Note MAV: je ne mets pas ici la virulente diatribe de Guy Millière contre la gauche bien-pensante, qu’elle soit américaine ou française (voir ici). Mais au milieu du lynchage médiatique insensé que Trump subit, et au milieu du lynchage médiatique et juridique hallucinant  que F. Fillon subit, en voyant en sus tous ses faux amis l’abandonner -spectacle lamentable, mais nettoyage  radical de l’entourage des calculateurs-, j’ai trouvé intéressant de relayer cet article. Car Fillon et Trump ont deux points en commun qui doivent nous interpeller: ce sont des amis d’Israël et ils croient en Jésus-Christ. N’est-ce pas là  la vraie cause du déchaînement contre eux, et ce nonobstant ce que sont ces personnes par ailleurs ? Oui ils ont fait des erreurs, comme tout le monde. F. Fillon l’a reonnu, mais son erreur  ne relève pas  du détournement de biens publics (lire ceci). Sans doute la justice en viendra-t-elle à  le déclarer. Trop tard ? Le calendrier judiciaire colle si bien  au calendrier des pro-Macron que l’on ne peut qu’être stupéfait, car la ficelle est vraiment trop grosse. Oui mais  :   »    (Pr 16)  33  On jette le sort dans le pan de la robe, Mais toute décision vient de l’Eternel.   »  

G Millière: Je vais aussi, maintenant, puisque Donald Trump est président depuis un peu plus d’un mois, résumer ce qu’il a accompli en une trentaine de jours seulement.

Sur un plan intérieur,

  • Donald Trump a signé tout un ensemble de décrets qui ont enclenché la déréglementation de l’économie,
  • permis le redémarrage de la construction du Keystone Pipeline et du Dakota Access Pipeline,
  • permis le redémarrage de l’exploitation des champs de pétrole et du gaz et du pétrole de schiste aux Etats-Unis,
  • gelé l’application de la loi dite Obamacare en attendant son remplacement prochain,
  • nommé un juge à  la Cour Suprême (Neil Gorsuch) qui, sous peu, permettra que cette dernière retrouve son rôle de gardienne de la Constitution et du Bill of Rights,
  • donné des signaux qui font que l’économie américaine a connu un surcroît d’investissements de plusieurs milliards de dollars,
  • réduit la dette américaine de 34 milliards de dollars,
  • renforcé le contrôle de la frontière avec le Mexique,
  • enclenché la construction du mur de séparation sur la frontière,
  • donné les signaux de fermeté qui ont incité plusieurs grandes villes, dont Miami, à  renoncer à  leur statut de villes sanctuaires,
  • renforcé la sécurité intérieure en enclenchant un programme d’arrestation d’immigrants clandestins auteurs de crimes,
  • gelé le recrutement de fonctionnaires,
  • commencé un programme de recrutement intensif de soldats, de policiers fédéraux et d’agents des frontières.

Sur un plan extérieur,

  • Donald Trump  a renoué des liens solides avec Israël,
  • enclenché la mise en place d’une alliance régionale entre Israël, les émirats du Golfe, la Jordanie, l’Egypte et l’Arabie Saoudite aux fins d’endiguer l’Iran.
  • Il a, en Asie, fait savoir à  la Chine que tout était sujet à  renégociation, non seulement les accords commerciaux, mais la politique de la Chine unique, et la Chine a commencé à  réagir en limitant sa présence en mer de Chine du Sud et en faisant pression financièrement sur le régime nord-coréen, qui montre des signes d’inquiétude (l’assassinat du demi-frère de Kim Jong-Un, King Jong-Nam, qui faisait figure de remplaçant possible de Kim Jong-Un est l’un de ces signes).
  • Il a, en Europe, obtenu de plusieurs pays de l’OTAN qu’ils augmentent nettement leur budget de défense, et que l’OTAN elle-même réoriente sa stratégie en direction de la lutte contre l’islam radical.
  • Il a, outre les liens renoués avec Israël, resserré les liens avec le Royaume-Uni, avec le Japon, avec l’Arabie Saoudite (qui n’est pas le danger principal, comme certains le laissent entendre en Europe, et qui a désormais un ambassadeur en Israël), et amorcé une politique d’endiguement planétaire de l’axe Moscou-Téhéran-Pékin en appuyant sur un réseau de pays et de capitales  : Londres, Jérusalem, Riyad, Tokyo.
  • Il a constitué l’équipe de défense et de stratégie la plus solide que les Etats-Unis aient eue depuis les années Reagan, malgré le départ de Michael Flynn.
    • Cette équipe repose sur trois généraux qui sont de grands analystes de la chose militaire  : les généraux Matis, Kelly, McMaster.
    • Cette équipe de défense se coordonne avec le ministre des Finances, Steve Mnuchin et le ministre des Affaires étrangères, Rex Tillerson, deux hommes qui savent négocier des contrats.

Aucun Président avant Trump n’avait accompli autant et en aussi peu de temps. Ce n’est pas étonnant  : Donald Trump a, pendant des décennies géré efficacement une entreprise multinationale.

  • Il a, en outre, recomposé le mouvement conservateur américain, comme on vient de le voir lors du plus grand rassemblement conservateur annuel aux Etats-Unis, le CPAC, où il a reçu un triomphe.

Outre son discours, et outre les discours de nombre de penseurs conservateurs, le CPAC a reçu Steve Bannon, le concepteur avec Trump de la révolution Trump désormais en marche, et Steve Bannon a indiqué les trois axes de la politique qui commence à  être menée  :

  • réaffirmation de la primauté économique des Etats-Unis sur la planète par le biais de la renégociation de tous les accords commerciaux entre les Etats-Unis et les autres pays du monde,
  • réaffirmation de la primauté géopolitique des Etats-Unis par la reconstruction d’une armée forte aux objectifs clairs et par une immigration maîtrisée,
  • déconstruction de l’Etat profond (appelé par Bannon, « Etat administratif »).

Ce n’est que le début.

Et Trump a fait tout cela en dépit de l’obstruction systématique des démocrates du Congrès, qui font qu’il n’a pas encore l’intégralité de ses ministres, que des centaines de positions dans son gouvernement et son administration n’ont pas d’occupant dès lors que c’est le Sénat qui doit valider les nominations.

Un décret remplaçant le décret sur l’interdiction d’entrée aux Etats-Unis de gens venant de sept pays particulièrement touchés par l’islamo-terrorisme va être promulgué incessamment et venir remplacer le précédent  bloqué par des juges de gauche.

 

Les crétins absolus et les cuistres ignorants n’ont pas fini d’écumer de rage.

D’autant plus que le parti démocrate n’en finit pas, lui, de dériver vers l’islamo-gauchisme et a cessé d’être un parti de gouvernement  : les duettistes Tom Perez, agitateur social gauchiste et Keith Ellison, agitateur social islamique, qui ont pris la tête du parti, sont porteurs de bien des défaites à  venir. Le seul programme des démocrates est de voir partout la main de Poutine, de tenter de ressusciter Karl Marx et de traiter Trump de tous les qualificatifs dont  on l’insulte en Europe.

⇒  Ils n’utilisent pas les mots « gros con », sans doute parce qu’il n’y a pas aux Etats-Unis de fins lettrés du niveau stratosphérique d’Alain Finkielkraut.

Le parti démocrate n’a jamais eu aussi peu d’élus depuis 1920. C’est un bon signe.

Ce mardi 28 février, Trump a prononcé son premier discours devant le Congrès.

Ce fut un discours important, magnifique, souvent émouvant, imprégné de générosité, de courage, de détermination, de respect pour les valeurs américaines et pour la civilisation occidentale. Comme les démocrates du Congrès sont incapables d’émotion, de générosité, de courage, de détermination et détestent les valeurs américaines et la civilisation occidentale, ils sont restés figés, la bouche souvent tordue par le dégoût et n’ont pas même eu la dignité minimale de rendre hommage à  la veuve d’un héros tombé pour l’Amérique. Ils sont vraiment désormais la lie de la terre.

Les crétins absolus et les cuistres ignorants vont sans doute leur rendre un vibrant hommage.

© Guy Millière pour  Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

 

Transmis par Françoise Grard