»  Le roi Salomon rendit l’argent aussi commun à  Jérusalem que les pierres, et les cèdres aussi nombreux que les sycomores qui croissent dans la plaine   » (1 Rois 10.27).

Le sycomore mentionné dans la bible est un arbre commun qui pousse dans les plaines humides au bord des zones désertiques. Voilà  pourquoi dans la plaine de Jéricho, en bordure du Jourdain, Zachée en a trouvé un, sur lequel il a grimpé pour voir Jésus (Luc 19.1/10).


Le sycomore est une espèce de figuier aux feuilles persistantes, semblables à  celles du mûrier, d’où son nom de (figuier-mûrier). C’est un arbre assez imposant, dont les figues sont comestibles, si elles sont piquées avec une pointe avant d’arriver à  maturité. Les bergers, tout en gardant leur troupeau, piquaient chaque fruit des sycomores, car ils avaient du temps pour accomplir ce long travail. C’est le métier qu’exerçait le prophète Amos :  »  Je ne suis ni prophète, ni fils de prophète ; je suis berger, et je cultive les sycomores   » (Amos 7.14).

Même si ce fruit n’est pas aussi bon que la figue classique, le roi David avait tout de même choisi un administrateur pour veiller sur les plantations de sycomores, tout comme sur les oliviers (1 Chroniques 27.28).

Le sycomore, et le figuier, sont des arbres qui repoussent quand on les coupe. Ils se régénèrent facilement.

Nous pouvons tirer quelques images symboliques de toutes ces caractéristiques du sycomore, et nous les appliquer. Comme il a permis à  Zachée de voir Jésus, offrons l’opportunité, à  ceux qui le souhaiteraient, de voir Jésus au travers de notre vie.
Tout comme le fruit, pour être comestible, devait être piqué avec un clou, nous aussi, nous pouvons produire un fruit comestible à  condition que la grâce de la croix (là  où Christ a été cloué), opère en nous.

A l’image du sycomore qui se régénère lorsqu’on le coupe, de même, la grâce de Dieu nous permet de reprendre le dessus sur les épreuves, les tempêtes qui peuvent s’abattre sur nous. Comme le dit Paul :  »  Nous sommes abattus, mais non perdus…afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée dans notre corps  «  (2 Corinthiens 4.9/10).

En parlant de la puissance de la foi, le Seigneur dit à  ses disciples :  »  Si vous aviez de la foi comme un grain de sénevé, vous diriez à  ce sycomore : Déracine-toi, et plante-toi dans la mer ; et il vous obéirait  «  (Luc 17.6).

Au travers de cette hyperbole, le Seigneur veut souligner, lorsque nous lui faisons confiance, qu’il peut accomplir des choses prodigieuses. Même des habitudes destructrices, puissamment enracinées en nous, peuvent être enlevées, si nous nous confions en lui.

Ma prière en ce jour :

Seigneur, que la puissance de vie qui est en toi, vienne sur moi, pour m’aider à  retrouver vie et vigueur, après l’épreuve que je viens de traverser. Amen !

Paul Calzada