»  Celui qui aime la correction aime la science ; celui qui hait la réprimande est stupide   » (Proverbes 12.1).

De nombreux versets du livre des Proverbes font allusion à  la correction comme moyen d’éducation des enfants. Il ne faudrait pas se méprendre sur le sens de ce terme. Si vous n’y voyez que l’action punitive, accompagnée de châtiments corporels, vous oubliez le sens premier de ce mot.

Corriger, c’est faire remarquer ce qui est faux, inexact, mal dit, et à  le remplacer par ce qui est juste, correct, bien dit. Dans le mot correction, il y a la racine :  »  correct  « . C’est exactement ce que fait le professeur lorsqu’il corrige les copies de ses élèves. Il souligne ce qui n’est pas juste, et écrit dans la marge la bonne réponse, afin d’aider l’élève à  progresser.

Corriger les enfants doit se faire dans le même état d’esprit. L’errance est le propre de tout être humain. Lorsque nous étions enfant, nous avions besoin que l’on nous montre ce qui était bien, et ce qui ne l’était pas. L’application de nos parents à  corriger nos égarements, à  nous dire comment nous aurions dû faire, nous a permis de revoir notre  »  copie  « .

Personne n’est né avec la science infuse ; l’enfant doit apprendre à  raisonner, à  penser et à  agir. Le respect, la politesse, l’instruction … toutes les valeurs, doivent être apprises et, comme l’erreur est humaine, il faudra qu’une correction, (selon le sens professoral) soit apportée pour acquérir  »  correctement   » ces valeurs.

Alors que vient faire la correction physique mentionnée dans certains versets ? Faut-il la proscrire totalement comme cela est fait dans certains pays ? On peut comprendre que face à  la maltraitance de certains enfants par leurs proches, la loi inscrive la punition physique comme un délit. La correction physique, appliquée dans la colère, la violence ou même parfois avec haine, ne saurait être justifiée par ces divers textes de la Bible. La correction physique doit être juste, et respectueuse de l’intégrité de l’enfant.

La reine Caroline (1683-1737) vit sa fille, la princesse d’Orange, obliger une des servantes de la cour à  rester debout sans bouger pendant un long moment pour la punir d’une simple maladresse. Le soir, à  l’heure où la princesse venait auprès de sa mère pour une lecture, elle allait s’asseoir comme d’habitude quand la reine lui dit :  »  Non, ma fille, tu ne vas pas t’asseoir, mais rester debout aussi longtemps que tu as imposé cette punition à  la servante une telle. Souviens-toi que cette dame, bien que servante, est aussi une fille de Dieu, lequel nous a dit que nous serions mesurés avec la même mesure que nous aurons utilisée pour mesurer les autres  « .

Cette contrainte physique était une correction au sens où la Bible l’entend.

Ma prière en ce jour :

Aide-moi Seigneur à  bien remplir mon rôle de parent, que je sache corriger mes enfants avec sagesse et en montrant le bon exemple. Amen !

Paul Calzada

 

Note MAV: Ceci s’applique aussi aux enfants dans la foi. Bien sûr que les  »  corrections   » ne doivent pas être des accusations et des condamnations. Mais, tout comme dans le monde, l’Église dans sa majorité n’accepte plus la correction. Dès qu’on veut dire à  certains chrétiens, par amour et pour les sauver :  »  Ce que tu fais n’est pas juste et cela va te fermer la bénédiction et t’écarter du salut « , on s’entend généralement répondre:  »  Tu n’as pas le droit de me juger ! Nous ne sommes plus sous la condamnation  « , car ils ne lisent dans la Bible ou ne veulent entendre que ce qui plaît aux oreilles (2Tim 4:3,4) et de partir dans la géhenne car il est aussi écrit que ceux qui commettent l’iniquité n’entreront pas dans le Royaume !

Soyons de ceux qui acceptent la correction, quand elle est juste parce que  »  correcte  « , et parce que nous avons reçu l’amour de la vérité pour être sauvé ! Nous avons tous besoin de corrections, tous, Dieu s’emploie à  nous transformer, mais Il utilise souvent les frères pour le faire !