  !

Qui ment  ? La Bible  ?  Jésus  ?  les apôtres ? ou les humanistes des derniers temps  ?

Dans ce contexte, on comprend mieux la sévérité de la procédure décrite en Matthieu 18  : : 15 à  17. Le premier avertissement informe la personne mais lui donne une chance de vrai repentir. Si le repentir ne porte aucun fruit et que la personne persiste dans le péché, les Anciens sont avertis: Ils devront reprendre le frère dans l’amour, certes, mais être intransigeants avec le péché qui n’est pas abandonné: car c’est la dernière étape avant que le frère ne se perde  !

En cas de récidive, c’est toute l’église qui doit être informée, et le coupable mis dehors.

Mais, lorsque c’est un leader qui est pris en flagrant délit de péché grave, il est la plupart du temps nécessaire et souhaitable qu’il soit immédiatement « mis à  pied ». En premier lieu, parce que la gravité de la sanction ne peut que l’aider à  accéder à  une vraie repentance.

Dieu faisait mettre  » hors du camp  » ceux qui étaient « impurs ».

Un leader qui vit dans le péché contamine toute l’assemblée…

Il ne s’agit pas de légalisme, ni de cruauté ou de dureté. Il s’agit de respecter les priorités. Et la priorité sera toujours de protéger les brebis… et non les loups ou les pharisiens, quels que soient les titres tronflants qu’ils portent.

Rappelons qu’un des fruits du légalisme, c’est un jugement religieux charnel, généralement prononcé par ceux qui se délectent à  recenser les pailles des autres pour se sentir meilleurs, tandis qu’ils ne voient pas leurs propres poutres  ! Entre autre, la méchanceté  !

Ces « religieux » orgueilleux se servent des versets bibliques comme de flèches empoisonnées, pour condamner, écraser, mépriser, mais jamais pour redresser avec douceur, par souci du salut de l’autre.

Ils ne font qu’imiter Satan, qui connaît mieux les Écritures que les plus grands théologiens que la terre ait jamais portés  ! C’est en se servant des versets bibliques qu’il « nous accuse jour et nuit devant notre Dieu » (Apoc 12:10).

Rappelons le cas de la femme adultère. Démonstration typique de légalisme religieux. Certes, cette femme est adultère. Elle a été prise en flagrant délit. Au fait, où est le compagnon avec qui elle a été surprise  ? Pourquoi l’ont-ils relâché. La loi de Moïse disait pourtant que les deux devaient être lapidés  !

Le légalisme fait toujours pratiquer une justice de caste, toujours cruelle envers  les faibles,  »  humaine   » envers ceux qui font partie de notre clan ! Cette justice humaine est un vêtement souillé, dit la Bible: c’est de l’injustice d’origine satanique, toujours hypocrite.

Jésus va mettre ces hypocrites légalistes devant leur propre conscience en disant:

Que celui qui n’a jamais péché lui jette la première pierre !

Il est dit que tous, du plus petit au plus grand, se sont retirés: tous, en fait, étaient adultères. Si ce n’était par les actes, ce l’était par les convoitises du cœur.

Donc lorsque l’on confronte un coupable, faisons bien attention de n’être guidés que par l’amour des brebis, par souci de ne pas laisser l’infamie se répandre dans l’assemblée, et AUSSI par amour du coupable, pour lui donner une chance de se repentir et de se relever  !

Lorsque le repentir est sincère et conduit par Dieu, c’est le coupable lui-même qui, souvent, demande à  être dessaisi de ses fonctions, s’en sentant indigne  … en n’oubliant pas que cette proposition du coupable peut-être aussi une forme de manipulation pour faire croire à  son réel repentir, afin qu’on s’empresse, devant son apparente humilité, de lui demander de garder ses fonctions  !

Il faut être Samuel, ou Pierre (Actes 5:4 et 9), pour discerner l’hypocrise tant elle peut être subtile  : l’auteur de la faute, parce qu’il l’a confessée, parce qu’il a répandu d’abondantes larmes publiques, s’y trompe parfois lui-même  !

En fait, il est sage de le prendre au mot, et de l’écarter suffisamment de temps pour voir s’il accepte vraiment de bon coeur d’être « assis ».

Car tout le monde peut chuter, et même gravement: rappelons le cas de David dans l’affaire de Bath Sheba  : on peut difficilement trouver une cumulation de péchés aussi graves dans la Bible, entre l’abus de pouvoir, l’adultère, le vol de la femme de son lieutenant Uri pendant que celui-ci est au front, et qu’il énivre pour lui faire endosser la paternité de son enfant, puis le meurtre d’Uri dont il fait endosser la responsabilité par l’ennemi, en forçant la main de Joas  !

Mais quand Nathan a mis David devant la gravité de son forfait, David est tombé dans une repentance dont on n’a pas non plus beaucoup d’équivalent dans la Bible (2S 12:1-14 et Ps 51). Il a accepté la sentence de Dieu: la mort de l’enfant.

Quand un leader chute, si c’est l’amour des brebis qui l’anime, il doit accepter qu’il y ait des conséquences, même si ces conséquences sont rudes pour son ego… et ses intérêts. Ce sera une démonstration de véritable humilité. Dieu ne dédaigne pas un esprit brisé (Ps 51:19).

Si sa repentance n’était que de circonstance, le « repris » fera des manoeuvres diverses pour récupérer au plus tôt son fauteuil et son titre.

Remarquons au passage que dans le psaume 51, David n’a pas supplié Dieu de ne pas lui ôter son trône, il a supplié Dieu de ne pas lui retirer son Esprit Saint, de ne pas le rejeter loin de sa face, et de lui rendre la joie du salut (v. 13-14).

David savait ce qui est vraiment précieux !

Certaines fausses doctrines d’aujourd’hui font croire qu’un chrétien ne peut perdre son salut, ni voir se retirer de lui le Saint-Esprit  : Ce n’est pas ce que David dit  ! Un péché qui ne fait l’objet d’aucune vraie repentance nous fait perdre le salut… et le Saint-Esprit peut se retirer.

Jean parle d’ailleurs, en parlant de frères, d’un péché qui mène à  la mort (1Jn 5:16, et 17). Jésus a dit que le blasphème contre le Saint-Esprit ne serait pas pardonné. Ce blasphème, c’est, entre autres, de mépriser le Saint-Esprit en pratiquant l’hypocrisie. C’est ce qui s’est produit pour Ananias et Saphira: c’étaient pourtant des convertis…

Remarquons au passage que Jean nous dit de PRIER pour le frère qui pèche, afin que Dieu LUI DONNE LA VIE… Il l’avait donc perdu  ! Avant de se mêler de reprendre quelqu’un (si c’est une mission que Dieu nous donne !), nous devons prier afin que son cœur s’ouvre à  la repentance. La prière, en ce cas, est une démonstration que c’est bien l’amour qui nous guide et que nous avons conscience que ce ne sont pas nos propres mots qui peuvent conduire à  une vraie repentance.

Sans Jésus nous ne pouvons rien faire. Encore moins conduire quelqu’un dans la repentance… Par notre chair, nous ne le conduirons que dans l’auto-défense  !

 

Quand c’est Dieu qui apporte la repentance, cela donne la vie, pas la mort  !

La sévérité de la sanction inscrite en Matthieu 18 pour ceux qui persévèrent dans des conduites coupables malgré des avertissements successifs  :

 »  Traite-le comme un publicain ou un païen « 

a un double but. Amener le coupable à  comprendre qu’il ne peut être considéré comme un chrétien, puisqu’il pèche, et peut-être ce choc l’amènera-t-il à  une vraie repentance. Notons au passage qu’il n’est jamais dit dans le Nouveau testament que nous devons mépriser les païens. Nous devons au contraire les aimer pour les conduire au salut. Traiter un « frère » comme un païen, c’est tenter de le ramener au Seigneur, tout en lui faisant comprendre qu’il a perdu le salut  !

Mt 18:15

Si ton frère a péché, va et reprends-le entre toi et lui seul. S’il t’écoute, tu as gagné ton frère.

Le deuxième but, c’est que les autres membres de l’assemblée comprennent que l’on ne peut pas tricher avec Dieu. Rappelons-nous la rude sanction prononcée par Pierre contre Ananias et Saphira  : la mort pour cause d’hypocrisie.

La grande différence avec l’Ancien Testament, c’est que ce ne sont pas les hommes qui ont exécuté cette sentence, mais Dieu Lui-même.

Ce fait n’est pas placé pour rien dans un des premiers chapitres des Actes  : Actes 5. Dieu rappelait ainsi à  son Église naissante qu’Il n’avait pas changé.

Il est dit au verset 11  :

 »  Un sainte crainte saisit tout l’Église… « 

Aujourd’hui, quand des jugements tombent sur des chrétiens, on accuse le diable  !

La crainte de Dieu a quasiment disparu de nos églises car on s’est fabriqué un Dieu papa-poule, indulgent à  cause de Jésus…

3eme cas  :

LA  »   REPENTANCE – REMORDS   »  ET LE REFUS DE LA GR CE DE DIEU

Dans ce cas de figure, on confond remords, culpabilité et repen-tance qui mène à  la vie.

Souvent par ignorance de l’immense œuvre de la Croix, par méconnaissance de Dieu, et disons-le, par orgueil, ou par rébellion, la personne refuse le pardon de Dieu et décide de se faire justice elle-même  :

elle a choisi l’arbre de la connaissance du bien et du mal  : celui de la propre justice, l’arbre maudit  !

Cela peut s’accompagner d’apitoiement sur soi, qui n’est rien d’autre qu’un égocentrisme parfois forcené.

Judas a rejeté l’éventualité d’un pardon de Dieu  : il a préféré se faire justice lui-même. Comprenons bien cette scène: parce qu’il avait le coeur endurci par l’amour de l’argent, Judas n’a certainement jamais pensé que Jésus serait véritablement arrêté et mis à  mort. Ce n’était pourtant pas faute que Jésus ait averti ses apôtres (Entre autres, Mt 16:21). Mais il a préféré croire que son geste était sans conséquence  : après tout, plusieurs fois, on avait voulu mettre Jésus a mort, mais, parce que ce n’était pas l’heure, Jésus s’en était chaque fois sorti.

Judas devait penser que sa trahison, c’était juste le moyen de ramasser un peu d’argent sans que son geste ait des conséquences tragiques  : la preuve: il a accepté de vendre Jésus pour 30 deniers, une somme dérisoire, alors que, sous ses yeux, quelques jours plus tôt, Marie, la sœur de Lazarre, avait versé un flacon de parfum de 300 deniers sur les pieds de Jésus… Dix fois plus.

Ces trente deniers, il a voulu les restituer après l’arrestation de Jésus, comme si cela pouvait annuler sa trahison. En bref, il avait vendu Jésus pour 30 deniers, et il voulait le racheter au même prix  !

En fin de compte, et c’est peut-être l’aspect le plus vil de sa trahisons, Judas  n’a cessé d’estimer Jésus à  très vil prix. Il avait beau avoir cotoyé Jésus durant trois ans, l’avoir vu parsemer son chemin de miracles, savoir que c’était le Messie qu’Israël attendait depuis 2000 ans, IL N’AVAIT RIEN COMPRIS À QUI ÉTAIT JÉSUS !

Marie de Bethanie, elle, avait donné tout ce qu’elle possédait, seulement pour parfumer Jésus  !

Les pharisiens auraient sans doute payé mille fois plus pour la trahison de Jésus, quitte à  vendre tous leurs trésors  : eux, ou plutôt les démons qui les animaient savaient qui ils allaient crucifier, même si les pharisiens, en tant qu’hommes, ne voyaient en Jésus qu’une menace pour leur commerce « spirituel » lucratif.

Judas, lui, n’avait aucune idée de la véritable valeur de Jésus  ! Il ignorait la puissance de son amour. Il était donc incapable de revenir à  Lui dans une vraie repentance.

Combien de chrétiens estiment aujourd’hui le don de Jésus a vil prix  ? S’ils n’ont jamais vu le poids de leur péché, il ne peuvent comprendre ce qu’il en a coûté au Père pour pouvoir les sauver.

Sont-ils vraiment sauvés  ?

Pierre, somme toute, a commis un crime pres-qu’aussi grave que celui de Judas  : Après avoir juré  »  avec imprécations  » ne jamais renier Jésus, il l’a fait à  trois reprises, par lâcheté. Or il est écrit que les lâches n’hériteront pas du royaume…

Mais Pierre savait que le pardon se trouve auprès de Dieu, et il est revenu à  Jésus, brisé, repentant, mais aimant toujours suf-fisamment son Seigneur pour faire le choix de revenir à  Lui.

Pierre connaissait Jésus.

La culpabilité n’a rien à  voir avec l’humilité. Elle est reliée à  l’incrédulité  ! C’est nier l’amour de Dieu, c’est nier que l’œuvre de Golgotha soit suffisante pour racheter le péché de celui qui se repent sincèrement.

Pourtant, oh combien souvent  ! on entend des chrétiens dire  :

–  »  Cela, je ne me le pardonnerai jamais  »  !

Et de nourrir un sentiment de culpabilité par lequel ils se placent à  part des autres, comme si, pour leur péché, la rançon offerte par Jésus à  Golgotha n’était pas suffisante.

Ce n’est pas de l’humilité. C’est de l’orgueil et une démonstration d’absence de connaissance de Dieu…

Et cela démontre surtout que les repentances ont été accomplies par la chair, et non par le Saint-Esprit.

De fait, il faut beaucoup, beaucoup d’humilité pour reconnaître et confesser devant Dieu que la Croix de Gogotha couvre une multitude de péchés, dont les nôtres, les pires, les meurtres, les infanticides, les viols… sous réserve de s’en repentir et de s’en détourner, ou, du moins, de tout faire pour s’en détourner, en appelant l’aide de Dieu, sans jamais tenter de composer avec le péché, de le dissimuler ou de s’en justifier.

1Jn 1:9

 »  Si nous confessons nos péchés, Dieu est fidèle et juste pour nous les pardonner et nous purifier de toute iniquité« …

Rappelons ce qu’est le blasphème contre le Saint-esprit, ce « péché impardonnable« . Il a été cité par Jésus dans un cadre bien précis  : celui où les pharisiens attribuaient à  Satan la capacité de Jésus de chasser les démons  ! (Mt 12:31). Ils attribuaient au diable un miracle que seul le Saint-Esprit peut accomplir  !

Mais c’est aussi le rejet de la grâce, le refus du repentir, avec tout l’endurcissement auquel cela conduit .

4eme cas  :

la repentance – la seule acceptée par Dieu – qui mène à  salut est celle qui conduit à  délaisser son péché, pour trois raisons

– 1  : la conviction venue du Saint-Esprit montre la laideur du péché, au point que la personne le prend elle-même en horreur, tout autant que Dieu  »  dont les yeux sont trop purs pour voir le mal « .

C’est, bien entendu, un processus qui va durer toute notre vie, si nous y collaborons étroitement, un travail de sanctification que Dieu veut faire en nous (1Th 5:23)

– 2  : L’auteur du péché ressent qu’il est coupé de Dieu, et cela le dissuade de recommencer, CAR IL AIME SON DIEU PLUS QUE TOUT  ! Il ne veut pas faire comme Adam,  : face à  sa soudaine  »  nudité spirituelle « , aller se cacher dans la forêt en espérant que Dieu ne le verra pas  !

– 3  : Il a la crainte de Dieu et sait que Dieu punit son peuple au DOUBLE DE SES INIQUITÉS (Es 40:2- Jé 16:18 – Apoc 18:6). Précisément parce qu’il a les Écritures et la connaissance des conséquences du péché  !

Dans l’apostasie actuelle, beaucoup pensent que le péché suivi d’un vague repentir est sans conséquence  !  ILLUSION MORTELLE !

Jésus a dit, pour ceux qui ont entendu sa Parole, qu’ils n’avaient pas d’excuse pour le péché, (Jn 15 :22),

Si un chrétien commet l’adultère, il est devant Dieu deux fois plus coupable qu’un païen. Sans profonde repentance, confession, et surtout arrêt net du péché, son cœur va rapidement s’endurcir et les conséquences en sont inscrites en Héb 6 :4 à  8  :

Car il est impossible que ceux qui ont été une fois éclairés, qui ont goûté le don céleste, qui ont eu part au Saint-Esprit, qui ont goûté la bonne parole de Dieu et les puissances du siècle à  venir, et qui sont tombés, soient encore renouvelés et amenés à  la repentance, puisqu’ils crucifient pour leur part le Fils de Dieu et l’exposent à  l’ignominie. Lorsqu’une terre abreuvée par la pluie qui tombe souvent sur elle, produit une herbe utile à  ceux pour qui elle est cultivée, elle participe à  la bénédiction de Dieu; mais, si elle produit des épines et des chardons, elle est réprouvée et près d’être maudite, et on finit par y mettre le feu.

Ce passage important met en exergue plusieurs points  :

– Il s’agit de vrais convertis qui ont vu Dieu à  l’œuvre.

– Ils sont tombés. (Il ne s’agit certainement pas d’un seul péché, mais de tout un comportement rétrograde)

– Ils ne sont même plus accessibles à  la repentance, tant ils se sont endurcis face au péché.

– Leurs fruits témoignent de leur refroidissement  : ceux qu’ils portent – les épines et les chardons – ne peuvent que blesser. Jamais nourrir. Ce sont les fruits de la terre maudite à  cause du péché d’Adam (Gen 3:18). Ces fruits ne peuvent générer que la colère, la souffrance, la fuite loin du salut, et parfois la mort.

– Tout chrétiens qu’ils aient été, ils seront jetés au feu.

La fausse doctrine la plus productrice de fruits désastreux,  c’est celle qui conduit beaucoup de chrétiens d’aujourd’hui à  proclamer  :

– « on n’est plus sous la loi« ,

pour céder sans contrainte aux passions de leur chair.

Le problème, c’est que la Bible dit que  l’on n’est plus sous la loi,  ni sous la condamnation,  quand on marche par l’Esprit de Dieu,  et quand on marche par l’Esprit de Dieu, on ne pèche pas  !

Et si malencontreusement on pèche, le Saint-esprit va rapidement nous reprendre et nous conduire DANS LA REPENTANCE QUI MÈNE À SALUT, celle qui donne la vie  !

Qu’est-ce que cette repentance  ?

Écoutons Paul:

2Co 7:10

En effet, la tristesse selon Dieu produit une repentance à  salut dont on ne se repent jamais, tandis que la tristesse du monde produit la mort

Il est ici souligné un abîme entre les trois formes de repentance dont il a été fait mention auparavant et qui viennent de la chair (du monde), et la repentance selon DIEU, qui produit le salut et DONT ON NE SE REPENT JAMAIS.

Cette repentance CIRCONCIT LE CÅ’UR  ! Elle transforme la personne, la fait naître de nouveau, en fait une nouvelle créature qui va produire des fruits nouveaux (Mt 3:8, Lu 3:8 – Ac 26:20

Cette repentance DONNE LA VIE (Ac 11:8)

Cette repentance PRÉCÈDE LA CONVERSION et PRÉCÈDE LE BAPTÊME

Actes 3:19

Repentez-vous donc ET convertissez-vous, pour que vos péchés soient effacés,

Actes 2:38

Pierre leur dit  : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus Christ, pour le pardon de vos péchés  ; et vous recevrez le don du Saint Esprit

Quel esprit ont donc reçu ceux qui, certes, parlent en langue mais qui n’ont JAMAIS eu la conviction de péché telle qu’en recevant ce regard divin sur leur véritable état, ILS N’ONT JAMAIS RÉALISÉ À QUEL POINT ILS ÉTAIENT IRRÉMÉDIABLEMENT PERDUS sans le sacrifice de Jésus. Et que vaut leur baptême, même par immersion, puisque celui- ci est un symbole de la mort à  soi-même. Comment peut-on vouloir mourir à  soi-même lorsqu’on se trouve « pas si mal que çà « , faute d’avoir été visités par le Saint-Esprit  ?

Seul Dieu peut donner cette repentance (2Tim 2:25 – Jn 16:8)

Ce n’est plus l’éclairage humain, ni la mauvaise conscience, ni l’accusation, ni la propre justice qui trouve toujours de bonnes excuses au péché qui intervient.

C’est le Saint-Esprit qui montre à  l’homme son état de perdition absolue, quoi qu’il ait fait, quel que soit son âge:

« Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu ».

Tous, c’est tous, du plus petit jusqu’au plus grand.

Personne ne se voit, sans le Saint-Esprit, comme Romains 3 décrit TOUS LES HOMMES. TOUS SANS EXCEPTION  !

10 selon qu’il est écrit: Il n’y a point de juste, Pas même un seul;
11 Nul n’est intelligent, Nul ne cherche Dieu; Tous sont égarés, tous sont pervertis;
12 Il n’en est aucun qui fasse le bien, Pas même un seul;
13 Leur gosier est un sépulcre ouvert; Ils se servent de leur langue pour tromper; Ils ont sous leurs lèvres un venin d’aspic;
14 Leur bouche est pleine de malédiction et d’amertume;
15 Ils ont les pieds légers pour répandre le sang;
16 La destruction et le malheur sont sur leur route;
17 Ils ne connaissent pas le chemin de la paix;
18 La crainte de Dieu n’est pas devant leurs yeux.
19 Or, nous savons que tout ce que dit la loi, elle le dit à  ceux qui sont sous la loi, afin que toute bouche soit fermée, et que tout le monde soit reconnu coupable devant Dieu.
20 Car personne ne sera justifié devant lui par les oeuvres de la loi, puisque c’est par la loi que vient la connaissance du péché.

Quand la révélation de ce que l’on est, et de notre immense besoin d’un Sauveur, vient de Dieu, il nous est révélé en même temps l’immense amour de Dieu qui a pourvu par l’œuvre accomplie à  Golgotha, afin que nous puissions être sauvés.

C’est à  ce moment-là  que nous comprenons QUI EST JÉSUS  ! Nous réalisons ce que Dieu a donné en rançon pour nous: Il a donné son Fils unique …

En recevant cette révélation et en acceptant ce don inouï, nous ne serons plus jamais les mêmes. C’est notre chemin de Damas: Paul se croyait juste. Il pensait faire preuve d’un zèle louable pour Dieu. Mais en entendant la voix de Jésus, qu’il croyait mort, lui dire « qu’il Le persécutait », en un éclair, il a compris qui était Jésus  !

Nul doute que les trois jours qui ont suivi, durant lesquels il est resté dans le noir et dans le jeûne, ont été une repentance même pas racontable. Mais c’est un homme nouveau qui en est ressorti  !

Avant notre conversion, nous aussi nous nous croyions justes. Ou du moins, pas si mauvais que ça. Ou du moins, pas pire que d’autres.

Beaucoup ont longtemps fréquenté des églises en croyant connaître Dieu. Ils ont entendu parler de Jésus en long, en large et en travers. Ils croyaient tout savoir, mais ils ne savaient rien.

Comme Job… jusqu’au moment où Job a vu Dieu et où il s’est repenti. Ensuite, c’était un vrai converti, sauvé pour l’éternité (Ézé 14:14).

La repentance qui vient d’en Haut, c’est le vrai moment de la conversion, de la circoncision du cœur, de la nouvelle naissance…

Vous n’avez jamais connu ce moment  ? Vous ne vous reconnaissez pas dans la description de Romains 3 citée ci-dessus  ? Alors, vous n’êtes pas converti, vous ne l’avez jamais été, parce que vous n’avez jamais été plié de douleur en comprenant quel était votre état de perdition, AU REGARD DE DIEU, et non au regard des hommes, et encore moins selon votre propre regard  !

Peut-être avez-vous connu ce moment. Peut-être avez-vous été converti… Mais, face au laxisme qui vous entoure, face aux moqueries quand vous avez parlé de sanctification dans votre assemblée, face à  la tolérance humaniste qui vous entourait et dont on vous a fait croire qu’il s’agissait d’amour, face à  la difficulté de crucifier votre chair, face au comportement de ceux que vous preniez pour des modèles… face à , face à …

Oui, peut-être êtes-vous, vous aussi, retombé  !

Retombé dans votre vaine manière de vivre ancienne….

Le savez-vous  ? À PARTIR D’UN CERTAIN DEGRÉ D’ENDURCISSEMENT, IL EST IMPOSSIBLE DE REVENIR À DIEU  !

On a tant fait taire la voix du Saint-Esprit qu’Il a fini par partir, doucement, sans faire de bruit… on ne s’en est même pas aperçu, parce que l’on continue à  parler en langue (« Dieu ne se repent pas de ses dons »), mais ce n’est plus le Saint-Esprit en nous qui parle en langue: c’est notre chair, ou bien un autre esprit (2Co 11:4).

On a fait le choix de goûter au plaisir du péché. On parle toujours de sa foi, on va toujours à  l’Eglise, mais on ne sait même pas qu’aux yeux de Dieu, on a renié la foi  !

Comment peut-on le savoir  ? Précisément parce qu’on n’est plus plié de douleur lorsque l’on pèche. Le Saint-Esprit a fini de nous convaincre de péché, de justice et de jugement…

Et nos œuvres sont devenues des œuvres de chair, pas celles préparées d’avance par Dieu, car ce n’est plus lui qui nous guide: nous sommes redevenus des fils du diable, en pire, parce que nous nous croyons sauvés  !

Il eût mieux valu pour nous n’avoir jamais connu le Seigneur, car là , le Saint-Esprit pouvait encore tenter de nous convaincre de péché.

On comprend mieux l’annonce faite par Jésus à  son Église  :

Apoc 3:15-16

Je connais tes oeuvres. Je sais que tu n’es ni froid ni bouillant. Puisses-tu être froid ou bouillant  ! Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n’es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche.

C’est à  des gens qui se disent chrétiens que Jésus parle, pas à  des païens  !

C’EST LA TOLÉRANCE  »  HUMANISTE  » ENVERS NOTRE PÉCHÉ QUI NOUS REND TIÈDES.

SI NOUS NE VOULONS PAS ÊTRE VOMIS DE LA BOUCHE DE DIEU, NOUS DEVONS VOMIR NOTRE PÉCHÉ ET NE PAS RETOURNER À CE VOMI  !

Mais Jésus leur donne encore une chance, du moins à  ceux qui sont les moins endurcis  :

Apoc 3:19

Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j’aime. Aie donc du zèle, et repens-toi.

Ce collyre qu’Il leur propose pour ouvrir les yeux, seul le Saint-Esprit peut l’apporter. IL FAUT L’ACHETER  !

L’ACHETER COMMENT  ?

Certes pas par de l’argent ou des bonnes œuvres. Mais en suppliant le Seigneur de nous « accorder » de nouveau la repentance. Car c’est Dieu qui l’accorde (Ac 10:45).

LA VRAIE REPENTANCE EST UN CADEAU DIVIN

C’est un cadeau très couteux ! Car il nous conduit à  oter le voile qui nosu cachait notre état et à  accepter de nous voir comme nous sommes vraiment ! Toutes nos illusions sur nous-mêmes vont tomber, notre fatuité va voler en éclat, nous ne passerons pas beaucoup de notre temps et d’efforts à  paraître ce que nous ne sommes pas, nous accepterons de témoigner de la boue que nous étions, car nous comprendrons la vraie valeur du sang versé à  la croix pour les pourritures spirituelles et morales que nous étions, et Dieu nous mettra à  coeur de partager cette bonne nouvelle avec d’autres, afin qu’eux aussi voient la vie !

La vraie repentance  n’est donnée qu’à  ceux qui cherchent Dieu de tout leur cœur, qui n’ont confiance ni dans le jugement des hommes, ni dans le leur, mais seulement dans le jugement parfait de Dieu  !