L’attentat qui a coûté la vie à  un policier et en a grièvement blessé un autre, sur les Champs Elysées, à  Paris, vient montrer une fois de plus que le danger constitué par le terrorisme islamique est un danger majeur, et, même, le danger majeur, aujourd’hui, non seulement pour la France, mais pour le monde occidental.

Il vient de montrer une fois de plus à  quel point les années de la présidence de l’islamo-gauchiste Barack Hussein Obama, sans qui l’Etat Islamique n’aurait pu naitre et prospérer, ont été délétères.

Il vient montrer que, comme les autres pays d’Europe occidentale, la France est désarmée, physiquement, intellectuellement et moralement.

L’islamiste assassin abattu, Karim Cheurfi était fiché S, connu des services de police, menaçant, à  l’évidence dangereux. Il avait été condamné à   vingt ans de prison pour avoir tiré sur trois  policiers, en 2001. Il apparaissait sur des fichiers de l’Etat Islamique sous son nom de combat Abu Yusuf al-Baljiki. C’était, comme on dit aux Etats Unis, un « loup connu » (known wolf), pas du tout un « loup solitaire ».

Qu’il ait été en liberté, sans surveillance, est une preuve de plus du laxisme accablant de la justice française, de l’incompétence du gouvernement et du fait que la police est inefficace et débordée.

L’attentat ayant eu lieu pendant une émission de fin de campagne électorale, il a permis de voir le vrai visage des candidats face à  une situation d’urgence.

Quatre candidats sont en lice pour le deuxième tour.

—> Les deux candidats de gauche ont parlé en hommes de gauche, autrement dit en employant des mots vides destinés à  éviter de regarder la réalité en face.

—>  Jean-Luc Mélenchon a opposé les « violents » aux « républicains » : il aurait pu faire pire. Il n’a, bien sûr, pas utilisé le mot « islamiste ». Il n’a pas non plus utilise le mot « terrorisme ». Que ceux qui pensent que le terrorisme islamique est simplement « violent » et qui pensent que Mélenchon est « républicain » votent pour lui.

—>  Emmanuel Macron a dit que l’  « impondérable » ferait partie du « quotidien » des prochaines années tout en parlant vaguement de la nécessité de « protéger ». Que ceux qui pensent que ce qui s’est passé est « impondérable », et qui veulent cela dans leur quotidien, et que ceux qui pensent que l’efficace protection assurée par François Hollande depuis cinq ans peut se prolonger sous la présidence du fils spirituel de François Hollande votent Macron.

—>  Marine Le Pen a parlé de manière précise, digne, à  hauteur de la situation, a appelé le terrorisme islamique par son nom, et a proposé des mesures que ne désavouerait pas Donald Trump. Si elle n’était pas la candidate du Front National, et si elle n’avait pas le programme économique qui est le sien, je dirais qu’elle a parlé en femme d’Etat et a eu des accents thatchériens. Elle a été aussi la seule à  évoquer ces derniers jours l’antisémitisme islamique. Dommage qu’elle soit la candidate du Front National et qu’elle ait ce programme économique.

—>  François Fillon a lui aussi évoqué le terrorisme islamique. Il a été plus flou dans la façon de lutter contre celui-ci. Il a, hélas, évoqué une grande coalition pour lutter contre le terrorisme islamique dans laquelle il a inclus la Russie de Poutine, et, surtout l’Iran. Ou bien Fillon ne sait pas que l’Iran est un pays gouverné par des antisémites, financiers du terrorisme islamique, soutiens, outre le Hezbollah, que Fillon étrangement ne déteste pas, et du Hamas, et s’il ne sait pas il est incompétent. Ou bien il sait et il est complice. Dans les deux cas, c’est consternant.

Dois-je dire que je crains que la France ait un très mauvais Président pour les cinq années à  venir ? Dois-je dire qu’il me semble possible d’affirmer, avec tristesse, qu’il y aura d’autres attentats islamiques en France ?

Une présidence Macron serait logique, au point où nous en sommes. Sous une présidence Fillon, l’ayatollah Khamenei serait-il invité aux festivités d’inauguration ?

Hollande a fait une belle déclaration. « Nous sommes convaincus que les pistes sont d’ordre terroriste », a-t-il dit. Quel fin limier!  »  Nous serons d’une vigilance absolue », a-t-il ajouté.

Au bout de cinq années de vigilance absolue, c’est rassurant.

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

Note MAV: je ne suis pas tout à  fait d’accord avec Guy Millière, tout en reconnaissant que François Fillon aurait pu parler beaucoup plus fermement de ce problème majeur – De fait, il l’a fait (20 avril, sur France 2):

François Fillon, alors en direct sur France 2 pour l’émission « 15 minutes pour convaincre », a rappelé que la lutte contre le terrorisme sera sa priorité absolue s’il est élu

Il est vrai que ces réactions  »  à  chaud   » sont assez révélatrices. Vu la précipitation des évenements, Guy Millière n’avait pas le temps d’écouter ou lire tous les médias. J’ignore ce que sera le résultat des élections, mais j’ai déjà  et depuis longtemps mal à  la France: ce pays est gravement malade.