Représentants des nations lors de la conférence de San Rémo, en 1920
De Jérusalem,
Nous connaissons par la Bible les grandes difficultés que connut Israël revenu de captivité, du temps de Néhémie, Esdras, Josué et Zorobabel. La reconstruction des murailles et du temple de Jérusalem se firent au prix d’une résistance héroïque face aux détracteurs et ennemis d’Israël de l’époque.

Faisons un parallèle avec aujourd’hui :  c’est incroyable comme nous trouvons les mêmes stratégies : raillerie, intimidation, violences physiques, accusations et calomnies, et enfin appel aux dirigeants mondiaux pour délégitimer Israël. Les ennemis d’alors étaient : Sanballah le Horonite, Tobija l’ammonite, et Gueshem, l’Arabe, mais aussi des Juifs de l’intérieur.
Alors que le peuple était encouragé à  reconstruire le temple, un gouverneur perse et autres édiles intervinrent :  « Qui vous a donné l’autorisation de bâtir cette maison et de relever ces murs ? »  (Esdras 5).  Aujourd’hui, ça se traduit ainsi : « De quel droit pouvez-vous affirmer que le Kotel et Mont du temple sont juifs ?…

Que firent-ils à  l’époque ? Ils écrivirent une lettre au roi Darius pour vérifier la justification  de la reconstruction du temple !…  Aujourd’hui, on s’adresse à  l’ONU ou à  l’UNESCO.
Et Darius de rechercher dans les archives royales un éventuel ordre de son prédécesseur le roi Cyrus  (Esd 5:17). Stupéfaction ! tout y est consigné : l’édit de Cyrus de 538, les détails techniques concernant la reconstruction du temple, et le soutien financier apporté personnellement par le roi !

Alors écoutons la réponse du roi Darius aux détracteurs d’Israël (Esdras  6:12) :      

« Voici l’ordre que je donne touchant quiconque transgressera cette parole : on arrachera de sa maison une pièce de bois, on la dressera pour qu’il y soit attaché (ou pendu), et l’on fera de sa maison un tas d’immondices.  Que le Dieu qui fait résider en ce lieu son nom renverse tout roi et tout peuple qui étendraient la main pour transgresser ma parole, pour détruire cette maison de Dieu à  Jérusalem! Moi, Darius, j’ai donné cet ordre. Qu’il soit ponctuellement  exécuté ».

Attention au RDV de Paris, le 24 octobre !
Comme du temps d’Esdras,  les ennemis actuels d’Israël continuent leur travail de démolition ! Selon le rapport de l’ECI (1) (European Coalition for Israel), « ils » – Sanballah, Tobija et Gueshem – ne baissent pas les bras.
 »  Istanbul – La réunion annuelle du comité d’Héritage Mondial de l’UNESCO s’est trouvée dans une abrupte et dramatique impasse, le samedi 16 juillet car la tentative de coup d’état a laissé Istanbul dans un chaos total. La réunion, qui devait considérer une résolution Jordanienne-Palestinienne déclarant le Mur occidental dans la Vieille-ville de Jérusalem un site islamique sans aucune relation avec le judaïsme ou le christianisme,  se poursuivra le 24 octobre au siège de l’UNESCO à  Paris  « .

Or, le 24 octobre, c’est exactement le jour de  Sim’hat Torah, dernier jour de la fête de Soukkot«   ! Le jour de la Joie de la Torah, voilà  un moment étonnamment prophétique pour rappeler l’ordre divin prononcé par Darius :

« Que soient pendus tous ceux qui s’opposent à  Israël et aux commandements de son Dieu, que leur maison soit réduite en un tas d’immondices !… « 

La Bible est une référence évidente pour tous les vrais croyants à  la présence du peuple juif en Eretz-Israël ! Mais Dieu a  également  permis qu’il existe des arguments juridique clairs qui légitiment la place d’Israël.
San Rémo et la Résolution 80
 »  La résolution 80 de la charte de l’ONU a force de traité international car la Charte des Nations Unies dans son entier est un traité international. Appliquée au cas de la Palestine, elle explique que les Droits qui ont été donnés aux Juifs sur la terre d’Israël ne peuvent être modifiés d’aucune façon… «  –  Dreuz.info/2013.
Ce qui signifie qu’il est impossible de créer un Etat palestinien sur le territoire israélien ; ce serait une violation de la Résolution 80.
C’est  en Italie  à  la Conférence de San Rémo en avril 1920, que  les puissances alliées avaient décidé de donner à  la Déclaration Balfour la force de loi internationale. Et c’est justement la  Déclaration Balfour  (2) que les Palestiniens veulent dénoncer en attaquant même les Britanniques de l’avoir écrite (!) : « … L’autorité palestinienne sollicite maintenant le droit international d’un nouvel élan, en planifiant de poursuivre le gouvernement britannique au sujet de la déclaration du Balfour de 1917 ! » (rapport de l’ECI).

Quelle folie ! mais quelle constance diabolique…

Continuons le combat !

Il appartient à  Israël et aux amis d’Israël de se positionner sur les décisions internationales, et de prier au nom du Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, l’inspirateur de tout.  Appuyons-nous sur la foi de Néhémie, Esdras, Zorobabel et Josué, mais aussi des prophètes comme Aggée et Zacharie, qui savaient agir contre  tous les Sanballah et Tobija de l’époque… et réalisons que D.ieu est dans l’affaire  :
 »  Ainsi parle l’Eternel des armées (Adonaï Tseva’ot) : Je suis ému d’une grande jalousie pour Jérusalem et pour Sion, et Je suis saisi d’une grande irritation contre les nations orgueilleuses  !… Je serai pour Jérusalem, dit l’Eternel, une muraille de feu tout autour, et Je serai sa gloire au milieu d’elle  «   – Zacharie 1  :14 et 2  :5.
Veillons et prions !
note1(1)  ECI est la voix des chrétiens évangéliques au Parlement européen.  Dans une lettre aux membres sélectionnés pour ce comité de l’Héritage Mondial de l’UNESCO,  Tomas Sandell  le directeur et fondateur d’ECI, avait attiré leur attention sur le fait que le Mont du Temple fut le site le plus saint du judaïsme durant plusieurs milliers d’années.
note2(2)  Le 2 novembre 1917, Lord Arthur James Balfour, secrétaire d’État aux Affaires étrangères de Grande-Bretagne, annonce que Londres   » envisage favorablement l’établissement en Palestine d’un foyer national pour le peuple juif « , ce qui encourage l’immigration juive, soutenue par le Fonds national juif. La Conférence de San Remo a confirmé la déclaration Balfour qui promettait de donner aux Juifs un foyer national en Palestine, alors sous mandat britannique.