Ces textes proviennent des deux premiers chapitres  du livre: « Les clés de la délivrance », par Michelle d’Astier de la Vigerie

mains-liees

[dropcap background= »yes|no » bgcolor= »default|#EEEEEE »]B[/dropcap]eaucoup prétendent que les Chrétiens n’ont pas besoin de délivrance parce que Jésus a tout accompli à  la Croix.

Pourquoi y a t-il donc encore des malades et des infirmes dans l’Église, et de gens qui souffrent et éprouvent des douleurs ? Jésus n’a-t-il pas porté toutes les maladies et toutes les infirmités ? Ne s’est-il pas chargé de toutes nos souffrances et de toutes nos douleurs ?

Si tout est accompli, tout Chrétien devrait automatiquement être guéri dès sa conversion. Il ne devrait jamais ressentir ni douleur physique, ni souffrance morale.

Et puisque Jésus s’est fait pauvre pour que nous soyons enrichis, pourquoi y a-t-il tant de Chrétiens qui demeurent dans la pauvreté ?

La confusion doctrinale provient de l’ignorance des interactions existant entre trois cieux : le royaume divin, le deuxième ciel satanique et notre univers visible et concret.

Tout est accompli dans le troisième ciel, mais nous avons notre part à  faire pour que les promesses divines se matérialisent. Sinon, jamais Jésus n’aurait ordonné :  » Chassez les démons, guérissez les malades, ressuscitez les morts… « .  Jamais Paul n’aurait écrit:  » Faites connaître à  Dieu tous vos besoins « (1), alors que Jésus a dit:  » Votre Père sait de quoi vous avez besoin « (2).

C’est à  nous de rendre concret, par la prière, par la louange, par la supplication, par le combat spirituel, par l’intercession, par la prise d’autorité au nom de Jésus, parfois par le jeûne, et toujours par l’œuvre de la foi, ce qui a été accompli à  la Croix.

 

« PRENEZ TOUTES LES ARMES« … répète Paul !

Faute de connaître les lois spirituelles qui ont été établies par Dieu, qui nous veut co-participants à  l’édification de son Royaume, beaucoup de Chrétiens attendent passivement la délivrance, la guérison, la paix, la joie et le repos, toutes choses promises par le Seigneur et accomplies à  la Croix. Faut-il s’étonner qu’ils ne les trouvent jamais ? La Bible nous donne pourtant toutes les clefs : À nous de les introduire dans les bonnes serrures pour ouvrir les portes.

La passivité de beaucoup de Chrétiens qui ne prennent jamais aucune arme contre Satan est précisément l’arme la plus efficace que Satan utilise contre les Chrétiens. Quand ce sont des leaders qui conduisent leur assemblée à  la passivité, sous prétexte que tout est accompli, c’est  toute  l’assemblée que Satan peut mettre sous sa coupe !

Le livre ne prétend pas répondre à  toutes les questions concernant la délivrance : C’est un domaine très complexe où l’on apprend chaque jour. Mon objectif est de partager les connaissances et les expériences acquises dans l’exercice de la délivrance. Certains seront peut-être surpris et dérangés par quelques-uns des termes que j’emploie dans le livre, ou quelques affirmations. J’ai beaucoup appris des Africains, surtout dans le domaine du vaudou, du fétichisme, et de la sorcellerie. Au départ, j’étais incrédule, cherchant les fondements bibliques de ce qu’ils m’affirmaient. Les fondements bibliques sont là , mais souvent sous formes concises ou allusives, car la Bible n’est pas un traité de démonologie. La Bible nous apprend avant tout à  connaître le Dieu de la Bible et l’oeuvre de Jésus-Christ. Elle parle peu, en fin de compte, de Satan. On lui attribue d’ailleurs souvent ce qui ressort de notre chair.

 

Mais lorsque nous voulons libérer nos frères ou participer à  notre propre libération, il est utile de mieux connaître la manière dont l’ennemi agit, pour y répondre par des prières ciblées. La Bible évoque le  » serpent ancien  » , le  » dragon volant  » , la  » reine du ciel  » , et d’autres appellations qui recouvrent des réalités spirituelles qu’il est utile à  certains de connaître. Satan est présenté sous beaucoup de noms différents, chacun de ces noms évoquant un aspect ou un autre de son oeuvre sinistre. Ainsi, il est assimilé au  » roi de Tyr  » , c’est-à dire à  la principauté qui règne sur le commerce, ou au  » prince de la puissance de l’air «  , ce qui évoque la domination du ciel visible (et de toutes les ondes !). En Apocalypse 12, on nous parle d’un  » grand dragon rouge feu qui a sept têtes et dix cornes, et sur ses têtes sept diadèmes  » .  » Diable  »   signifie  » calomniateur  »   ;  » Satan  »   signifie  » adversaire  » .

En Apocalypse, pour décrire certaines réalités spirituelles qui expliquent le jugement que Dieu s’apprête à  envoyer sur le monde, il est d’étranges descriptions. Celle de sauterelles qui ont un pouvoir comme les scorpions ; celle de chevaux qui ont des couronnes et des dents de lion, tandis que d’autres chevaux ont des têtes comme des têtes de lion et des queues comme des queues de serpent ; celle d’esprits impurs semblables à  des grenouilles ; celle d’une bête qui monte de la terre qui à  des cornes semblables à  celles d’un agneau et qui parle comme un dragon ; celle d’une autre bête qui monte de la mer, qui a dix cornes et sept têtes, a qui ressemble à  un léopard avec des pieds comme ceux d’un ours et une gueule comme une gueule de lion(1) , etc. Un vrai zoo !

 

(1) Entre autres : Apoc 9 : 3 ; 9 :17,19 ; 13 : 1, 13 : 11 ; 16 : 13

Je cite ces exemples pour montrer que la Bible donne beaucoup d’indications pour nous faire subodorer la complexité du royaume satanique. Dieu avait fait envoyer des espions en Canaan pour étudier l’ennemi. Mais dix des douze espions sont revenus épouvantés par les monstres qu’ils avaient rencontrés. En matière de délivrance, nous rencontrons aussi des monstres. Mais ce n’est pas à  nous de nous enfuir. C’est à  eux de le faire. Le sang de l’Agneau les a vaincus. Les principautés et les pouvoirs sataniques  » ont été dépouillés, et Jésus les a livrés publiquement en spectacle en triomphant d’eux par la croix « (1).

(1) Col 2 :15

Avec la montée de l’occultisme, en particulier de la sorcellerie et du satanisme, il n’y a plus beaucoup de différence, au niveau des besoins de délivrance, entre les Chrétiens qui viennent de pays sorciers, et ceux qui viennent de pays soi-disant chrétiens ! Par contre il y a une grande différence entre les églises composées de membres libérés (de plus en plus rares !) et celles qui ne le sont pas. Les premières sont des écoles de combattants prêtes pour la moisson des âmes, les secondes sont des infirmeries, voire des hôpitaux psychiatriques, où l’on administre dimanche après dimanche des remontants bibliques et des soporifiques évangéliques pour atténuer les douleurs.

Beaucoup trop d’églises ne pratiquent pas la délivrance. Pourtant Jésus a annoncé qu’un des plus grands signes que le Royaume de Dieu arrivait, était relié au ministère de délivrance qu’il exerçait :

« Si c’est par l’Esprit de Dieu que moi, je chasse les démons, le royaume de Dieu est donc parvenu jusqu’à  vous’.Mt 12:28.

Les gens qui suivaient Jésus recevaient le pouvoir de chasser les démons au nom de Jésus-Christ. Selon Luc 10:18, Satan tombait alors du ciel comme un éclair, même quand des disciples de fraîche date chassaient des démons. Satan réagit toujours avec violence contre tous ceux qui pratiquent la délivrance, pour les intimider et les dissuader de continuer. Mais s’ils persévèrent, Dieu les protège particulièrement et les encourage puissamment, car la délivrance est un ministère toujours très attaqué, comme du temps de Jésus qui, dès qu’il s’est mis à  chasser les démons publiquement, a entendu les Pharisiens déclarer qu’il avait un démon !

Certains livres, prisés de beaucoup, démontrent à  grand renfort de versets bibliques que les Chrétiens ne peuvent avoir de démons. Une de mes amies, jusqu’alors chrétienne bien accrochée, et qui avait vécu beaucoup de délivrances, a perdu la foi après en avoir lu un, et s’est détournée de ses amis chrétiens, convaincue qu’ils l’avaient manipulée. On peut faire dire à  la Bible ce qu’on veut quand on ne veut pas démordre de ses convictions personnelles, même quand l’évidence crève les yeux. Au début de mon ministère, j’ai été invitée comme oratrice dans une église faisant partie d’une mouvance qui proclame que les Chrétiens ne peuvent avoir de démons. Lors de l’appel, une femme s’est avancée. Le pasteur, qui se tenait à  mes côtés, m’a informée qu’il s’agissait d’une ancienne de l’église, membre depuis plus de vingt ans de la communauté.

Dès que je lui ai imposé les mains, ses yeux se sont révulsés et sa langue s’est mise à  darder hors de sa bouche ! J’ai pris autorité sur le démon qui se manifestait et la femme a été libérée. Notons que tout cela s’est déroulé dans une grande discrétion et sans aucune manifestation bruyante. Le Seigneur agit toujours avec délicatesse, tant pour ceux qui doivent être libérés si cela risque de leur valoir des répercussions désagréables parmi leurs frères en Christ, que pour les responsables à  qui il laisse le soin de se remettre en question. En l’occurrence, le pasteur m’a déclaré le lendemain n’avoir pas dormi de la nuit et avoir relu les enseignements qui étaient donnés dans cette mouvance quelques soixante-dix ans auparavant. Il avait ainsi découvert, avec beaucoup d’étonnement, que ce mouvement préconisait alors la délivrance des Chrétiens. Entre-temps, Satan avait pu infiltrer ses fausses doctrines pour garder ses captifs, certainement grâce à  quelques leaders qu’il était parvenu à  aveugler et qui avaient su imposer leurs propres convictions en lieu et place de la vérité.

Les églises ou ministères qui pratiquent la délivrance reçoivent souvent des appels désespérés de gens qui appartiennent à  des assemblées qui ne pratiquent pas la délivrance et qui ne savent vers qui se tourner. Ils savent qu’ils sont liés, ils savent qu’ils sont sous la malédiction, mais ils ne peuvent même pas en parler dans leur église locale par crainte de se faire rabrouer. C’est presque toujours, sinon toujours, par crainte de déplaire aux leaders et d’être exclus que les gens se taisent. Il en était ainsi du temps de Jésus. Les parents d’un aveugle de naissance, guéri miraculeusement par Jésus, ont esquivé les questions des Pharisiens, car  » si quelqu’un confessait que Jésus était le Christ, il serait exclu de la synagogue « (1)

Le livre est destiné à  ceux qui veulent s’investir dans la délivrance de leurs frères, sans crainte des hommes et pour obéir à  Dieu. Il peut aussi aider ceux qui veulent être libérés. Ils trouveront des clés pour sortir de la malédiction, de l’oppression, et pour entrer en possession de leur héritage. L’héritage promis par Jésus-Christ, ce n’est pas seulement celui qui nous attend après la mort physique ou après l’enlèvement de l’Épouse. Cela commence sur terre : la paix, la joie, le repos de l’âme, le pourvoi à  tous nos besoins, la réussite dans toutes nos entreprises, et la capacité de devenir la tête, et non la queue…

Sans oublier que la croix et les persécutions font aussi partie du lot ! Car devenir un vrai Chrétien, ce n’est pas seulement aller à  l’église le dimanche. C’est marcher jour après jour dans la crainte de Dieu, mourir à  soi-même, et être prêt à  donner sa propre vie. En bref, c’est devenir un disciple. Mais, pour devenir un disciple, nous avons souvent besoin, au préalable, d’être libérés de nos chaînes !

Une mission prioritaire.

Mais ceux du peuple qui connaîtront leur Dieu agiront avec fermeté.  Dan 11:32.

Lorsque Jésus a ordonné à  ses disciples de chasser les démons, il a commencé par préciser :  » N’allez pas vers les païens… Allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël « (1). Dieu commence toujours par sa maison, parce que c’est d’abord à  nous, les disciples qui le suivons, que Jésus a fait la promesse d’apporter une pleine libération:

 » Afin de nous permettre, après que nous serions délivrés de la main de nos ennemis, de le servir sans crainte « (2).

Ce sont les Chrétiens qui peuvent servir Dieu sans crainte, et non les païens ! L’Église a pris l’habitude de séparer sa mission de délivrance de la mission de guérison, marginalisant la première et exaltant la seconde qu’elle juge plus glorieuse. Pourtant, dans les évangiles, les deux missions sont liées. Pierre résumait ainsi le Ministère de Jésus :

 » Vous savez comment Dieu a oint du Saint-Esprit et de force Jésus de Nazareth, qui allait de lieu en lieu faisant du bien   et guérissant tous ceux qui étaient sous l’empire du diable, car Dieu était avec lui « (3).

Alors que l’évangéliste Philippe prêchait,  » des esprits impurs sortirent de plusieurs démoniaques en poussant de grands cris, et beaucoup de paralytiques et de boiteux furent guéris « (4). Guérisons et miracles étaient considérés comme corollaires les uns des autres, et Jésus les a toujours étroitement associés, dans ses actes comme dans ses paroles :

 » Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, chassez les démons « (5).

Il n’a cessé tout au long de son ministère de délivrer des membres du peuple juif ou les païens qui accouraient vers lui, remplis de foi, et de les guérir en chassant des démons. Aujourd’hui encore, Jésus délivre.

Partout où il passait, Jésus semait le désordre (selon nos critères humains !) et déclenchait l’ébullition : les démoniaques criaient, les  infirmes osaient guérir le jour du sabbat, des morts venaient interrompre  leur cérémonie mortuaire bien ordonnancée en ayant le  mauvais goût de ressusciter !

(1) Mt 10:5 à  10 – (2) Lc 1:74. – (3) Act 10:38 – (4) Act 8:5 – (5) Mt 10:8.

Jésus a déclaré que la délivrance était un miracle(1) .

Pourtant, beaucoup de gens dans le ministère, non seulement ne veulent pas la pratiquer, mais se moquent de ceux qui la pratiquent. C’est une démonstration d’absence d’amour pour les brebis, car la délivrance peut entraîner des guérisons physiques et psychiques, des métamorphoses de comportement et des transformations parfois spectaculaires. J’ai entendu la voix d’un homme de trente ans muer presque instantanément après avoir été délivré d’un esprit d’homosexualité ! La présence de certains démons (surtout sorciers) apporte un vieillissement précoce, des pulsions meurtrières ou suicidaires, des attitudes de séduction, la frigidité, la stérilité, une haleine nauséabonde, des difformités et des infirmités… Le plus souvent, avant la délivrance, les yeux sont chargés et assombris, la peau peut être terne, le dos voûté.

De mauvais esprits dans une personne la mettent dans une oppression qui peut déboucher sur une tension artérielle anormale, de la tachycardie, des accès de colère ou de violence, des douleurs physiques diverses et de multiples maladies. J’ai chassé à  plusieurs reprises des esprits de spasmophilie ou d’épilepsie, ce qui a entraîné des guérisons immédiates.

L’absence de délivrance peut maintenir des conflits familiaux, provoquer des divorces avec toutes les souffrances que cela implique pour les adultes et les enfants, perpétuer les échecs et des blocages qui proviennent de malédictions, condamner au célibat perpétuel, et conduire parfois à  la mort.

1 Mc 16:17

Après une délivrance importante, tout peut changer, surtout quand le processus de libération est assorti de confessions et de repentances, et de mise en lumière d’abominations commises par les ancêtres, qui vont aussi être confessées et faire l’objet de repentance.

Dans un processus de délivrance, on se réfère beaucoup à  la Parole de Dieu. Le regard de la personne sur son propre vécu change, car elle comprend mieux la source des détresses ou des drames qu’elle a traversés. Le pardon devient plus effectif, la compréhension  de la justice de Dieu s’approfondit, l’amour pour le Seigneur croît, et  la louange devient plus sincère. Alors le Seigneur ouvre grand sa  main : La bénédiction remplace la malédiction, l’oppression fait  place à  la paix, des couples se ressoudent, certains parents et enfants  se réconcilient, des finances sont restaurées, et des chômeurs retrouvent un emploi. En cas de lourde démonisation due à  la sorcellerie, c’est un destin qui, sans libération, aurait été probablement tragique, qui se mue en vie abondante, car  » là  où le péché a abondé, la grâce a surabondé  »   !(1) .

Le visible est programmé dans le spirituel.

Selon Hébreux 11:3, tout ce qu’on voit, donc tout ce qui se matérialise dans l’univers visible, n’a pas été fait de choses visibles. Tout a d’abord été programmé dans le spirituel par la Parole de Dieu.

Dieu dit et la chose arrive. Il ordonne et elle existe.   Ps 33:9.

Répétons ce que nous avons dit dans le prologue, car c’est primordial pour discerner ce qui ressort de notre propre responsabilité, et ainsi devenir d’efficaces exécutants de la Parole de Dieu. Jésus a tout accompli. C’est fait dans le monde spirituel, mais nous sommes mandatés pour le rendre effectif sur terre.   Jésus a porté toutes les maladies et toutes les infirmités. Mais il nous a ordonné de guérir les malades et les infirmes, par la prière, l’imposition des mains et l’onction d’huile. Jésus nous a accordé une pleine délivrance, mais il nous a chargés de libérer les captifs en chassant les démons. Jésus a endossé à  notre place la malédiction de la loi en se faisant malédiction pour nous. Mais pour sortir de la malédiction, nous avons aussi notre part à  faire selon les clés que nous donne la Bible. Ce sera le thème du chapitre 5.

Le psaume 149 rappelle que les fidèles doivent avoir la louange dans la bouche et l’épée à  deux tranchants dans la main  » pour lier les rois (des nations) avec des chaînes… pour exécuter contre eux le jugement qui est écrit «  . Nous savons que  » ces rois des nations  »   sont des royautés démoniaques. Le jugement contre les démons a été écrit à  la croix, mais c’est à  nous de l’exécuter avec l’épée de la

(1) Rom 5:20

Parole de Dieu. Ce psaume déclare même que c’est un  » honneur éclatant pour tous les fidèles  » . Pas seulement pour les pasteurs ! Jésus a rétorqué aux leaders religieux qui prétendaient qu’il chassait les démons par Beelzébul(1) , que c’était par l’Esprit de Dieu qu’il chassait les démons. Deux versets plus loin, le Seigneur déclare sévèrement : «  C’est pourquoi je vous dis… le blasphème contre le Saint-Esprit ne sera point pardonné « (2) . Si je sais bien lire ma Bible, d’autant que le même avertissement est répété, strictement dans le même contexte, dans trois évangiles, il est évident que Jésus a relié le blasphème impardonnable contre le Saint-Esprit, pas seulement à  l’endurcissement obstiné du pécheur devant la révélation de la grâce, mais surtout au fait d’attribuer au diable un miracle que seul le Saint-Esprit peut accomplir. C’était précisément du miracle de la délivrance dont Jésus parlait !

De quoi donner la crainte de Dieu.

Pourtant, les serviteurs de Dieu qui pratiquent la délivrance se voient souvent traiter de sorciers ou de divers noms d’oiseaux par les frères !

Ignorance pardonnable ou blasphème contre le Saint-Esprit ?

En Marc 3:14, Jésus  » en établit douze pour les avoir avec lui, et pour les envoyer prêcher avec le pouvoir de chasser les démons  » .

Quand Dieu établit un homme pour prêcher, il l’établit aussi, apparemment, pour chasser les démons. Ceux qui n’exécutent pas cette mission sont-ils établis par Jésus pour prêcher ?

Même s’il faut freiner certains jeunes Chrétiens sans sagesse et sans expérience, qui veulent faire de la délivrance davantage pour leur propre gloire que par amour pour autrui, avec le risque d’humilier ou de blesser inutilement des gens qui demandent de l’aide ; même si la pratique de la délivrance au nom de Jésus, selon Matthieu 7:22, n’est en rien un signe de vraie consécration au Seigneur ; même s’il est largement préférable d’être formé et préparé à  ce service particulièrement difficile et harassant, ne soyons pas de ceux qui tordent la parole de Dieu et qui utilisent un flot d’arguments fallacieux pour critiquer, ou bloquer le service  de la  délivrance. Nous aurons de rudes comptes à  rendre à  Dieu.

(1) Mt 7:12 – (2) Jn 5:14 – (3) Mt 5:18 – (4) 1 Jn 3:4 – (5) 1 Jn 5:19.

———————————–

….. (Le livre développe ensuite toutes les clés pour sortir des liens: sorcellerie, liens ancestraux, occultisme, maris et femmes de nuits, esprits humains, etc..)