manifestation-contre-la-haine-anti-flics-des-incidents-a-paris-deux-policiers-blessesLes policiers sont mécontents. Ils descendent dans la rue pour exprimer leur frustration, leur colère, leur désarroi.  

Il y a longtemps que le feu couve sous la cendre. Mais responsables syndicaux et politiques n’appréhendent la situation que sous l’angle matériel, celui des effectifs,  »  des gommes et des crayons  « .  Les paramètres qualitatifs ne sont pas évoqués.

Pourquoi la police ne peut plus remplir sa mission ? Pourquoi brûle-t-on des policiers dans une voiture  ?… Les questions de fond ne sont pas posées.

Crise de l’autorité


En premier lieu, l’action de la police est minée par la crise de l’autorité. Cette notion fondamentale au bon fonctionnement de l’Etat, a été au fil des réformes successives, vidée de tout contenu.


En second lieu, la police est confrontée à  une forme nouvelle de violence qu’il est interdit de nommer.


On fait comme si le malaise des  »  banlieues   » était dû au chômage des  »  jeunes  « , à  la délinquance et à  la criminalité classique. Sans nier ces aspects importants du problème, celui-ci prend une dimension nouvelle en raison de l’émergence de l’Islam.


La délinquance, la criminalité, fonctionnent de plus en plus dans une problématique politico-religieuse islamique qui heurte de plein fouet la société civile.


La police et la justice sont à  la jointure de cette ligne, de cette profonde fracture qui menace de faire imploser la société tout entière.


Cette réalité fait l’objet d’un déni de la part des autorités. Le véritable martyr des policiers, livrés sans défense à  ce cocktail de haines, est l’expression de ce déni des réalités.

Exit l’idéologie guerrière


La France est en guerre mais il est rigoureusement interdit d’être un guerrier.  

Il est hors de question d’attaquer. Compte tenu des conditions extrêmes de sa mise en application, la légitime défense n’est quasiment plus praticable. En clair, il est interdit de se défendre si on est la victime d’une agression. On valorise systématiquement les attitudes passives. Ainsi, un policier est décoré pour s’être laissé tirer dessus à  bout portant. Dans cette logique du policier  »  cible passive  « , le ministre de l’Intérieur promet des gilets pare-balles. La logique  »  Ligne Maginot   » est prise comme modèle. On attend. On tente vaguement de se protéger. On a peur.  

Les victimes d’actes terroristes sont invitées à  pleurer, à  gémir.  

On fait le culte du martyr. On enseigne l’art de subir, de supporter. Comme s’il n’existait pas d’autre solution que de se laisser massacrer. Comme si les Français n’avaient plus d’Etat. Pire. Comme si l’Etat (ou ce qu’il en reste, les bureaucraties protéiformes) était contre la Nation, contre les citoyens.  

Israël est critiqué, diabolisé, parce que l’Etat ose défendre ses citoyens. On l’accuse de faire un usage disproportionné de la force.  

Plus de 250 morts cette année en France. Des dizaines de milliers de victimes.  

La République en Etat d’urgence permanent. On voit où cette politique de la soumission et du déni des réalités a conduit le pays.  

Les policiers sont envoyés, désarmés, tant au plan physique, qu’idéologique, sur ce drôle de front intérieur.  Ils ne peuvent lutter. Ils sont face à  un ennemi qu’ils ne peuvent ni nommer, ni combattre : l’Islam conquérant.

Une société malade


La société française est malade. Très gravement malade.  

Ses soubassements civilisationnels sont rongés par une culture politico-religieuse inassimilable. Les dirigeants contraignent la société civile à  avaler cette amère potion qu’elle ne peut digérer. Les policiers sont les victimes expiatoires de ce processus morbide (ils ne sont pas les seuls, mais sont les plus exposés), de cet empoisonnement programmé du corps social.

 


Eric Zemmour, dans un ouvrage célèbre qualifiait ce processus de  »  Suicide Français*  « . Ce journaliste lucide et courageux se trompe sur le diagnostic.

Il ne s’agit pas d’un suicide mais d’une exécution en règle. Le peuple Français est massacré par ses  »  élites   » et ce dans tous les domaines  : culturel, social, économique.  

Le sacrifice des policiers auquel on assiste depuis de nombreuses années et qui va crescendo, n’est que la face visible du processus sacrificiel du peuple lui-même.

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